Tests ADN : la gauche sénatoriale tente la suppression

Le groupe CRC (communiste) SPG (sénateurs du Parti de Gauche), par le biais de quelques uns de ses éminents représentants, dont Robert Hue, a
déposé un projet de loi dont l’article unique vise à supprimer les tests ADN prévus par l’article 13 de la loi du 20 novembre 2007 relative à la
maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile.

Le signal donné par le Ministre de l’immigration et de l’identité nationale, Eric
Besson, aura donc produit tout son effet. Après la reprise médiatique, la reprise législative. Si le ministre avait justifié sa non signature des décrets par des délais insuffisants pour
appliquer des mesures compliquées, le soutien que lui a marqué le Président de la République en demandant à la majorité de ne pas faire une querelle
idéologique au ministre a fini de réveiller la gauche.

Alors même que la majorité, François Fillon en tête, laisse entendre qu’une
modification législative pourrait intervenir pour rendre cette disposition applicable, la gauche enfourche l’occasion pour essayer de faire abroger la disposition prévoyant les tests ADN.

Elle ressort, pour ce faire l’étendard du droit du sol, les évolutions de la famille, le refus de la non-discrimination, et
évoque un « tollé dans la société » qu’elle avait pourtant échoué –une fois n’est pas coutume- à orchestrer. Les signataires rappellent aussi que la commission des lois du Sénat avait
assorti la disposition de réserves et que le Conseil constitutionnel en avait complexifié la mise en œuvre.

Malgré des décennies d’échec de l’intégration, de chômage élevé et de lassitude de l’opinion face au métissage imposé de la
société française, les défenseurs des portes ouvertes et de l’immigration sans limite n’ont donc pas renoncé à leur catastrophique politique !