Sécurité antisociale : 23 milliards d'euros de déficits

Sécurité antisociale : 23 milliards d'euros de déficits

L’Etat veut réduire le deficit de la sécurité sociale au moyen d’un vaste plan d’économies de 2,5 milliards l’an prochain,
rapporte Les Echos. Les patients autant que les professionnels de la santé vont participer à l’effort.

 

Des baisses de remboursement des médicaments et de consultations sont envisagées. Lla
sécurité sociale couvrira dans une moindre mesure certains actes chirurgicaux. Une série de mesures particulièrement sensibles mais qui pourrait faire économiser 400 millions d’euros à
l’Assurance maladie.

Les autres mesures affectent davantage les laboratoires et les professionnels de la santé. L’objectif de ce dispositif est de contenir la progression des dépenses de
remboursement à 2,9% l’an prochain, selon Les Echos.

Parallèlement, du côté des recettes, les entreprises devront cotiser 400 millions d’euros en plus au titre des accidents du
travail.

L’Etat souhaite réduire le déficit de la sécurité sociale en 2011 à près de 23 milliards d’euros.  Tout déficit finit en impôt ou en
inflation…

 

Ces nouvelles mesures, comme l’ampleur du déficit prouvent que le système de la sécurité sociale en France est constitué sur de mauvaises bases qui rendent
l’équilibre impossible malgré la hausse permanente des cotisations et la baisse des remboursements.

Le déséquilibre de la sécurité sociale est du au fait qu’il s’agit d’un système
déresponsabilisant :

         les prescripteurs, médecins en général,
ne sont pas les cotisants ;

         les
cotisants ne savent pas combien la sécurité sociale leur coûte puisque les coûts sont répartis dans différents prélèvements, sans compter les concours de l’Etat et le déficit qui n’est pas
financé et dont le coût n’apparaît pas sur le moment. ;

        
une partie des personnes soignées ne participent pas du tout au financement. Les dépenses de l’AME (en faveur des immigrés illégaux) sont
croissantes ;

        
la multiplicité des caisses et des régimes rend opaque aux citoyens-électeurs les avantages dont bénéficient certaines catégories au détriment des
autres ;

        
le consensus entre les partis de gouvernement fait que le fonctionnement de la sécurité sociale et ses coûts ne sont jamais remis en cause.

 

Les Français sont donc pris en otages par un système déresponsabilisant, opaque et coûteux qui profite à certaines catégories
dont le lobbying est fort (professionnels de santé, laboratoires pharmaceutiques, fonctionnaires).

C’est le système en lui-même qu’il faudrait remettre en cause pour que le coût de la sécurité sociale ne soit
pas croissant pour les Français, détournant au profit de quelques uns une partie croissante de la richesse nationale sans offrir de meilleurs services aux Français.

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