Suite ou fin du Front national…

Suite ou fin du Front national…

Deux ans après le décevant deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002, les résultats du Front national aux différentes élections du printemps dernier ont été inférieurs aux attentes : 14,7 % au premier tour des régionales (15 % en 1998) et 9,8 % aux européennes (10,5 %
en 1994. Le chiffre de 1999 – 5,7 % – ayant été faussé par la scission, alors récente).
Le FN, qui avait brusquement pris son essor en 1983-84, sous la gauche, n’a progressé ensuite que lentement et même, maintenant, semble ne plus progresser, le maximum ayant été atteint à la présidentielle 2002 avec 16,8 % au premier tour.
Une telle situation est-elle susceptible de durer encore longtemps ?
Deux échéances approchent : en 2007, la présidentielle et les législatives et, à une date indéterminée, la retraite à laquelle, bon gré mal gré, Jean-Marie Le Pen va devoir se résoudre, la politique écartant systématiquement les personnes âgées. Qui pourrait prédire ce que deviendra le parti, privé de celui qui le porte à bout de bras depuis vingt ans ? J.-M. Le Pen a été à la fois la force et la faiblesse du Front National :
• La force à cause de son exceptionnel talent oratoire (la Callas en politique), de sa pugnacité et d’un don certain de rassembleur ;
• La faiblesse en raison d’un caractère peu porté à la diplomatie, le don de rassembleur ayant d’autre part disparu depuis 1998 pour laisser place, au contraire, à un certain esprit de discorde. Ses excès de langage ont d’ailleurs braqué contre lui une grande partie de l’électorat, même de droite.
C’est pourquoi, de nombreux cadres du parti ont suivi Bruno Mégret fin 1998, persuadés que cet intellectuel froid, posé, sérieux, talentueux en outre, parviendrait à attirer à un nouveau Front national un nombre d’électeurs beaucoup plus grand. Cela ne s’est pas produit, le public populaire étant resté fidèle à Le Pen. Mégret n’a jamais pu dépasser 3,5 % des suffrages et est maintenant tombé presque à zéro.
Il faut donc se méfier quand on parle de l’après Le Pen. Ce peut être un nouveau départ, comme ce peut être la disparition pure et simple du Front national, surtout si la droite molle demeure au pouvoir, dirigée par un homme supérieur à Chirac. Le parti est-il capable de survivre à son héros ? Le ou les successeurs de celui-ci pourront-ils faire aussi bien ou mieux que lui ? La réponse n’est pas évidente. Quoi qu’il en soit, la longue durée qui nous sépare de 2007 devrait être mise à profit pour régler la succession. J.-M. Le Pen n’a pas intérêt à se présenter de nouveau à la présidentielle, où son résultat serait vraisemblablement inférieur à celui de 2002, mais à partir en beauté. Sans doute y pense-t-il puisque, depuis des mois, toujours habité par le sens de la famille, il tente de pousser à la première place l’une de ses filles. Pourquoi pas ? Comme disait de sa profession, vers 1920, un médecin homéopathe notoire qui appartenait à une dynastie : « L’homéopathie est un gâteau qui se mange en famille ». Le nom resterait le même et le prénom aurait la même consonance. Malheureusement, Marine Le Pen n’a pas plu aux électeurs. Tête de liste en Ile-de-France, elle n’a obtenu, au premier tour des régionales, que 12,2 % (16,3 % en 1998 pour le FN), alors que les deux premiers dans la hiérarchie après son père en étaient respectivement à 18,2 (Rhône-Alpes ; 18,9 en 1998) et 17,9 (Nord-PdC : 15,3 en 1988). La cause est donc entendue. Si le FN désire réaliser une contre-performance à l’élection présidentielle de 2007, il n’a qu’à présenter Marine Le Pen. Ni sa chevelure, ni son trop jeune âge, ni son inexpérience ne correspondent au portrait d’un président de la République que les gens imaginent.
Que peut donc faire le FN ? L’attachement de son électorat à la personne même de Jean-Marie Le Pen est très grand : aux trois élections présidentielles auxquelles il s’est présenté (1988, 1995, 2002), il a obtenu deux points de plus que son parti aux législatives et aux régionales de la même période. L’amoindrissement progressif de son successeur, quelles que soient ses qualités, n’est-il pas à craindre ? Une conjoncture aussi délicate exige au moins que le nombre des erreurs tombe à son minimum, ce qui n’a pas été le cas ces derniers mois, si l’on songe aux humiliations infligées à plusieurs notables de son parti…

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Comments (21)

  • SLABO Répondre

    Je pense très sincèrement que NEMESIS et OBSERVATEUR, sont décevants sur le sujet réel “Le Front National et son avenir”, leurs conversations, certainement intéressantes, ont déviées su l’entréee de la Turquie dans l’Europe, au BAC, ou dans un autre examen, ce serait ZERO, hors sujet. Mais c’est bien là la nature des Français qui répondent toujours à des questions qui ne leur sont pas posées.

    27 juillet 2004 à 8 h 38 min
  • Nemesis Répondre

    “Nemesis, Sans être désagréable, je me demande si vous avez compris ce que j’ai dit, ou si vous ne faites pas exprès de ne pas comprendre.” Je ne fais pas exprès, en tout cas, mais on peut faire des confusions dues au fait que l’on ne sait pas “d’où parle” son interlocuteur… “Si vous n’êtes pas totalement ignorant en matière de politique, vous devez savoir qu’il existe des individus étranges qui veulent créer un gouvernement mondial socialiste (les trotskistes/altermondialistes), et d’autres qui veulent supprimer les états (les libertariens).” Oui, d’accord. Que ces gens souhaitent créer un gouvernement mondial ne signifie pas qu’il l’obtiendront, soit dit en passant. D’un point de vue théorique, je ne suis pas sûr que l’aspiration à un gouvernement mondial soit limitée à des mouvances de gauche (considerez l’Empire Romain, Alexandre le Grand, Charles Quint et même certaines spéculations d’auteurs fascistes comme Julius Evola ; plus récemment Martinez du FN propose l’établissement d’un service public mondial pour résorber la pauvreté du tiers-monde). A partir du moment où vous êtes “étatiste” plutôt que “libertarien”, considerer que la souveraineté est absolue à l’interieur d’un territoire donné mais limitée aux frontières de ce territoire peut sembler contradictoire : comment la souveraineté, notion qui s’accomode mal de limites (la compétence de la compétence pour Carl Shmitt, je crois) n’aspirerait-elle pas à s’étendre à tout l’oekoumène ? Tout cela est théorique, comme je le disais (et je ne fais pas l’apologie du “mondialisme”) mais cela explique que les libertariens ne sont pas nécessairement allergiques au nationalisme car il éloigne la perspective d’un gouvernement mondial (quant à l’immigration, certains libertariens, tels que Hans Herman Hoppe, y sont opposés, ce qui est logique, en réalité), d’où une certaine sympathie entre de nombreux libertariens et les “paléo-conservateurs” (je parle surtout de la situation aux USA). “Ces deux groupes, avec les libéraux orthodoxes, ont au moins en commun d’être pour la liberté totale en matière d’immigration.” Il faut tout de même nuancer ainsi : les libéraux/libertariens sont en général hostiles à “l’immigration d’assistance” (comme en France) et favorables à l’immigration des personnes qualifiées. “Vous suivez toujours ?” Mouais… “Or, bizarrement, Chirac, homme de « droite », soutient officiellement le mouvement altermondialiste. Est-il fou ?” Assimilez l’UMP à une chapelle de la mouvance gauchiste, dans l’intérêt de la discussion, si vous voulez ; je ne vous dis pas le contraire (je parlais du “bloc UMP-UDF-PS-PC”) ! Pourquoi la “droite” française est-elle ainsi ? Chacun peut donner son explication… Parce qu’elle a été contaminée par le sida mental gauchiste diront certains. Peut-être parce qu’être “conservateur” ne signifie pas forcément être plus “libéral” qu'”étatiste”, pourrait-on dire aussi, et qu’un étatisme conséquent implique de ne pas exclure une souveraineté mondiale (je faisais remarquer que les néo-conservateurs américains, étatistes qui se réclament de Hobbes et de Machiavel, souhaitent également établir un “léviathan mondial” -un “empire bienveillant”-, dirigé, en revanche, par une élite affranchie de la clientelle tier-mondiste des Nations Unies ; le conflit entre chiraco-altermondialistes et néo-conservateurs se situe à ce niveau : qui mérite de participer à l’empire mondial ?) “Les responsables de l’UMP/UDF qui n’ont jamais fait une politique de droite quand ils ont été au pouvoir (Ca se serait si ce n’était pas vrai, donc qui ne sont pas néo-conservateurs) ont provoqué -Ô surprise ! – une immigration incontrôlée en France, à la différence de tous les autres pays européens, avec ses problèmes de plus en plus graves. J’espère que vous l’avez remarqué, vous aussi.” Je ne sais pas s’ils ont planifié la destruction de l’identité française. Les néo-conservateurs (cas américain, donc) ne sont pas hostiles à l’immigration. Quant à la “droite” française, ce choix de l’immigration remonte à bien longtemps et, si ça ne déplaisait pas aux gauchistes, je ne sais pas si cela a été décidé en pensant à eux. Enfin, vous l’avez peut-être oublié aujourd’hui mais à une époque, être “anti-metissage” et antisémite étaient considérés comme allant de paire (“fascisme”, “nazisme”, etc), donc être “anti-immigration” était assimilé à “anti-moderne”, “anti-humaniste” soit “anti-occidental” (j’ai bien noté que le débat avait évolué mais il faut rappeler certaines choses). “Donc, deux possibilités, ou bien c’est involontaire et alors ils sont totalement incompétents et totalement idiots, ou bien c’est volontaire, et cela ne peut s’expliquer que si certains ont des visés de détruire l’identité française et donc la nation française.” C’est une combinaison de facteurs. A une époque, on pensait que le racisme était “condamné par l’Histoire” (hégélianisme plus ou moins conscient, certainement), donc que les immigrés avaient “vocation à s’intégrer”. Maintenant, on se rend compte qu’on a mis le doigt dans un engrenage ; surtout depuis que de nombreux immigrés sont devenus antisémites, car cela a porté un coup pratiquement fatal à la cohérence de l’idéologie anti-raciste (c’est bien beau d’être anti-raciste mais que faire si toutes les races ne le sont pas; je caricature évidemment… quoique ?) “Or, Madelin, libéral orthodoxe, fait bizarrement parti de l’UMP qui n’a jamais appliqué de programme libéral.” Madelin marche à côté de ses pompes, vraisemblablement. Comment n’en serait-il pas ainsi alors que sa mouvance ne représente que 4% aux élections (quand il se présente seul). Donc il est contraint à diverses contorsions pour vendre sa soupe. “ce sont les libéraux orthodoxes et l’UMP qui diabolisent le plus les nationaux/souverainistes” Il y a plusieurs façons de “diaboliser” les “nationaux-souverainistes”. ça peut venir de la part de certains atlantistes qui jugent la France comme une nation anti-américaine et anti-sémite (c’est pareil désormais, dans le débat), comme ils s’en sont persuadés depuis la phrase de De Gaulle sur “le peuple sûr de lui…”. La mouvance souverainiste serait une manifestation des tendances malsaines (pétainistes, antisémites, quoi) de la France. ça peut venir au contraire des “pro-européens” pour qui les souverainistes “font le jeu” des atlantistes en empêchant l’émergence d’une “Europe-puissance”, seule façon de bâtir un “contrepoids” aux USA. Il existait à une époque une certaine alliance entre les atlantistes et les pro-européens au détriment des “souverainistes archaïques” mais elle s’est partiquement brisée depuis que le coeur “franco-allemand” a pris position contre les USA lors de la guerre d’Irak. Donc les atlantistes ne sont plus loins de considérer que les pro-européens sont désormais plus dangereux que les nationaux-souverainistes : en effet, un étatisme européen serait plus dangereux que divers étatismes nationaux, lesquels peuvent être mis en concurrence afin d’être subordonnés à la superpuissance américaine. “Donc merci de ne pas tourner en dérision ce que je dis, si vous voulez rester drôle” Ne vous vexez pas comme-ça ! “PS : A propos de Madelin, je le respecte mais je ne comprends son affinité avec l’UMP et sa politique de liberté en matière d’immigration. Et tant qu’il aura ce programme, je ne voterai pas pour lui ! […] je n’ai jamais rarement trouvé une condamnation de l’IDEE DE FAIRE ENTRER LA TURQUIE DANS l’EUROPE, de la part des libéraux orthodoxes et des libertariens. Evidemment !” Ni de la part de Bush et des néo-conservateurs, réflechissez-y ! En fait, voici, selon moi, l’état du paysage politique sur cette question : – Les néo-conservateurs espèrent que la Turquie, bien qu’islamiste (un peu), écartera le spectre d’une Europe-puissance, donc ils sont pour. – Les pro-européens chiraco-socialistes pensent que la Turquie renforcera le poids des anti-américains en Europe bien que fragilisant (à court terme ?) la construction européenne, donc ils sont pour. – Les atlantistes européens ont peur du poids islamiste et antiaméricain de la Turquie, donc ils sont souvent contre (contrairement à Bush). – Certains nationaux-souverainistes (Villiers, etc) et certains gaullistes favorables à la construction européenne (Juppé…) sont contre, car, puisque l’Europe existe, autant ne pas faire rentrer n’importe qui, par dessus le marché. Pour finir avec la question du gouvernement mondial : Etat mondial ne signifie pas automatiquement liberté mondiale d’immigration ; ainsi dans l’URSS les citoyens avaient besoin de passeports internes pour migrer d’une région à une autre. Le propre de l’étatisme est la coercition. Ceux qui croient qu’ils obtiendront l’adhésion à un gouvernement mondial en favorisant une immigration incontrôlée se trompent ; au contraire ils récolteront le contraire de ce qu’ils cherchent à obtenir. Mais cela peut expliquer une certaine connivence passée entre gauchistes et libertariens intransigeants : les deux écoles cherchent à détruire les souverainetés nationales dans un but opposé ; les premiers pour obtenir une souveraineté mondiale (et leur idée de favoriser l’immigration est stupide à cet égard), les seconds pour casser la cohésion nationale (afin que les citoyens soient écoeurés de payer les prestations sociales des “immigrés fainéants”, ce qu’ils acceptaient encore lorsque les prestataires étaient plus “proches”) de telle sorte que soient délégitimée l’intervention étatique.

    24 juillet 2004 à 19 h 00 min
  • Observateur Répondre

    “Ce n’est pas si simple concernant l’entrée de la Turquie dans l’Europe, entre autres. Je pense que les trotskistes/altermondialistes (largement représentés à la tête des partis du système politique au pouvoir, soit dans les partis UMP-UDF, PS-PC-Verts) (…)ont trouvé une alliance involontaire avec les libéraux orthodoxes et les libertariens (…), car j’ai rarement trouvé de condamnation de cette idée de leur part.” Il y a une petite confusion que je corrige : (…) je n’ai jamais rarement trouvé une condamnation de l’IDEE DE FAIRE ENTRER LA TURQUIE DANS l’EUROPE, de la part des libéraux orthodoxes et des libertariens. Evidemment !

    24 juillet 2004 à 1 h 57 min
  • Observateur Répondre

    Nemesis, Sans être désagréable, je me demande si vous avez compris ce que j’ai dit, ou si vous ne faites pas exprès de ne pas comprendre. Si vous n’êtes pas totalement ignorant en matière de politique, vous devez savoir qu’il existe des individus étranges qui veulent créer un gouvernement mondial socialiste (les trotskistes/altermondialistes), et d’autres qui veulent supprimer les états (les libertariens). Ces deux groupes, avec les libéraux orthodoxes, ont au moins en commun d’être pour la liberté totale en matière d’immigration. Vous suivez toujours ? Or, bizarrement, Chirac, homme de « droite », soutient officiellement le mouvement altermondialiste. Est-il fou ? Les responsables de l’UMP/UDF qui n’ont jamais fait une politique de droite quand ils ont été au pouvoir (Ca se serait si ce n’était pas vrai, donc qui ne sont pas néo-conservateurs) ont provoqué -Ô surprise ! – une immigration incontrôlée en France, à la différence de tous les autres pays européens, avec ses problèmes de plus en plus graves. J’espère que vous l’avez remarqué, vous aussi. Donc, deux possibilités, ou bien c’est involontaire et alors ils sont totalement incompétents et totalement idiots, ou bien c’est volontaire, et cela ne peut s’expliquer que si certains ont des visés de détruire l’identité française et donc la nation française. Or, Madelin, libéral orthodoxe, fait bizarrement parti de l’UMP qui n’a jamais appliqué de programme libéral. De plus, encore plus bizarrement, ce sont les libéraux orthodoxes et l’UMP qui diabolisent le plus les nationaux/souverainistes. Les libéraux orthodoxes sont-ils fous ou alors n’y aurait-il pas certaines affinités avec l’UMP ?? L’explication vous va-t-il ? Donc merci de ne pas tourner en dérision ce que je dis, si vous voulez rester drôle ! PS : A propos de Madelin, je le respecte mais je ne comprends son affinité avec l’UMP et sa politique de liberté en matière d’immigration. Et tant qu’il aura ce programme, je ne voterai pas pour lui !

    24 juillet 2004 à 0 h 57 min
  • Nemesis Répondre

    “Je pense que les trotskistes/altermondialistes (largement représentés à la tête des partis du système politique au pouvoir, soit dans les partis UMP-UDF, PS-PC-Verts) qui sont pour la destruction de la nation au profit d’un état mondial ont trouvé une alliance involontaire avec les libéraux orthodoxes et les libertariens (les libertariens sont pour la suppression de l’état et de la démocratie), car j’ai rarement trouvé de condamnation de cette idée de leur part.” le “bloc UMP-UDF-PS-Verts”, je veux bien… Mais que ce bloc soit préoccupé de s’allier avec “les libertariens” me parait assez douteux. Combien de Français sont-ils même au courant de l’existence des “libertariens” (faites un micro-trottoir…) ? Les libertariens, combien de divisions ? Vous parlez d’alliance objective de ces derniers avec le bloc UMP-UDF-PS-Vert parce qu’ils ont comme lui pris parti contre la guerre en Irak (position majoritaire mais pas unanime des libertariens), or en tant que libéral (sans doute) vous avez eu vent de la théorie libertarienne contrairement à la grande masse des Français. Mais les libertariens s’accrochent simplement à la cohérence de leur philosophie : tous les Etats sont mauvais, donc dire qu’une démocratie est un peu moins mauvaise qu’une dictature, c’est comme lorsqu’on dit aux libéraux classiques que le communisme est un totalitarisme un peu moins mauvais que le nazisme. Vous diriez que minorer de la sorte la nocivité du communisme laisserait grande ouverte la porte à un nouveau totalitarisme. De même les libertariens pensent que l’apologie de la démocratie (supposée moins horrible que la dictature) laisse la porte grande ouverte aux “crimes de l”étatisme”, en l’occurence à l’oppression de la minorité (la plus petite minorité étant l’individu) par la majorité. D’autre part, vous reprochez au bloc UMP-PS-etc de proner la naissance d’un gouvernement mondial (dans lequel, sans doute, les Arabes et les Chinois pouront opprimer les blancs grâce au principe majoritaire démocratique) mais les “néo-conservateurs”, voire de nombreux “libéraux classiques”, n’appelent-ils pas de leurs voeux la supprématie mondiale de l’Amérique invitée à exercée son “empire bienveillant” lorsque nécessaire. Or cela ne correspond-il pas à une démocratie mondiale censitaire puisque seuls les citoyens américains ont voix au chapitre pour choisir le président (empereur ?) qui dirigera le monde ? Donc néo-conservateurs et “gauchistes” de l’UMP-PS sont d’accord sur un point : la nécessité d’un gouvernement mondial, mais ils divergent sur le point de savoir à qui le confier. Les libertariens, quant à eux, seraient plutôt “alliés” avec les paléoconservateurs à la Pat Buchanan (lequel craint qu’un marché mondial n’entraine automatiquement la naissance d’un gouvernement mondial, de même que l’union douanière -le zollverein- impliquait “nécessairement” la naissance du Reich de Bismarck).

    23 juillet 2004 à 16 h 41 min
  • Observateur Répondre

    L’aiglon, Ce n’est pas si simple concernant l’entrée de la Turquie dans l’Europe, entre autres. Je pense que les trotskistes/altermondialistes (largement représentés à la tête des partis du système politique au pouvoir, soit dans les partis UMP-UDF, PS-PC-Verts) qui sont pour la destruction de la nation au profit d’un état mondial ont trouvé une alliance involontaire avec les libéraux orthodoxes et les libertariens (les libertariens sont pour la suppression de l’état et de la démocratie), car j’ai rarement trouvé de condamnation de cette idée de leur part. La raison, c’est que les libéraux orthodoxes et les libertariens sont pour la liberté totale d’immigrer dans un pays. Il est illusoire de vouloir inclure les libéraux orthodoxes et les libertariens qui sont des gens dogmatiques et qui diabolisent tous ceux qui n’adoptent pas leurs idées. Pour moi, l’alliance devra comprendre les nationaux/souverainistes, les libéraux conservateurs et les libéraux non dogmatiques.

    23 juillet 2004 à 12 h 34 min
  • L'aiglon Répondre

    le problème est que le FN s’écroule (relatif) au moment ou la situation lui serait le plus favorable. Sinon Dubois des mvts alternatifs existent déja virtuellement (allez voir forum-politique.org). Pr moi pour donner raison à la cause nationale, il faudrait une giga-alliance libéraux-souverainistes-nationalistes-gaullistes-socialistes natio (ils existent). Impossible pr l’instant. Ms il faudrait créer un gd parti quitte à ce qu’il soit incohérent pour ensuite créer des divisions ex post.

    23 juillet 2004 à 0 h 31 min
  • leon leon Répondre

    L’entrée de la Turquie dans l’Europe me fait peur . La Turquie n’a rien à voir avec notre culture , sa laïcité est contesté par les islamistes , dans 10 ou 15 ans elle aura plus de 100 millions de citoyens et nous nous serons plus vieux et moins nombreux ( indigènes , autochtones ) . D’autre part nous avons hérité de la terre de nos ancêtres qui on fait notre histoire , pays pourquoi devrez t ‘ on le céder à l’invasion allogène . La discrimination à l’emploi dans la fonction public au profit des allogènes de Sarkosy est déjà un acte de déshéritage , de spoliation pour nos enfants et tout le monde trouve cela normal . Mr Sarkosy qui est d’une famille immigré n’a pas demandé de passe droit pour accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat , il a travaillé .. On doit méditer sur un livre du biologiste Raymond Hall qui présente comme une loi de la nature que “deux sous-espèces de la même espèce ne partagent pas un même territoire.” Les races humaines sont biologiquement des sous-espèces et le professeur Hall écrit de manière explicite que cette loi s’applique aux humains également tout comme aux autres mammifères: “Imaginer qu’une sous-espèce de l’homme puisse vivre en bonne intelligence sur un même territoire et sur le long terme avec une autre n’est rien d’autre qu’une spéculation et ne peut conduire qu’à la destruction d’une des deux sous-espèces”. etc etc etc etc ……. Le Pen doit être amoureux , dégoûté de cette France qui se culpabilise en permanence , qui ne veut pas se défendre , défendre l’avenir du peu d’enfants que nous avons ….! le Pen vu son âge est en fin de vie mais veut garder son poste et profiter de la vie . Il a peut-être raison , nous ne méritons pas d’être défendu ..!

    23 juillet 2004 à 0 h 09 min
  • Observateur Répondre

    “Quand M. Le Pen dit la France aux Français, mon peuple d’abord et s’il en reste on donnera aux autres ,celui qui n’est pas d’accord, soit il n’est pas Français et je le comprends soit il est Français et alors il est traître à sa nation.” R.Ed, vous avez tout à fait raison. L’existence d’une nation impose forcément, comme dans tous les pays du monde, une préférence envers les nationaux (sinon c’est un état mondial). La propagande des hommes politiques qui dit le contraire n’est destinée qu’à détruire la nation et à provoquer une confusion dans l’esprit des gens pour favoriser secrètement une immigration incontrôlée. Henri de Lesquen explique très bien cela. Contrairement aux discours officiels, l’immigration incontrôlée est voulue par les dirigeants (trotstko-altermondialistes) de notre classe politique !

    22 juillet 2004 à 20 h 52 min
  • Nemesis Répondre

    “Quand M. Le Pen dit la France aux Français, mon peuple d’abord et s’il en reste on donnera aux autres ,celui qui n’est pas d’accord, soit il n’est pas Français et je le comprends soit il est Français et alors il est traître à sa nation.” D’accord avec vous. “Il y en a qui veulent vendre la France,la fille aînée de l’église , à l’Islam !” Pourquoi la France devrait-elle obéir à l’Eglise ? Les Papes, surtout depuis la Révolution, n’ont jamais été très pro-français (Rome a excommunié l’Action Française de Maurras parce que le Vatican était à l’époque pro-Allemand. L’histoire de “la France, fille aînée de l’Eglise” est plutôt une prétention française qu’un élément de la doctrine catholique. Et quand bien même, pourquoi la France devrait-elle s’encombrer d’une “filiation” quelconque avec le catholicisme ?). En cas de guerre avec le Vatican, quelle camp choisiriez-vous ? Vous pensez que c’est une question un peu ridicule ? Mais elle illustre pourtant le problème des allégeances incompatibles avec la fidélité à la Nation, fut-ce sous le prétexte d’obéir “à sa conscience”, “à ses valeurs” ou que sais-je encore… Et même si l’influence du Vatican vous paraît moins toxique que d’autres (encore le droit-de-l’hommisme actuel trouve-t-il certaines de ses racines dans le sida mental du christianisme), d’une manière générale il se trouve toujours des “ultramontains” de tout poil pour haïr la France voire la trahir. Et le pire, c’est qu’ils se drapent dans l’attitude de la statue du commandeur en souhaitant à la France les pires malheurs si elle ose désobéir à la puissance étrangère qui a gagné leurs faveurs (Exemple : les Etats-Unis, pour ce site, mais on pourrait effectivement mentionner l’Islam pour d’autres, etc). Ce que je trouve injuste, c’est qu’il n’est pas flagrant que la France aille si mal que cela : les problèmes qu’elle rencontre l’ont été, le sont, ou le seront par d’autres pays qu’on nous citait en exemple : Japon, Allemagne, Italie de Berlusconi, Argentine de Carlos Menem, etc. (les USA ne s’en tirent pas trop mal, malgré leur déficit, mais tout les “très grands Etats” vont bien actuellement : Chine, Inde, USA, et même Russie, ce qui prouve que l'”étatisme” marche, lorsqu’il s’appuie sur un Etat de taille à rivaliser avec le marché. De même les micro-Etats paradis fiscaux, dont l’échelle permet une baisse d’impôts couronnée de succès ; phénomène qui entraine des frictions en Europe entre les “petit pays” et les autres, moins bien armés pour profiter de la “compétition fiscale”). En fait, les atlantistes font preuve de mauvaise foi en grossissant les problèmes rencontrés par la France mais également en proposant des remèdes qui accentueraient ces problèmes au lieu de les résoudre (exemple : il faudrait respecter la “loyale compétition libérale” mais même si la France gagnait dans le cadre de cette compétition, sa “victoire” serait contestée pour cause de crime de lèse-majesté américaine. En effet comme les USA sont la Mecque de la plupart des libéraux, ils ne sauraient reconnaître à quiconque le droit de gagner contre eux, même dans le cadre de la compétition libérale qu’ils appellent de leurs voeux. C’est pourquoi les succès “capitalistes” de la France sont toujours contestés et mis sur le compte de quelque tricherie, corruption ou “corporate welfare”, notamment en Afrique et dans les pays arabes, mais aussi en Europe avec EDF. Alors que les USA n’ont jamais recours à ce genre de pratique et jouent toujours “la transparence”, naturellement). Au moins les “pro-européens” pensent-ils (à tort ou à raison) que la France gagnera en Europe une sorte de statut de “grand électeur” qui lui donnera un levier pour mieux agir sur le monde. Les “atlantistes” ne proposent que l’obéissance inconditionnelle aux USA sans aucune contrepartie intéressante (les USA font tout depuis longtemps pour éradiquer l’influence de la France. On voit mal ce qu’elle “risquerait” en s’opposant à eux qu’elle ne subissait pas déjà lorsqu’elle faisait preuve de bonne volonté à leur égard). “L’entrée de la Turquie et tous ses satellites dans l’Europe ! Au fou !” L’entrée de la Turquie, ça m’inquiète, mais pas plus que ça. Et vous savez pourquoi ? Il y a pire : certains veulent faire adhérer Israël et la Palestine pour “aider à la paix au proche-orient” (Aurélie Filipetti des Verts, je crois). Et après il sera logique de faire adhérer le Maroc, l’Algérie, la Tunisie car ces pays partagent une “histoire commune” avec nous. Dominique Strauss Kahn parle de reconstituer l’espace de l’Empire Romain (On devrait lui faire remarquer que l’Empire Romain n’est plus d’actualité, même s’il est souhaitable que les pays méditerranéens vivent en bonne intelligence les uns avec les autres). En fait ça devrait rassurer les anti-européens parce qu’au moins avec ça, on est sûr que le projet européen va échouer. Une dérive du projet européen n’est pas forcément une bonne chose pour la France.

    22 juillet 2004 à 18 h 09 min
  • leo leo Répondre

    A mon avis le pen a été maladroit pour le second tour des présidentielles et pour les régionales . Il cherche trop de jeux de mots mais ne parle pas assez de l’invasion de la France par des peuples allogènes qui ne peuvent pas s’intégrer du fait de leur religion . Pour moi leur religion est trés respectable , mais chez eux ….! Pour eux nous sommes des cibles ( Madrid 200 morts ) . Ils sont logiques avec leur religion . A cause d’eux la France , l’Europe a peur . Nous devenons des états policiers , mais nous serons impuissants contre des terroristes bien intégrés . Je dis cela car je suis un professionnel de la guerre . C’est là ou Le Pen n’a pas compris ou n’a pas osé dire certaines vérités aux français . En France en Europe si ça continue se sera la guerre civile . Mais le Hic , c’est que nous nous aurons des armes démodées ( comme ceux de Toulouse mis en prison injustement pour détention d’armes qui sont toutes désarmées , sauf une ? ) , mais dans nos zones de non-droit il y aura de vrais armes !!!!! Si on ne réagit pas maintenant dans 10 ans nous serons vieux et les jeunes indigènes pas assez nombreux et ils auront peur . Nous nous fuyons en France les zones occupées eux fuiront la France si ils le peuvent sinon ils subiront le même sort les les chrétiens indigènes des pays musulmans . Si Le Pen savait dire cela il me semble qu’il aurait plus de voix . Un petit mot de Malraux : “” la révolution , c’est un type au coin de la rue avec un fusil ; pas de fusil , pas de révolution .”

    22 juillet 2004 à 15 h 17 min
  • R. Ed. Répondre

    Quand M. Le Pen dit la France aux Français, mon peuple d’abord et s’il en reste on donnera aux autres ,celui qui n’est pas d’accord, soit il n’est pas Français et je le comprends soit il est Français et alors il est traître à sa nation.Il y en a qui veulent vendre la France,la fille aînée de l’église , à l’Islam ! Aberrant !L’entrée de la Turquie et tous ses satellites dans l’Europe ! Au fou !

    22 juillet 2004 à 1 h 34 min
  • slabo.tafnord Répondre

    Rien ne sert de vouloir décider à la place des militants et des électeurs du Front National. Ce sont eux qui décideront le moment venu, c’est à dire au Congrès de 2006. Personne, tout au moins au FN, ne veut brader la possibilité offerte par les analyses et les solutions offertes aux Françaises et aux Français de sortir de la pétodiaire dans laquelle les dirigeants de droite comme de gauche les ont conduits. Un organigramme existe au FN : Président Jean-Marie LE PEN Délégué Général et successeur désigné : Bruno GOLLNISCH Secrétaire Général courageux et dévoué : Carl LANG. Pourquoi aller chercher ailleurs ou autre chose. Pour moi les choses sont claires ! au travail pour 2007 et l’avenir. D.SLABO

    21 juillet 2004 à 14 h 53 min
  • DUBOIS Répondre

    Permettez-moi de faire un peu de politique fiction, selon un scénario catastrophe qui va, j’en suis sûr, vous faire frémir. Commençons par regarder le FN non tel que les médias nous le montre, mais tel qu’il est. Le FN regroupe en réalité environ 2 % de la population : soit l’extrême droite traditionnelle (et encore : pas dans toutes ses composantes) Puis, en 1983, Mitterrand le boosta pour essayer de casser la droite. Le FN monta rapidement à 10/15 %, grâce à une forte présence médiatique, sachant qu’il avait le monopole de certaines vérités quasiment évidentes (immigration mal organisée, insécurité niée, mondialisation mal maîtrisée…) Donc, depuis le début, le FN est dans la position d’un surfer qui dirait que la vague lui appartient… Dans ces conditions, il peut se passer énormément de choses, selon l’évolution de la situation générale, selon les choix du FN… Et ce n’est ni avec le physique de Marine Le Pen, ni avec la com de Sarkosy, qu’on pèsera sur des évolutions aussi lourdes.. Soit la politique fiction suivante : Mon pronostic (incertain évidemment) : le système devrait craquer, financièrement d’abord, ensuite politiquement, à partir de 2010 environ… Quand des millions de gens vont se retrouver dans la mouise, les 14 % d’électorat flottant type FN seront 30 voire 40 %. A ce moment-là, un mouvement nouveau surgira probablement, peut-être à partir de la base FN, peut-être à côté… Ce sera vraisemblablement un mouvement de type nationaliste et socialiste en même temps, et ce sera sans doute un mouvement à caractère révolutionnaire. Il est même possible que ce mouvement fasse converger l’électorat populaire FN et l’électorat genre Euro-Palestine… On risque de voir des choses très étonnantes… Quand le peuple s’aperçoit qu’on l’a arnaqué, en général, ça sent la poudre… Les cercles dirigeants d’aujourd’hui, (franc-maçons et autres lobbys, capitalistes mondialistes, gauchistes traîtres au peuple, syndicalistes marrons, énarques maffieux…), seront mis en accusation en bloc. Ce sera vraiment un contexte très différent de ce que nous connaissons… Pratiquement un contexte de clash entre France d’en bas et France d’en haut… avec, sans vouloir effrayer les gens, un risque de dérapage antisémite tout à fait sérieux… Alors, dans tout ça, que restera-t-il du FN, ce surfer qui se prenait pour la vague… En fait, ce qui décidera du sort du FN, ce sera sans doute son aptitude à faire muter son positionnement vers une convergence nationale et sociale, avec au passage un aggiornamento crucial sur le plan des relations avec les populations musulmanes (Que faire des immigrés ? – les assimiler, puisqu’ils ne peuvent plus repartir). Ce qui est très clair, c’est que le FN fera tout, en 2007, pour que la gauche revienne au pouvoir. C’est vital de son point de vue, car si jamais le système implose alors que c’est la droite qui est au pouvoir, cela mettrait la gauche dure en position d’alternative…

    20 juillet 2004 à 21 h 05 min
  • pasdecalais Répondre

    Monsieur Lassieur devbrait nous éviter ses analyses à 1,5 euros. Qu’il ose comparer le résultat de MARINE LE PEN dans une région difficile (la plus bourgeoise et par conséquent la moins favorable au FN de France) avec les résultats de CARL LANG (région la plus populaire de France, est totalement ahurissant. Mais bientot monsieur lassieur va nous faire une comparaison entre le résultat de Nicolas Sarkozy à Neuilly et le score d’un candidat UMP a AUbervilliers ! Comment peut on etre aussi partisan et de mauvaise foi à ce point ….

    19 juillet 2004 à 20 h 23 min
  • JT Répondre

    Article stupide, Jean-Marie Le Pen sera candidat en 2007 avec, cette fois, de réelles chances de l’emporter vu la dégradation catastrophique de la situation de la France (économie, communautarisme, islam). D’ici là le trublion Sarkozy aura disparu et tous les français se seront rendu compte que JMLP dit vrai depuis 30 ans. Et il faut relativiser la contre-performance de Marine Le Pen : les électeurs FN fuient la babélisation de l’Ile-de-France, la preuve, toutes les régions limitrophes ont vu une nette augmentation du vote FN ! Rendez-vous en 2007 ;-)

    19 juillet 2004 à 9 h 28 min
  • 317ème section Répondre

    “qu’un homme jeune et talentueux, Nicolas Sarkozy,” ——————————————– Très talentueux dans l’esbrouffe, c’est certain !En somme, le style Pasqua-bis …

    18 juillet 2004 à 23 h 38 min
  • Assassin Répondre

    Je crains que Sarkozy ne soit qu’un trublion de gauche sans grand avenir. Quand on est pour la discrimination positive on est plus dans la mouvance d’un Clinton que d’un Reagan. Quand on est chouchouté et surévalué (il a tout raté ce qu’il a fait) par les médias, on est en droit de se méfier. Marine Le Pen aussi a eu les mêmes faveurs pour mieux diviser le FN. Les résultats électoraux n’ont pas suivi. Et c’est ce qui pourrait bien arriver à cet opportuniste. Il lui manque de surcroît un atout : le courage de démissionner après s’être fait insulté d’une façon inouie, presqu’anticonstitutionnelle, par le Président. A moins que par les temps qui courent manquer de c… soit une qualité requise !

    18 juillet 2004 à 23 h 01 min
  • hommelibre Répondre

    Le FN est le parti de JM LE PEN ! Mais ce parti correspond à quelque chose de profond dans la société française. – la protection des français les plus faibles, corrélativement à la lutte contre les “communautarismes” ! – la lutte contre une politique d’immigration déraisonnable, folle et criminelle ! – la volonté farouche de défendre les intérêts de la France contre les “mondialismes divers” ! Je pense quant à moi que les forces anti-françaises, communautaristes, mondialistes, alliées aux nombreux privilégiés de gauche comme de droite, qui en truquant les régles du jeu politique et en salissant et diabolisant LE PEN et le FN, ont réussi à empêcher le succés de ce parti, ne pourront plus utiliser leurs méthodes malhonnêtes contre le futur “leader” du FN, celles ci ont fait long feu et elles ont complètement discrédité les politiciens véreux et manipulateurs. L’avenir du FN dépendra de sa capacité à rester crédible pour l’ensemble des électeurs qui le soutiennent : – Nomination à la tête du parti d’une “vraie” personnalité (MARINE LE PEN – ou autre …..) – Ouverture plus grande vers l’Europe, fusion dans un grand parti Libéral-Nationaliste européen

    18 juillet 2004 à 19 h 36 min
  • janet Répondre

    je ne crois pas que le FN survivra très longtemps a son créateur Jean Marie le Pen. le FN est un mouvement populaire, protestataire dont les adhérents viennent de tous les horizons politiques. Sans son chef…….. J’y crois d’autant plus que l’influence (détestable à mon avis) de Jacques Chirac va diminuer en raison de son âge, de ses erreurs et du fait qu’un homme jeune et talentueux, Nicolas Sarkozy, est susceptible de prendre le flambeau d’une vraie droite capable d’attirer certains orphelins de le Pen.

    18 juillet 2004 à 15 h 16 min
  • Assassin Répondre

    Le MNR a atteint le niveau zéro dans son involution. Pourtant la volonté de ses cadres de rester dans la course politique laisse perplexe. Avant de jeter l’éponge, il est probable que Mégret attende la succession de JMLP. Il est vrai que celle-ci pourrait être fatale au FN en raison notamment de l’écartement du parti de toute personne dont le charisme pouvait ombrager le leader. Il ne resterait alors après le départ de Le Pen qu’une coquille vide. Reste à savoir si l’électorat du Front national rejoindra celui du MNR. Autre inconnue : est-ce qui reste au MNR assez de temps pour survivre ?

    17 juillet 2004 à 23 h 19 min

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