Sur le coût du Musée des Confluences

Sur le coût du Musée des Confluences

La Métropole de Lyon a enfin révélé une grande partie du coût pharaonique de ce Musée. Elle vient en effet d’indiquer le prix de la construction, qui sert de base à la rémunération de la SERL, organisme mandataire du conseil général pour la maîtrise d’ouvrage de l’opération : 306 980 575 euros.

Mais ce prix n’est pas complet. Il n’inclut que le coût de la construction du bâtiment ! Il ne tient donc pas compte des autres coûts induits par cette opération, à savoir : 

  • Le prix d’acquisition du terrain                                        2 515 544 €
  • L’aménagement de la rue d’Anvers                                  4 070 347 €
  • La reconstruction du boulodrome déplacé à Dardilly     7 688 000 €
  • Le coût des aménagements intérieurs                                9 329 040 € 
  • Soit un total de :                                                                   23 602 931 €


Si on ajoute ce montant au chiffre annoncé par le Grand Lyon, on arrive à un montant global de 

330 583 506 €


Ce chiffre est à rapprocher du montant annoncé par CANOL fin 2014, avant la révision de prix demandée par l’entreprise VINCI, qui était de : 

328 456 020 €


Vous trouverez le détail ci-joint. Il est issu de la brochure diffusée lors de la conférence de presse qu’a tenu CANOL en décembre 2014, juste avant l’inauguration du musée.

Ces chiffres, pourtant issus des délibérations et des comptes administratifs du conseil général avaient toujours été  minimisés par M. MERCIER (255 M€) et Mme CHUZEVILLE (238 M€).

N.B. : ce chiffre de 330 M€ n’est pas définitif : il  ne tient pas compte du résultat des 6 procédures de conciliation dont la Métropole a fait voter la résolution lundi dernier.

Michel VERGNAUD

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Comments (13)

  • Kixon Répondre

    Pourquoi aucun des journalistes qui signent ces articles, ne donnent pas l’information complète ? Pourquoi messieurs de la CANOL faites-vous de mêmes ?

    Ni les uns ni les autres ne pouvez ignorer les principes de base des finances publiques puisque vous signez des articles sur le sujet ?

    A savoir, seul le chiffre HT nous intéressent. Puisque vous n’êtes pas censés ignorer que les collectivités récupèrent la TVA. A quoi sert donc de donner le cout TTC puisque qu’en l’état, un an après la collectivité va récupérer 50.135.385,70 €. Pourquoi n’en parlez-vous pas ?…

    8 novembre 2015 à 11 h 45 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      la ” récupération ” de la T.V.A. par une collectivité locale INCITE aux dépenses somptuaires , non ?

      10 novembre 2015 à 12 h 28 min
  • BRENUS Répondre

    Tiens, les commentaires ne passent plus. Vous avez dit bizarre, comme c’est étrange.

    6 novembre 2015 à 18 h 37 min
  • ressonus Répondre

    Dans une période aussi difficile que celle que nous subissons en ce moment,il est tout à fait indécent de consacrer des sommes aussi colossales à la construction de musée. Cet argent eu été mieux employé à l’aide que devrait apporté l’état aux FRANÇAIS en difficultés.

    6 novembre 2015 à 9 h 21 min
  • Jacques Gautron Répondre

    Pour ce prix ils ont planté là à l’entrée de cette belle ville un édifice absolument horrible. Sans parler du fait que l’emplacement ne facilite pas vraiment la fréquentation.

    6 novembre 2015 à 8 h 58 min
    • Et si Répondre

      Absolument d’accord avec vous, je préfère la beauté naturelle des raffineries de Feyzin, le charme d’un vieux boulodrome sur un terrain pollué, la poésie des camionnettes des prostitués du quai Perrache. Ensuite, si on suit la logique de votre remarque sur “l’emplacement qui ne facilite pas vraiment la fréquentation”, avec plus de 700 000 visiteurs en 10 mois et un musée des beaux-arts qui fait une belle fréquentation à 350 000 visiteurs environ, cela fait de la place des Terreaux le trou du cul du monde.

      6 novembre 2015 à 12 h 11 min
    • Kixon Répondre

      les 750 000 visiteurs qui sont venus en prenant un billet en 10 mois seulement ne sont pas de cet avis

      8 novembre 2015 à 11 h 48 min
  • pyramide dorée Répondre

    L’imprécision volontaire, le défaut de compétences des acteurs et les débordements divers n’apparaissent pas toujours dans les comptes et les documents administratifs bien ficelés par des spécialistes …faits pour que rien n’apparaisse “des déperditions et gaspillages de l’argent public”…

    5 novembre 2015 à 10 h 46 min
    • Bistouille Poirot Répondre

      Les erreurs d’appréciation dans la construction du réacteur EPR dont nous parlions dans un article précédent, se soldent par une réduction drastique des effectifs.
      Et à Lyon, que comptent ils faire ?

      5 novembre 2015 à 12 h 15 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        il y a bien pire : l’ Hexagone Baltar … le nouveau Ministère de la Défense de Sarko l’ Américain ( pour le moment russophile )

        5 novembre 2015 à 12 h 28 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        pour ce qui concerne l’ E.P.R. il s’ agit
        :
        – de la disparition d’ une maitrise technologique française ( les couvercles des cuves )

        – d’ erreurs de génie civil par Bouygue ( l’ armature et le béton )

        on pourrait également parler du Charles de Gaulle où les erreurs de conception furent innombrables ( étambot, motorisation , pontage, hélices etc … )

        5 novembre 2015 à 12 h 37 min
        • Bistouille Poirot Répondre

          Ne nous égarons pas ….Et à Lyon que comptent ils faire?

          7 novembre 2015 à 7 h 04 min
          • quinctius cincinnatus

            ce musée est tout à fait remarquable ( son entretien le sera aussi probablement ! ) et, si sa fréquentation pouvait stimuler des vocations scientifiques chez les enfants qui le visitent, ce serait une bien meilleure chose pour notre avenir que le Musée d’ Orsay ( pour dames bobos )

            10 novembre 2015 à 12 h 35 min

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