Sécurité : le PS se prétend "crédible"

Sécurité : le PS se prétend "crédible"

« Nicolas Sarkozy se retrouve avecun premier ministre plus imposé que choisi et un responsable de l'UMPen qui iln'a pas toute confiance », estime Claude Bartolone.
« Le PS n’a pas encore compris que la perte de crédibilité de Nicolas Sarkozy sur la sécurité ne lui donne pas pour autant un regain de crédibilité sur le même sujet. En effet, les Français n’oublient pas la dégradation de la sécurité dans les années Mitterrand et les années Jospin, ni même l’insécurité qui règne dans les villes PS de la couronne parisienne et jusqu’à Grenoble et Lyon, qu’il s’agisse des émeutes de l’été ou des violences de la rentrée.

Cela n’empêche pas Claude Bartolone de faire semblant auprès du Figaro :

La gauche peut-elle être crédible sur le sujet ?

Après huit ans d’échec de Nicolas Sarkozy, bien sûr ! Son discours de Grenoble a connu peu de résonance parce que l’opinion publique a décrypté tous ses tours. Les Français ont noté que pour masquer ses échecs successifs, le président en a toujours été réduit à trouver des boucs émissaires : les jeunes, les chômeurs, les roms… Aujourd’hui, cet échec amène les Français à être attentifs à un autre projet de sécurité publique.

Quelle est la mesure phare du PS sur la sécurité ?

Il n’y a pas de recette miracle. Mais une chose est sûre, on ne fera pas plus de police avec moins de policiers. Certes, la multiplication des postes est difficile compte tenu de la situation financière, mais il faut un gel des suppressions de postes de policiers et gendarmes, entraînées par la RGPP (réduction générale des politiques publiques) et un redéploiement des effectifs pour déterminer quels sont les quartiers prioritaires. La désignation d’un magistrat référent pour les forces de sécurité doit permettre par ailleurs de mettre en place une coopération indispensable entre police et justice.

Plaidez-vous toujours pour la police de proximité ?

Je plaide pour la mise en place d’une police territorialisée qui permette au quartier de connaître sa police et à la police de connaître son quartier. Au-delà, la France a besoin d’une grande réforme de la sécurité publique. Toutes les fonctions doivent être assurées : une police du quotidien pour installer la confiance, une police judiciaire dotée des moyens de conduire ses investigations et notamment de démanteler les réseaux de trafics de stupéfiants, et une police d’intervention aguerrie aux opérations de rétablissement de l’ordre.

On imagine le résultat en 2012 avec un président de la république PS !

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