Pour un service militaire universel

Pour un service militaire universel

Les actions volontaristes d’Emmanuel Macron, ses convictions pour l’efficacité servent la France et les Français. Deux « chantiers » majeurs restent cependant à entreprendre :
– Un service militaire universel et obligatoire de 3 mois, suivi de 3 mois de service civique pour tous les jeunes, filles et garçons, entre 18 et 21 ans, et cette forte décision mérite un référendum fin 2018-début 2019.
– Un débat majeur sur la dissuasion nucléaire.

Un service militaire universel et obligatoire
Voici les raisons pour reprendre le dossier « suspendu » par le Président Chirac :
– Recréer la cohésion nationale pour faire face aux différents dangers et risques, internes et externes, comme les causes du terrorisme qui déstabilisent la société française. Non, ce n’est pas une militarisation ou un embrigadement de notre jeunesse ! Ce service militaire universel est un facteur de démocratie, de brassage social, de connaissance du monde réel. Donc, c’est un facteur de paix.
– Conforter les acquis culturels, éducatifs et citoyens de notre école.
– Instiller un esprit de vigilance pour marginaliser la peur face aux risques.
– Favoriser respect, dignité et fierté.
– Donner un gage de responsabilité régalienne face à des « haut gradés » qui ont voulu une armée de métier, de professionnels, et ont ainsi créé une fracture sociétale.
– Démontrer à chaque citoyen qu’il trouvera un intérêt personnel, voire professionnel (passerelle des métiers), à ces 6 mois de formation et que cette cohésion, juste, conforte la devise républicaine.
– Assurer une mobilisation générale en cas de coups durs : catastrophes naturelles, risques climatiques, feux, inondation… en démontrant l’efficacité Armée-Nation.
– Recueillir « le renseignement » pour informer les pouvoirs publics et aider leurs décisions via le SGDN.
– Construire un socle fort d’exemplarité pour les pays européens et africains. La Suisse n’a-t-elle pas toujours eu cette conscription pour sa cohésion nationale ?
Trop souvent, les décisions ne prennent pas suffisamment en considération tous les aspects humains, culturels et sociaux dans l’intérêt général de la population et ne surlignent que l’aspect financier : la balance financière de ce « chantier » doit intégrer la relance de construction de casernes dans les départements ruraux pour une harmonie territoriale, la diminution des incivilités (évaluées à 3,5 milliards d’euros), participer à la baisse du nombre des chômeurs et permettre à toute la jeunesse de partager les valeurs du bénévolat au sein des institutions telles que sapeurs-pompiers, gendarmerie, police, hôpitaux, tribunaux, communes, associations…
Ce brassage humain et social n’a pas de prix !
En résumé, de « Si vis pacem, para bellum », passons à « Si vis pacem, para mentem ».
Soyons tous vigilants pour transcender la peur !

Un débat majeur sur la dissuasion nucléaire
Ce débat est indispensable pour la France et pour le monde : le concept stratégique de la dissuasion nucléaire du « faible au fort » est obsolète depuis la chute du Mur de Berlin, la fin de la « guerre froide », et la généralisation des conflits, guerres locales, nouvelles tensions à travers le monde.
La France servira la paix en lançant ce vaste débat « international », car son histoire, ses valeurs humanistes et démocratiques, ses capacités diplomatiques comme membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU lui permettent de faire valider les arguments que nous sommes nombreux à partager.
J’ai eu, personnellement, l’occasion d’échanger avec des personnalités concernées comme Michel Rocard. L’ancien ministre Paul Quilès milite aussi en ce sens.
Posons-nous la question avant le drame : si la Corée du Nord lance un missile nucléaire, comment les démocraties répondront-elles ?
Les États démocratiques et leurs populations, via l’ONU, auront-ils le courage d’éradiquer le risque d’un « fou nucléaire » avant la catastrophe ?

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Comments (9)

  • Casserond Répondre

    F Vermande a du profiter de la suppression du service militaire. pour l’avoir fait pendant la “guerre d’Algérie”, je confirme que ” mois de “service” + 3 mois de “civique” ne font pas un militaire. surtout dans le climat actuel, où se côtoient des jeunes absolument exceptionnels et des branleurs ataviques. Si en plus l’un des objectifs est de dissoudre dans la masse des communautés exogènes, le gouvernement se met le doigt dans l’œil. On ne reprend pas des “réticents” en trois mois, et, à part une petite élite, les trois mois de service civique ne serviront à rien.

    20 janvier 2018 à 20 h 16 min
  • BRENUS Répondre

    En voila une idée qu’elle est belle. Mais il ne faudra pas oublier d’inclure dans la formation une bonne dose de discrimination positive avec instructions formelles aux gradés de bien lècher le fion de la diversité. Pour les autres (devenus des apatrides de fait) : au gnouf après la corvée de chiottes.

    20 novembre 2017 à 1 h 22 min
  • lavandin Répondre

    Proposition certes intéressante, mais E Macron , qui n’a pas fait son service , ne sait pas qu’il faut 4 mois minimum pour former un soldat de base, voire plus quand on sait l’évolution technologique des armes . Enfin , il ne faut pas faire entrer le loup dans la bergerie quand on connait les statistiques de comportement des JFOM (jeunes français d’origine maghrebine , autrefois appelés FSNA) et dont la loyauté envers la France est plus que douteuse (nombreux cas d’insoumission, de désertion, d’insubordination, d’outrage à supérieur, et même de mutinerie comme ce fut le cas à bord du porte avion FOCH lors de la guerre du KOSOVO

    17 novembre 2017 à 15 h 39 min
  • HOMERE Répondre

    Le problème est que l’école faillit à ses devoirs (!)alors on fait quoi ? on attend le dégel ?

    17 novembre 2017 à 12 h 32 min
    • lavandin Répondre

      Non, l’école n’a pas failli à ses devoirs. L’ école est une institution qui offre gratuitement à chacun les moyens de s’instruire. Si l’individu ne cherche pas à s’instruire , ce n’est pas la faute à l’école. Si un âne ne veut pas boire, ce n’est pas la faute à l’eau. Il ne faut pas imputer ses propres échecs à l’école alors que l’on a pas la capacité de faire des études ou d’apprendre un métier

      21 novembre 2017 à 16 h 19 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ” capacité(s) ” ne me semble pas être le mot le mieux approprié je dirais plutôt … ” volonté “

        23 novembre 2017 à 14 h 00 min
  • G De Sorne Répondre

    Hola hola… L’Armée n’a pas vocation de nounou ou de prof d’éducation civique !
    L’Armée forme des militaires aptes au combat, aptes à défendre la Nation les armes à la main, etc… et cette formation dure plus de 3 mois.
    Sinon retournez aux camps de jeunesse de De la Porte du Theil. On doit bien trouver dans ces montagnes quelques vieux manuels du Général scout!!
    Puis le civisme ca commence à l’école, mais dans celle des ministres précédant.
    Mais je suis persuadé que François Vermande n’a jamais mis les pieds dans une caserne…

    16 novembre 2017 à 0 h 42 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      si ” LaDroite ” et les ” 4 V² ” n’ont à proposer que de pareilles fadaises mieux vaut l’ exil !

      en effet comme le dit si bien G. DE SORNE l’ auteur de l’ article, patriote de papier, n’ a jamais du mettre les pieds dans une caserne ni apprendre que le guerre est devenue une … affaire de professionnels !

      17 novembre 2017 à 13 h 18 min
  • A de Chanterac Répondre

    Article confus : mélange entre service civile et militaire.
    700 000/4 jeunes par classe d’âge : les armées n’ont plus assez de cadres pour les encadrer, ni de casernes pour les héberger ( ellesont été vendues ou réquisitionné pour les migrants !).
    Ne parlons pas du budget !
    On ne forme pas un soldat en 3 mois : il faut 6 mois minimum + 3 mois de specialisation..
    Il faut arrêter de rêver à des armées qui palieraient les insuffisances des gouvernements
    Qu’on commence par recadrer l’éducation nationale en libérant les écoles.
    L’EPIDE, encadré par d’anciens militaires a vu sont expansion délibérément stoppée alors qu’elle donnait d’excellent résultats. Toutes les écoles, qui échappent au mamouth sont plébiscitées.

    15 novembre 2017 à 23 h 53 min

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