Service minimum : pas appliqué

Service minimum : pas appliqué

Le service minimum dans les transports et à l’école constitue un des grands engagements de Nicolas
Sarkozy.
Un marqueur de la rupture. La volonté de mettre fin aux galères des français pris régulièrement en otage par les agents des entreprises de transports et par les fonctionnaires d
el’Education nationale.

 

La majorité présidentielle a bataillé ferme pour mettre en place cette mesure. 3 ans après l’élection de Nicolas Sarkozy, la
gauche
(notamment Bertrand Delanoë à Paris), une partie des fonctionnaires et des agents de transports continue à en bloquer l’appliquation pour des raisons
idéologiques.

 

L’intérêt des Français n’est pas le souci de la gauche. Seule la conservation de ses fiefs et de ses prébendes l’intéresse.

 

Le Figaro a recueilli des témoignages d’internautes sur cette question, voici quelques exemples :

 

«Il n’y a pas de service d’accueil pour les enfants»

L’internaute Laurence
Cappoen
, estime que le service d’accueil de l’école de sa fille est inexistant. «La maîtresse de ma fille en grande section fait grève (…). Le directeur de l’école m’a dit
que je pouvais toujours aller voir les autres enseignants qui ne faisaient pas grève pour savoir s’ils voulaient bien accueillir ma fille. Mais n’est-ce pas au moins à lui de dispatcher les
enfants dans d’autres classes ?», s’interroge-t-elle. 

Elle n’est pas la seule à se retrouver en difficulté : «Hélas la loi n’est pas respectée non plus à l’école primaire de Mirepoix sur
Tarn. Aucun accueil des enfants n’a été mis en place. Et dire que l’Éducation nationale représente le premier budget de l’État! Alors certes, il y a le droit de grève, mais de là à prendre
systématiquement les parents en otage !», s’indigne l’internaute Thierry
Robin
.

«Les enfants devraient continuer de bénéficier d’un enseignement»

Également mécontents, d’autres internautes remettent en cause les fondements du service minimum d’accueil : «Le service minimum
dans les transports consiste à transporter les gens. Dans les hôpitaux, il s’agit les soigner. Pour les pompiers, c’est les secourir. Bref, chacun son domaine. Mais dans l’éducation, le service
minimum, c’est la garderie. (…) Pour un véritable service minimum il aurait fallu que le gouvernement réquisitionne des enseignants afin que les enfants continuent de bénéficier d’un
enseignement», estime lilas loup.   

L’internaute Laetitia
Dujardin
 ne considère pas que les efforts fournis par l’école de ses enfants puissent s’apparenter à un service minimum d’accueil : «À Lens, dans les écoles primaires, notre
maire socialiste affiche un mot concernant la grève. Il nous est expliqué que le service minimum n’est pas vraiment mis en place, mais la directrice de l’école de mes enfants fait tout de même le
maximum pour les accueillir. Merci à elle !», témoigne-t-elle.

«Le service minimum marche à l’école mais pas dans les transports pour s’y rendre»

Pour les habitants d’Alsace ou de Moselle, l’internaute Marc Splach a sa propre solution pour éviter d’être dépendant du service minimum d’accueil : «En Alsace et en Moselle, il est
possible de rester à la maison en étant payé. Comment ? Tout simplement en faisant jouer l’article 616 du code civil local qui est toujours en vigueur dans ces zones. Cet
article stipule que tout salarié peut s’absenter ‘pour une durée relativement sans importance’ ‘pour une cause personnelle indépendante de sa volonté’.»

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