Syndicats-gouvernement : l’inévitable affrontement
Le mouvement de grève du 17 octobre dernier fut très suivi, contrairement à ce que beaucoup prévoyaient. SNCF, RATP, internes en médecine, personnels d’Air France… : les grèves se multiplient.
Celles des transports sont calamiteuses, notamment pour les petites entreprises, auxquelles les interruptions d’activité qu’elles imposent sont souvent fatales. L’heure de l’affrontement avec les syndicats a sonné. Nicolas Sarkozy croyait passer en douceur. Cela s’avère une illusion. Malgré sa politique d’ouverture et ses réformes tronquées, il ne peut pas éviter le choc. Les syndicats ferraillent, quoique privés de l’appui de l’opinion publique.
Toujours prompt à communiquer, Sarkozy vint sur le terrain discuter avec les cheminots devant les caméras. Mais la communication ne suffira pas. Il faudrait qu’il aille jusqu’au bout dans son duel avec les syndicats, pour les éreinter une bonne fois pour toutes. Cela se ferait au prix de sa chère politique « de l’ouverture », et de son ambition d’être aimé de tout le monde.
L’énarque Raymond Soubie, conseiller social de l’Élysée, a la réputation d’être un virtuose de la négociation avec les partenaires sociaux. Il est, auprès du chef de l’État, l’un des plus fervents défenseurs de la manière douce avec les syndicats. Piquante anecdote : quelques jours avant la grève des transports, 350 cadres de la SNCF ont reçu une formation accélérée, afin de promouvoir la réforme des retraites auprès du personnel. Cette formation a été assurée – avec le résultat qu’on a vu – par le cabinet de conseil en ressources humaines Altedia, fondé en 1992 par Raymond Soubie, qui en fut PDG…
Il est un autre conseiller de l’Élysée qui voit les choses autrement : Henri Guaino. Il a des soutiens au Medef, dont celui de Laurence Parisot, qui dit apprécier en lui « une conscience aiguë de ce qui est nécessaire en matière de réformes économiques et de la difficulté de les traduire en message politique. » L’influence de Guaino supplantera-t-elle celle de Soubie auprès de Sarkozy ? « Même si les grèves sont dures dans les transports, il faut tenir », dit le président à son entourage.
L’état de grâce commence à fléchir, la communication à tout va rencontre ses limites. Sarkozy est placé devant un choix décisif : engager un bras de fer à la Thatcher, long, pénible, mais puissamment curatif. Ou bien persévérer dans la demi-mesure enrobée de communication, et manquer le rendez-vous que l’Histoire lui a donné concernant le déverrouillage syndical.
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Comments (25)
Moi j’attend avec impatience courrant novembre et la sper confrontation entre marxosyndicaliste dérébrés et vociférants non représentant et le gouvernement droito affairiste maconique auto intronisé par la fraude et l’embrouille…….sas espère seulement qu’il y aura des morts et en masse….gentils conseil , il y a maintenant la jurisprudence pakistanaise de l’axe du bien…….allumez en priorité les avocats et servants immoraux du monde judiciaire…
Les gentils vont enfin s’asseoir et compter les coups…..on s’en délecte d’avance…
sas qui préconise donc d’employer ceux qui sont payés avec de l’argent public a travailler (crs et flics divers et varié) et taper sur la gueule de ceux qui sont aussi payé avec de l’argent public et qui veulent rien foutre…sachons apprécier où passe nos impôts…tous à vos places et que le spectacle commence enfin…
sas
A vous lire, cher J.C.Thialet, on se demande qui est le plus obtus. Il est vrai que j’ai été élevé à l’école de la République mais pas plus, ni moins, que vous, Le Pen ou Besancenot. Peut-être est-il temps pour vous ce cesser d’accabler vos professeurs et de chercher dans votre histoire personnelle les raisons de vos convictions, opinions et frustrations. Personnellement je ne me cache pas que mes parents, tous deux ouvriers salariés et syndiqués, sont pour beaucoup dans ma prise de conscience de la nécessité des luttes. Rien ne vient tout seul et il est regrettable que le "travailler plus pour gagner plus" (ce qui est, convenons en, la moindre des choses sauf à considérer qu’il serait envisageable bientôt de travailler plus pour gagner moins) ait remplacé chez les salariés la revendication. La part de la richesse affectée aux salaires par rapport à celle perçue par les actionnaires est passée en 15 ans de 70 à 60% et le fossé se creuse.
Alors, considérez-vous que ceux qui s’élèvent contre ces injustices et s’évertuent à défendre les intérèts des salariés ne sont que des sauvages décérébrés ? Que faut-il alors pour trouver grâce à vos yeux ? Etre un bon ouvrier définitivement soumis qui se contente du minimum alors que d’autres entassent le superflu ? Pendant que Sarkozy vous amuse en expulsant des étrangers ou en jouant les Tintin, il continue son travail de sape des acquis sociaux au profit de ses amis milliardaires.
Mais, bien sur, c’est à moi que l’on a bourré le crâne de ces idées saugrenues: chacun ici bas possède son dû et son savoir. C’est évident.
05/11/07 – "Les 4-Vérités"
Gérard PIERRE; bravo et merci pour votre excellente argumentation. Même si, vous, moi, et quelques autres, nous pourrions conjuguer à tous les temps "JE PERDS MON TEMPS A VOULOIR COMMUNIQUER AVEC JAURES".
Lui et ses pareils ont appris leurs vérités sur les bancs de "L’ECOLE DE LA REPUBLIQUE" et dans les officines sinon du PARTI (avec un "P" majuscule !), du moins de la CGT, ce qui est du pareil au même. Mais il ne faut jamais désespérer. Qui sait, notre ami, que dis-je ? notre camarade qui s’imagine détenir la VERITE SYNDICALO-SOCIALISTE absolue fera peut-être un jour sienne cette devise qui devrait d’ailleurs être celle de tout parfait honnête homme :
"QUAND LA VERITE (sans "V" majuscule) COMMENCE A TE PLAIRE, MEFIE-TOI QU’ELLE NE DEVIENNE MENSONGE". Même si, hélas, "errare humanum edst, diabolicum perserverare…"
Nous vivons à une époque où politiciciens, syndicalistes, et d’une manière générale "gens en place" nous présentent leurs pensées et leurs opinions comme autant de vérités avec la complicité de l’EDUCATION (prétendue) NATIONALE et des MEDIAS à la botte, à une époque de "bobardement" général et permanent des cerveaux… JAURES et ses pareils, et bien d’autres d’ailleurs qui ne partagent pas leurs opinions, en sont les victimes plus ou moins consentantes, plus ou moins responsables dans la mesure où elles se refusent à examiner toute proposition, toute idée, qui n’est pas conforme au bourrage de crâne dont elles ont été abreuvées dès leur plus jeune âge, dont elles continuent à être abreuvées à l’insu de leur plein gré.
Cordialement, Jean-Claude THIALET
encore un cours d’histoire et d’instruction civique gérard ????? mais a qui ????
y a t i l un cérébré dans la salle ???? Mieux reste-il des être censés en terre française ???
…..moi aussi il y a 20 ans je croisais le fer avec ces genres de "matamores gavés envinassés et vociférants" qui essaiyaient aussi de nous interdir l’accès de nos entreprises privés , assistés en cela par l’incompétence , le laxisme et la lacheté des pouvoir plublic:préférant "….. entendre le bruit du parapluie qui s’ouvre que celui de la carrière qui s’écroule…."
Et bien ,mon cher gégé , ce ne sont ceux que tu crois qui galoppaient comme des lapins…..car non seulement minoritaires et subversifs, non seuleument corrompus et jouisseurs,non représentatifs et menaçants…….de plus ce sont des pleutres….la merde commune qui pullule en france somme toute.
J’ose espérer que les militants ont enfins compris qui les enculent particulièrement……sans pour cela exonnerer certains patrons de leurs comportements aussi indigne que les autres…
sas qui fait toujours la part des choses.
A G.Pierre: Votre qualificatif de "brave homme" me convient. Comme le dit Brassens:"gloire à qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint se borne à ne pas trop emmerder ses voisins". Cela reste mon credo.
Pour le reste reprenons votre argumentaire.
1) Pas une association sans but lucratif n’assure son financement par ses cotisations y compris les syndicats ou partis politiques. La question est de savoir si ces organisations participent à la démocratie et la fluidité sociale. Pour répondre à cette question, il suffit de voir les pays où les associations sont muselées ou inexistantes. Mon idéal est que les partis et syndicats soient co-financés de manière transparente par les pouvoirs publiques et les adhérents avec contrôle de la cour des comptes.
2) Vos souvenirs me parlent d’un temps que je ne peux pas connaître. Je puis vous assurer que dans mon entreprise nous n’avons jamais connu de piquets de grève. Il existe parfois des mouvements durs dans des entreprises au fonctionnement archaïque. Les syndicats modèrent bien souvent la base prète à en découdre vigoureusement quand l’emploi est mis en cause. Il faut se mettre à la place de gens qui ont donné 20 ou 30 ans de leur vie à une boîte qui leur annonce du jour au lendemain qu’ils sont jetés comme un fruit blette.
3) Je rejoins votre analyse de la situation sociale: aujourd’hui le mouvement syndical cherche plus à conserver ses droits sociaux durement acquis souvent au prix du sang qu’à en acquérir de nouveaux. Que demandent les syndicats ? Rien d’autre qu’un équitable partage des profits. Contrairement à ce que vous avancez, nous savons fort bien lire un bilan et c’est pourquoi nous demandons à être présents dans les conseils d’administration afin d’éviter que les actionnaires se partagent le butin et rient ensuite au nez des parlementaires qui leur demandent des comptes.
4)Sur l’organisation mafieuse, il est révélateur que, sitôt après les révélations sur l’U.I.M.M, c’est vers les syndicats qu’ immédiatement les medias se sont tournés. Alors que la seule chose avérée actuellement est que 170 millions d’euros ont servi pour "amortir" les mouvements sociaux et qu’apparaissent des tentatives de corruption. Si des syndicalistes, quels qu’ils soient, ont commis des malversations, ils doivent être traduits en justice. Mais j’attends la même chose pour les délits d’initiés.
5) Le sophisme n’est_il pas de comparer un conflit social avec la guerre d’Algérie ou le trafic de drogue ? Si une direction refuse de négocier, quel moyen ont les salariés pour se faire entendre ? Toutes les catégories sociales entrent en conflit pour défendre leurs intérêts: les pêcheurs, les étudiants en médecine, les chauffeurs de taxis, les buralistes pour citer les plus récents ne s’en sont pas privé et ont souvent obtenu satisfaction. Mais les salariés, eux, n’auraient pas le droit. Il faudrait qu’ils se soumettent et disent merci. Ce n’est pas ma façon de voir.
6) Ma dernière remarque sur les peines de prison pour les jeunes était destinée à faire réfléchir sur notre vision de la délinquance et combien nous sommes magnanimes ou laxistes avec certains délits et beaucoup moins pour d’autres. Qui s’est fait réellement agressé par un jeune de banlieue ? Et qui s’est déjà fait rouler par son plombier, son garagiste, son constructeur ? Parler des seconds n’excuse pas les premiers mais met en perspective un problème de société qu’on essaye de nous faire passer pour un problème de génération ou, plus souvent sur ce forum, d’ethnie.
Enfin, je suis désolé si mes posts sont de qualité inégale mais me console en me rappelant que l’on dit la même chose des poésies de V.Hugo et des films d’O.Welles.
04/11/07 – "Les 4-Vérités"
Le peuple Français est vraîment le peuple le plus inconsidéré (je laisse à chacun le soin de donner à ce mot le sens qu’il voudra, et même tous les sens possibles) et même décourageant pour ceux qui, comme moi, espèrent qu’il se réveillera…
J’en veux poour preuve que, selon un sondage publié ce matin ILS SONT 55% à faire confiance à Nicolas SARKÖZY, six mois après son élection, et ce, alors qu’ils n’étaient que 53% à voter pour lui, donc à lui faire confiance !
Il est vrai que ces mêmes "sondés" reconnaissent que le nouveau préisdent n’a encore rien fait de tangible. POUR EUX, précise le sondage.
Mais cela permet à Nicolas SARKÖZY de suivre les traces de Cécilia(1) qui était allée faire semblant de délivrer à Tripoli les infirmières bulgares (et le médecin qu’on oublie toujours dans ce "package") puisque, au moment ou je tape ces lignes, il est en train d’aller jouer, lui aussi, les mouches du coche à N’DJAMENA pour aller "délivrer" les hôtesses de l’air espagnoles et les journalistes embringués malgré eux à bord de cette "’ARCHE DES ZOZOS" (2) qu’est en réalité "L’ARCHE DE ZOE". On se fait mousser comme on peut ! Sans même se soucier de dépenser l’argent des contribuables et de consommer du CO2 … Tant que les Français marchent, et même courent, pour ce cinéma permanent, pourquoi se gêner ? Et pendant ce temps, Nicolas SARKÖZY peut s’imaginer (et faire croire) qu’il fait quelque chose pour la FRANCE, qu’il fait avancer les affaires de la FRANCE ! Jusqu’au jour où, comme certaine moouche, il se brûlera les ailes …
Bopn dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET
(1) j’imagine qu’il l’aurait volontiers envoyée sur ce "coup médiatique" !
(2) tout comme l’est le "FRANCE TITANIC" avec tous les zozos qui la peuplent et la dirigent !
http://www.humanite.fr/
En parlant de super cumulard , jean claude tu oublie l’enclume de puy guillaume : alias charasse……a la retraite de tout…c’est enfoiré doit percevoir près de 300 000 frs par mois de retribution ,retraite,pension et diverse……c’est peut être à ce titre "droitier et ronflant" que naguy a fait une escale pendant la présidentielle et recu en grande pompe le gazier…
SAS
03/11/07 -"Les 4-Vérités"
Aux électeurs/électrices qui s’imaginent que l’on est encore en "DEMOCRATIE" sous prétexte qu’ils ont encore le droit de vote (1), je dédie ce commentaire de Pierre-Patrice BELESTA :
"Il fut un temps, certes lointain(2), où la démocratie imposait le respect de la volonté populaire exprimée par un vote. Mais l’antifacisme puis l’antiracisme sont passés par là qui refusent à l’électeur (blanc) depuis les précédents Mussolini et Hitler le droit de voter comme il veut. Est seulement démocratique, de nos jours, le résultat conforme à l’idéologie dominante et validé par les clones journalistiques, petits commissaires du dogme. Le vote communiste échappe seul à cette diabolisation en souvenir sans doute d’une vieille complicité objecytive, jamais reniée. Cette dérive majeure et totalitaire du système représentatif pousse le peuple à faire voter le peuple autant de fois qu’il le faut et à n’entériner que le résultat normalisé…" (fin de citation).
Ce texte parus dans "RIVAROL" du 2 novembre (< http://www.rivarol.com >) est le préambule d’un article titré "POLOGNE/SUISSE JUMEAUX NOIRS ET MOUTONS BLANCS" qui analuse avec pertinence les résultats des récentes élections dans ce deux pays.
Je mettrai d’ailleurs un "bémol" aux propos de PP BELESTA. Ainsi, concernant le Traité de Constitution européenne, Nicolas SARKÖZY, faisant fi de toute "démocratie" ne fera même pas l’honneur au "Peuple français" de lui soumettre à rererendum "son" MINI-TRAITE. Il est vrai que, comme en a convenu Valéry GISCARD d’ESTAING, "père" de ce que l’on avait appelé pompeusement la "CONSTITUTION EUROPEENNE" ce MINI-TRAITE reprenant pratiquement toutes les dispositions de son projet, il est à prévoir qu’il serait une nouvelle fois rejeté par le peuple "souverain" comme cela s’était produit le 29 mai 2005.
On le sait, Nicolas SARKÖZY étant "l’homme pressé – comme s’il avait le pressentiment qu’il ne durerait pas ! – il ne peut accepter un nouveau rejet jusqu’à ce que, de "votation" en "votation", le peuple finisse par accepter – par lassitude ? – de voir la FRANCE se déliter définitivement au sein de l’UNION EUROPENNE.
Cordialement, Jean-Claude THIALET
(1) un "droit" que délaissent de plus en plus de "citoyens/citoyennes" qui semblent avoir compris que la "démocratie" se fichait d’eux …
(2) cela commence comme un conte de fées !
Tt pourtant il y avait un homme qui connaît parfaitement le dossier /Christian Blanc ;et en + il a prouvé aprés son passge à la sncf puis à Air France qu’il avait du caractère et des convicttions Seulement voila ;il a commis un crime de lèse majesté ,ll a refusé d’obéir à Jospin … ça situe son homme et ça le rend inutilisable c’est pourquoi sarkozy ne veut pas d’homme pouvant lui faire de l’ombre;ilpréfère faire dela com ,avec des socialistes Il est incroyable de penser que l’on puisse arriver au Pouvoir aprés tant de rapports successifs sans savoir ce qu’il faut faire et sans savoir que le clash aura lieu de toutes façons;Il y avait une façon de s’en sortir .Dés sa nomination le nouveau Président réglait tous ce problèmes par Ordonnances ,puis réglait soncompte à la cgt et sud rail en interdisant toutes les mises à dispostions ,les rémunérations dans les comités paritaires et on remettatnt del’ordre dans les CE du type EDF et en n’autorisnant que les versements des cotisations des adhérents la suppression du droit de grêve dans les SP comme cela existe dans de nombreux pays devraient fairepartie de ces ordonnances et enfin des peines de prison incompressibles ( tant pix pour les juges) devraient être affectées aux délinquants ,ne respectant pas la nelle reglementation nous allons assister malheureusement à une comédie qui finira probablement par un nouveau statut applicable ….seulement aux nelles recrues et qui nous sera présenté comme un grand succés . du même style que le déplacement en corse au lendemain du Grenelle… Bref sarkozy s’il se déculotte n’a plus aucun avenir .Rreste à trouver un nouveau candidat pour dans 5 ans mais c’est loin 5ans ,avec les boulets que nous trainons
Désolé SAS, mon post vient de partir et je découvre que j’ai omis de m’identifier. L’anonymat n’étant pas ma tasse de thé, je rectifie donc cet oubli. " Mes respects SAS " est un texte de Gérard Pierre.
Mes respects SAS.
" la raie publique est creuse…une baudruche…vide….nadda….rien que de grandes theories fumeuses ".
Tout d’abord, j’aime bien votre sens de l’homophonie. Il me remémore un de mes anciens textes dans lequel j’avais écrit: " A l’origine le mot vient du latin res publica « chose publique » et s’orthographiait alors république.
02/11/07 – "Les 4-Vérités"
Post-scritum. Comme promis dans un précédent "post" pas encore publié à l’heure (14h33) où je tape ces lignes :
– la RETRAITE MENSUELLE que touche à 60 ans un député qui a effectué un mandat de 5 ans est de 1548,oo EURO (soit très exactement 10.154, 21 FRANCS)(1). Pour 10 ans de mandat, elle sera de 3000 EUROS (20.000 FRANCS), etc. Il faut savoir que le montant de cette retraite représente SIX FOIS celui des cotisations versées. Qui dit mieux ?
Par ailleurs, j’avais évoqué la retaite que perçoit, toujours mensuellement, un SUPER…CUMULARD, l’estimé Jacques CHIRAC que le suffrage universel (que la démocratie en soit remerciée ici !) nous a donné pendant douze ans comme président de la République. Voici le détail de la retraite que touche l’hôte à titre gracieux de Rafik HARIRI : en tant qu’ancien président : 5250,00 EURO; ancien député : 5031,00 EURO; d’ancien membrre de la Cour des Comptes : 3500,00 EURO et d’ancien conseiller général et de maire : 5000,00 EUROS. Ce qui donne un TOTAL MENSUEL de 18.781 EURO auxquels il faut ajouter, au titre de MEMBRE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL (en tant qu’ancien Président de la République) auquel il n’est pas tenu de siéger, la somme de 12.000 EUROS . SOIT, AU TOTAL : 30.800 EUROS ! (Source "SAUVEGARDE RETRAITES")
DERNIERE MINUTE. Aux informations de 13h00, j’ai entendu je ne sais quel député du RHÔNE annoncer qu’était à l’étude un projet qui interdirait aux élus d’empiler ainsi les retraites pour des mandats cumulés. Mais cette "réforme" n’entrerait en vigueur qu’en 2012 comme si le feu n’était pas à bord d’un "FRANCE-TITANIC" en train de sombrer.
Allons, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, de "droite" comme de gauche, un peu de courage, comme on dit en SUISSE, il y a "LE FEU AU LAC", et il est plus que temps que vous fassiez votre "NUIT DES PRIVILEGES" avant que ce PEUPLE DE DUPES que vous avez fabriqué d’élection en élection, d’alternance en alternance, de fausses promesses en fausses promesses, NE FASSE LA REVOLUTION et ne vous vide à grand coups de pompes dans les fesses, ou pire !
Cordialement, Jean-Claude THIALET
(1) et non 10.538,oo FRANCS comme cité de mémoire.
02/11/07 – "Les 4-Vérités"
Post-scritum. Comme promis dans un précédent "post" pas encore publié à l’heure (14h33) où je tape ces lignes :
– la RETRAITE MENSUELLE que touchera à 60 ans un député qui aura effectué un mandat de 5 ans est de 1548,oo EURO (soit très exactement 10.154, 21 FRANCS)(1). Pour 10 ans de mandat, elle sera de 3000 EUROS (20.000 FRANCS), etc. Il faut savoir que le montant de cette retraite représente SIX FOIS celui des cotisations versées. Qui dit mieux ?
Par ailleurs, j’avcais évoqué la retaite que perçoit, toujours mensuellement, un SUPER…CUMULARD, l’estimé Jacques Chirac
(1) et non 10.538,oo FRANCS comme cité de mémoire.
02/11/07 – "Les 4-Vérités"
N’en déplaise à Jean ROUXEL, à Raymond SOUBIE, à tous les membres du Gouvernement SARKÖZY-FILLON, et sans doute à Nicolas SARKÖZY lui-même, ON NE NEGOCIE PAS, ON NE NEGOCIE PLUS avec des syndicats archaïques et marxisants sinon marxistes, et encore moins avec des syndicats révolutionnaires. On décide des réformes nécessaires, on les justifie, on les fait voter par la Loi, et on les fait fermement appliquer. Au besoin en tapant là où ça fait le plus mal : à la caisse – peu importe qu’elle soit blanche, noire ou grise (1) en faisant condamner les Syndicats lorsqu’ils bafouent les lois, notamment dans leur manière de décider d’une grève, de la faire voter et/ou de l’appliquer.
Oui mais voilà, comment être crédible pour décider, par exemple d’une réforme des Régimes spéciaux lorsqu’on en bénéficie soi-même, ou lorsque, alors que l’on plaide la nécessité de sacrifices, on accepte soi-même le principe d’une très large augmentation de sa propre rémunération ?
Tout le monde le sait, les parlementaires bénéficient, pour leur retraite, d’un régime spécial dont voudraient pouvoir bénéficier tous les Français. Ainsi, un député ayant exercé un mandat pendant cinq ans touchera, à 60 ans, une retraite mensuelle de 10.538 F. (somme citée de mémoire, que je confirmerai dans un prochain "post"). Mieux, il pourra cumuler plusieurs retraites pour les différents mandats ou fonctions exercées, même pendant son mandat de député. L’exemple-phare, dans ce domaine étant donné, une fois de plus, par Jacques CHIRAC qui aura su, tout au long de sa carrière, utiliser les ressources d’une "République fromagère".
Pour ce qui concerne le nouveau président lui-même, l’homme qui se prétend réformateur, il me paraît regrettable qu’au moment même où il semble vouloir engager l’épreuve de force avec les syndicats qui campent sur leurs "régimes spéciaux, IL AIT ACCEPTE DE VOIR SA PROPRE REMUNERATION PORTEE A 20.000 EURO MENSUELS. Certes, cette somme peut paraître ridicule eu égard tant aux responsabilités d’une charge de plus en plus lourde, qu’aux sommes perçues par les vedettes du showbiz ou du sport, ou encore des dirigeants du CAC 40. Et surtout, par exemple d’une insignifiante présentatrice de journal télévisé qui perçoit 25.000 euros mensuels sans parler des avantages en nature et de ce que, dans le jargon des médias, on appelle pudiquement les "ménages". Oui, mais voilà, quand on se veut un "élu du peuple", on ne doit rien ignorer de ses réactions profondes, de sa jalousie naturelle quand il compare son propre salaire à celui des autres …
Aussi, AVANT D’ENGAGER sérieusement le fer avec les Syndicats, le Parlement devrait commencer par s’auto-réformer. Notamment en abandonnant de lui-même ses régimes spéciaux tant en matière de retraite parlementaire que de cumul de cette retraite avec d’autres retraites. Et, sans doute surtout, en acceptant de se sacrifier sur l’autel d’une Patrie dont les finances sont exsangues.
Comment cela ?
Tout simplement, en votant une loi qui réduise drastiquement, pour les prochaines électtions, le nombre tant des dépûtés que des sénateurs.
A titre d’exemple, pour plus de 300 millions d’habitants, les ETATS-UNIS ont 435 représentants (députés) et 100 sénateurs. Pour une population environ 4,70 fois moindre, la FRANCE compte 577 députés et 346 sénareurs. Pas moinsss ! Quand on sait que le rôle du Parlement (notamment dans le contrôle stricte de la gestion de l’argent des contribuables) est réduit à pas grand’chose, nes nombres sont exhorbitants et insupportables pour les finances publiques… Pour (faire semblant d’) exister, pour justifier leur rémunération, les Parlementaires en sont réduits à multiplier les questions (la plupart aussi saugrenues qu’inutiles !) au Gouvernement, ou les propositions de loi qui, soit vont à la corbeille (pas celle de la Bourse !), ou bien "doublonnent", voire même "triplonnent" avec d’autres, rendant la vie des citoyens et des entreprises de plus en plus compliquée. On le sait, grâce à Fellagh, la France tourne en rond sous le poids des … directives !
Aussi, pour montrer leur volonté de réforme, pour marquer dans l’Histoire une date aussi forte que la "NUIT DU 4 AOÜT 1789" qui avait vu l’abolition de ses privilèges par la Noblesse elle-même, je suggère que les parlementaires se réunissent en Congrès à Versailles pour décider "d’américaniser" leur nombre en le déduisant à :
-91 pour les députés
– 78 pour les sénateurs.
Parallèlement, Nicolas SARKÖZY renoncerait noblement à la nouvelle rémunération décidée par le Parlement, à charge pour lui de voter une sorte de bonus au Président de la République si, à l’issue de son mandat, il a réussi à renflouer le "FRANCE-TITANIC.
Le Président, le Gouvernement et le Parlement pourraient alors engager avec autant de sérénité que de fermeté le nécessaire BRAS DE FER contre les Syndicats, contre les fonctionnaires, et d’une manière géénrale contre tous ceux qui "campent" sur leurs "AVANTAGES ACQUIS". Ils auraient derrière eux toute la FRANCE, celle des honnêtes gens, de ceux qui travaillent et qui sont prêts à faire des sacrifices pour que leur pays survive ! Tout le reste n’est que bla-bla-bla politicien. Et l’énarque Raymond SOUBIE, mais aussi tous les autres (je pense notamment à Jacques ATTALI) tous grassement payés pour donner des conseils ou mener des négociations qui ne mènent qu’à l’impasse ou, au mieux, à de coûteuses concessions qui font perdre un peu plus la face à des gouvernements et à des politiciens de plus en plus déconsidérés, POURRONT ALLER MENER AILLEURS LEURS COÛTEUSES (pour le pays !) ET JUTEUSES (pour eux !) INVERVENTIONS. Ailleurs que chez nous !
Cordialement, Jean-Claude THIALET
(1) il faudra bien que les Syndicats justifient leurs comptes. Et le plus tôt sera le mieux …
Jean Rouxel a mille fois raison, et c’est pourquoi il serait temps, pour toutes les bonnes volontés, surtout celles que des points de détail éloignent de la seule ligne à suivre, devraient enterrer (au moins pour un temps) la hache de guerre et cesser de jeter de l’huile sur le feu en prétendant vouloir l’éteindre. Une majorité de 53% est moins confortable qu’il y parait lorsqu’il s’agit de bousculer des habitudes et de secouer des privilèges aussi nombreux que largement répartis.
La confrontation sonnera au mois de novembre…….toute la raclure faignasse et subversive va se mettre en marche y compris la magistrature,malgré son obligation de réserve…..mais il est vrai que les serments et obligations en france: y a pas
Donc le deal est simple d’un côté moins d’ 1 millions de privilégiés glandeurs racketeurs(ou entretenus) qui veulent conserver des "privilèges" dont on est en droit de se demander qui et quand "ils" ont été aussi "généreusement" octroyés , et si ces décideurs de l’époque (qui sont encore aujourd hui a ronfler au sénat…)savaient et compter et lirent ,?????? de l’autre p’tiot paul de naguy de bocsa de sarközy qui au nom d’une prétendue équité.(fausse et en trompe l’oeil puisque n’est même pas remis en cause dans cette affaire le % et la durée des années pour le calcul:70% des 6 derniers mois pour le public; 60% des 25 dernière année pour le privé…..et il se trouve que certains ignare de la france du bas savent lisser une moyenne et ont bien compris l’embrouille…)
donc je reprend bocsa contre la rue marxorose……..et sas donne la rue gagnante….. score des arrangements catiminesques……comment qu’ils disent les enclumes "…..pour huiler le dialogue(monologue) social……"
moi je vire et l’eau du bain et le bébé , je redistribue les cartes et surtout je prends la peinne de ne reprendre aucuns des anciennes équipes……ceux qui nous font perdre depuis 1945…… voir 1789
sas "il ne faut jamais prêter aux méchants , pour tirer d’eux ce que l’on prête il faut que l’on vienne aux coups,il faut plaider,il faut combatre, laissez-leur prendre un pied chez vous et bientôt ils en auront pris quatre."
Glissons sur les remarques belliqueuses ci-dessus qui relèvent plus d’une haine irrationnelle que d’une vision de l’évolution sociale en France. Pour le vivre de l’intérieur, je peux vous dire que les entreprises n’ont rien à gagner à la disparition des syndicats: dans bien des conflits, nous servons de modérateurs et essayons de canaliser les rancoeurs vers la négociation. Les travailleurs surexploités ne se contenteront pas toujours de se suicider comme chez Renault . Le problème est que les employeurs n’acceptent plus de négocier et s’étonnent de voir les salariés réclamer leur part quand, comme à Air France, un patron multiplie par 4 son salaire en 5 ans et exige une baisse de 30% des salaires à l’embauche. Quant à la soit-disant organisation mafieuse des syndicats, les récentes révélations montrent qu’il faut plutôt se tourner vers le patronat pour constater les douteuses manipulations d’argent.
La France n’est pas l’Angleterre de la fin des années 70: les syndicats sont unis sur l’essentiel et sont puissants dans des secteurs clé comme les transports, les communications, l’énergie. Par ailleurs, quels sont les enjeux ? Si après des conflits durs, laissant des traces, les cheminots perdaient en partie (certaines clauses du projet initial ont déjà été allégées) leur régime spécial, les retraites seraient-elles sauvées ? Bien entendu non! Un effort sera alors demandé à nouveau aux salariés du privé et l’on dira ensuite que les fonctionnaires sont privilégiés.
A Ben: Ce ne sont pas les grèvistes qui prennent les usagers en otage mais ceux qui refusent de négocier.Quand les employeurs exigent des baisses de salaires en menaçant de délocaliser, n’est-ce pas là une prise d’otage ? Ceux importunés par les grèves, et j’en fait partie, doivent se rappeler que la suppression d’avantages de certains salariés n’en a jamais apporté de nouveaux aux autres et que, si les syndicats sont mis au pas, plus personne n’empêchera les patrons d’agir en fonction de leurs seuls intérêts.
A Red: Les peines infligées aux jeunes sont insuffisantes ? Peut-être. Quelles seront celles que recevront les responsables directs ou indirects des victimes de l’amiante qui se compteront bientôt en dizaines de milliers ?
Ce syndicat mafieux, personne n’ose s’y attaquer et c’est peut-être là la raison.
Un syndicat "mafieux", qui ne se laisserait sans doute pas faire, qui emploierait les "grands moyens", les menaces à l’encontre de ceux qui s’y oseraient, et peut-être même des mises à exécution.
Y a qu’à voir les peines ridicules que certains juges osent donner aux djeunes de banlieue, quand d’aventure ils sont poursuivis pour leur méfaits.
La trouille des représailles sur leur familles, leurs biens et même leur personnes.
"Attaque de fourgons de police à la grenade artisanale, classée première catégorie, puisque c’est la définition du "cocktail Molotov".
Cocktail Molotov qui a d’ailleurs été largement utilisé avec succès par les Russes contre les chars d’assault allemands pendant la seconde guerre mondiale.
Ici, c’est considéré comme un vulgaire pétard, quinze jours avec sursis (1)
(1) Et encore, c’est le maximum.
Mais gérard poser les bonnes questions c’est déjà avoir ou présentir les bonnes réponses…..et la p’tio pau de naguy bocsa de sarközy ne tiend pas plus que cela à ce tous constatent ,ce que sas déclare depuis des lustres……la raie publique est creuse…une baudruche…vide….nadda….rien que de grande theorie fumeuses et des principes que nos "roitelets" potentat maçonnique foulent au pieds ou dérogent pour mieux s’en et se servir……avec une arrogance qui n’a en ces jours d’égal…….que l’ineptie du systeme communément admis et rejeté de seulement les plus tarés et bénéficiaires de cette mane….
Tant que la gaulois n’a pas les couilles de chasser l’intrigeant , le voleur , le menteur ou combinard avec bâton et pertes et fracas…..il sera le moutonant tondu……avant il était tondu par ses propres sangs bleus….aujourd hui il l’est par les boutiquiers orientaux comme dirais un internaute de ce site.
sarko ne fera rien et on perd et du temps et de l’argent…..beaucoup savent ce qu’est vraiment le syndicalisme initié de france et ses capitaines d’industrie aussi au passage……quand à ses fonctionnaires…..
sas
Nous allons enfin savoir si Nicolas Sarkozy est un Homme d’Etat qui fait l’histoire ou seulement un opportuniste qui cédera devant les intimidations d’une minorité. Si tel était le cas, il n’y a plus rien à attendre de lui et ce jusqu’à la fin de son mandat. Comment peut-on laisser une minorité agissante prendre en otages de pauvres gens qui sont la plupart du temps plus démunis qu’eux? N’est ce pas une forme de fascisme quand une minorité peut terroriser une majorité silencieuse? Est ce qu’il y a des syndicats pour prôtéger les vrais pauvres que sont les employés de fast food, les vendeuses, les caissières, les coursiers, les ouvriers?
Si c’est comme en 1995 la rue qui gouverne, il ne sert à rien d’aller voter. Si Sarkozy perd son honneur en cédant devant une minorité agissantte, il ne sera pas réélu et il restera dans l’histoire comme un très bas opportuniste pas à la hauteur de sa fonction. Par contre, si il résiste, il montrera qu’il a le souffle et l’envergure de transformer la France, d’être celui qui redonnera ses lettres de noblesse à notre pays! En résistant, il sera la voix de la France et il donnera la force et la confiance aux Français qui veulent s’en sortir!
En bon paysan, ………… je demande d’abord à voir !
Ce n’est pas moi qui rejeterait la méthode Thatcher, sûrement pas. Distinguons cependant la SNCF (monopôle public) et Air France (compagnie "normale", c’est à dire, privée). Autant il faut tenir bon sur la SNCF, autant il faut laisser Air France se débrouiller seule (elle en a la capacité et c’est dans la logique des choses).
Cela dit, faudrait que l’on soit clair sur un point : on ne pourra jamais, sauf dictature stalinienne, augmenter le salaire du PDG de 80% et ceux des autres, de 0,8%. Tant que le MEDEF n’aura pas compris cette évidence, on n’avancera pas.
L’Angleterre thatcherienne coupait les branches économiquement mortes (charbon …) mais ne bloquait pas les salaires dans les secteurs profitables… L’injustice a ses limites.
A mr rouxel……si vous pouviez dire vrai……moi sas 1 er et moi même suis prête à parier sur la capitulation en rase campagne , ou la rédition en off ave c des contrepartis dont nous n’auront jamais petit peuple de france ni les tennant ni les aboutissant……cas par cas , gazier par gazier……naguy bocsa n’a ni le profil ,ni la trempe pour tennir une position…si vertueuese et équitable qu’elle soit….
son attelage contre nature comme feu la gauche ni survivra pas….
sas