Sarkozy voulait-il gagner la présidentielle ?

Sarkozy voulait-il gagner la présidentielle ?

La campagne présidentielle qui vient de se dérouler sous nos yeux aura été, à la réflexion, très étrange.
Durant presque tout son quinquennat, Sarkozy s’est trouvé affublé de sondages très mauvais.

En outre, la malchance ne lui a pas manqué : tomber au bout de six mois sur la plus grande crise économique et financière de­puis 1929, ce n’est pas rien. Tous les chefs d’État ou de gouvernement qui, depuis, ont dû se représenter devant les électeurs, ont été battus.
On ne donnait donc pas cher de ses chances, même quand le malpropre Strauss-Kahn a dû se retirer de la compétition et a été remplacé par Hollande.

Cependant, la campagne de Sarkozy, commencée tardivement, en février, a été tout à fait remarquable.
De façon évidente, il surclassait nettement son adversaire, seulement habile à esquiver les vrais problèmes et à proposer des solutions démodées, co­piées sur 1936 et sur 1981.

À la grande intelligence, à la virtuosité, Sarkozy semblait ajouter la détermination.
Toutefois, une première parole a surpris : très tôt, il a envisagé la possibilité de sa défaite (et alors son retrait de la vie politique) – ce qu’il ne fallait certainement pas dire.

Les sondages s’amélioraient peu à peu.
Bloqués longtemps à 58-42, c’est-à-dire au niveau d’un désastre, ils étaient arrivés au voisinage de 53-54, contre 47-46.
On sait que, finalement, Hollan­de n’a obtenu que 51,7 % – ce qui, paraît-il, l’a horriblement déçu.
Sarkozy était donc sur une pente ascendante (ce qu’il de­vait savoir) et Hollande sur une pente descendante. Un coup de pouce et les scores se croisaient, Sarkozy était réélu. Nous en étions à la dernière semaine.

Soudain, Alain Juppé et Hervé Morin ont fait savoir que Bayrou pourrait être un excellent Premier ministre.
L’affaire était donc dans la poche : Sarkozy, avec le renfort de Bayrou, allait gagner.
Patatras ! Il a cru bon de publier un communiqué précisant que Bayrou ne serait pas Premier ministre, puisque celui-ci ne pouvait être choisi que dans le parti majoritaire, c’est-à-dire l’UMP. Les espoirs s’effondraient.

Et, en effet, le 4 mai, lendemain de l’affrontement télévisé Sar­kozy-Hollande, Bayrou annonçait qu’il allait voter pour Hollande.
Dans les mêmes jours, Sarkozy, interrogé sur les législatives, affirmait qu’en cas de duel au deuxième tour, entre un socialiste, un FN et un UMP, jamais l’UMP ne se retirerait pour laisser le FN seul face au socialiste et qu’il y aurait chaque fois une triangulaire.
Déclaration suicidaire.
On se rappelle que le Modem de Bayrou pesait 9 % de l’électorat et le FN, 18 %, soit 9 + 18 = 27 %.
Sarkozy aurait tout simplement dû répondre que le sujet de l’heure, c’était la présidentielle, non les législatives. Point.
Ce qui aurait pu être gagné du côté de ces deux mouvements, grâce au silence, était à la portée d’un enfant de dix ans d’intelligence normale, lequel n’aurait pas fait ces gaffes.

Or, Sarkzoy est d’une intelligence exceptionnelle, ce qui laisse à penser que lesdites gaffes de sa part étaient volontaires.
Dans ces conditions, on peut se demander si son but n’était tout simplement pas de perdre avec les honneurs de la guerre – ce qui, en effet, s’est produit.

Peut-être, au bout de cinq ans, en avait-il assez de sa fonction et aspirait-il à une autre activité, puisqu’on nous annonce qu’il va devenir avocat d’affaires.

Quoi qu’il en soit, au moment où il a vu qu’il allait peut-être gagner, il a fait ce qu’il fallait pour perdre.
Il n’y avait qu’à voir son visage serein, et même souriant, après la défaite.

Nous, malheureusement, nous restons orphelins, prisonniers des socialistes, de leurs homosexuels et de leurs étrangers.
Sarkozy n’aurait-il pas dû redevenir un simple député, afin de nous défendre à l’Assemblée Nationale ?
Cela aurait eu une autre allure que d’envisager de tirer des revenus importants de sa position d’ancien Président de la République…

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Comments (28)

  • Janko Répondre

    Toute façon il fait trop pitié Sarkozy… suffit d’ouvrir un peu ses yeux et ses oreilles pour se rendre compte tout de suite que ce gars est complètement ridicule, et qu’il n’était pas en mesure de gagner cette élection présidentielle.
    La droite ferait mieux de se trouver d’autres dirigeants, bordel !

    Je dis ça, alors que je ne suis pas du tout pour la gauche, au contraire je pense que les pays occidentaux ont tout intérêt à être gouvernés par des partis de droite.
    Mais c’est pas avec des gars comme Sarko que la droite va emporter les élections.

    5 août 2012 à 19 h 23 min
  • tropdlabal Répondre

    @ Allez, je vais etre bon prince. Vous vouliez conserver le dernier mot : vous l’avez.

    Il n’est cependant pas inutile de faire savoir que le contraire absolu de l’agitation moléculaire, c’est le zéro absolu : la mort .  On peut en effet préférer.

    28 juillet 2012 à 20 h 25 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Trodlabal

    sans avoir jamais  été un attentiste attentionné , mon métier m’ a appris qu’il fallait toujours se méfier des " agités " …  on ne sait jamais jusqu’où ils peuvent aller ni les dégâts ( irréversibles ) qu’ils peuvent causer !

    18 juillet 2012 à 19 h 24 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Trodlabal

    sans avoir jamais  été un attentiste attentionné , mon métier m’ a appris qu’il fallait toujours se méfier des " agités " …  on ne sait jamais jusqu’où ils peuvent aller ni les dégâts ( irréversibles ) qu’ils peuvent causer !

    18 juillet 2012 à 19 h 24 min
  • trodlabal Répondre

     @ Quinctius.

    Avé Quinctius, je retourne à la terre – et occasionnellement à ma charrue.

    Toutefois, rappelez vous cette formule d’Audiard " Un con qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis".  Sarko courrait un peu dans tous les sens, les autres restent calés sur leurs chaises.  A tout prendre, je préfère celui qui courre. Il aura au moins tenté quelque chose.

    17 juillet 2012 à 18 h 22 min
  • ozone Répondre

    Florin

    Sarkozy est d’accord pour faire voter les étrangers.

    D’autre part,ils sont bien cyniques d’attaquer les sociates a propos des heures sups.

    Les discussions du projet "compétitivité emploi" entre MEDEF et syndicats,ignorées par la grande majorité des français,portaient sur la casse des conventions collectives,autrement dit,la fin d’une durée légale du travail,donc de la disparition de la notion d’heure supplémentaires,plus besoin de défiscalisation au bout du compte.

    Le plan était net,le texte étant inacceptable par les syndicats ils avaient prévu de passer en force,"urgence" de la crise oblige bien sur,de là l’immense decéption de F.Parisot,cela se sent a son agacement..

    En 2002,Sarkozy chef de campagne de Chirac avait déja dit dans un débat qu’ils allaient supprimer tout plafond de durée avec payement de toutes les heures au méme taux.

    Plus d’heures sups,travailler plus pour gagner moins,donc ils ne se mouillaient pas trop en faisant des cadeaux au début.

    16 juillet 2012 à 20 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Toujours est-il que si Sarko a perdu, c’est aussi que tous étaient acharnés contre lui. Bayrou a été le plus soft. En attendant, Marine LE PEN a tiré à boulets rouges sur Sarko et un tout petit peu pour le sport sur Hollande ; de fait, en appelant à voter blanc, elle a livré la France au PS. Là, je n’ai pas apprécié. Elle aurait dû ne donner aucune consigne. Et ce qui m’agace chez MLP, c’est les nombreux aspect de son discours qui ressemble à celui de Mélenchon-la-haine. Et aussi, sa nièce est plus charmeuse qu’elle… Le look, ça compte en politique. Mieux vaut avoir une gueule de jeune sympa qu’une gueule de frustré aboyeur (Mélenchon-la-haine, c’est le ponpon sur ce point). Quant à un autre parti, je pense qu’il ne peut y avoir qu’un seul : celui des citoyens de la société civile. Marre des énarques et des avocats !…

    16 juillet 2012 à 10 h 04 min
  • Florin Répondre

    Naboléon a perdu à juste titre. Le tour du rondouillard viendra – plus vite qu’il ne le pense. Les socialos, avec les ump, ne forment en réalité qu’un seul et unique grand parti, celui des mondialistes, aux ordres du MEDEF et de Bruxelles.

    Gauche et droite, de nos jours, ne veulent plus rien dire. Qui se souvient, aujourd’hui, de la couleur politique de ceux qui ont dirigé la Grèce vers le mur ? Même pas les Grecs. Six mois, c’est moi, six mois, c’est toi, on se partage le pouvoir, on se remplit les poches, et pour le reste, Dieu y pourvoira.

    Les mondialistes ont eu le vent en poupe, aussi longtemps qu’ils ont pu traire les vaches à Bruxelles, à coup de dizaines de milliards d’euros. Mais, lorsque les vaches crèvent, et le flot de pognon se tarit, les peuples se rappellent qu’il vaut toujours mieux rester maître chez soi, plutôt que recevoir les ordres de merkel et co. (Le patron reste patron aussi longtemps qu’il verse votre salaire, autrement il n’est plus rien).

    La droite nationale est à la hausse partout en Europe, parce qu’elle offre une alternative à la voie sans issue du mondialisme. Une VRAIE alternative, et non pas une cosmétique à deux balles.

    Le score très élevé de sarko surprend, au vu de ses résultats concrets, Seule l’immense médiocrité – qu’il appelle "normalité" – de son adversaire a évité la déroute.

    OUI, IL AURAIT PU GAGNER. Sans rallier le FN, il aurait pu organiser, en mars dernier, un référendum sur des éléments du programme de l’adversaire :
    1. Souhaitez-vous donner le droit de vote aux étrangers non-européens aux élections locales ?
    2. Souhaitez-vous l’abrogation de la défiscalisation des heures sup ?

    Ceci aurait eu au moins le mérite de bloquer les plans du rondouillard, car qui peut croire que le peuple aurait dit "oui" à ces deux questions ?

    15 juillet 2012 à 14 h 17 min
  • Daniel Répondre

    Quinctius: 
    Sauf que dans  ce combat de boxe, c’est la partie du peuple non protégée par des privilèges qui encaisse les coups des 2 coqs prétentieux  et assume le cout du match et de leurs combats juste destinés à mettre en "valeur" leur petite personne. Et tant que le peuple votera, ces simples d’esprit imagineront qu’on les admire et que le peuple n’attend qu’eux pour penser son avenir.

    F :
    Les mots ont un sens qui dépasse généralement l’usage qui en est fait couramment.
    Tant que la culture (de gauche précisément)  en France utilisera  un mot positif tel l’intelligence (lié à la notion de vie) pour l’associer à  un comportement destructeur voire criminel, ne nous étonnons pas de voir des criminels en haut de la hiérarchie… et un peuple déboussolé qui imaginait que l’élite était constituée de gens intelligents.
     

    15 juillet 2012 à 9 h 43 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Quintius: … s’il n’ont pas de punch sont toujours battus au points … c’est ce qui attend Monseigneur François …>>
    En ce qui me concerne je lui souhaite un KO avec un comptage jusqu’à infini. La poubelle de l’histoire se chargera ensuite de le composter.

    14 juillet 2012 à 22 h 37 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jean l’Alsacien

    dans un combat de boxe les rois de l’esquive , s’il n’ont pas de punch sont toujours battus au points … c’est ce qui attend Monseigneur François

    14 juillet 2012 à 18 h 33 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ TRODLABAL

    bien sûr que " Sarkozy s’est défoncé la lune " mais dans une agitation brownienne et cela ne fait pas une politique efficace … c’est un peu comme Ribery et Ben Zema courant en tous sens ( et pure perte ) sur un gazon cela ne fait pas une victoire

    14 juillet 2012 à 9 h 31 min
  • trodlabal Répondre

    Vous pouvez baver autant que vous voulez sur Sarko. Je lui reproche aussi énormément de choses. Mais soyez au moins honnêtes intellectuellement : ce type s’est défoncé la lune pour tenter d’améliorer les choses. Je pense qu’il a un énorme besoin d’amour des gens qui n’en ont rien a foutre d’ailleurs et c’est en gros cela son problème

    Qu’avait il besoin de laisser ce fumiste de Martin Hirsch foutre ma merde et de ne pas annoncer clairement le couleur dès le départ (droite c’est droite, c’est pas merdico-merdicus façon NKM-NTM)..

    Vouloir se ralier les escrocs gauchistes, genre jojo, autant pisser dans un violon.  On assume et on tire un bras d’honneur aux parasites de tous genres. Point . barre.

    Et, si  cela ne suffit pas, on leur propose d’aller se faire mettre chez les grecs, qu’ils aiment tant. – Normal, entre profiteurs, on se soutient..

    13 juillet 2012 à 20 h 15 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Nul doute que Sarko aurait déjà visité les sites touchés par les licenciements de PSA et se serait fait conspuer.
    Le président normal, bisounours comme toujours, préfère lui annoncer les bonnes nouvelles comme la prochaine concertation sur la dépendance et rester bien au frais dans don Palais.
    Mr (de) Descentebourg n’a qu’à faire le sale boulot tout seul. Pas idiot comme stratégie, le lampiste est là pour cela.

    13 juillet 2012 à 18 h 20 min
  • F Répondre

      Daniel, intelligence et mensonge, ou malhonnêteté ou vol ou roublardise ne sont pas du tout incompatibles…Les secondes caractéristiques ne sont dont pas du tout un critère pour juger de la première, et réciproquement…

    13 juillet 2012 à 10 h 31 min
  • IOSA Répondre

    Sagesse et raison@…

    Je dois dire qu’à ma grande surprise, le débat a été gagné largement par Hollande, qui a écrasé Sarkozy, qui, pour le coup, a démontré qu’il était encore plus mauvais que je ne le pensais (perdre contre le mou Hollande, il faut vraiment être mauvais…)

    Lorsqu’en longueur de temps, on ne fait que réciter des discours préparés par avance, voir même les interviews, il ne faut point s’étonner du manque de répartie de la marionnette.

    Le célèbre " casse toi pauvre con" réitéré au peuple en étant l’exemple parfait de ce qui peut arriver lorsque la laisse est trop longue.

    IOSA

     

    13 juillet 2012 à 8 h 47 min
  • Daniel Répondre

    "Sarko,  Intelligence exceptionnelle" ??? Relisez la définition du mot intelligence, …à moins que "intelligence" soit devenue un synonyme de mensonge, roublardise, vol et que le fric sale en soit l’unité de mesure. 

    Sarko est aujourdhui un assisté de luxe qui va pesez sur les épaules des Français qui ont un autre sens de la dignité, eux. Eux qui ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas.   Si sarko avait cette dignité et un peu de lucidité  il refuserait cet assistanat à vie compte tenu de l’état dans lequel est la France aprés son brillant passage, même si tout les échecs  ne peuvent lui être attribués.
    Cette espèce de dévotion pour des idiots qui se croient capables de diriger un pays alors qu’ils ne se connaissent pas eux mêmes reflète bien le niveau global du regard de notre civilisation qui attend l’assistanat comme objectif ultime de réalisation de soi même.
     

    12 juillet 2012 à 23 h 04 min
  • christian Répondre

    Bonsoir,

    C’est M. Hollande qui a éviter à Sarkosy la raclée du siècle, pour ne pas dire du millénaire!!!

    C’est le droit de vote des étrangers, qui a évité le 60/40 et peut-être pire…

    ump et surtout sarkosi sont mort politiquement…. 

    Bonne soirée.
    Christian

    12 juillet 2012 à 22 h 46 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le bruit qui coure dans les media politiques ( Barbier en étant le Saint Jean le Baptiste ) est que Nicolas Sarkozy jouerait la partition " Le Recours au Sauveur " de Charles De Gaulle : une V ième République qui s’effondre sous les coups de boutoirs conjugués de " la crise ", d’une U.E. impuissante , d’une guerre au Moyen-Orient  et qu’après une " traversée du désert " ( confortable ) de quelques années …apparaitrait le Messie Nicolas  …
    dans ce remake à grands spectacle il y a cependant UN point faible … TOUS savent ce que Nicolas Sarkozy est (in)capable de faire …

    12 juillet 2012 à 16 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    Je suis persuadé qu’en effet, Sarko en avait marre de diriger ce pays de réputation ingérable et ce peuple de bourrins. Je l’ai réalisé lors de son face à face avec “moi, président”. Il a été très conciliant, et a raté de nombreuses occasions de clouer le bec de Hollande “le mou”, surtout avec ses “moâ, président” très hâbleurs et sa morgue de bobo. Sarko a fait de grosses erreurs comportementales dès le début de son mandat et il a eu du mal avec son égo. Pour autant, il a vraiment travaillé pour la France au milieu d’une crise du siècle mais aussi, comme tous les présidents passés et à venir, pour ses petits copains. D’ailleurs, “le mou” fera idem avec ses petits copains, et ça a déjà commencé. Croire que Hollande est la solution, c’est croire au père Noël. Sarko a fini par être pris au sérieux à l’internationale alors qu’on a déjà fait comprendre au “mou” que c’est un charlot. Bref, les Français gardent donc leur réputation de peuple de charlots (on a les dirigeants qu’on mérite).

    12 juillet 2012 à 12 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Pour avoir invité Khadafi et Bachar ainsi que d’autres personalités de la même renommée sulfureuse à Paris Sarko ne devait vraiment pas être très malin. Son union Euro-Méditerranée a été un bide énorme et l’a rendu risible dans le monde entier.
    En ce qui me concerne c’était un boy-scout naïf essayant maladroitement de faire sa BA quotidienne au grand damn de ceux qui avaient voté pour lui.

    12 juillet 2012 à 9 h 18 min
  • Sagesse et raison Répondre

    Je dois dire qu’à ma grande surprise, le débat a été gagné largement par Hollande, qui a écrasé Sarkozy, qui, pour le coup, a démontré qu’il était encore plus mauvais que je ne le pensais (perdre contre le mou Hollande, il faut vraiment être mauvais…)

    Sarkozy dehors, bon débarras !

    De toute façon, Sarkozy, c’est un discours de droite pour une politique de gauche.

    L’avenir de la France n’est ni dans l’UMP, ni dans le PS.

    Alors, soit le FN, soit un nouveau parti.

    Décidez !

    11 juillet 2012 à 23 h 56 min
  • ozone Répondre

    La fin est proche,en Espagne,Rajoy rajoute 65 milliards a ceux deja decidés avant,le pays est deja a genoux alors imaginez la suite.

    Une Gréce par 10,alors Hollande,Sarkozy ,Bayrou et tutti cuanti c’est le passé.

    La verité va se faire jour aux yeux des français.

    Même pour les abstentionistes.

    Et alors là…..

    11 juillet 2012 à 22 h 21 min
  • IOSA Répondre

    Bien sur, c’est la faute au FN et à Bayrou et surtout pas au "saigneur sarko" qui d’ailleurs pour mieux gagner les élections 2017 à laisser la place au PS.

    Et si en 2017 il perd encore…c’est qu’en réalité il vise les élections de 2022 ou 2027, bref il attend que le vent lui soit favorable ou encore la mort par veillesse du président actuel.

    Bon je sais qu’il est chanoine d’honneur, mais de là à croire aux fadaises…oups ! pardon je voulais dire miracle.

    D’ailleurs, je vais voir si en trempant mon vélo dans la piscine de Lourdes j’obtiens de l’ EPO.

    IOSA

     

    11 juillet 2012 à 18 h 51 min
  • ozone Répondre

    "Sarkozy avec le renfort de Bayrou allait gagner"

    Bayrou ?,combien de divisions? (du verbe diviser)

    Pouff,du heavy sarkozisme,

    Si a la fin de sa campagne il a fait un tel score c’est en faisant son marché sans vérgogne chez Marine.

    Voilà sa seule trace d’intélligence dans cette affaire….

    11 juillet 2012 à 18 h 06 min
  • glenarvan00 Répondre

    Il arrive même aux plus intelligents d’être fatigués…

    11 juillet 2012 à 17 h 34 min
  • Jaures Répondre

    Bien au contraire, je pense qu’après le renoncement de Strauss-Kahn, Sarkozy était sûr d’être réélu. Contrairement à ce qui est dit plus haut, tout jouait plutôt en sa faveur. Sarkozy pouvait se servir des pays à l’agonie (Grèce, Espagne, Irlande,…) comme éléments favorables de comparaison. Il bénéficiait du soutien des grands chefs d’Etat, et on se souvient du fameux exercice de communication que fut l’interview croisée avec Obama. Hollande, pour lui, ne faisait pas le poids: à 6% dans les sondages 1 an avant le premier tour, l’élu de Corrèze n’avait aucune expérience de gouvernement à un moment où une image de  compétence (voir la popularité de Strauss-Kahn début mai 2011) était un atout absolu.
    De plus, l’affaire Merha, plutôt bien géré par l’ex président, venait à propos le conforter dans son image plus sécuritaire que son rival.
    Les sondages étaient certes défavorables mais de nombreux électeurs se disaient indécis avant le premier tour.
    En arrivant second le 22 avril, je pense que Sarkozy savait qu’il perdrait l’élection et il s’est dés lors évertué à limiter la casse.
    Hollande, lui, a pris un risque en restant ferme sur deux mesure impopulaires, notamment le droit de vote aux immigrés. Sa volonté de mettre fin à la défiscalisation des heures supplémentaires lui a également coûté des voix ouvrières. Difficile d’expliquer à des salariés que les quelques dizaines d’euros dont ils bénéficient sont payés avec de la dette et des profs en moins pour leurs enfants. Quand les difficultés s’amoncellent, on s’accroche à ce qui, à court terme, vous semble essentiel. Surtout que la campagne de droite créant l’amalgame entre heures supplémentaires et défiscalisation, qui faisait croire que l’on supprimerait les heures supplémentaires elles-mêmes, a eu un réel effet que j’ai constaté sur le terrain.
    Le débat sur lequel Sarkozy s’est un peu trop laissé allé à quelques rodomontades a figé les positions.
    L’article de Lassieur laisse entendre que Sarkozy aurait dû s’entendre avec Marine Le Pen mais comment aurait-il pu s’allier avec une candidate qui prétendait sortir de l’euro, remettre la retraite à 60 ans ou effectuer des nationalisations ? D’autant que Mme Le Pen avait dés le soir du 1er tour renvoyé les 2 camps dans leur 22 en les qualifiant "d’ultra-libéraux". Lassieur aurait donc voulu que Sarkozy, une fois de plus, siphonne le FN et applique ensuite sa politique habituelle (car qui l’aurait suivi sur le programme économique du FN ?). Le passé a montré que la Droite parlementaire perd plus de voix en s’alliant explicitement avec le FN qu’en restant ferme.
    Enfin, que M Lassieur se rassure: il n’y aura pas plus d’homosexuels en France dans 5 ans qu’aujourd’hui. Mariés ou non.

    11 juillet 2012 à 16 h 27 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’auteur nous fait la démonstration par l’absurde que les erreurs stratégiques de Nicolas Sarkozy témoignent d’une intelligence exceptionnelle … mon avis est qu’elle est même inférieure à celle d’un Jacques Chirac …  ce qui est tout dire !

    quant à Hollande il s’est comporté  en " normand " madré … tout simplement

    le sieur Lassieur prend vraiment  les lecteurs des " 4V2" pour des demeurés

    11 juillet 2012 à 14 h 25 min

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