Un adjoint de Delanoë insulte les provinciaux

Un adjoint de Delanoë insulte les provinciaux

Christophe Girard (voir sa biographie éloquente d’apparatchik du politiquement correct ci-dessous) est depuis 2001 l’adjoint au maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargé de la culture. Il est depuis 2010 conseiller régional d’Île-de-France.

Après des études de littérature japonaise, il rentre chez Yves-Saint-Laurent en 1978 et gravit les échelons jusqu’à devenir directeur général dès 1997. En 1999, il rejoint le groupe LVMH en tant que directeur de la stratégie mode[1],[2].

En 1998, il devient membre des Verts. Il est présent en 1999 en position non éligible sur la liste de Daniel Cohn-Bendit aux Européennes[1].

En 2001, après l’élection de Bertrand Delanoë, il est nommé l’adjoint au maire de Paris chargé de la culture. Il occupe son poste tout en restant chez LVMH[2].

A la Mairie de Paris, Christophe Girard est l’initiateur notamment des Nuits Blanches[3], ainsi que d’autres projets culturels d’envergure annoncés au début de la mandature de Bertrand Delanoë (le 104 rue d’Aubervilliers/Pompes funèbres, Gaîté lyrique, cinéma Louxor, etc[4]), dont certains ont vu le jour, qualifiés de « pharaoniques » par ses détracteurs. Ceux-ci lui reprochent également d’avoir fait de la politique culturelle parisienne un outil de communication politique.

Il ne fait pas mystère de son homosexualité et milite activement pour l’homoparentalité[5]. Il a ainsi pu aider plusieurs associations de la cause homosexuelle à obtenir des subventions publiques de la Mairie de Paris, y compris celles dont il était adhérent (SOS Homophobie, Act Up, Association des parents gays et lesbiens) ou dirigeant (Festival du Film Gay et Lesbien de Paris) s’attirant ainsi les critiques du site Web d’opposition municipale « Le Perroquet Libéré » qui y voit un mélange des genres contestable.

En septembre 2005, il rompt avec les Verts parisiens suite au vote de 5 amendements du groupe écologiste obtenu grâce aux votes des élus UMP puis adhère au Parti socialiste en novembre 2005 tout en déclarant : « Mon parti, c’est Bertrand Delanoë ».

Le 26 décembre 2005, il signe, avec la première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, un point de vue dans le journal Le Monde. Ils y défendent une position commune au nom de la diversité culturelle qui serait menacée par la « licence globale »[6].

En mai 2006, il publie un livre Père comme les autres. Sur la page de garde, il a écrit : « Je suis père et homosexuel, j’ai écrit ce livre pour que ces deux mots aillent ensemble.»[7]

Le 29 août 2006, il entre au Conseil politique de Ségolène Royal pour la Présidentielle de 2007[1].

En avril 2008, en plein boycott des magasins Carrefour et du groupe LVMH en Chine, il s’oppose à la protection et à la nomination du Dalaï-lama, par le titre de Citoyen d’honneur de la Ville de Paris par le Maire, M. Bertrand Delanoë, faisant cause commune avec les communistes et le MRC. À cette occasion, il déclare : « Le dalaï-lama est à mes yeux, comme Benoît XVI, particulièrement réactionnaire »[8]. Le Canard enchaîné rappelle que les 12 et 13 juin 2006, le Conseil de Paris a débattu du principe d’honorer la mémoire de Jean-Paul II en rajoutant son nom à l’esplanade de Notre-Dame. Christophe Girard est intervenu en séance publique pour défendre cette proposition.

En mai 2009, une rumeur le dit pressenti pour succéder à Christine Albanel au ministère de la Culture mais Christophe Girard dit n’avoir « reçu aucun appel » (dans le cas contraire, il dit : « J’irais voir le maire et je n’ai pas de doute qu’il ne me laissera pas de doute »)[9]. En juin, c’est Frédéric Mitterrand qui est nommé au ministère de la Culture.

En janvier 2010, il lance son nouveau blog.

Le 21 mars 2010, Christophe Girard est élu conseiller régional d’Île-de-France [10].

Le 25 octobre 2010, suite au décès de Georges Frêche, il déclare que « sa mort ne m’attriste pas particulièrement » en ajoutant qu’il était « certes un homme cultivé et un très fin politique, mais sans aucune morale », un hommage peu flatteur comparé à la plupart des élus socialistes[11]

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Comments (1)

  • DOE Jane Répondre

    il est “moral” ce dégénéré ? j’espère que les services sociaux suivent avec attention les ” soins” dont il entoure son enfant !
    il est vrai qu’avec toutes ses casquettes ( quelle énorme tête ) il a largement les moyens de l’entourer de tas de gadgets pour lui faire oublier l’absence de sa mère……….pauvre gosse

    20 novembre 2010 à 16 h 41 min

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