Scandales d’État

Scandales d’État

Les étés s’avèrent propices aux révélations de scandales d’État. On apprend ainsi qu’après l’attentat de la rue des Rosiers visant la communauté juive, M. Bonnet, patron de la DST, avait passé un accord secret avec les auteurs et commanditaires du massacre, des responsables palestiniens, pour qu’il n’y ait plus d’attentat en France en échange de leur libre circulation sur le territoire.

Le Président de la République, M. Mitterrand, avait forcément donné son aval, ce qui ne l’a pas empêché de manifester son empathie vis-à-vis des victimes.

Suprême cynisme et lâcheté d’État préférant acheter la paix à court terme que de protéger ses citoyens, tout en affaiblissant la crédibilité du pays devant les mouvements terroristes.
Le « Journal du Dimanche » révèle, quant à lui, que, dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de M. Sarkozy, le juge d’instruction Tournaire aurait obtenu du Libyen M. Senoussi un témoignage à charge contre l’ancien président en échange d’une mansuétude de la justice qui l’accuse de complicité de corruption, alors qu’il est en outre visé par un mandat international à la suite de sa condamnation par contumace pour l’attentat du DC 10 en 1989.

Cela s’appelle de la subornation de témoin, délit aggravé par le statut de juge de son auteur.

Si les faits sont avérés, nous avons là une nouvelle démonstration de l’acharnement idéologique de la justice.

Devant de telles turpitudes, comment les Français pourraient-ils avoir confiance dans l’État régalien, notamment dans sa justice, colonne vertébrale de la société, dont l’effritement devient dramatique ?

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