SUD -RAIL : Réaction à très grande vitesse !

SUD -RAIL : Réaction à très grande vitesse !

Un accident de la démence se produit dans un train et le pays entier est en panne !

Le droit de retrait, dont les employés de la SNCF font usage avec une vitesse de propagation étonnante, met nos rapides trains à l’arrêt et des millions d’usagers en désespérance.

Au nom de la sécurité, des drames personnels se jouent alors dans les rames à l’arrêt, les gares sur-populeuses et bruyantes, les lieux de transit nocturnes et interlopes, créant un niveau supérieur d’insécurité générale pour les voyageurs. Mais qu’à cela ne tienne, le métier de contrôleur est pire que celui d’un engagé en Afghanistan et la France doit le savoir !

Mais pourquoi, après une tentative de détournement ou une altercation avec un « people » dans un avion , les pilotes de la compagnie n’usent-ils pas de ce droit fondamental ? Ou tout le corps médical si une infirmière est molestée dans un hôpital ? Ou tous les super-marchés si une caissière est menacée par un ivrogne ? Ou tous les géomètres quand l’un des leurs se fait assassiner dans une cité ?…

Le monopole, statut généreux aux syndicats et aliment inépuisable de leur pouvoir de nuisance est le terrible mal français des transport ! Que l’on mette sur rails un concurrent, (ce à quoi l’Europe nous exhorte régulièrement, en vain !) et la fluidité et la fiabilité des transports se retrouvera pour le bénéfice des voyageurs.

A condition, évidemment, que les employés de RFR ( Réseau Ferré de France), entreprise publique, ne ferment pas les voies dès qu’un cheminot recevra malencontreusement une canette lancée par un de ces voyageurs désinvoltes…

Je fais une suggestion à la SNCF, entreprise de « service public »  : pourquoi ne pas assurer le trafic sans les contrôleurs, le jour de leur défection sans préavis? Les clients deviendraient des vecteurs bénévoles d’une publicité positive qui bénéficierait à l’ensemble de la compagnie ! Je pense en outre que les pertes commerciales seraient inférieures à celles engendrées par un blocage général des trains…

Henri Gizardin

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Comments (1)

  • François Répondre

      Le "droit de retrait" a bon dos! Dans sa définition, il s’agit pour le salarié d’avoir le droit d’arrêter le travail en cas de danger GRAVE et IMMEDIAT. ( ce sont les termes employés).
      Ors, dans le cas précis qui nous occupe, le fou avait été arrêté. Il n’y avait donc plus de danger ( du moins dans l’immédiat et  jusqu’à ce que la "justice" compréhensive le relâche).
      Plutôt que de dire "faire valoir leur droit de retrait", l’honnêteté obligerait plutôt à dire " faire valoir leur mouvement d’humeur", ce qui pourrait se comprendre à condition d’appeler les choses par leur nom et à ne pas prendre une fois de plus les utilisateurs qui n’y peuvent rien en otage…

    11 octobre 2011 à 18 h 14 min

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