Scandaleux procès Fillon

Scandaleux procès Fillon

Il ne pouvait pas en être autrement, tout a été fait dans cette affaire pour interdire à François Fillon de devenir Président de la République, même s’il y avait consensus sur son programme, reconnu le plus abouti de tous les candidats.

Mais voilà, dans ce programme, il y avait, chose inadmissible pour cette « caste » bien française : la réduction de 500 000 du nombre de fonctionnaires (alors qu’en réalité, nous en avons 2 millions de trop).

En bonne fonctionnaire gauchiste, Mme Houlette, procureur du PNF, sous pression de sa hiérarchie (ce qu’elle a confirmé sous serment), s’est sentie le devoir de voter à la place de tous les Français !

Pour cela, elle a accéléré outrageusement une mise en examen de M. Fillon, à l’encontre toute déontologie judiciaire.

S’il devait être sanctionné, c’était aux Français de le faire, pas à une magistrature qui, avec son « mur des cons », a déjà démontré, non pas seulement son parti pris de gauche, mais sa haine de la droite.

Nous ne sommes donc plus dans une démocratie !

Son forfait accompli en « dézinguant Fillon » à la veille de l’élection présidentielle, elle a outrepassé ses droits et mérite donc d’être sanctionnée pour « haute trahison » – la pression de sa hiérarchie ne la dédouane aucunement.

L’élimination au premier tour du candidat Fillon, à moins de 500 000 voix près, prouve que c’est bien son intervention illicite qui a faussé le scrutin. Et l’on peut constater que, si le programme de Fillon avait été appliqué à la place de celui de M. Macron, nous ne serions pas dans la situation de surendettement incontrôlable actuel qui ne nous permet pas de soutenir notre économie à la même hauteur que nos amis Allemands et qui, en sortie de crise, accentuera encore notre décrochage.

Une petite mise au point avant de continuer : dans la situation actuelle de notre pays, nous demandons au Président de la République de sauver la France et, pour cela, nous n’avons pas besoin d’un « bisounours », mais d’un vrai « patron ».

D’autant qu’après les élections, nous avons pu constater que les principaux détracteurs du candidat Fillon méritaient des reproches similaires.

Le mal étant fait, les conséquences ne pouvant être annulées, il restait à notre justice à ne pas perdre la face devant l’opinion publique déjà très en colère.

Selon le principe bien connu, un fonctionnaire ne chargera jamais un autre fonctionnaire et un juge ne condamnera pas un autre juge.

C’est la raison pour laquelle le tribunal ne pouvait qu’être extrêmement sévère dans son verdict, afin d’éviter une grave crise constitutionnelle : Tuons donc une deuxième fois François Fillon !

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois. Rappelons-nous l’affaire d’Outreau avec le juge Burgaud qui, après avoir été à l’origine d’un des plus grands scandales judiciaires, s’est retrouvé avec une belle promotion à la cour d’appel.

Reste le jugement en appel, avec une nouvelle donne, du fait de l’aveu d’un acharnement de la part de la justice « aux ordres ». Qu’en sera-t-il ?

Il est à craindre que le verdict soit maintenu, voire durci, afin d’éviter un aveu de dysfonctionnement qui aurait de très graves conséquences.

Vous aviez raison, M. Fillon, vous étiez à la tête d’un État en faillite financière, mais également – ce que vous avez sous-estimé – en faillite juridique !

Il faut abolir immédiatement ce PNF coloré intentionnellement à l’extrême gauche par un François Hollande sans autre capacité que d’entraver le fonctionnement démocratique de notre pays.

Rendez-vous donc dans quel­ques mois pour voir si la France se transforme un peu plus en République « bananière » ou si un juge aura le courage de redonner de l’honneur à la Justice de notre pays.

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Comments (5)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Fillon?
    Sa stratégie est déjà suggérée dans son patronyme.
    Avec les gamelles que trainaient tous les autres il aurait au moins pu se défendre.
    Dans une situation pareille il faut toujours essayer d’emmener un maximum d’ennemis en enfer si déjà on y est condamné.

    8 juillet 2020 à 22 h 00 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Au fait, …… ! ! ! …… j’ai peut-être loupé des épisodes …… ! ! ! …… mais Bruno Le Roux, qu’une « enquête préliminaire » avait visé pour des raisons qui paraissaient s’apparenter à celles du sieur François Fillon, …… il a été condamné quand, … et à quoi ?

    Oui, bon, d’accord ! … « en même temps » il n’était alors QUE ministre de l’intérieur ! …

    Quand on connaît le profil du sieur Castaner qui lui a succédé peu après son éphémère et inconsistant ”suppléant”, ce n’est assurément pas aussi grave que lorsque ça concerne un candidat à la présidence de la république disposant de chances assez sérieuses d’accéder à la magistrature suprême en lieu et place de …… ! … (zut ! J’ai un problème de mémoire!)

    Espérons que l’Histoire n’en aura pas !

    8 juillet 2020 à 12 h 26 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      l ‘ Histoire est une ” mémoire ” qu’ on … dirige

      8 juillet 2020 à 21 h 29 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    François Fillon est INEXCUSABLE et cependant j’ ai voté pour lui au premier tour et au second pour M. Le P. parce que j’ estimais que le ” jeune homme ” était un hypocrite

    le P.N.F. est sans doute une juridiction d’ exception, mais au moins elle permet de donner un coup de projecteur sur les pratiques habituelles de notre vie publique *** qui est bien loin des règles morales luthériennes mais bien proche de la ” romanité ” … vaticane

    *** François Hollande en a [ bien ] profité de tous les avantages que pouvait lui donner sa carrière publique mais dans la mesure où la légalité le lui permettait ; disons que c’ est ” profiteur légal du système ” …

    on demande une Angela Merkel : sobre, intelligente , lucide , efficace, quelqu’ un sur lequel ( laquelle ) on peut compter, en qui on peut avoir confiance

    8 juillet 2020 à 8 h 23 min
  • OMER DOUILLE Répondre

    A propos de la défaite – ou du retrait, c’est au choix – de Fillon pour sa candidature, une chose m ‘à toujours paru étonnante et pour tout dire a éveillé mes soupçons sur sa valeur, alors que je le croyais capable d’être un vrai président.
    Après sa prestation au Trocadéro, on aurait pu penser que, quoi qu’il se dise de lui et malgré toutes les saloperies tentées (et réussies ) à son égard, il se batte vraiment jusqu’au bout, au lieu de très vite rentrer la tête et partir à la niche.
    Le plus lamentable a été l’histoire des costumes. Après tout, si un véreux veut m’offrir des costumes à 5000 euros pièces, je les prends et ne me gênerais pas pour l’enfoncer en cadeau.
    Que n’ a t il contre attaqué en réclamant à grand cris une enquête sur le financement de son concurrent et bénéficiaire de son harcèlement.
    Même s’il avait perdu sur le moment, il restait un possible recours devant le désastre imposé par d’autres et la majorité des français aurait laissé de coté les magouilles au profit de sa femme, pratique courante a cette époque par presque tous les parlementaires, à des degrés plus ou moins importants. Un de ces zozos déclarait bien sa fille si en fait vivait à la colle à Berlin avec son compagnon, sans rien foutre d’ailleurs.
    Il n’a pas eu la force ou bien a été trop fainéant pour continuer le combat. Dommage…pour lui et nous.

    8 juillet 2020 à 0 h 35 min

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