Tribune des militaires et panique macronienne

Tribune des militaires et panique macronienne

Je parlais la semaine dernière de l’effet Streisand à propos de la tribune des militaires.

Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi massif ni aussi rapide.

Non seulement une écrasante majorité de Français partage le constat de cette tribune sur le délitement de notre malheureuse patrie, mais, dimanche dernier, une nouvelle tribune – de militaires d’active, cette fois – est venue renforcer cette première tribune.

On y lit notamment:

«Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.

Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées [ …]. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien – rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris, voire de haine.»

Le pouvoir macronien est paniqué de cette réaction. D’autant que ces milliers de militaires ne sont pas seuls.

D’autres corps régaliens, notamment la police et la gendarmerie (qui est bien sûr une branche de l’armée, mais une branche particulièrement concernée par les questions de sécurité intérieure), soutiennent de moins en moins discrètement ces déclarations.

Oui, l’élection de 2022 sera profondément un référendum sur cette question: voulons-nous que nos enfants puissent vivre librement et sereinement comme Français en France ?

Il est urgent de donner un coup d’arrêt à la politique du chien crevé au fil de l’eau qui a été menée depuis au bas mot 1975.

Certes, je ne suis pas un inconditionnel de ces mots d’ordre que l’on lit souvent sur les réseaux sociaux du style: il faut voter Untel, c’est notre dernière chance, en 2027, il sera trop tard.

Je ne crois pas du tout à ce sens de l’histoire (je ne suis pas assez progressiste pour cela).

En 476, on a pu croire que la civilisation était irrémédiablement engloutie – et elle est réapparue plus belle encore.

En 1420, on a pu croire que la France était un vestige du passé – et Jeanne d’Arc est arrivée.

Mais ce qui est vrai, c’est que plus on attend, notamment pour restaurer l’ordre et limiter l’immigration, plus ce sera douloureux.

Après le traité de Troyes, il a fallu le sacrifice de Jeanne d’Arc et une fantastique énergie de reconquête pour restaurer la France. Après la chute de Rome, nous avons connu des siècles de barbarie.

Et, aussi curieux que cela puisse paraître aux adeptes de la «mondialisation heureuse», la nature humaine n’a pas changé: nous sommes toujours capables des pires exactions et l’histoire peut toujours tourner au tragique.

Alors, oui, par respect pour nos aïeux qui nous ont légué un beau et grand pays, et par amour pour nos enfants, à qui nous voulons éviter les affres de la guerre civile, nous partageons le cri d’alarme de nos soldats.

D’ailleurs, il commence à se répandre jusque dans la classe politique.

Michel Barnier, jusqu’à présent connu plutôt pour son européisme, vient d’appeler à un moratoire sur l’immigration.

Si les mots ont un sens, cela signifie qu’il est prêt à rompre en visière avec le gouvernement des juges – et même à sortir la France de la CEDH, si celle-ci nous refuse une politique migratoire responsable.

Si même les plus centristes des responsables politiques commencent à se réveiller, rien n’est perdu.

Et ce n’est certainement pas le moment de relâcher la pression sur cette oligarchie politico-médiatique responsable des «trente piteuses»!

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Comments (1)

  • laverité est ailleurs Répondre

    on croit mourir pour la patrie on meurt pour des indutriels Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l orage
    Le vieux monde se meurt La nouvelle ére tarde a apparaitre & dans ce clair-obscur surgissent les monstres nous sommes rentrés dans une democratie une prison sans murs ou les prisonniers ne songeraient pas s évader un systeme d esclavage où grace a la consommation au divertissement les enchainés auraient l amour de leur servitude UN SYSTEME MACRONNISTE QUI A POUR NOM DICTATURE

    13 mai 2021 à 23 h 06 min

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