Syndicats-gouvernement : l’inévitable affrontement

Syndicats-gouvernement : l’inévitable affrontement

Le mouvement de grève du 17 octobre dernier fut très suivi, contrairement à ce que beaucoup prévoyaient. SNCF, RATP, internes en médecine, personnels d’Air France… : les grèves se multiplient.

Celles des transports sont calamiteuses, notamment pour les petites entreprises, auxquelles les interruptions d’activité qu’elles imposent sont souvent fatales. L’heure de l’affrontement avec les syndicats a sonné. Nicolas Sarkozy croyait passer en douceur. Cela s’avère une illusion. Malgré sa politique d’ouverture et ses réformes tronquées, il ne peut pas éviter le choc. Les syndicats ferraillent, quoique privés de l’appui de l’opinion publique.

Toujours prompt à communiquer, Sarkozy vint sur le terrain discuter avec les cheminots devant les caméras. Mais la communication ne suffira pas. Il faudrait qu’il aille jusqu’au bout dans son duel avec les syndicats, pour les éreinter une bonne fois pour toutes. Cela se ferait au prix de sa chère politique « de l’ouverture », et de son ambition d’être aimé de tout le monde.

L’énarque Raymond Soubie, conseiller social de l’Élysée, a la réputation d’être un virtuose de la négociation avec les partenaires sociaux. Il est, auprès du chef de l’État, l’un des plus fervents défenseurs de la manière douce avec les syndicats. Piquante anecdote : quelques jours avant la grève des transports, 350 cadres de la SNCF ont reçu une formation accélérée, afin de promouvoir la réforme des retraites auprès du personnel. Cette formation a été assurée – avec le résultat qu’on a vu – par le cabinet de conseil en ressources humaines Altedia, fondé en 1992 par Raymond Soubie, qui en fut PDG…

Il est un autre conseiller de l’Élysée qui voit les choses autrement : Henri Guaino. Il a des soutiens au Medef, dont celui de Laurence Parisot, qui dit apprécier en lui « une conscience aiguë de ce qui est nécessaire en matière de réformes économiques et de la difficulté de les traduire en message politique. » L’influence de Guaino supplantera-t-elle celle de Soubie auprès de Sarkozy ? « Même si les grèves sont dures dans les transports, il faut tenir », dit le président à son entourage.

L’état de grâce commence à fléchir, la communication à tout va rencontre ses limites. Sarkozy est placé devant un choix décisif : engager un bras de fer à la Thatcher, long, pénible, mais puissamment curatif. Ou bien persévérer dans la demi-mesure enrobée de communication, et manquer le rendez-vous que l’Histoire lui a donné concernant le déverrouillage syndical.

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Comments (25)

  • sas Répondre

    Moi j’attend avec impatience courrant novembre et la sper confrontation entre marxosyndicaliste dérébrés et vociférants non représentant et le gouvernement droito affairiste maconique auto intronisé par la fraude et l’embrouille…….sas espère seulement qu’il y aura des morts et en masse….gentils conseil , il y a maintenant la jurisprudence pakistanaise de l’axe du bien…….allumez en priorité les avocats et servants immoraux du monde judiciaire…

    Les gentils vont enfin s’asseoir et compter les coups…..on s’en délecte d’avance…

    sas qui préconise donc d’employer ceux qui sont payés avec de l’argent public a travailler (crs et flics divers et varié) et taper sur la gueule de ceux qui sont aussi payé avec de l’argent public et qui veulent rien foutre…sachons apprécier où passe nos impôts…tous à vos places et que le spectacle commence enfin…

    sas

    5 novembre 2007 à 23 h 49 min
  • Jaures Répondre

    A vous lire, cher J.C.Thialet, on se demande qui est le plus obtus. Il est vrai que j’ai été élevé à l’école de la République mais pas plus, ni moins, que vous, Le Pen ou Besancenot. Peut-être est-il temps pour vous ce cesser d’accabler vos professeurs et de chercher dans votre histoire personnelle les raisons de vos convictions, opinions et frustrations. Personnellement je ne me cache pas que mes parents, tous deux ouvriers salariés et syndiqués, sont pour beaucoup dans ma prise de conscience de la nécessité des luttes. Rien ne vient tout seul et il est regrettable que le "travailler plus pour gagner plus" (ce qui est, convenons en, la moindre des choses sauf à considérer qu’il serait envisageable bientôt de travailler plus pour gagner moins) ait remplacé chez les salariés la revendication. La part de la richesse affectée aux salaires par rapport à celle perçue par les actionnaires est passée en 15 ans de 70 à 60% et le fossé se creuse.

    Alors, considérez-vous que ceux qui s’élèvent contre ces injustices et s’évertuent à défendre les intérèts des salariés ne sont que des sauvages décérébrés ? Que faut-il alors pour trouver grâce à vos yeux ? Etre un bon ouvrier définitivement soumis qui se contente du minimum alors que d’autres entassent le superflu ? Pendant que Sarkozy vous amuse en expulsant des étrangers ou en jouant les Tintin, il continue son travail de sape des acquis sociaux au profit de ses amis milliardaires.

    Mais, bien sur, c’est à moi que l’on a bourré le crâne de ces idées saugrenues: chacun ici bas possède son dû et son savoir. C’est évident.

    5 novembre 2007 à 15 h 40 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    05/11/07    – "Les 4-Vérités"

    Gérard PIERRE; bravo et merci pour votre excellente argumentation. Même si, vous, moi, et quelques autres, nous pourrions conjuguer à tous les temps "JE PERDS MON TEMPS A VOULOIR COMMUNIQUER AVEC JAURES".

    Lui et ses pareils ont appris leurs vérités sur les bancs de "L’ECOLE DE LA REPUBLIQUE" et dans les officines sinon du PARTI (avec un "P" majuscule !), du moins de la CGT, ce qui est du pareil au même. Mais il ne faut jamais désespérer. Qui sait, notre ami, que dis-je ? notre camarade qui s’imagine détenir la VERITE SYNDICALO-SOCIALISTE absolue fera peut-être un jour sienne cette devise qui devrait d’ailleurs être celle de tout parfait honnête homme :

    "QUAND LA VERITE (sans "V" majuscule) COMMENCE A TE PLAIRE, MEFIE-TOI QU’ELLE NE DEVIENNE MENSONGE". Même si, hélas, "errare humanum edst, diabolicum perserverare…"

    Nous vivons à une époque où  politiciciens, syndicalistes, et d’une manière générale "gens en place" nous présentent leurs pensées et leurs opinions comme autant de vérités avec la complicité de l’EDUCATION (prétendue) NATIONALE et des MEDIAS à la botte, à une époque de "bobardement" général et permanent des cerveaux… JAURES et ses pareils, et bien d’autres d’ailleurs qui ne partagent pas leurs opinions, en sont les victimes plus ou moins consentantes, plus ou moins responsables dans la mesure où elles se refusent à examiner toute proposition, toute idée, qui n’est pas conforme au bourrage de crâne dont elles ont été abreuvées dès leur plus jeune âge, dont elles continuent à être abreuvées à l’insu de leur plein gré.

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

        

    5 novembre 2007 à 11 h 06 min
  • sas Répondre

    encore un cours d’histoire et d’instruction civique gérard ????? mais a qui ????

    y a t i l un cérébré dans la salle ???? Mieux reste-il des être censés en terre française ???

    …..moi aussi il y a 20 ans je croisais le fer avec ces genres de "matamores gavés envinassés et vociférants" qui essaiyaient aussi de nous interdir l’accès de nos entreprises privés , assistés en cela par l’incompétence , le laxisme et la lacheté des pouvoir plublic:préférant "….. entendre le bruit du parapluie qui s’ouvre que celui de la carrière qui s’écroule…."

    Et bien ,mon cher gégé , ce ne sont ceux que tu crois qui galoppaient comme des lapins…..car non seulement minoritaires et subversifs, non seuleument corrompus et jouisseurs,non représentatifs et menaçants…….de plus ce sont des pleutres….la merde commune qui pullule en france somme toute.

    J’ose espérer que les militants ont enfins compris qui les enculent particulièrement……sans pour cela exonnerer certains patrons de leurs comportements aussi indigne que les autres…

    sas qui fait toujours la part des choses.

    4 novembre 2007 à 13 h 16 min
  • Jaures Répondre

    A G.Pierre: Votre qualificatif de "brave homme" me convient. Comme le dit Brassens:"gloire à qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint se borne à ne pas trop emmerder ses voisins". Cela reste mon credo.
    Pour le reste reprenons votre argumentaire.
    1) Pas une association sans but lucratif n’assure son financement par ses cotisations y compris les syndicats ou partis politiques. La question est de savoir si ces organisations participent à la démocratie et la fluidité sociale. Pour répondre à cette question, il suffit de voir les pays où les associations sont muselées ou inexistantes. Mon idéal est que les partis et syndicats soient co-financés de manière transparente par les pouvoirs publiques et les adhérents avec contrôle de la cour des comptes.

    2) Vos souvenirs me parlent d’un temps que je ne peux pas connaître. Je puis vous assurer que dans mon entreprise nous n’avons jamais connu de piquets de grève. Il existe parfois des mouvements durs dans des entreprises au fonctionnement archaïque. Les syndicats modèrent bien souvent la base prète à en découdre vigoureusement quand l’emploi est mis en cause. Il faut se mettre à la place de gens qui ont donné 20 ou 30 ans de leur vie à une boîte qui leur annonce du jour au lendemain qu’ils sont jetés comme un fruit blette.

    3) Je rejoins votre analyse de la situation sociale: aujourd’hui le mouvement syndical cherche plus à conserver ses droits sociaux durement acquis souvent au prix du sang qu’à en acquérir de nouveaux. Que demandent les syndicats ? Rien d’autre qu’un équitable partage des profits. Contrairement à ce que vous avancez, nous savons fort bien lire un bilan et c’est pourquoi nous demandons à être présents dans les conseils d’administration afin d’éviter que les actionnaires se partagent le butin et rient ensuite au nez des parlementaires qui leur demandent des comptes.

    4)Sur l’organisation mafieuse, il est révélateur que, sitôt après les révélations sur l’U.I.M.M, c’est vers les syndicats qu’ immédiatement les medias se sont tournés. Alors que la seule chose avérée actuellement est que 170 millions d’euros ont servi  pour "amortir" les mouvements sociaux et qu’apparaissent des tentatives de corruption. Si des syndicalistes, quels qu’ils soient, ont commis des malversations, ils doivent être traduits en justice. Mais j’attends la même chose pour les délits d’initiés.

    5) Le sophisme n’est_il pas de comparer un conflit social avec la guerre d’Algérie ou le trafic de drogue ? Si une direction refuse de négocier, quel moyen ont les salariés pour se faire entendre ? Toutes les catégories sociales entrent en conflit pour défendre leurs intérêts: les pêcheurs, les étudiants en médecine, les chauffeurs de taxis, les buralistes pour citer les plus récents ne s’en sont pas privé et ont souvent obtenu satisfaction. Mais les salariés, eux, n’auraient pas le droit. Il faudrait qu’ils se soumettent et disent merci. Ce n’est pas ma façon de voir.

    6) Ma dernière remarque sur les peines de prison pour les jeunes était destinée à faire réfléchir sur notre vision de la délinquance et combien nous sommes magnanimes ou laxistes avec certains délits et beaucoup moins pour d’autres. Qui s’est fait réellement agressé par un jeune de banlieue ? Et qui s’est déjà fait rouler par son plombier, son garagiste, son constructeur ? Parler des seconds n’excuse pas les premiers mais met en perspective un problème de société qu’on essaye de nous faire passer pour un problème de génération ou, plus souvent sur ce forum, d’ethnie.

    Enfin, je suis désolé si mes posts sont de qualité inégale mais me console en me rappelant que l’on dit la même chose des poésies de V.Hugo et des films d’O.Welles.

    4 novembre 2007 à 11 h 10 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    04/11/07    – "Les 4-Vérités"

    Le peuple Français est vraîment le peuple le plus inconsidéré (je laisse à chacun le soin de donner à ce mot le sens qu’il voudra, et même tous les sens possibles) et même décourageant pour ceux qui, comme moi, espèrent qu’il se réveillera…

    J’en veux poour preuve que, selon un sondage publié ce matin ILS SONT 55% à faire confiance à Nicolas SARKÖZY, six mois après son élection, et ce, alors qu’ils n’étaient que 53% à voter pour lui, donc à lui faire confiance !

    Il est vrai que ces mêmes "sondés" reconnaissent que le nouveau préisdent n’a encore rien fait de tangible. POUR EUX, précise le sondage.

    Mais cela permet à Nicolas SARKÖZY de suivre les traces de Cécilia(1) qui était allée faire semblant de délivrer à Tripoli les infirmières bulgares (et le médecin qu’on oublie toujours dans ce "package") puisque, au moment ou je tape ces lignes, il est en train d’aller jouer, lui aussi, les mouches du coche à N’DJAMENA pour aller "délivrer" les hôtesses de l’air espagnoles et les journalistes embringués malgré eux à bord de cette "’ARCHE DES ZOZOS" (2) qu’est en réalité "L’ARCHE DE ZOE". On se fait mousser comme on peut ! Sans même se soucier de dépenser l’argent des contribuables et de consommer du CO2 … Tant que les Français marchent, et même courent, pour ce cinéma permanent, pourquoi se gêner ? Et pendant ce temps, Nicolas SARKÖZY peut s’imaginer (et faire croire) qu’il fait quelque chose pour la FRANCE, qu’il fait avancer les affaires de la FRANCE ! Jusqu’au jour où, comme certaine moouche, il se brûlera les ailes …

    Bopn dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET

     

    (1) j’imagine qu’il l’aurait volontiers envoyée sur ce "coup médiatique" !

    (2) tout comme l’est le "FRANCE TITANIC" avec tous les zozos qui la peuplent et la dirigent !

    4 novembre 2007 à 10 h 18 min
  • Gérard Pierre Répondre
    Monsieur Jaurès, bonjour.
     
       Votre post du 1 novembre ci-dessus me paraît intéressant dans la mesure où il met bien en évidence des différences entre nous qui sont, à mon avis, significatives. Permettez moi de reprendre votre argumentaire dans l’ordre même où vous nous l’avez produit.
     
       « … remarques belliqueuses ci-dessus qui relèvent plus d’une haine irrationnelle que d’une vision de l’évolution sociale en France ».
     
    1 ) – Est-ce être belliqueux que de mettre le doigt sur des vérités ? … la CGT assure-t-elle 100% de ses ressources par les seules cotisations de ses militants et la vente de produits dérivés ?… n’est-elle pas l’une des courroies de transmission du PC prétendu français ?… de ce PC qui édita en son temps un livre à la diffusion nominative et numérotée, intitulé « Être maire communiste » ? le « défenseur des opprimés » expliquait dans ses pages comment un maire communiste devait maintenir et attiser dans sa commune des foyers de mécontentement lui permettant, vis-à-vis de ses électeurs et de ses concitoyens, de stigmatiser qui le préfet, qui l’état, qui le gouvernement.
     
    2 ) – Chrétien par conviction, par tempérament, par éducation et par pratique d’une réflexion régulière, je me veux imperméable à la haine. Cela ne me conduit pas pour autant à m’adonner à l’angélisme béat. J’ai quarante années de mémoire professionnelle. J’ai pu « apprécier » au cas par cas de nombreuses situations dans lesquelles des syndicalistes de la CGT, voire certains (mais pas tous) de la CFDT, se constituant en piquets de grève musclés, imposaient par la force ce que son déficit de persuasion ne parvenait pas à faire passer. Leur « démocratie » était comme d’habitude ces jours là aux abonnés absents. Je peux vous assurer que la haine était bien là, mais pas du côté de ceux à qui les totalitaristes gavés de bière et de saucisses grillées interdisaient la possibilité d’aller travailler. Parce que leurs pauvres arguments, à base de slogans et d’automatismes de langage, n’avaient pas permis d’entraîner l’adhésion d’une majorité à leur cause souvent obscure ils insultaient ceux qui ne les adulaient pas : « vendu au patron, … couilles molles, … salopard, … facho, … égoïste, … ! ! ! » et j’en passe, aucun qualificatif ne m’aura été épargné. On ne sentait pas franchement passer dans ces moments là le souffle de l’amour.
     
       J’ai été insulté, dans les années 70 et 80, par des militants bardés de badges CGT, CFDT ou FO vendant leur cher « programme commun de la gauche », un opuscule pas franchement syndical convenez en. Cela m’est arrivé à la gare de l’Est et dans mon entreprise. La raison ? … simplement mon refus d’acheter. Lorsque je voulais engager la conversation, calmement, pour expliquer les raisons de mon refus j’avais affaire à un groupe dans lequel chaque entité tentait de rivaliser avec l’autre sur le terrain de l’agressivité verbale à mon endroit. Où était la haine ? … à votre avis ?
    3 ) – Puis-je savoir quelle est votre vision de l’évolution sociale en France ? … car pour ma part elle n’est pas réjouissante !
     
       Au siècle dernier, vers le début des années 60, plus de 95% des contrats de travail étaient à durée indéterminée. Il existait en gros, un contrat de travail assez passe-partout et un contrat d’apprentissage (vieilles réminiscences du temps où je travaillais mes certificats de droit). Le principe basique était que tout salarié embauché passait d’abord par une période d’essai de trois mois après quoi, à défaut d’être dénoncé par l’une des deux parties, le contrat devenait définitif. Pour le reste, le droit du travail enrichi ici et là par quelques conventions collectives paritairement négociées faisait le reste et tout le monde s’en trouvait bien.
     
       Aujourd’hui, moins de la moitié de la population active peut se vanter d’être dans une situation aussi « confortable ». La fonction publique constitue d’ailleurs l’essentiel de cette moitié. A votre avis, que s’est-il passé entre temps ?… vous appelez ça une évolution sociale ? … dans laquelle le syndicalisme français n’aurait comme par hasard aucune responsabilité ?… Ne croyez vous pas que si, au lieu de jouer les supplétifs des partis de gauche, les syndicalistes s’étaient focalisés sur leur « cœur de métier » à savoir la micro économie et la macro économie d’une part et la géopolitique permettant de comprendre les grands flux d’autre part, nous serions sans doute dans une situation différente? Il est excessif de reprocher à un camp d’exercer un pouvoir lorsqu’on neutralise soi même par un monopole de représentativité tout exercice de contre pouvoir intelligent. Combien de syndicalistes se soucient de lire un bilan ? … de remonter les flux financiers existant entre les entreprises et les S.C.I. propriétaires de leurs murs ? … quel syndicaliste s’est mis en tête de mener une action visant à rendre légalement obligatoire la publication du bilan des S.C.I. auprès du greffe du tribunal de leur lieu de résidence comme c’est le cas pour les S.A. ou les S.A.R.L. ? …… que nenni ! … seulement des grands principes fumeux éructés dans les meetings où le harangueur ne partage pas son porte voix.
     
       « Quant à la soit disant organisation mafieuse des syndicats, les récentes révélations montrent qu’il faut plutôt se tourner vers le patronat pour constater les douteuses manipulations d’argent. » … Lorsque nous aurons l’opportunité de commenter un article de ce forum consacré à l’U.I.M.M. je ne manquerai pas de vous faire part de l’analyse qui est la mienne. Pour autant, les pratiques mafieuses des uns ne sauraient constituer une autorisation à rendre admissible celles des autres. Cet argument m’interpelle au niveau de l’état d’esprit qu’il semble sous tendre et agréer. Il est typique de celui qui s’autorise à griller un stop sous prétexte qu’il aurait vu une voiture de gendarmerie passer un jour au feu rouge ! ! ! … bizarre ce raisonnement !
     
       « les syndicats … / /… sont puissants dans des secteurs clé comme les transports, les communications, l’énergie. » … c’est-à-dire grosso modo dans le secteur publique pour lequel Maurice Thorez concocta en 1945 / 46 un statut en béton dicté par ses « conseillers » soviétiques afin de préparer l’implosion de la société française par des troubles fomentés de l’intérieur. Et ça ne vous dérange pas de cautionner ça et d’obéir comme dirait Maurice Druon, aux « ordres d’un cadavre » ?… cinquante ans après la mort de Staline ?
     
       « Ce ne sont pas les grévistes qui prennent les usagers en otage mais ceux qui refusent de négocier ». La ficelle est tout de même un peu grosse. A qui espérez vous faire avaler un tel sophisme ? Nous sommes typiquement ici dans ce que j’appelle le procédé d’inversion, une méthode de raisonnement assez complaisamment entretenue par les saboteurs de climat social qui trouvent dans le résultat de cette attitude matière à prétexter leur indispensable entremise. En d’autres temps on nous expliqua de la même manière que ce n’était pas le FLN qui était coupable de l’égorgement et de l’ébouillantement de cent cinquante mille harkis après l’indépendance de 1962, mais la France ! ! ! … Ce ne sont pas les dealers qui sont répréhensibles dans les cités mais les forces de l’ordre qui, faisant simplement ce pour quoi les citoyens les payent, les « provoquent » par des contrôles trop fréquents, … et la liste des inversions est malheureusement de plus en plus longue.
     
       « Les peines infligées aux jeunes sont insuffisantes ? Peut-être. Quelles seront celles que recevront les responsables directs ou indirects des victimes de l’amiante qui se compteront bientôt en dizaines de milliers ? » … une fois de plus, vous mélangez les problèmes pour être plus certain qu’aucun d’eux ne sera résolu. Ainsi, le syndicaliste pourra continuer à vitupérer contre « … les pouvoirs publiques qui ne font rien, … la police qui ne fait pas son travail (*), … les politiciens (**) qui ceci, … et les patrons qui cela … »
     
       Si je prends la peine de vous écrire tout cela, monsieur Jaurès, c’est qu’à travers ce que vous écrivez, qui est de qualité parfois fort inégale, je vous soupçonne tout de même d’avoir le fond d’un brave homme. Mais on peut être un brave homme et avoir de mauvaises fréquentations, … ou subir de mauvaises influences. Me voulant néanmoins optimiste, un aggiornamento étant toujours possible (***), je ne désespère pas de voir au fil du temps vos écrits évoluer vers moins de dogmatisme.
     
       ……… à suivre !
     
    ***********************
     
    (*) au fait, ça consiste en quoi, d’après vous, le travail d’un policier ?
     
    (**) … de droite de préférence, cela va sans dire !
     
    (***) … Edouard Herriot fit bien le sien sur son lit de mort !
    3 novembre 2007 à 15 h 03 min
  • glacepica Répondre
    Afin  d’éviter à Jaurès de faire des heures sup’ non payées par des patrons pourris , exploitationistes et fumants de gros cigares , lisez l’HUMA ! 

    http://www.humanite.fr/

    3 novembre 2007 à 14 h 48 min
  • sas Répondre

    En parlant de super cumulard , jean claude tu oublie l’enclume de puy guillaume : alias  charasse……a la retraite de tout…c’est enfoiré doit percevoir près de 300 000 frs par mois de retribution ,retraite,pension et diverse……c’est peut être à ce titre "droitier et ronflant" que naguy a fait une escale pendant la présidentielle et recu en grande pompe le gazier…

    SAS

    3 novembre 2007 à 13 h 21 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    03/11/07    -"Les 4-Vérités"

    Aux électeurs/électrices qui s’imaginent que l’on est encore en "DEMOCRATIE" sous prétexte qu’ils ont encore le droit de vote (1), je dédie ce commentaire de Pierre-Patrice BELESTA :

    "Il fut un temps, certes lointain(2), où la démocratie imposait le respect de la volonté populaire exprimée par un vote. Mais l’antifacisme puis l’antiracisme sont passés par là qui refusent à l’électeur (blanc) depuis les précédents Mussolini et Hitler le droit de voter comme il veut. Est seulement démocratique, de nos jours, le résultat conforme à l’idéologie dominante et validé par les clones journalistiques, petits commissaires du dogme. Le vote communiste échappe seul à cette diabolisation en souvenir sans doute d’une vieille complicité objecytive, jamais reniée. Cette dérive majeure et totalitaire du système représentatif pousse le peuple à faire voter le peuple autant de fois qu’il le faut et à n’entériner que le résultat normalisé…" (fin de citation).

    Ce texte parus dans "RIVAROL" du 2 novembre (< http://www.rivarol.com >) est le préambule d’un article titré "POLOGNE/SUISSE JUMEAUX NOIRS ET MOUTONS BLANCS" qui analuse avec pertinence les résultats des récentes élections dans ce deux pays.

    Je mettrai d’ailleurs un "bémol" aux propos de PP BELESTA. Ainsi, concernant le Traité de Constitution européenne, Nicolas SARKÖZY, faisant fi de toute "démocratie" ne fera même pas l’honneur au "Peuple français" de lui soumettre à rererendum "son" MINI-TRAITE. Il est vrai que, comme en a convenu Valéry GISCARD d’ESTAING, "père" de ce que l’on avait appelé pompeusement la "CONSTITUTION EUROPEENNE" ce MINI-TRAITE reprenant pratiquement toutes les dispositions de son projet, il est à prévoir qu’il serait une nouvelle fois rejeté par le peuple "souverain" comme cela s’était produit le 29 mai 2005. 

    On le sait,  Nicolas SARKÖZY étant "l’homme pressé   – comme s’il avait le pressentiment qu’il ne durerait pas ! – il ne peut accepter un nouveau rejet jusqu’à ce que, de "votation" en "votation", le peuple finisse par accepter  – par lassitude ? – de voir la FRANCE se déliter définitivement au sein de l’UNION EUROPENNE. 

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1)  un "droit" que délaissent de plus en plus de "citoyens/citoyennes" qui semblent avoir compris que la "démocratie" se fichait d’eux …

    (2) cela commence comme un conte de fées !

     

     

    3 novembre 2007 à 12 h 40 min
  • Konébien Répondre

    Tt pourtant il y avait un homme qui connaît parfaitement le dossier /Christian Blanc ;et en + il a prouvé aprés son passge à la sncf puis à Air France qu’il avait du caractère et des convicttions Seulement voila ;il a commis un crime de lèse majesté ,ll a refusé d’obéir à Jospin … ça situe son homme et ça le rend inutilisable c’est pourquoi sarkozy ne veut pas d’homme pouvant lui faire de l’ombre;ilpréfère faire dela com ,avec des socialistes Il est incroyable de penser que l’on puisse arriver au Pouvoir aprés tant de rapports successifs sans savoir ce qu’il faut faire et sans savoir que le clash aura lieu de toutes façons;Il y avait une façon de s’en sortir .Dés sa nomination le nouveau Président réglait tous ce problèmes par Ordonnances ,puis réglait soncompte à la cgt et sud rail en interdisant toutes les mises à dispostions ,les rémunérations dans les comités paritaires et on remettatnt del’ordre dans les CE du type EDF et en n’autorisnant que les versements des cotisations des adhérents la suppression du droit de grêve dans les SP comme cela existe dans de nombreux pays devraient fairepartie de ces ordonnances et enfin des peines de prison incompressibles ( tant pix pour les juges) devraient être affectées aux délinquants ,ne respectant pas la nelle reglementation nous allons assister malheureusement à une comédie qui finira probablement par un nouveau statut applicable ….seulement aux nelles recrues et qui nous sera présenté comme un grand succés . du même style que le déplacement en corse au lendemain du Grenelle… Bref sarkozy s’il se déculotte n’a plus aucun avenir .Rreste à trouver un nouveau candidat pour dans 5 ans mais c’est loin 5ans ,avec les boulets que nous trainons

    2 novembre 2007 à 19 h 16 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Désolé SAS, mon post vient de partir et je découvre que j’ai omis de m’identifier. L’anonymat n’étant pas ma tasse de thé, je rectifie donc cet oubli. " Mes respects SAS " est un texte de Gérard Pierre.

    2 novembre 2007 à 15 h 30 min
  • Anonyme Répondre

    Mes respects SAS.

    la raie publique est creuse…une baudruche…vide….nadda….rien que de grandes theories fumeuses ".

       Tout d’abord, j’aime bien votre sens de l’homophonie. Il me remémore un de mes anciens textes dans lequel j’avais écrit: " A l’origine le mot vient du latin res publica « chose publique » et s’orthographiait alors république 

       L’intention, certes excusable, des utopistes qui imaginèrent ce type de gouvernement était de faire en sorte que chaque citoyen, détenteur d’une parcelle de la souveraineté nationale, exerce cette souveraineté sans contrainte, en toute impartialité, dans le seul souci de l’intérêt général, par le truchement de l’élection. Par ce moyen, le citoyen confierait à un élu le soin d’exécuter ses volontés dans le seul souci de l’intérêt supérieur de la Nation et, indirectement, de ses habitants.
     
       Les successeurs de ces utopistes eurent tôt fait de reconquérir le pouvoir en constituant des partis politiques qui inversèrent l’ordre des choses. Ils s’intronisèrent directeurs de conscience des électeurs auxquels ils s’adressèrent comme des sachant s’adressent à des apprenant
     
       Hissées aux premiers rangs à force d’allégeances, plus soucieuses d’image que d’authenticité et rompues à la pratique du langage automatique, la plupart des élites politiques étalent leur brillante incapacité à travers diverses promesses électorales à la tenue desquelles aucune d’elles n’est contractuellement tenue.
     
       La dérive étant dès lors aussi prévisible qu’inévitable, nous assistons depuis plus de cent trente ans à toute une série de scandales, depuis l’affaire de Panama et les trafics de la légion d’honneur à la fin du dix neuvième siècle, jusqu’aux affaires actuelles, en passant par celles du bazooka, de l’observatoire, et bien d’autres encore.
     
       Par aveu subconscient, cette médiocratie jusque là représentée sous les traits d’une Marianne hermaphrodite, décida à plusieurs reprises de donner à la porteuse de coiffe phrygienne le visage d’actrices renommées qui ne furent pas précisément des vestales. D’où une évolution sémantique, plus soucieuse de pérennisation phonique que de représentation éthique, que l’on retrouve dans raie publique."
       Pour couronner le tout, les raies publicains se sont fortement employés depuis 1789 à faire en sorte qu’une confusion s’établisse de manière subliminale entre RAIE PUBLIQUE et DEMOCRATIE. Or la démocratie est d’autant plus un mythe de nos jours que ceux là mêmes qui n’ont que ce mot à la bouche se sont évertués à en vider de sa substance ce qui en constituait l’essence originelle. Or d’où vient historiquement le mythe ?
      

       Ce devait être un système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émanerait du peuple.
     
       Le mythe de la démocratie est né d’une expérience localisée à Athènes du 6ème au 4ème siècle avant Jésus-Christ, qui concerna au maximum six mille citoyens.
     
       L’hellénisme ayant constitué durant de nombreux siècles l’un des fleurons de la culture française, nombreux furent les philanthropes et les utopistes qui fantasmèrent sur ce type de gouvernement. Dans leurs rêveries d’idéalistes, ils n’oublièrent que quelques réalités :
     
    Ø       les citoyens athéniens étaient tous descendants de pères préalablement athéniens
    Ø       ils ne recevaient le titre de citoyens qu’après avoir suivi l’éphébie, formation civique et militaire, de seize à dix-huit ans.
    Ø       Les étrangers, très rares, accédant au titre de citoyen devaient d’abord avoir accompli de hauts faits pour la cité. Alors seulement, ils étaient autorisés à payer très cher l’acquisition de ce titre.
    Ø       Les agriculteurs, les pécheurs, les esclaves, les femmes et les métèques (ainsi qualifiait on l’étranger non barbare) étaient exclus de la communauté politique.
     
       Cette référence est donc fondée sur le droit du sang et non sur celui du sol. Elle exige que l’on satisfasse à une formation ; je crois me souvenir que l’instruction civique n’est plus très en cour dans les écoles de la raie publique, quant au service militaire ……. n’épiloguons plus. Aujourd’hui, on naturalise à tour de bras, y compris de curieux citoyens ne possédant même pas les rudiments de notre langue. Pire, ils obtiennent la nationalité en prônant leur refus de s’intégrer dans la communauté nationale………. et les jours d’élections, certains candidats peu scrupuleux n’hésitent pas à ratisser les fonds d’hospice pour tenir la main à certains électeurs un peu oublieux.
       Vous l’aurez donc bien sûr compris SAS, tout comme cela me semble être votre cas, je ne suis pas raie publicain.
       …………….. à suivre.

     

     

    2 novembre 2007 à 15 h 26 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/11/07    – "Les 4-Vérités"

    Post-scritum. Comme promis dans un précédent "post" pas encore publié à l’heure (14h33) où je tape ces lignes :

         – la RETRAITE MENSUELLE que touche à 60 ans un député qui a effectué un mandat de 5 ans est de 1548,oo EURO (soit très exactement 10.154, 21 FRANCS)(1). Pour 10 ans de mandat, elle sera de 3000 EUROS (20.000 FRANCS), etc. Il faut savoir que le montant de cette retraite représente SIX FOIS celui des cotisations versées. Qui dit mieux ?

    Par ailleurs, j’avais évoqué la retaite que perçoit, toujours mensuellement, un SUPER…CUMULARD, l’estimé Jacques CHIRAC que le suffrage universel (que la démocratie en soit remerciée ici !) nous a donné pendant douze ans comme président de la République. Voici le détail de la retraite que touche l’hôte à titre gracieux de Rafik HARIRI : en tant qu’ancien président : 5250,00 EURO; ancien député : 5031,00 EURO; d’ancien membrre de la Cour des Comptes : 3500,00 EURO et d’ancien conseiller général et de maire : 5000,00 EUROS. Ce qui donne un TOTAL MENSUEL de 18.781 EURO auxquels il faut ajouter, au titre de MEMBRE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL (en tant qu’ancien Président de la République) auquel il n’est pas tenu de siéger, la somme de 12.000 EUROS  . SOIT, AU TOTAL : 30.800 EUROS ! (Source "SAUVEGARDE RETRAITES")

    DERNIERE MINUTE. Aux informations de 13h00, j’ai entendu je ne sais quel député du RHÔNE annoncer qu’était à l’étude un projet qui interdirait aux élus d’empiler ainsi les retraites pour des mandats cumulés. Mais cette "réforme" n’entrerait en vigueur qu’en 2012 comme si le feu n’était pas à bord d’un "FRANCE-TITANIC" en train de sombrer.

    Allons, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, de "droite" comme de gauche, un peu de courage, comme on dit en SUISSE, il y a "LE FEU AU LAC", et il est plus que temps que vous fassiez votre "NUIT DES PRIVILEGES" avant que ce PEUPLE DE DUPES que vous avez fabriqué d’élection en élection, d’alternance en alternance, de fausses promesses en fausses promesses, NE FASSE LA REVOLUTION et ne vous vide à grand coups de pompes dans les fesses, ou pire  !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) et non 10.538,oo FRANCS comme cité de mémoire. 

    2 novembre 2007 à 15 h 05 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/11/07    – "Les 4-Vérités"

    Post-scritum. Comme promis dans un précédent "post" pas encore publié à l’heure (14h33) où je tape ces lignes :

         – la RETRAITE MENSUELLE que touchera à 60 ans un député qui aura effectué un mandat de 5 ans est de 1548,oo EURO (soit très exactement 10.154, 21 FRANCS)(1). Pour 10 ans de mandat, elle sera de 3000 EUROS (20.000 FRANCS), etc. Il faut savoir que le montant de cette retraite représente SIX FOIS celui des cotisations versées. Qui dit mieux ?

    Par ailleurs, j’avcais évoqué la retaite que perçoit, toujours mensuellement, un SUPER…CUMULARD, l’estimé Jacques Chirac

    (1) et non 10.538,oo FRANCS comme cité de mémoire. 

    2 novembre 2007 à 14 h 42 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/11/07    – "Les 4-Vérités"

    N’en déplaise à Jean ROUXEL, à Raymond SOUBIE, à tous les membres du Gouvernement SARKÖZY-FILLON, et sans doute à Nicolas SARKÖZY lui-même, ON NE NEGOCIE PAS, ON NE NEGOCIE PLUS avec des syndicats archaïques et marxisants sinon marxistes, et encore moins avec des syndicats révolutionnaires. On décide des réformes nécessaires, on les justifie, on les fait voter par la Loi, et on les fait fermement appliquer. Au besoin en tapant là où ça fait le plus mal : à la caisse – peu importe qu’elle soit blanche, noire ou grise (1) en faisant condamner les Syndicats lorsqu’ils bafouent les lois, notamment dans leur manière de décider d’une grève, de la faire voter et/ou de l’appliquer.

    Oui mais voilà, comment être crédible pour décider, par exemple d’une réforme des Régimes spéciaux lorsqu’on en bénéficie soi-même, ou lorsque, alors que l’on plaide la nécessité de sacrifices, on accepte soi-même le principe d’une très large augmentation de sa propre rémunération ?

    Tout le monde le sait, les parlementaires bénéficient, pour leur retraite, d’un régime spécial dont voudraient pouvoir bénéficier tous les Français. Ainsi, un député ayant exercé un mandat pendant cinq ans touchera, à 60 ans, une retraite mensuelle de 10.538 F. (somme citée de mémoire, que je confirmerai dans un prochain "post"). Mieux, il pourra cumuler plusieurs retraites pour les différents mandats ou fonctions exercées, même pendant son mandat de député. L’exemple-phare, dans ce domaine étant donné, une fois de plus, par Jacques CHIRAC qui aura su, tout au long de sa carrière, utiliser les ressources d’une "République fromagère".

    Pour ce qui concerne le nouveau président lui-même, l’homme qui se prétend réformateur, il me paraît regrettable qu’au moment même où il semble vouloir engager l’épreuve de force avec les syndicats qui campent sur leurs "régimes spéciaux, IL AIT ACCEPTE DE VOIR SA PROPRE REMUNERATION PORTEE A 20.000 EURO MENSUELS. Certes, cette somme peut paraître ridicule eu égard tant aux responsabilités d’une charge de plus en plus lourde, qu’aux sommes perçues par les vedettes du showbiz ou du sport, ou encore des dirigeants du CAC 40. Et surtout, par exemple d’une insignifiante présentatrice de journal télévisé qui perçoit 25.000 euros mensuels sans parler des avantages en nature et de ce que, dans le jargon des médias, on appelle pudiquement les "ménages". Oui, mais voilà, quand on se veut un "élu du peuple", on ne doit rien ignorer de ses réactions profondes, de sa jalousie naturelle quand il compare son propre salaire à celui des autres …

    Aussi, AVANT D’ENGAGER sérieusement le fer avec les Syndicats, le Parlement devrait commencer par s’auto-réformer. Notamment en abandonnant de lui-même ses régimes spéciaux tant en matière de retraite parlementaire que de cumul de cette retraite avec d’autres retraites. Et, sans doute surtout, en acceptant de se sacrifier sur l’autel d’une Patrie dont les finances sont exsangues.

    Comment cela ?

    Tout simplement, en votant une loi qui réduise drastiquement, pour les prochaines électtions, le nombre tant des dépûtés que des sénateurs.

    A titre d’exemple, pour plus de 300 millions d’habitants, les ETATS-UNIS ont 435 représentants (députés) et 100 sénateurs. Pour une population environ 4,70 fois moindre, la FRANCE compte 577 députés et 346 sénareurs. Pas moinsss ! Quand on sait que le rôle du Parlement (notamment dans le contrôle stricte de la gestion de l’argent des contribuables) est réduit à pas grand’chose, nes nombres sont exhorbitants et insupportables pour les finances publiques… Pour (faire semblant d’) exister, pour justifier leur rémunération, les Parlementaires en sont réduits à multiplier les questions (la plupart aussi saugrenues qu’inutiles !) au Gouvernement, ou les propositions de loi qui, soit vont à la corbeille (pas celle de la Bourse !), ou bien "doublonnent", voire même "triplonnent" avec d’autres, rendant la vie des citoyens et des entreprises de plus en plus compliquée. On le sait, grâce à Fellagh, la France tourne en rond sous le poids des … directives ! 

    Aussi, pour montrer leur volonté de réforme, pour marquer dans l’Histoire une date aussi forte que la "NUIT DU 4 AOÜT 1789" qui avait vu l’abolition de ses privilèges par la Noblesse elle-même, je suggère que les parlementaires se réunissent en Congrès à Versailles pour décider "d’américaniser" leur nombre en le déduisant à :

             -91 pour les députés

            – 78 pour les sénateurs.

    Parallèlement, Nicolas SARKÖZY renoncerait noblement à la nouvelle rémunération décidée par le Parlement, à charge pour lui de voter une sorte de bonus au Président de la République si, à l’issue de son mandat, il a réussi à renflouer le "FRANCE-TITANIC.

    Le  Président, le Gouvernement et le Parlement pourraient alors engager avec autant de sérénité que de fermeté le nécessaire BRAS DE FER contre les Syndicats, contre les fonctionnaires, et d’une manière géénrale contre tous ceux qui "campent" sur leurs "AVANTAGES ACQUIS". Ils auraient derrière eux toute la FRANCE, celle des honnêtes gens, de ceux qui travaillent et qui sont prêts à faire des sacrifices pour que leur pays survive ! Tout le reste n’est que bla-bla-bla politicien. Et l’énarque Raymond SOUBIE, mais aussi tous les autres (je pense notamment à Jacques ATTALI) tous grassement payés pour donner des conseils ou mener des négociations qui ne mènent qu’à l’impasse ou, au mieux, à de coûteuses concessions qui font perdre un peu plus la face à des gouvernements et à des politiciens de plus en plus déconsidérés, POURRONT ALLER MENER AILLEURS LEURS COÛTEUSES (pour le pays !) ET JUTEUSES (pour eux !) INVERVENTIONS. Ailleurs que chez nous !

                  Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) il faudra bien que les Syndicats justifient leurs comptes. Et le plus tôt sera le mieux …

    2 novembre 2007 à 12 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Jean Rouxel a mille fois raison, et c’est pourquoi il serait temps, pour toutes les bonnes volontés, surtout celles que des points de détail éloignent de la seule ligne à suivre, devraient enterrer (au moins pour un temps) la hache de guerre et cesser de jeter de l’huile sur le feu en prétendant vouloir l’éteindre. Une majorité de 53% est moins confortable qu’il y parait lorsqu’il s’agit de bousculer des habitudes et de secouer des privilèges aussi nombreux que largement répartis.

    2 novembre 2007 à 6 h 18 min
  • sas Répondre

    La confrontation sonnera au mois de novembre…….toute la raclure faignasse et subversive va se mettre en marche y compris la magistrature,malgré son obligation de réserve…..mais il est vrai que les serments et obligations en france: y a pas

    Donc le deal est simple d’un côté moins d’ 1 millions de privilégiés glandeurs racketeurs(ou entretenus) qui veulent conserver des "privilèges" dont on est en droit de se demander qui et quand "ils" ont été aussi "généreusement" octroyés , et si ces décideurs de l’époque (qui sont encore aujourd hui a ronfler au sénat…)savaient et compter et lirent ,?????? de l’autre p’tiot paul de naguy de bocsa de sarközy qui au nom d’une prétendue équité.(fausse et en trompe l’oeil puisque n’est même pas remis en cause dans cette affaire le % et la durée des années pour le calcul:70% des 6 derniers mois pour le public; 60% des 25 dernière année pour le privé…..et il se trouve que certains ignare de la france du bas savent lisser une moyenne et ont bien compris l’embrouille…)

    donc je reprend bocsa contre la rue marxorose……..et sas donne la rue gagnante….. score des arrangements catiminesques……comment qu’ils disent les enclumes "…..pour huiler le dialogue(monologue) social……"

    moi je vire et l’eau du bain et le bébé , je redistribue les cartes et surtout je prends la peinne de ne reprendre aucuns des anciennes équipes……ceux qui nous font perdre depuis 1945…… voir 1789

    sas "il ne faut jamais prêter aux méchants , pour tirer d’eux ce que l’on prête il faut que l’on vienne aux coups,il faut plaider,il faut combatre, laissez-leur prendre un pied chez vous et bientôt ils en auront pris quatre."

    1 novembre 2007 à 12 h 48 min
  • Jaures Répondre

    Glissons sur les remarques belliqueuses ci-dessus qui relèvent plus d’une haine irrationnelle que d’une vision de l’évolution sociale en France. Pour le vivre de l’intérieur, je peux vous dire que les entreprises n’ont rien à gagner à la disparition des syndicats: dans bien des conflits, nous servons de modérateurs et essayons de canaliser les rancoeurs vers la négociation. Les travailleurs surexploités ne se contenteront pas toujours de se suicider comme chez Renault . Le problème est que les employeurs n’acceptent plus de négocier et s’étonnent de voir les salariés réclamer leur part quand, comme à Air France, un patron multiplie par 4 son salaire en 5 ans et exige une baisse de 30% des salaires à l’embauche. Quant à la soit-disant organisation mafieuse des syndicats, les récentes révélations montrent qu’il faut plutôt se tourner vers le patronat pour constater les douteuses manipulations d’argent.
    La France n’est pas l’Angleterre de la fin des années 70: les syndicats sont unis sur l’essentiel et sont puissants dans des secteurs clé comme les transports, les communications, l’énergie. Par ailleurs, quels sont les enjeux ? Si après des conflits durs, laissant des traces, les cheminots perdaient en partie (certaines clauses du projet initial ont déjà été allégées) leur régime spécial, les retraites seraient-elles sauvées ? Bien entendu non! Un effort sera alors demandé à nouveau aux salariés du privé et l’on dira ensuite que les fonctionnaires sont privilégiés.
    A Ben: Ce ne sont pas les grèvistes qui prennent les usagers en otage mais ceux qui refusent de négocier.Quand les employeurs exigent des baisses de salaires en menaçant de délocaliser, n’est-ce pas là une prise d’otage ? Ceux importunés par les grèves, et j’en fait partie, doivent se rappeler que la suppression d’avantages de certains salariés n’en a jamais apporté de nouveaux aux autres et que, si les syndicats sont mis au pas, plus personne n’empêchera les patrons d’agir en fonction de leurs seuls intérêts. 
    A Red: Les peines infligées aux jeunes sont insuffisantes ? Peut-être. Quelles seront celles que recevront les responsables directs ou indirects des victimes de l’amiante qui se compteront bientôt en dizaines de milliers ?

    1 novembre 2007 à 12 h 26 min
  • R. Ed. Répondre

    Ce syndicat mafieux, personne n’ose s’y attaquer et c’est peut-être là la raison.

    Un syndicat "mafieux", qui ne se laisserait sans doute pas faire, qui emploierait les "grands moyens", les menaces à l’encontre de ceux qui s’y oseraient, et peut-être même des mises à exécution.

    Y a qu’à voir les peines ridicules que certains juges osent donner aux djeunes de banlieue, quand d’aventure ils sont poursuivis pour leur méfaits.

    La trouille des représailles sur leur familles, leurs biens et même leur personnes.

    "Attaque de fourgons de police à la grenade artisanale, classée première catégorie,  puisque c’est la définition du "cocktail Molotov".

    Cocktail Molotov qui a d’ailleurs été largement utilisé avec succès par les Russes contre les chars d’assault allemands pendant la seconde guerre mondiale.

    Ici, c’est considéré comme un vulgaire pétard, quinze jours avec sursis (1)

     

    (1) Et encore, c’est le maximum.

    1 novembre 2007 à 9 h 43 min
  • sas Répondre

    Mais gérard poser les bonnes questions c’est déjà avoir ou présentir les bonnes réponses…..et la p’tio pau de naguy bocsa de sarközy ne tiend pas plus que cela à ce tous constatent ,ce que sas déclare depuis des lustres……la raie publique est creuse…une baudruche…vide….nadda….rien que de grande theorie fumeuses et des principes que nos "roitelets" potentat maçonnique foulent au pieds ou dérogent pour mieux s’en et se servir……avec une arrogance  qui n’a en ces jours d’égal…….que l’ineptie du systeme communément admis et rejeté de seulement les plus tarés et bénéficiaires de cette mane….

    Tant que la gaulois n’a pas les couilles de chasser l’intrigeant , le voleur , le menteur ou combinard avec bâton et pertes et fracas…..il sera le moutonant tondu……avant il était tondu par ses propres sangs bleus….aujourd hui il l’est par les boutiquiers orientaux comme dirais un internaute de ce site.

    sarko ne fera rien et on perd et du temps et de l’argent…..beaucoup savent ce qu’est vraiment le syndicalisme initié de france et ses capitaines d’industrie aussi au passage……quand à ses fonctionnaires…..

    sas

    1 novembre 2007 à 1 h 43 min
  • Ben Répondre

    Nous allons enfin savoir si Nicolas Sarkozy est un Homme d’Etat qui fait l’histoire ou seulement un opportuniste qui cédera devant les intimidations d’une minorité. Si tel était le cas, il n’y a plus rien à attendre de lui et ce jusqu’à la fin de son mandat.  Comment peut-on laisser une minorité agissante prendre en otages de pauvres gens qui sont la plupart du temps plus démunis qu’eux? N’est ce pas une forme de fascisme quand une minorité peut terroriser une majorité silencieuse? Est ce qu’il y a des syndicats pour prôtéger les vrais pauvres que sont les employés de fast food, les vendeuses, les caissières, les coursiers, les ouvriers?

    Si c’est comme en 1995 la rue qui gouverne, il ne sert à rien d’aller voter. Si Sarkozy perd son honneur en cédant devant une minorité agissantte, il ne sera pas réélu et il restera dans l’histoire comme un très bas opportuniste pas à la hauteur de sa fonction. Par contre, si il résiste, il montrera qu’il a le souffle et l’envergure de transformer la France, d’être celui qui redonnera ses lettres de noblesse à notre pays! En résistant, il sera la voix de la France et il donnera la force et la confiance aux Français qui veulent s’en sortir!

     

     

     

    31 octobre 2007 à 22 h 28 min
  • Gérard Pierre Répondre
       En relisant entre les lignes ce qu’a écrit Jean ROUXEL dans son article, j’ai compris qu’il ne croyait pas plus que moi aux effets intimidants des exercices gesticulatoires filmés du Marsupilami de Neuilly.
     
       Il n’y a pas de détermination inébranlable sans une profonde réflexion. Cette réflexion nécessite un temps de recueil préalable et beaucoup de sérénité. Or, il ne saurait y avoir de recueil et de sérénité dans l’agitation perpétuelle. Nicolas Sarkozy, sa biographie en atteste, est tout le contraire d’un homme déterminé, …… c’est un homme terminé, fini. Pourquoi ? … Toute son énergie depuis l’adolescence est ramassée sur un seul objectif : conquérir le pouvoir. Il y est parvenu. Qu’en fait-il à présent ? …… il le brade en en confiant des miettes à des ministres sans relief de son bord ou en le redistribuant à une « ouverture » non demandée par l’électorat qui s’est massivement prononcé en sa faveur. Et quand ça ne va pas, c’est pas lui ! ! ! … « quel imbécile ! … » à propos d’un conseiller, ou bien « ceux qui ont écrit ça méritent d’être foutus à la porte ! ! ! » à propos d’un autre et non des moindres.
     
       18 983 408 Françaises et Français ont donné mandat à Nicolas Sarkozy le dimanche 06 mai 2007 pour qu’il torde une bonne fois pour toutes le cou à la CGT. Que voit-on aujourd’hui ? un ramassis de totalitaristes menteurs, tricheurs, regroupés dans un pseudo syndicat qui nie sa réalité de courroie de transmission d’un parti extrémiste, dictant sa loi dans la rue et sur les quais de gare. Qui sont-ils ? … personne ! … qui représentent-ils ? … officiellement moins de deux pour cent de la population active (en réalité trois fois moins). Ignorant le verdict des urnes tout en ayant que le mot « démocratie » à la bouche (après tout l’URSS est toujours leur modèle et d’après eux, … c’en était une ! ! !) ils torpillent l’économie française sous le fallacieux prétexte de la défense de la veuve et de l’orphelin. Vaste jeu de menteurs où le gogol de service interrogé par la télévision d’état répond invariablement : «  …… ben, …… y zon sûrement débone résan … hein ? …… enfin j’sais pas mais j’ crois ! »
     
       Nicolas Sarkozy veut-il vraiment aller au rendez-vous que l’Histoire lui a donné concernant le déverrouillage syndical ? Il n’y a de sa part qu’une façon de nous en convaincre. Elle ne consiste pas dans le fait de se placer convenablement dans le champs d’une caméra pour dire à un décérébré bardé de badges CGT : « Vous croyez que la rue va me faire plier, vous vous trompez ! ». Non, …… il lui suffit de demander un audit sur le financement de ce pseudo syndicat.
     
       Lorsque Bernard Thibaut devra répondre devant la justice sur les emplois fictifs dont sa centrale bénéficie pour rémunérer ses permanents, lorsqu’il devra s’expliquer sur « un certain fonctionnement » du comité d’entreprise d’EDF ou autres, …… bref, lorsqu’il devra expliquer 80% des ressources de son organisation mafieuse et, avec de nombreux complices, subir les conséquences civiles et pénales des avanies complaisamment admises depuis des décennies, ……………… alors, oui, ……… je me dirai peut-être que, contrairement à ce que je pensais alors à tort, Nicolas Sarkozy avait un rendez-vous avec l’Histoire !
     

       En bon paysan, ………… je demande d’abord à voir !

    31 octobre 2007 à 16 h 03 min
  • Florin Répondre

    Ce n’est pas moi qui rejeterait la méthode Thatcher, sûrement pas. Distinguons cependant la SNCF (monopôle public) et Air France (compagnie "normale", c’est à dire, privée). Autant il faut tenir bon sur la SNCF, autant il faut laisser Air France se débrouiller seule (elle en a la capacité et c’est dans la logique des choses).

    Cela dit, faudrait que l’on soit clair sur un point : on ne pourra jamais, sauf dictature stalinienne, augmenter le salaire du PDG de 80% et ceux des autres, de 0,8%. Tant que le MEDEF n’aura pas compris cette évidence, on n’avancera pas.

    L’Angleterre thatcherienne coupait les branches économiquement mortes (charbon …) mais ne bloquait pas les salaires dans les secteurs profitables… L’injustice a ses limites.

    31 octobre 2007 à 14 h 14 min
  • sas Répondre

    A mr rouxel……si vous  pouviez dire vrai……moi sas 1 er et moi même suis prête à parier sur la capitulation en rase campagne , ou la rédition en off ave c des contrepartis dont nous n’auront jamais petit peuple de france ni les tennant ni les aboutissant……cas par cas , gazier par gazier……naguy bocsa n’a ni le profil ,ni la trempe pour tennir une position…si vertueuese et équitable qu’elle soit….

    son attelage contre nature comme feu la gauche ni survivra pas….

    sas

    31 octobre 2007 à 12 h 50 min

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