Un an après la décapitation de Samuel Paty

Un an après la décapitation de Samuel Paty

Cela fait un an que Samuel Paty a été sauvagement décapité.

Il y a eu tout de suite après la décapitation, des discours fermes et solennels, une cérémonie d’hommage à la Sorbonne, des proclamations disant que plus rien ne serait comme avant.

Puis, le silence est revenu et, avec lui, l’oubli : ce qui a occupé l’attention a été la pandémie, le nombre de morts, le nombre de cas, le nom des variants, le passage de l’enfermement généralisé au couvre-feu, puis à la vaccination obligatoire et au passeport sanitaire.

Et, en parallèle, tout a été comme avant. Tout s’est même aggravé.

Dans les collèges et les lycées, il est resté tout aussi impossible d’aborder certains sujets, et ces sujets sont aujourd’hui moins abordés que jamais.

Les enseignants, en de multiples points du territoire français, pratiquent l’autocensure, car ils ont peur pour leur vie.

Les zones de non-droit, qu’il vaudrait mieux appeler zones conquises par l’islam, ont continué à s’accroître, et les actes de violence qui en émanent sont en nombre croissant.

Les grands médias édulcorent les faits, et, lorsqu’un criminel est musulman, s’efforcent de le cacher.

Cela touche même précisément ce qui concerne Samuel Paty : quelques articles sont parus ces derniers jours et utilisent le mot « islamiste » pour désigner l’assassin, mais des articles, bien plus nombreux, usent pour le décrire de mots différents, comme « tueur russe d’origine tchétchène ».

Une journée de commémoration a été organisée vendredi dernier, et un combat pour la « laïcité » a été au centre de ce qui s’est dit, mais l’islamisation du pays a été laissée de côté.

La version officielle et presque unanime est que « l’islamisme » est un dogme effroyable, mais sans rapport avec l’islam.

Parce qu’il a osé dire le contraire, parce qu’il parle de colonisation de la France et de remplacement de population, et parce qu’il parle d’islam sans circonlocutions pusillanimes, Éric Zemmour suscite depuis quelques semaines une vague d’espoir parmi les Français qui discernent que leur pays est en danger de mort, et pourrait rapidement connaître un glissement vers le chaos et une irrémédiable déchéance.

Mais il suscite aussi un déferlement de haine sans précédent, même au temps où Jean-Marie Le Pen avait fait irruption dans le paysage politique et médiatique français.

Éric Zemmour a été traité de nazi, de fasciste, de pétainiste, de négationniste, de révisionniste.

Il a même été traité de mauvais Juif par le CRIF et Bernard-Henri Levy, qui a publié dans le magazine « Le Point » un libelle infâme, digne de la pire littérature antisémite des années 1930.

On peut être en désaccord avec Éric Zemmour sur divers points, et c’est mon cas.

Je l’ai déjà dit, et je le redis.

Mais je dis aussi que ce déferlement de haine est absolument indigne d’un pays qui prétend encore être une démocratie ouverte au débat d’idées, et montre une volonté féroce d’éliminer quiconque ne se coule pas docilement dans la tiédeur anesthésiante et soumise du conformisme ambiant.

La France n’est plus une démocratie : je l’ai déjà écrit, je dois le répéter.

Une démocratie, je l’ai souligné plusieurs fois, est un système où la population peut choisir un programme et un gouvernement en connaissance de cause.

Les grands médias, pour l’essentiel, n’informent plus, ce qui fait qu’il n’est pas possible à la population française de choisir en connaissance de cause.

Le débat d’idées est devenu impossible.

La haine déversée sur Éric Zemmour en est une preuve supplémentaire et vient après des milliers d’autres preuves.

J’aimerais, malgré mes désaccords avec lui, penser qu’Éric Zemmour a une chance d’être élu.

Lorsqu’il dit que la France peut mourir, et mourra si un sursaut ne survient pas, il a raison.

Lorsqu’il dit ce qu’il dit sur la colonisation de la France, le remplacement de population et l’islam, il a raison aussi.

La meute lancée contre lui, et qui va de la gauche et de l’extrême gauche à une droite indigne d’être appelée la droite, est composée de gens qui acceptent la mort de leur propre pays.

Qu’ils soient si nombreux, qu’ils tiennent quasiment tous les leviers de commande, ne peut que susciter une inquiétude immense, et conduire à espérer qu’Éric Zemmour l’emportera, même si cela ressemble à une mission impossible.

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