Un complot d’extrême droite ? Vraiment ?

Un complot d’extrême droite ? Vraiment ?

Le « coup » du « terroriste d’extrême droite » arrêté en Ukraine me semble un peu cousu de fil blanc. Je sais bien qu’il existe aussi des dingues à droite et il est, bien sûr, possible qu’il s’agisse bien d’un terroriste d’extrême droite.

Mais, d’abord, je suis particulièrement dubitatif sur la notion « d’extrême droite ». En général, quand on parle d’extrême droite, on veut désigner le nazisme qui s’est toujours considéré comme d’extrême gauche – et qui l’était effectivement puisqu’il était révolutionnaire et socialiste.

Ensuite, cet événement arrive fort opportunément et sans que quiconque puisse vérifier quoi que ce soit sur la réalité de l’éventuelle menace. Ni le potentiel « terroriste », ni le groupe au­quel il serait rattaché ne sont connus. Tout juste a-t-on vu circuler un prénom, mais on sait que les médias et la police changent volontiers les prénoms des suspects pour éviter les « amalgames »…

De toute évidence, le pouvoir prépare un vaste coup de filet – ou, au moins, une vaste opération de propagande – contre les milieux de « l’ultra-droite ».

Or, il y a deux solutions. Soit on parle de « l’ultra-droite » pour désigner quelques skinheads. Auquel cas tout ce remue-ménage concerne, au plus, quelques centaines de personnes.

Soit – et je crains que ce soit plutôt ce que les « officines » ont en tête – on « mouille » dans « l’ultra-droite » tous ceux qui sont, disons à la droite d’Alain Juppé (dont je rappelle qu’il est favorable à un gouvernement LR-PS pour « sauver la république » dans l’hypothèse d’un nouveau « 21 avril »…). Cette fois, cela ferait quelques millions de personnes dont pratiquement aucune n’est violente !

Mais, surtout, ce qui est particulièrement choquant, c’est de dénoncer à grands cris un complot d’extrême droite, sur lequel personne n’a la moindre information, alors qu’aujourd’hui même, la gauche radicale tire en toute tranquillité sur les forces de l’ordre.

Pour mémoire, je rappelle que nous sommes sous le régime de l’état d’urgence. Plusieurs manifestations ont été interdites pour cette raison. Mais les manifestations violentes, elles, sont, non seulement tolérées, mais encouragées par plusieurs personnalités et partis de l’actuelle majorité.

Décidément, la gauche se moque du monde. Incapable de faire régner l’ordre, incapable de lutter contre le terrorisme islamique, incapable même de contrôler les milices d’extrême gauche, elle préfère concentrer son action sur de nébuleux complots d’extrême droite…

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Comments (132)

  • BRENUS Répondre

    Une proposition au responsable des 4V. Comme nous pouvons supposer qu’il considère comme nous le mérite de l’effort, puis-je lui suggérer de voter une petite enveloppe a notre mouche locale JOJO qui, reconnaissons le, ne ménage pas sa peine pour faire chier le monde. A ce point cela relève de l’exploit. Espérons que ses mandants gauchistes apprécient le taf a sa juste valeur. Autrement, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle. Toutefois, je crains la surchauffe à défaut de la méningite.

    20 juin 2016 à 19 h 53 min
  • Jacky Social Répondre

    La lutte des classes est evidemment une fable selon laquelle il s’agirait d’une lutte cruelle entre riches possedants et pooofs depossedes, victimes des premiers. Ca, c’est pour la fable. La realite est tres differente. La lutte en question consiste en realite en un combat de toujours entre les spoliateurs parasites (les hommes de l’État qui
    abusent du pouvoir) et les véritables créateurs de richesses (les hommes libres et responsables qui créent des richesses). Le reste, c’est du vent pour les naïfs et les imbeciies utiles aux inutles.

    20 juin 2016 à 10 h 17 min
    • Jaures Répondre

      Non. La lutte des classes c’est la négociation pour le partage des richesses créées entre le capital et le travail.
      Autrefois, la négociation n’existait pas et ce partage s’effectuait entre grèves et tirs de la troupe sur les salariés.
      Bien heureusement, cette répartition peut se discuter aujourd’hui de manière plus pacifique grâce aux lois qui encadrent les négociations. De même que les accords entre Etats évitent les guerres ouvertes.
      Et en régime démocratique, ce sont vous et moi qui décidons du rôle de l’Etat. Si vous en souhaitez un minimal, voire sa disparition, rien ne vous empêche de militer en ce sens Si vous ne réussissez pas à convaincre, c’est peut-être que cette idée ne convient pas à l’immense majorité du peuple. Ou que vous la défendez mal.

      20 juin 2016 à 10 h 42 min
      • Jacky Social Répondre

        @Jaures: Ca, c’est vous qui l’imposez. Et cela va exactement dans le sens decrit: “La lutte en question consiste en realite en un combat de toujours entre les spoliateurs parasites (les hommes de l’État qui abusent du pouvoir) et les véritables créateurs de richesses (les hommes libres et responsables qui créent des richesses)”.
        Quid si on ne veut pas negocier???? Creez-vous des richesses, Jaures? En quoi participez-vous a la creation de richesses? En quoi prenez-vous un risqué d’entreprise? Moi, je ne decide pas du role de l’etat. C’est vous qui nous l’imposez avec la dictature de la majorite pour tout ce qui existe grace a vos regles, reglements et taxes avec lesquelles vous nous etouffez. Ce systeme est a present au bout du rouleau. Je souhaite la minarchie car l’etat n’est pas fait pour regler la vie des gens comme du papier a musique, ou tout est prevu, regle, maitrise et denue de risque. Insipide. Je n’ai pas a convaincre quiconque. Ni a imposer mon systeme a quiconque. C’est moi qui decide de ma vie. Je rejette votre etat social et suis pret a assumer le prix contractuellement. Je renonce a TOUS mes droits politiques et sociaux. Vous pouvez tout garder. Votre droit de vote, vos pensions, vos allocs, tout votre socialisme. Evidemment, on supprime mon IPP. Je suis pret a payer pour les routes, l’education et les transports publics (privatises bien entendu). Vous me refusez ma liberte, car forcement vous ne serviriez plus a rien du tout. Pour payer les taches regaliennes de l’etat, 10% d’IPP serait largement suffisant. QC, lui, pense comme vous. Que l’etat est la solution, de surcroit si il est fort. On va droit dans le mur.

        20 juin 2016 à 12 h 14 min
        • Jaures Répondre

          Si on ne veut pas négocier alors c’est la grève: les salariés perdent leur salaire et les actionnaires leurs profits. Personne n’a intérêt à ce gachis. C’est d’ailleurs pourquoi dans 90% des cas les négociations aboutissent à un accord. Le risque doit être rémunéré mais également le travail.
          Vous opposez quoi à la “dictature de la majorité” ? Celle de la minorité ? Ou bien vous êtes pour l’abolition des lois et pour le droit de chacun à agir à sa convenance dans le seul souci de son propre intérêt.
          Vous avez tout à fait le droit d’être pour un Etat minimal mais tout le monde ne sera pas d’accord sur ce mot “minimal”. Votre conception de l’Etat relève de l’opinion, elle est donc discutable et doit être jugée par le suffrage universel. Sinon, il vous faut disposer de la force brutale suffisante pour l’imposer par la tyrannie. Ou bien choisir un pays où le système vous convient mieux. Vous êtes libre de vous installer dans le pays qui vous convient si vous n’avez pas les tripes suffisantes pour faire valoir vos idées.
          L’Etat n’est pas “la solution à tout”. D’ailleurs l’Etat ne pratique pas la même politique selon les contextes. Il n’est pas non plus la cause de tout. Tout dépend de ce qu’on en fait.
          Et si vous ne voulez plus payer d’IRPP, c’est facile: il suffit de n’être payé qu’au Smic et vous serez exonéré.

          20 juin 2016 à 12 h 41 min
          • Jacky Social

            Et non, Jaures, c’est la delocalisation. Les actionnaires recupereront cent fois plus après. Quant aux salaries, ce ne sont que des contractuels. Ils perdent leurs salaires et comme tout est bloque par le socialisme, ils seront souvent fichus. Ils ne vous disent pas “merci2. En tout cas, moi, vos lois je les respecte Vous pas. Vous ne respectez meme pas vos propres reglements. La greve n’est pas la delinquance a grande echelle. C’est tout a fait different. Votre definition de la greve est a la CGT ce que le proselitisme est a l’islam. Dans les deux cas, cela inspire rejet et degout. La liberte n’est pas une affaire d’opinion. Ma liberte n’appartient pas aux autres ou alors sommes-nous des chiens dans une cage? Je suis d’ailleurs pour le port d’arme. Vous devriez dire a vos muzz de choisir des pays qui leur conviennent mieux, pas a moi. Je suis ici chez moi et entends vivre comme je l’entends, cad, debout.

            20 juin 2016 à 13 h 29 min
          • Jaures

            Vous avez raison,Jacky. Le chantage à la délocalisation fonctionne assez bien sur les négociations C’est indéniable. Mais cela ne fonctionne qu’un temps. Le moment vient où les luttes se délocalisent également dans les pays où l’on a cru profiter de bas salaires et de conditions précaires: en Inde, il y a quelques mois, 150 millions de grévistes ont paralysé le pays.
            Et vous ne pouvez pas en ricanant vous réjouir de voir s’expatrier usines et capitaux et vous plaindre de la venue de travailleurs étrangers: les capitalistes veulent des pays plus rentables, les salariés veulent des pays aux meilleures conditions de salaire et de travail.
            Bien sûr que si que la liberté est affaire d’opinion ! Toutes les libertés sont organisées par la loi. Vous avez le droit de circuler mais dans le respect du code de la route. Vous faites ce que vous voulez chez vous mais dans le respect du code civil. Vous êtes libre de vous exprimer mais pas d’insulter ou de diffamer publiquement.
            Les règles qui encadrent les libertés sont votées au parlement et sont donc discutables comme toute opinion.

            20 juin 2016 à 15 h 22 min
          • Jacky Social

            Non, la Liberte n’e peut etre organisee par la Loi. La Liberte est limitee par la Loi, ce n’est pas pareil. “pas d’insulter ou de diffamer publiquement”. Si, insulter, oui. Et si ce n’est pas le cas, c’est une limitation serieuse a la liberte d’expression. Un autre exemple, si j’etais juge, jamais je ne condamnerais les paparazzi. Les personnes publiques doivent assumer le caractere public de leur vie publique et meme privee. Quand c’est bien, ells veulent que cela se sache. Et pourquoi pas quand c’est moins bien ou embarrassant? Il faut assumer sa celebrite. Quant a l’insulte, a partir de quand peut-on parler d’insulte? Uniquement si des gros mots sont employes? Vos lois sont faites pour mater l’opinion. On ne pourra plus rien dire parce que c’est dans le respect des lois. La loi est aujourd’hui tres-trop souvent illegitime. Moi, je m’en tiens au 10 Commandements. Relisez-les, tout y est (sauf la redevance TV).

            20 juin 2016 à 16 h 12 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    alors les gars vous disputez encore et toujours avec … l’ adversaire le dénommé @ Jaurès : une perte de temps … inestimable, excepté pour lui ! vos prises de positions, pour les uns comme pour l’ autre, sont fondamentalement … ” antagonistes ” ; de sorte que vous feriez mieux de consacrer votre réflexion à formuler des propositions … même novatrices et que celles ci soient, si possible, pragmatiques

    19 juin 2016 à 21 h 19 min
  • Jacky Social Répondre

    Ca, Jaures, vous le saurez en vous renseignant vous-meme. Lisez ne fut-ce que Gotz Aly ou Adam Tooze. Je ne vais pas perdre mon temps, ni mon energie a parler a un ane sourd comme un pot de chambre. Vous avez des sources essentielles. Exploitez-les. J’en ai d’autres. C’est tout, pour le moment. J’espere qu’il fait bon vivre dans votre pret-a-penser reviso-negationniste.

    19 juin 2016 à 18 h 14 min
    • Jaures Répondre

      Toujours pareil, Jacky, vous affirmez sans preuves ni références et dés qu’on vous les demande il nous faut aller les chercher (parfois dans vos archives secrètes).
      Pourtant, si celles-ci ont su vous convaincre, elles doivent être de poids. Nous en priver est immoral.
      Mes questions restent donc en plan. J’en déduis que vous n’en possédez pas la réponse tout simplement parce que ce que vous avez écrit est faux et que vous le savez. Dont acte.

      19 juin 2016 à 18 h 45 min
      • Jacky Social Répondre

        Vous etes en difficulte et alors vous demandez des preuves. Je vous ai montre deux sources tres importantes. Je ne vais pas recopier ces deux livres. Vous n’aimez pas et donc, selon vous, il n’y a pas de prevue. Et bien, tres bien. De meme, vous nous dites que Luther est un des inspirateurs d’Hitler. Malheureusement, votre saint patron Jean Jaures considere aussi Luther comme un precurseur du socialisme. Et puis vous nous dites sans rire que nazisme et socialisme n’ont rien a voir l’un avec l’autre. Les Nazis se sont servis de l’economie allemande comme cela les arrangeait: capitalisme de connivence ici, nationalisations la et autres privatisations. La France et d’autres pays europeens ne font pas autre chose. Alors, on ne tue plus les gens de maniere industrielle, mais la tyrannie social-etatiste sous couvert de democrqassie est toujours la avec les memes ficelles. Vous niez. Tres bien. Et bien alors apportez-nous vos preuves de cette grande verite qui est la votre, vous qui etes si epoustanflantesquissime. On vous ecoute.

        19 juin 2016 à 22 h 57 min
        • quinctius cncinnatus Répondre

          vous ne ferez pas changer d’ un iota les convictions de charbonnier de @Jocrisse

          ” in socialismum credo ”

          pas plus que moi je ne ferai changer les vôtres

          20 juin 2016 à 7 h 27 min
        • quinctius cncinnatus Répondre

          N.B.

          jamais un sophiste ne peut être mis en difficulté

          l’ essence du sophisme c’ est tout, son contraire et l’inverse des deux

          20 juin 2016 à 7 h 29 min
        • Jaures Répondre

          Je ne sais pas ce que vous appelez “être en difficulté”. Je n’ai pas d’opinions a priori mais je les construis à partir de faits.
          Quand je vous dis qu’Hitler n’a pas nationalisé mais, au contraire, privatisé je cite des faits précis: la restitution des Aciéries Réunies aux actionnaires, celle de la Deutsche Diskonto Bank, dès 1933, la Deutsche Reichsbahn (chemins de fer) en 1935,…
          Vous me dites qu’Hitler “a nationalisé des pans entiers de l’industrie et de la finance”, avez-vous des exemples aussi précis que les miens ? Nous sommes ici dans l’échange d’informations.
          Pareillement, l’exploitation des salariés s’est largement accrue sous Hitler. J’ai pour cela des exemples précis: blocage des salaires, livret ouvrier, passage de 60 à 70 heures de la semaine de travail, suppression des syndicats,…
          Sur ce dernier point, on voit la conception que se faisait Hitler de la lutte des classes. Une fois les syndicats historiques dissous par la force (locaux occupés, responsables emprisonnés et déportés), les nazis mettent en place le DAF. Celui-ci est le seul “syndicat” autorisé. Les délégués ont un rôle de conseil auprès de la direction mais n’ont pas droit de la mettre en cause (sinon ils sont renvoyés) ni de négocier les salaires et les conditions de travail.
          A la lumière de ces faits, pouvez-vous me donner des précisions sur les avantages sociaux qu’Hitler aurait amélioré ?

          20 juin 2016 à 10 h 10 min
          • Jacky Social

            Travaillez un peu, Jaures. Lisez certaines sources vous-memes au lieu de citer vos revisionnistes et vos negationnistes. Vous aurez beau insister, je vous repeterai la meme chose: renseignez-vous. Vous avez du boulot Jaures. Mais en tout cas, a vous lire, on croirait que le regime nazi etait un systeme ultrrrraa-liberrrral anarcho-libertaire, alors que c’etait un systeme hyper-etatiste liberticide (pleonasme) base sur la doctrine socialiste. Mein Kampf n’est pas un livre-pamphlet consacre a l’economie et donc n’est qu’une des sources ideologiques, meme si elle compte parmi les plus importantes, mais pas pour l’economie. Meme si les nazis ont effectivement privatise, ils ont aussi nationalise et requisitionne. D’ailleurs, a ce sujet, nous vous rappelerons a titre gracieux les entreprises Messerschmidt ou l’un des grands hommes d’état (c’est le cas de le dire), un francais a gros sourcils, avaient fait ses premieres armes (sans rire). Comme quoi, au PCF, on n’etait pas contre le fait de travailler pour le mechant secteur prive exploiteur. Y parait meme que le petit bonhomme ne rechignait pas a la tache. Allez, faites-nous rire Jaures, les pieds pris dans vos contradictions.

            20 juin 2016 à 10 h 30 min
          • Jaures

            Pardonnez-moi mais, à ma connaissance, l’entreprise Messerschmidt n’a pas été nationalisée par Hitler. Bien au contraire, l’Etat allemand lui a passé de nombreuses commandes. Son patron et fondateur a d’ailleurs été condamné à la Libération notamment pour l’exploitation dans ses usines de prisonniers de guerre et de déportés.
            C’est là votre exemple de “nationalisations de pans entiers de l’industrie et de la finance” ? Je comprends que vous gardiez les autres au secret.
            Je n’ai jamais écrit que le système nazi était libéral. Le libéralisme implique des critères qui n’existaient pas sous l’Allemagne d’Hitler. Spolier les juifs, par exemple, n’a rien de libéral.
            J’ai simplement dit, avec l’appui de nombreux exemples, qu’il y a eu alliance objective de la haute bourgeoisie allemande et du NSDAP pour exercer le pouvoir. La grande industrie et la haute finance ont largement profité du régime nazi, se sont appropriées les biens des juifs et les unités de productions des pays conquis, ont bénéficié d’une main d’oeuvre soumise et quasi gratuite. Cela leur a permis d’accumuler de gigantesques profits.
            J’attends toujours vos exemples factuels montrant que la politique d’Hitler s’inspire de “la doctrine socialiste”.

            20 juin 2016 à 11 h 13 min
          • Jacky Social

            @Jaures: “l’entreprise Messerschmidt n’a pas été nationalisée par Hitler”. C’est bien ca qui me fait rire. Cela a moins fait rire les militants aux ordres de Georges Marchais. J’espere que vous aviez compris l’allusion (poil au fion).
            “Le libéralisme implique des critères qui n’existaient pas sous l’Allemagne d’Hitler”. Ben oui, puisque c’etait un regime etatiste d’inspiration fortement socialiste.
            Pour le reste, renseignez-vous, Jaures. Allez, travaillez un peu. Mais rien ne vous oblige a sortir de votre pret-a-penser.

            20 juin 2016 à 11 h 33 min
          • Jaures

            C’est bien ce que je pensais, Jacky.
            Vous n’avez pas d’exemples d’entreprises nationalisées par Hitler car il n’y en a pas.
            Vous ne pouvez donner d’exemples de liens entre nazisme et socialisme car les faits vont exactement dans le sens contraire.
            Vous en êtes donc réduit, comme bien souvent, aux blagues à 2 balles.

            20 juin 2016 à 11 h 51 min
          • Jacky Social

            @Jaures: quant aux blagues a 2 balles (de Mozer), cher Jaures, Marchais, SG du PCF, etait volontaire chez Messerschmidt, non? C’est une blague, ca? Marchais, l’homme qui aurait vendu les plans du Concorde pour s’acheter une lada, a defaut de la VW coccinelle promise par le petit pere du peuple allemand. Mais faites votre travail au lieu de faire croire qu’il n’y a pas de lien entre nazisme (socialisme national) et socialisme. Citez-nous vos sources qui disent qu’il n’y a pas vraiment de lien entre les deux totalitarismes. Je vous en ai cite au moins deux. Un peu de courage, Jaures.

            20 juin 2016 à 12 h 22 min
          • Jaures

            Vous ne citez pas des sources, ami Jacky, mais des opinions. Et quand je vous demande de citer des faits à l’appui de ces opinions vous en êtes incapable. Quel intérêt de se balancer des auteurs aux opinions différentes ?
            Moi je cite des faits. Vous dîtes à l’appui de votre opinion qu’Hitler a “nationalisé des pans entiers de l’industrie et de la finance”. Or, vous êtes incapable d’en citer un seul. J’en déduis que votre opinion ne repose sur rien.
            Par contre, quand je dis que le nazisme n’a pas de rapports avec le socialisme, je cite à l’appui de nombreux faits:
            – soutien financier et politique de la haute bourgeoisie au NSDAP
            – vote des pleins pouvoirs à Hitler par la droite
            – suppression des syndicats
            – aggravation de la situation sociale des salariés (blocage des salaires, semaine de 70 heures, livret ouvrier,…)
            – privatisation de banques et d’industries
            – aides aux grandes entreprises par la fourniture de main d’oeuvre gratuite et leur mise à disposition des unités de production des pays conquis.
            Etc…
            Soit vous contestez ces faits (mais vous serez bien seul), soit vous montrez qu’ils sont d’essence socialiste (par exemple les privatisations sont une politique socialiste, comme la suppression des syndicats et la cogestion avec les grands industriels et financiers,…), soit vous admettez que socialisme et nazisme sont deux choses différentes.

            20 juin 2016 à 13 h 02 min
          • Jacky Social

            @Jaures: vos “faits” doivent etres sources, sinon ce ne sont que des opinions. Les livres que je cite sont sources en tant que sources et possedent egalement leurs propores sources repertoriees en fin d’ouvrage.
            Ce texte ci-après explique tout: “Ideological motivations do not explain Nazi privatization (JS: effectivement, puisque les nazi etait contre l’entreprenariat). However, political motivations were important. The Nazi government may have used privatization as a tool to improve its relationship with big industrialists and to increase support among this group for its policies. Privatization was also likely used to foster more widespread political support for the party. Finally, financial motivations played a central role in Nazi privatization”. Mais les chefs d’entreprise n’avaient plus rien a dire en termes d’influence sur les marches. Ils n’etaient plus tout a fait libres d’agir en dehors de l’organisation interne a leurs entreprises. Alors, ce n’est pas une nationalisation au sens classique, mais si l’entrepreneur n’a rien a dire sur son marche, il est relegue au grade de fonctionnaire sujet a l’autorite absolue de l’etat. C’est encore pire qu’une nationalisation pure et simple. C’est en realite une nationalisation sous couvert d’interets prives. Malin, le petit kaporal. Cher Jaures, en ce qui concerne les “unions professionnelles” sovietiques, c’etait exactement pareil que le DAF. Elles etaient soumises au bon vouloir de l’etat. Mais cela me laisse indifferent. C’est juste des querelles d’ouvriers, un peu comme la 1ere Guerre pour Yevgraf Jivago n’etait qu’une querelle de Bourgeois capitalistes, par laquell il ne se sentait pas concerne.

            20 juin 2016 à 14 h 09 min
          • Jaures

            Pour ce qui est des faits énoncés, on peut, si vous le souhaitez, se référer à des ouvrages comme celui de Gilbert Merlio (déjà cité) “Les résistances allemandes à Hitler” ou “Hilter le pouvoir et l’argent” de G.Chauvy, mais tous sont établis et ne sont contestés par personne. Ou bien citez moi une personne qui affirme, exemples à l’appui, qu’Hitler a “nationalisé des pans entiers de l’industrie et de la finance”.
            Citez-moi une personne qui nie la mise en place du livret ouvrier en 1935. Citez-moi une personne qui nie que les pleins pouvoirs ont été votés à Hitler par, et uniquement par, la droite. Citez-moi une personne qui nie l’existence d’une pétition en faveur d’Hitler signée par les plus grands industriels et financiers allemands en novembre 1932. Citez moi une personne qui nie que ces grands industriels ont continué à faire prospérer leurs entreprises notamment avec l’apport de main d’oeuvre de déportés (ce qui leur valu une condamnation, certes modérée, à la Libération).
            Et en quoi ces chefs d’entreprise n’étaient pas libres ? Vous voulez dire que si on les avait laissé faire ils n’auraient pas fait travaillé les déportés, ils auraient refusé de faire travailler les salariés allemands 70 heures par semaine, ils auraient volontiers négocié avec des syndicats libres de meilleures conditions de travail,…
            Foutaises ! Ils ont empoché les bénéfices sans vergognes !
            Hitler avait-il intérêt à se mettre les grands industriels et financiers dans la poche ? C’est l’évidence ! Est-ce là une “inspiration socialiste” ? Alors quand on nationalise, on est socialiste et quand on privatise on est socialiste. Que diable faut-il donc faire pour ne pas l’être ?
            Idem pour la DAF. Vous vous plaignez des syndicats comme la CGT, trop marxiste à votre goût, mais un autre syndicat qui ferait le contraire (collaboration avec le patron, renoncement à la grève et à toute négociation) serait tout autant marxiste.
            Bref, selon vous, Hitler était socialiste. Mais il aurait fait le contraire de ce qu’il a accompli (nationalisé, négocié avec les syndicats, allié avec la gauche contre la droite, exproprié les capitalistes, amélioré la condition sociale des ouvriers contre les profits,…) je suppose qu’il l’aurait été tout autant selon vous.
            Bref, Hitler n’est pas socialiste pour ce qu’il a fait mais parce que pour vous il doit être socialiste en raison de son bilan funeste.

            20 juin 2016 à 14 h 59 min
          • Jacky Social

            @Jaures: mon post en reponse a votre reponse n’est pas passé car j’ai effectue une mauvaise manipulation. Je ne reecrirai pas ce post car il etait assez long. Hitler a reexproprie les capitalistes de fait, après les nationalisations de Weimar. Les privatisations dont vous parlez etaient de fausses privatisations. C’etait tres malin. Pourquoi fausses? Parce que les proprietaries ne pouvaient pas disposer de leurs biens comme ils le souhaitaient, ni en termes de production, ni en termes de prix. Ils etaient soumis au controle total de l’etat. Je n’appelle pas cela un systeme capitaliste de marche libre et concurrentiel ou alors de maniere tres limitee, ce qui revient au meme. C’est du capitalisme d’état et de connivance, ce que nous denoncons, car il s’agit d’oligarchie, et non de liberalisme.

            20 juin 2016 à 15 h 44 min
          • Jacky Social

            En fait, en d’autres termes, Hitler est socialiste car il pratique une politique tout-a-fait keynesienne pour relancer l’economie allemande, mais cela n’a qu’un temps car voue a l’echec, comme d’habitude. Mais, pour vous, le socialisme, c’est juste pourvoir au bien-etre immediat des “travailleurs” avec l’argent des autres afin de corriger les “injustices issues de la lutte des classes”. Mais cela n’est qu’une partie reductrice et etriquee, voire caricaturale du socialisme. Le socialisme va bien plus loin et est en cela voue au totalitarisme de fait.

            20 juin 2016 à 16 h 00 min
          • Jaures

            Hitler était autarciste. Tout à fait Keynésien, en effet…
            Vous n’en avez pas une autre comme ça ?

            20 juin 2016 à 16 h 27 min
          • quinctius cincinnatus

            les avantages sociaux sont résumés en cette phrase *** de soldats russes :

            ” pourquoi avec tout ce que vous avait donné ce régime, avez vous eu la folie de nous déclarer la guerre ”

            *** rapportée par un de mes cousins officier de la P.M. en Allemagne

            papa-maman et grand-frère adulé auraient certainement trouvé cela … mensonger !

            20 juin 2016 à 17 h 33 min
          • Jaures

            Jacky ! Vous qui vouliez des références et des sources sures, vous êtes comblé !
            Le cousin de Quinctius c’est quand même d’une fiabilité historique indiscutable !

            20 juin 2016 à 17 h 46 min
          • quinctius cincinnatus

            hé oui @ Josef, tout le monde n’ a pas [dans sa famille ] des gênes staliniens [comme c’ est le cas pour la vôtre … ]

            20 juin 2016 à 19 h 33 min
          • Jacky Social

            @Jaures: Hitler a pratique une politique keynesienne de deficit-spending en s’appuyant sur de fausses privatisations, histoire de limiter la casse..Demontrez-moi en quoi il n’etait pas keynesien. Je sens qu’on va encore bien se marrer. Ici on est dans le noeud de vipere, voire dans le noeud tout court bien coulant, mais bien serre. Allez Jaures, foncez droit dans le caca. On vous ecoute.

            20 juin 2016 à 20 h 25 min
          • Jaures

            ” Hitler a pratique une politique keynesienne de deficit-spending ”
            Bien sûr ! Hitler, Roosevelt même combat !
            Vous nous les ferez toutes !

            20 juin 2016 à 21 h 35 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          d’ abord bien définir le problème :

          qu’ est ce que le keynésianisme ? ( sans oublier de dater l’ époque de la définition : capital ! )

          – réponse de d’ J@ck : ouvrez les ”

          – réponse de d’ J@u : ouvrez les ”

          ensuite la dispute pourra reprendre sur des fondements … tout à fait différents

          merci et bonne soirée à tous les deux

          je ne corrige pas les copies !

          20 juin 2016 à 20 h 47 min
          • Jacky Social

            C’est bien de vous moquer QC. Neanmoins, assez sympa votre message. En tout cas je le prends comme ca. Et vous m’avez bien fait rire avec, une fois.

            20 juin 2016 à 21 h 16 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    de part le choix de mon avatar, je suis, et cela va de soi favorable à l’ instauration d’ une dictature … naturellement temporaire et non renouvelable comme à Rome pour traiter sans opposition les problèmes que la démocratie a rendu insolubles ! ; je crois que certains pays européens comme la France , la Belgique ( sauf la … Flandre ) , l’ Italie ( sauf le Nord ) , l’ Espagne ( sauf le Nord ) , le Portugal ( sauf le nord ) , la Grèce … en totalité ( en somme tous les pays plus ou moins … latins ou … grecs ) en ont une urgente nécessité … mais leurs constitutions ne les ont pas dotés de consuls et chaque ” tribun ” y défend âprement ses privilèges et ceux de sa caste ou de sa … clientèle au dépend des intérêts de leur Patrie !

    p.s. 1 ( historique ) : dans l’ esprit de la res publica romaine, les parlementaires français devant le désastre qu’ avaient causé les … socialistes et faisant, en ce cas, office de consuls, votèrent LES PLEINS POUVOIRS à Pétain, comme plus tard et pour mettre une fin ” légale ” à l’ interminable agonie de la IV ième république à Charles De Gaulle … en somme deux … Quinctius Cincinnatus qui eurent une mandature dictatoriale qui hélas se prolongea un peu trop !

    p. s. 2 : Mr De T. pourriez vous faire paraître ce texte dans votre édition papier … je pense qu’ il intéressera plus d’ un homme politique !

    19 juin 2016 à 10 h 46 min
    • Jacky Social Répondre

      En fait, je ne comprends pas tres bien vos positions. Ce que vous ecrivez revient a dire: “c’est l’etat le probleme, mais je veux plus d’état”. Je ne crois pas du tout que ce soit la solution, bien au contraire. Le role de l’etat doit etre limite et confine dans ses prerogatives regaliennes. S’il reussit a faire du bon travail comme ca, ce sera deja ca. J’adopte en cela la position des Republicains americains. Comme vous, je hais la democrassie qui n’est que la dictature de la majorite idiote et manipulee qui decide de tout et ne fait strictement rien de bon. Je crois en la superiorite de l’individu sur le collectif, sauf dans l’une ou l’autre situation précise et exceptionnelle (la guerre par exemple, mais certainement pas la greve qui n’est qu’une action de caste egoiste – a plusieurs on est plus forts, mais neanmoins c’est tres egoiste alors que l’on preche le contraire, bien entendu – moi, je preche l’egoisme facon Ayn Rand, pas facon Jaures, le bobo de la bonte univerelle monopilistique avec le juste pognon des autres – interdiction de meme esquiscer un sourire de doute). Je ne crois ni a l’homme providentiel, au politicien bon gestionnaire, eclaire ou honnete. Car le probleme n’est la. C’est “degage, l’etat – oust – fais to boulot et après on verra”.

      19 juin 2016 à 11 h 11 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      de par sans ” t ” !

      19 juin 2016 à 13 h 57 min
  • Jacky Social Répondre

    Pour le social-fascism, voir aussi les origines vichyste de la securite sociale (Contrepoints):

    Associer la sécurité sociale à l’héritage de la résistance est un mythe.

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    Par Éric Verhaeghe.

    image: http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2015/09/vichy-et-socialisme-rené-le-honzec-235×284.jpg
    vichy et socialisme rené le honzecC’est un lieu commun d’affirmer que le Conseil National de la Résistance a sorti la France de l’obscurantisme social en inventant la Sécurité sociale, et c’est peut-être le lieu commun le plus répandu aujourd’hui sur l’œuvre du Conseil. Dans l’historiographie courante, cette idée est assénée sans relâche au point qu’elle s’impose comme une évidence indiscutable, volontiers nourrie par un acteur du système comme Pierre Laroque fortement médiatisé et sollicité après 1945 sur cette question.

    Cette assertion a permis de construire un « storytelling » (comme on dit aujourd’hui) empli de sous-entendus extrêmement pratiques et très bien rentabilisés par les idéologues de la Sécurité sociale. J’en veux pour exemple l’interview de Jean-Luc Mélenchon dans le film de Gilles Perret Les Jours Heureux où le spectateur assiste à un véritable feu d’artifice d’images complètement fabriquées sur la Libération.

    « Les Jours Heureux », Jean-Luc Mélenchon et le CNR par LesJoursHeureux

    Pour Mélenchon, les conquêtes du Conseil National de la Résistance sont d’essence révolutionnaire, réalisées « les armes à la main » face aux privilégiés, aux possédants, aux intérêts particuliers. Lorsque le Conseil National de la Résistance impose la Sécurité sociale, il arrache donc aux suppôts de Vichy des gains obtenus par une Révolution menée dans la clandestinité au péril de nombreuses vies. L’exercice est habile : il permet de graver dans le marbre des risques (tout à fait réels) pris par les résistants les décisions politiques plus ou moins imposées en 1945 sur la base d’un programme que très peu de Français (et de résistants) avaient effectivement lu. Mais dans la geste qui est ainsi fabriquée, il devient évident et indiscutable que les jeunes Français qui recoururent aux armes pour libérer le territoire national ne combattaient pas (ou pas seulement) l’occupant allemand, mais plutôt défendaient l’idéal social qui fut défini par quelques idéologues et quelques technocrates chargés de préparer l’après-guerre et qu’une importante fraction des forces politiques d’aujourd’hui veut immortaliser.

    On voit bien comment cette narration construite après-coup permet de « sanctuariser » la Sécurité sociale. D’abord, personne ne peut admettre que de jeunes Français aient donné en vain leur sang pour une aussi grande conquête que la Sécurité sociale. Comment, dès lors, pourrait-on remettre en cause les fondements de la protection sociale telle qu’elle fut conçue en 1945, sauf à vouloir que ces jeunes gens partis dans le maquis et tombés au champ d’honneur soient morts pour rien ?

    Ensuite, l’invocation de la résistance « les armes à la main » permet d’inférer quelques beaux sophismes qui écartent tout débat possible. C’est ce qu’on appelle couramment un point Godwin : le débat sur la Sécurité sociale et ses bienfaits ou ses inconvénients est d’emblée préempté par un soupçon qui s’impose naturellement à tous. D’un côté, ceux qui la défendent sont forcément du côté des résistants. De l’autre, ceux qui la combattent ou souhaitent en réexaminer les fondements sont des collaborateurs en puissance, des admirateurs cachés d’Adolf Hitler. Même si l’assertion n’est pas clairement amenée ou prononcée, elle rôde : s’interroger sur la Sécurité sociale, c’est un premier pas vers l’apologie d’Auschwitz, vers l’antisémitisme ou vers l’éloge de la race supérieure, voire pire, une main qui saisit un stylo pour rédiger en français une lettre de dénonciation anonyme qu’on enverra à la Kommandantur.

    Ce soupçon fondateur a permis d’évacuer, en France, depuis soixante-dix ans, tout débat sérieux sur le sujet, ou alors a permis de décrédibiliser tous ceux qui ont voulu le tenir avant même qu’ils n’aient ouvert la bouche. L’efficacité du point Godwin se dément rarement lorsqu’elle est préparée avec autant de soin. Je reprendrai ici les propos tenus par Pierre Laroque (sur le passage en cabinet ministériel sous Vichy de qui nous reviendrons), rédacteur de l’ordonnance de 1945 sur la Sécurité sociale, dans une allocution prononcée en 1985 pour commémorer le quarantième anniversaire de l’événement, et qui me paraissent bien illustrer la façon biaisée dont le débat a été étouffé :

    « Le hasard a fait que, alors que je rentrais à Paris à la fin du mois d’août 1944 sous l’uniforme des Forces Françaises Libres, le ministre du Travail (…) qui se trouvait être un de mes collègues et amis du Conseil d’État, m’a demandé de prendre la charge de la Direction Générale des Assurances Sociales. Je lui ai répondu que j’étais engagé pour la durée de la guerre, par conséquent je n’étais pas disponible pour le moment, à moins que l’armée accepte de me démobiliser. Mais qu’en tout cas, si je m’intéressais depuis fort longtemps au problème d’assurances sociales, je n’entendais pas assumer la gestion courante de l’Institution. Je ne pouvais accepter que s’il s’agissait d’élaborer un plan de Sécurité sociale pour la France. Le ministre m’a dit que c’était bien ainsi qu’il concevait la chose. »

    Si ces propos ont le mérite de montrer clairement que l’invention de la Sécurité sociale fut d’abord le fait d’une collusion entre nobles d’État qui se connaissaient avant la guerre et avaient peu de choses à voir avec le maquisard tombé au champ d’honneur, ils permettent de clore le débat sur le bien-fondé de la Sécurité sociale. Une rencontre au hasard des rues entre un soldat conseiller d’État et un ministre conseiller d’État décide du destin de la France au moment de la libération de Paris. Pour la France de 2015, cet héritage-là est difficile à discuter sauf à passer pour un partisan de Vichy.

    On notera toutefois avec intérêt que les contemporains de Laroque et Parodi avaient un point de vue très différent sur la question. L’opacité dans laquelle la Sécurité sociale est née souleva de nombreuses critiques, contre lesquelles le successeur d’Alexandre Parodi au ministère du Travail, Ambroise Croizat, ancien secrétaire de la fédération de la métallurgie de la CGT, s’éleva en 1946 :

    « Ce qui est en cause, dans l’ensemble des textes qui sont intervenus pour définir le plan français de Sécurité sociale, c’est une ordonnance du 4 octobre 1945, prise par le gouvernement du général de Gaulle et qui porte la signature de ministres appartenant à tous les partis et dont certains appartiennent au Gouvernement actuel. Cette ordonnance a fait l’objet d’un ample débat au cours de deux séances entières de l’Assemblée consultative provisoire, au mois de juillet 1945. Il faut donc, tout de suite, faire justice de cette allégation, trop souvent exprimée, d’après laquelle l’organisation de la Sécurité sociale aurait été le fruit d’une réforme hâtive, conçue par l’administration dans le silence du cabinet et sur laquelle l’opinion n’aurait pu se prononcer. »

    L’ironie de l’histoire veut que cette réforme « conçue par l’administration dans le silence du cabinet » soit aujourd’hui farouchement défendue par ceux qui, encore et toujours, se félicitent plus ou moins secrètement d’un gouvernement technocratique omnipotent en France. C’est à se demander si la Sécurité sociale de 1945 n’a pas marqué le début d’une logique politique où les réformes de structure étaient le fait d’une caste de fonctionnaires aspirant au contrôle de la Nation.

    La Sécurité sociale avant Vichy ou le modèle girondin

    Quand on « gratte » la vérité officielle, toutefois, on s’aperçoit rapidement qu’il existe un fossé colossal entre les images d’Épinal qui s’échangent sur l’invention de la Sécurité sociale et la réalité de la question sociale en France en 1945. Il faut d’ailleurs reconnaître à Pierre Laroque le mérite d’avoir abondamment rappelé que la Sécurité sociale ne fut pas inventée ex nihilo, et qu’une bonne partie des problèmes pour lesquels elle fait l’objet d’un tir de barrage aujourd’hui avait été réglée dès les années 1930.

    On relira ici avec intérêt sa contribution à la Revue Française des Affaires Sociales (juillet-septembre 1985), où il écrit notamment :

    « Certes, depuis longtemps, divers aspects du problème avaient été abordés et plus ou moins complètement résolus, par la prévoyance libre à travers les caisses d’épargne et surtout la mutualité, par le jeu de la responsabilité patronale en matière d’accident du travail et de maladie professionnelle, enfin et surtout par les multiples régimes d’assurances sociales qui avaient été institués pour certaines catégories de salariés, d’abord, pour l’ensemble des travailleurs salariés aux revenus modestes depuis 1930. »

    Cette réalité est généralement passée sous silence ou minimisée par l’historiographie officielle en matière de Sécurité sociale. Pourtant, au terme d’un débat long et compliqué qui agita les forces politiques de l’époque, il est un fait que la France s’était dotée, par la loi du 30 avril 1930 (qui modifiait une première loi de 1928), d’un régime d’assurances maladie et vieillesse obligatoires pour tous les salariés dont la rémunération annuelle ne dépassait pas 15.000 francs. Pour les autres salariés, ceux qui percevaient une rémunération supérieure au plafond de 15.000 francs, chaque profession était libre de s’organiser pour mettre en place une prévoyance collective, sachant que des mécanismes d’épargne individuelle permettaient d’assurer à chacun son propre risque.

    L’article 3 de la loi de 1930 prévoit :

    « L’affiliation s’effectue obligatoirement et sous les sanctions prévues à l’article 64, à la diligence de l’employeur, dans le délai de la huitaine qui suit l’embauchage de tout salarié non encore immatriculé et rentrant dans les conditions du présent article. Elle est opérée dans le département du lieu de l’établissement dont dépend le salarié par les soins du service départemental ou exceptionnellement interdépartemental des assurances sociales qui immatricule l’assuré et lui délivre une carte individuelle d’assurances sociales. »

    La France de 1930 avait posé les bases d’un modèle qui ressemble déjà curieusement à celui de 1945, avec une affiliation déclenchée par le recrutement dont l’employeur porte la responsabilité sous peine de sanction. Cette affiliation est effectuée auprès de la caisse territorialement compétente. On retrouve déjà posé le principe d’une organisation géographique et non professionnelle de la Sécurité sociale, qui sera au cœur de l’ordonnance de 1945.

    Concernant le régime obligatoire, l’article 5 de la loi précise en outre :

    « Les ressources des assurances sociales sont constituées, en dehors des contributions de l’État, par des versements pour moitié à la charge de l’assuré et retenus lors de sa paye au moins une fois par mois, et pour moitié à la charge de l’employeur. »

    Les grandes caractéristiques de notre régime général actuel figurent donc déjà dans la loi de 1930 : financement par l’État (sous forme de contributions), par les salariés et par l’employeur. Cette logique dérivée du système bismarckien conserve son originalité « française » : elle ne concerne que les populations les plus défavorisées et fait donc œuvre de solidarité. Elle est une garantie minimum. Il ne faudrait toutefois pas imaginer que l’intervention de ce régime obligatoire soit marginale. Selon une étude de 1944, les ressources qui lui sont consacrées représentent 30% de la masse salariale versée aux bénéficiaires.

    Les autres populations sont libres de souscrire aux contrats qui leur conviennent le mieux, qu’il s’agisse d’un contrat collectif, c’est-à-dire souscrit pour l’ensemble d’une entreprise ou d’une branche professionnelle, ou d’un contrat individuel. Dès cette époque, plusieurs professions organisent des systèmes de protection sociale qui leur sont propres : les mineurs, par exemple, qui sont environ 200.000 en 1930, mais aussi les cheminots, les fonctionnaires, les gaziers et les électriciens… toutes ces populations se battront ultérieurement pour conserver leur régime spécifique hors de la Sécurité sociale prétendument universelle inventée en 1945.

    Dans le tableau qui peut être dressé de la protection sociale en 1944, il est en tout cas faux de prétendre que le Conseil National de la Résistance invente un modèle destiné à protéger les plus pauvres contre les intérêts des privilégiés. Cette légende forgée à gauche et véhiculée avec un lyrisme larmoyant par des Mélenchon et autres idéologues ne colle pas à la réalité. La question du prolétariat est réglée en France dès 1930, et s’il reste des « trous dans la raquette » pour les plus pauvres, la Sécurité sociale de 1945 ne parviendra guère à faire mieux que le législateur de 1930.

    Les esprits malicieux noteront d’ailleurs que l’instigateur du système inventé en 1928 et peaufiné en 1930 fut le ministre du Travail du gouvernement Tardieu : Pierre Laval. C’est Laval qui pilote la mise en place d’un régime obligatoire dont il retrouvera les problématiques quelques années plus tard lorsqu’il deviendra la cheville ouvrière de la collaboration à Vichy. Dans le système de Laval, ce sont les classes moyennes qui sont plutôt les « oubliées », et c’est aux classes moyennes que le Conseil National de la Résistance s’adressera en priorité en créant une Sécurité sociale obligatoire pour tous les salariés.

    La question de la retraite par capitalisation

    Un aspect méconnu de la protection sociale avant 1940 concerne les techniques de gestion de la retraite. Le régime qui se met en place en 1930 fonctionne sur les principes exposés dans les articles 13 et 14 de la loi :

    « L’assurance-vieillesse garantit une pension de retraite au salarié qui a atteint l’âge de soixante ans. »

    « Les versements sont capitalisés à un compte individuel d’assurance à capital aliéné ou réservé au gré de l’assuré ».

    L’objet de cette étude ne porte pas sur les détails actuariels du régime de l’époque, dont il est intéressant de noter la clarté avec laquelle la loi définit les règles du jeu. Le souci de simplicité du législateur en 1930 tranche curieusement avec la complexité du législateur contemporain, même lorsqu’il s’agit de la Sécurité sociale, pour le fonctionnement de laquelle il fallait pourtant « éduquer » le bénéficiaire.

    Il nous était toutefois impossible de ne pas relever succinctement la question de l’âge de la retraite. Le système de 1930 ouvre des droits à 60 ans et apparaît curieusement comme beaucoup plus favorable que le système… de 1945. Même si les rédacteurs des ordonnances de 1945 évitèrent soigneusement de s’attaquer frontalement à l’âge de la retraite, ils mirent toutefois en place un système complexe de bonification pour chaque année travaillée entre 60 et 65 ans, de telle sorte que l’incitation à rester au travail jusqu’à 65 ans fut très forte. Nous reviendrons un peu plus loin sur ce flou artistique concernant la question cruciale de l’âge de la retraite. En tout cas, ce point rarement relevé et subtilement passé sous silence par Pierre Laroque dans ses écrits postérieurs à 1945 souligne bien la fragilité du dogme de l’optimum social acquis grâce à l’ordonnance de 1945 et à ses textes d’application. Sur la seule question des retraites, il est pourtant évident que le système bâti en 1945 ne fut pas plus favorable techniquement que le système inventé en 1930.

    Cela ne signifie pas que le système de 1928-1930, hors circonstances exceptionnelles d’une guerre et d’une occupation ruineuses pour l’économie, eût pu survivre longtemps. Mais il constitue un coin majeur dans la doctrine selon laquelle la Sécurité sociale a amélioré la condition des bénéficiaires. En réalité, là aussi nous y reviendrons, le système concocté par les conseillers d’État Parodi et Laroque était à de nombreux égards moins favorable que les régimes existants et c’est pour cette raison qu’en 1945 les régimes spéciaux seront confirmés : ceux qui étaient déjà couverts par un système de protection sociale ne voulaient pas dégrader leurs avantages acquis avant 1945.

    L’un des autres intérêts du système de 1930 (initié, pour être précis, par la loi de 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes, la fameuse loi ROP) porte sur la liberté de l’assuré face à sa retraite. L’affiliation et la cotisation sont obligatoires, celle-ci est précomptée par l’employeur, mais le compte de capitalisation est individuel et la gestion est réservée « au gré de l’assuré ». Le salarié disposait donc d’une grande liberté dans l’organisation de sa retraite et il en contrôlait le déroulement.

    Cette formule avait l’avantage de le responsabiliser, dans la mesure où il utilisait durant sa retraite le capital épargné sur son compte individuel. Il est amusant de noter qu’à cette époque, c’est le patronat qui est le plus hostile à la capitalisation (au nom des sempiternelles charges que la protection sociale fait peser sur le coût du travail), et ce sont les partis de gauche qui la défendent. Léon Bourgeois, par exemple, l’une des gloires du radical socialisme sous la IIIème République, s’en fera l’ardent défenseur en 1910.

    La clé de voûte du dispositif inventé en 1930 repose au fond (en retraite comme en santé, d’ailleurs) sur ce qu’on appellerait aujourd’hui l’affinitaire : en dehors du régime général dont les fonds sont confiés à la Caisse des dépôts et consignations, chacun choisit son régime, sa gestion, là où son compte est géré. Dans la pratique, ce sont les mutuelles et les compagnies d’assurance qui assurent la gestion des régimes selon des principes de libre concurrence qui ressemblent aux règles de la complémentaire santé actuelle. C’est un pilier majeur de la réaction française face à la protection sociale : il ne faut pas rentrer dans un système de gestion collective où les choix individuels seraient supprimés. Il faut préserver le libre choix des bénéficiaires.

    Dans le domaine de la retraite, le développement de la capitalisation a toutefois posé un problème critique avec la guerre. Il a permis d’accumuler d’importantes réserves financières dans un temps de disette et de pénurie. Il n’en fallait pas plus pour stimuler les envies.

    Comment Vichy a mis en place la retraite par répartition

    Entre la crise de 1929 et l’effondrement de 1940, la protection sociale a connu, en France, un essor chahuté par les circonstances. Comme le remarque utilement Philippe-Jean Hesse, les mouvements de population induits par la défaite et les destructions matérielles dues à la guerre déstabilisent en profondeur la logique et l’organisation de la protection sociale. Les recettes sont pénalisées par les mouvements de main-d’œuvre dus à l’occupation. Les réfugiés, les exilés, les déplacés brouillent les cartes de l’organisation mise en place avant la guerre. Le personnel médical est fréquemment détourné de ses tâches par l’occupant.

    Vichy hérite d’un système rendu déliquescent par les malheurs du temps, et doit répondre au désarroi de la population. Celui-ci est accru par l’explosion du chômage en 1940. Il devient urgent de limiter l’accès au marché du travail. L’instauration d’une retraite immédiate apparaît alors comme un moyen commode de « faire partir » les plus âgés pour faciliter l’emploi des plus jeunes.

    Comme l’indique Mickaël Ciccotelli, ces circonstances poussèrent Vichy à faire le choix qui a constitué le système de retraite contemporain : celui de la retraite par répartition à la place de la capitalisation. L’idée était de permettre un départ à la retraite immédiat pour 1,5 million de travailleurs, dont un tiers à peine a cotisé au système de retraites ouvrières et paysannes. Près d’un million de Français vont, grâce à Vichy, bénéficier d’une rente viagère mensuelle sans avoir jamais cotisé pour y parvenir.

    Ce petit cadeau explique pour partie et rétrospectivement la popularité relative du régime de Vichy en France. Il fut financé de façon très simple, en piochant dans les réserves financières accumulées par la capitalisation. La décision fut prise rapidement, dès l’instauration de l’État français, et fut concrétisée par la loi du 14 mars 1941 instaurant l’allocation du vieux travailleur salarié (l’AVTS), ferment de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés (CNAVTS) encore en fonction aujourd’hui sous l’acronyme CNAV, ce qui souligne, une fois de plus le lien direct entre Vichy et la Sécurité sociale actuelle.

    Dans son article 1, la loi pose un principe simple :

    « Il est accordé une allocation aux travailleurs français sans ressources suffisantes, âgés de soixante-cinq ans ou plus »

    On trouve ici la solution au flou sur l’âge de départ à la retraite. Fixé à 60 ans pour l’ouverture des droits en 1930, Vichy le relève autoritairement à 65 ans, sauf pour certaines professions où la liquidation est maintenue à 60 ans sous condition de cotisations. Cette décision s’explique en partie pour des considérations financières. Les réserves de capitalisation, vite érodées par l’inflation, ne suffisent pas à financer durablement un régime qui profite à un million de salariés qui n’ont jamais cotisé.

    Initialement, René Belin, le secrétaire d’État au Travail qui prépare la loi, escomptait pouvoir tenir 7 ans grâce à son « hold-up » sur les réserves financières. Dans la pratique, les réserves sont quasiment épuisées dès 1944, et le gouvernement provisoire, qui reprend en main le système cette année-là, impose une cotisation de 4% sur les entreprises pour combler le déficit. Contrairement aux idées reçues, la répartition à ses débuts n’est donc pas un régime financièrement équilibré, et il n’existe aucune rupture entre Vichy et le gouvernement provisoire dans la gestion du système. Les uns assurent sans état d’âme la pérennité financière d’un système inventé par les autres. Une fois de plus, la théorie des conquêtes arrachées les armes à la main s’effondre : le Conseil National de la Résistance a sagement géré un édifice bâti par Vichy et s’est bien gardé d’en modifier l’équilibre général.

    Les puristes noteront avec délectation l’article 9 de la même loi :

    « Les retraites et pensions de vieillesse des assurances sociales sont constituées sous le régime de la répartition. »

    L’origine vichyste de la répartition est contenue noir sur blanc dans ces lignes. Celles-ci n’invalident pas la technique de gestion par répartition, mais il faut arrêter une bonne fois pour toutes d’inventer de toutes pièces le mythe d’une Sécurité sociale et d’une retraite par répartition forgées en 1945 par une Résistance ennemie des méchants capitalistes qui régnaient sous Vichy. Il est beaucoup simple d’avouer que des pans entiers de notre Sécurité sociale sont un héritage direct d’un régime collaborationniste et, qu’au fond, le Conseil National de la Résistance a simplement assuré le marketing et la récupération politique d’un système qu’il fallait sauvegarder à la Libération.

    La Sécurité sociale, une idée vichyste

    Nous avons jusqu’ici seulement effleuré le rôle des acteurs qui ont « écrit » le dispositif de Sécurité sociale mis en œuvre sous une forme élargie en 1945. Pourtant, un détour par les circonstances individuelles est indispensable pour comprendre ce qui s’est joué et passé entre 1940 et 1945 dans la protection sociale en France.

    Lorsque Pétain reçoit les pleins pouvoirs, il s’entoure d’une équipe résolue à mener une « Révolution nationale » dont l’objectif affiché est le redressement du pays après une décennie de déclin contre lequel les élites qui tenaient le pays n’ont guère lutté. Il choisit un syndicaliste pour tenir le ministère du Travail, René Belin, l’un des dirigeants de l’aile de la CGT ayant refusé en 1922 d’entrer dans l’aventure communiste, la CGT-U, disparue depuis lors (et dont FO constituera une forme de résurgence en 1947). Belin est farouchement anti-communiste, mais il porte une « vision » sociale qui correspond bien aux ambitions du maréchal auto-proclamé « bouclier » des Français.

    Belin restera au service de Vichy pendant presque deux ans. Il devient ministre le 14 juillet 1940 et quitte le cabinet le 18 avril 1942, jour où Pierre Laval devient chef du gouvernement pour mener une politique ouverte de collaboration. Entre-temps, il aura signé le statut des Juifs, rédigé la Charte du Travail qui instaure les corporations et instauré le 1er mai comme jour chômé et payé, à la fois Fête du Travail et célébration de la Saint-Philippe Pétain. L’engagement politique de Belin sous Vichy n’a donc rien à voir avec un simple concours technique comme François Mitterrand a pu l’invoquer pour son propre parcours. C’est une véritable affiliation idéologique à un régime qui fonde une discrimination raciale et une restructuration de la société française autour d’une logique propre à l’Ancien Régime.

    Dans le même temps, René Belin s’appuie sur des personnalités dont les noms illustrent avec la plus grande des évidences l’ambiguïté et la complexité de cette période. Dans son cabinet, il recrute un certain Pierre Laroque, conseiller d’État, qui participe à la rédaction de la loi du 16 août 1940 sur la réorganisation économique. La cruelle ironie de l’histoire veut que cette loi crée des comités d’organisation par secteurs professionnels qui seront chargés, en 1942, de fournir de la main-d’oeuvre à l’occupant. Belin et Laroque s’arrangeront après la guerre pour occulter la participation du dernier au cabinet du premier. Là encore, le mensonge par omission permettra d’accréditer le mythe d’une Sécurité sociale conquise les armes à la main en 1945, alors que Vichy en porte la véritable paternité.

    Au cabinet de René Belin, Laroque croise un autre personnage qu’il retrouvera au détour d’un trottoir en août 1944 : Alexandre Parodi, conseiller d’État comme lui. Jusqu’à l’automne 1940, Parodi est directeur du Travail au secrétariat d’État de René Belin. La mention de ces circonstances n’est pas neutre, ceux qui « inventent » la Sécurité sociale en 1945 sont à la manœuvre sous Vichy, durant les premiers mois du régime, dans le domaine des assurances sociales.

    Le trio Belin-Laroque-Parodi ne perd pas de temps et rédige un projet de « réforme des législations sur les Assurances sociales, les Allocations familiales et les congés payés » présenté par René Belin le 1er septembre 1940. De ce projet ne sortira effectivement que l’allocation du vieux travailleur salarié, mais il comporte deux dispositions qui ne manquent pas d’intéresser.

    Premièrement, le rapport Belin propose que soient « affiliés obligatoirement aux Assurances sociales, les personnes de l’un ou l’autre sexe, salariés ou assimilés, travaillant à quelque titre et en quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs, quelles que soient la forme et la nature du contrat qui les lie et quel que soit le montant de la rémunération ou gain annuel ». Le principe de l’affiliation universelle est donc posé dès l’été 1940. Il devra attendre 1945 pour se réaliser officiellement, même si la loi du 6 janvier 1942 prévoit l’affiliation de tous les ouvriers sans plafond de rémunération. Incontestablement, la politique de protection sociale de Vichy est dictée par une intention d’universalité qui se retrouvera dans sa version « pure » et théorique dans l’ordonnance de 1945.

    Deuxièmement, le rapport Belin propose une cotisation unique et un système de caisse unique pour l’ensemble des branches existantes dans la protection sociale collective : maladie, vieillesse, accident du travail, congés payés, famille. Là encore, les principes de 1945 sont posés dès l’été 1940, et ce n’est évidemment pas un hasard si l’on trouve dans l’entourage de Belin au moment où ce projet est rédigé ceux qui initieront la Sécurité sociale de 1945.

    L’histoire a voulu que ce dernier aspect du projet de 1940 ne se réalise pas pour deux raisons circonstancielles.

    D’un côté, il n’existait pas au sein du régime de Vichy une unanimité sur le principe même d’une Sécurité sociale confiée à la Nation, avec une affiliation obligatoire et une organisation centralisée. Comme le remarquent Hesse et Le Crom, le ministre des Finances Bouthillier (maire de Saint-Martin-de-Ré de 1958 à 1972, pour ceux qui imagineraient que les ministres de Pétain aient tous été « écartés » après la guerre) manifeste une opposition idéologique au projet :

    « C’eût été organiser une immense bureaucratie autonome destinée à acheminer la société française vers le régime collectiviste […]. Le prélèvement unique sur le salaire devenait un impôt impersonnel. Le caractère le plus important de l’institution, son caractère éducatif disparaissait. »

    On remarquera au passage que la préoccupation du « caractère éducatif », c’est-à-dire de la responsabilité personnelle, a parcouru l’ensemble du débat sur la Sécurité sociale dès son origine et s’est situé au cœur des préoccupations tant de ses adversaires que de ses partisans, de façon constante entre 1940 et 1945. La création d’un grand système bureaucratique paraissait le principal ennemi de la responsabilisation des bénéficiaires… et l’argument, on le verra ultérieurement, porte encore actuellement.

    Surtout, le projet de caisse unique heurtait de front les intérêts des acteurs du système d’assurances sociales, qui voyaient brutalement leurs pouvoirs et leur activité transférés au profit d’un édifice étatique gigantesque. Pour le régime de Vichy, affronter ces groupes d’intérêts constituait un dangereux front à ouvrir avec la société française. Durant tout l’automne 1940, le Comité général d’entente de la Mutualité et des caisses d’assurances sociales (dont on pourrait trouver dans l’UNOCAM actuelle une forme de survivance), la Fédération Nationale de la Mutualité Française, certains adhérents de la CGTU, la Fédération nationale catholique, mais aussi la Caisse des Dépôts et Consignations, s’opposent à ce projet d’une caisse unique regroupant tous les risques.

    Cette opposition interne ne fut pas la seule à avoir raison du projet d’unification des assurances sociales avancé par René Belin en 1940. Le dévoilement progressif de la véritable nature du régime vichyste a également éloigné de lui ceux qui désiraient réaliser la Sécurité sociale. Alexandre Parodi dut retourner au Conseil d’État au vu de ses désaccords avec l’orientation politique du régime. Pierre Laroque quitte le cabinet Belin en décembre 1940, deux mois après le statut des Juifs dont il est une victime. Il entre dans la Résistance à ce moment-là.

    Ces parcours illustrent, au passage, l’ambiguïté et la complexité du positionnement des élites françaises durant les premiers mois de la Révolution Nationale. Dans la pratique, fin 1940, Pétain a levé le voile et la tentation d’une « réforme sociale » s’est évanouie. Elle se limitera à la mise en place d’un système de retraite par répartition, ce qui n’est pas rien.

    La réalisation de la Sécurité sociale en 1945
    La réalisation de la Sécurité sociale en 1945

    Au regard de cette histoire, l’apport du Conseil National de la Résistance paraît donc à la fois beaucoup plus maigre qu’on ne l’imagine, et surtout beaucoup plus inscrit dans une continuité que dans une rupture avec les projets concoctés par Vichy. Non seulement les acteurs des principales réformes de l’État français reviennent aux manettes dès 1944, mais ils reprennent intégralement les conclusions qu’ils avaient écrites à l’été 1940.

    Ainsi, la mise en place d’un système aux ambitions universelles et à l’organisation unifiée, qui est l’objet des ordonnances de 1945, ne constitue guère une nouveauté. Le fait que ce projet ait des antécédents vichyssois aidera d’ailleurs à sa rapide mise en place.

    Comme le fit remarquer Pierre Laroque :

    « C’est presque un tour de force que l’on ait réussi en un délai de quelques mois à mettre sur pied les institutions chargées d’appliquer toute cette législation. Les premières ordonnances ont été publiées en octobre 1945. Le 1er juillet 1946 toutes les caisses entraient en fonctionnement. À titre de comparaison, le plan Beveridge en Angleterre, avait été publié en 1942, la législation britannique sur l’assurance nationale et sur le Service National de Santé date de 1946 et n’est entrée en application qu’en 1948. Nous avons fait en quelques mois mieux et plus que n’avaient fait les Anglais en presque sept ans. »

    Pierre Laroque oublie de préciser que la mise sur pied de caisses locales avait été assurée par Vichy dès 1941, et que l’essentiel du dispositif était déjà élaboré. Ce degré de préparation, habilement oublié, explique évidemment la grande rapidité avec laquelle la France a pu mettre en oeuvre « sa » Sécurité sociale. Au passage, on relève comment Pierre Laroque lui-même a totalement occulté l’apport de Vichy au système confirmé et élargi par les ordonnances de 1945.

    Est-ce à dire que le Conseil National de la Résistance ait seulement plagié Vichy sans rien n’y apporter ?

    Non, bien entendu, et l’on doit aux ordonnances de 1945 trois principes qui feront date, et qui seront d’ailleurs tous battus en brèche, nous allons le voir, dans les deux années qui vont suivre les ordonnances.

    Premier apport : la « nationalisation » de la protection sociale, c’est-à-dire le principe général d’une affiliation obligatoire. Autrement dit, le système « affinitaire » est promis à la disparition, et l’idée qui prend le pouvoir est celle d’une sécurité obligatoire pour tous. À partir de 1945, la liberté de négociation et de création laissée jusqu’ici aux professions est mise sous contrôle et la Sécurité sociale est supposée ne plus laisser personne au bord du chemin.

    Deuxième apport : la mise en place d’un régime général, c’est-à-dire unique, avec une branche par risque. Ce système balaie, ou a l’ambition de balayer les systèmes professionnels mis en place avant la guerre, et qui laissaient une forme d’indépendance très girondine par rapport à la grande unité jacobine imaginée par Laroque et Parodi.

    Ces deux premiers principes sont toutefois contenus dans le projet Belin. À cet égard (et ce sont tout de même les principaux apports de l’ordonnance de 1945…), on peut dire que Laroque et Parodi ont profité des circonstances exceptionnelles de la Libération pour mettre en œuvre un projet formulé durant l’été 1940, mais dont Vichy n’a pas voulu.

    Troisième apport : le tarif opposable dans le domaine de la santé, qui constitue la première limite posée à la liberté médicale. Ce point est important car il constitue la seule véritable innovation du Conseil National de la Résistance dans le domaine des prestations de Sécurité sociale. Les esprits malicieux y verront là encore la marque d’une inspiration étatiste du système, très éloignée des principes mutualistes qui existaient jusque-là.

    En revanche, certains ont soutenu que les ordonnances de 1945 avaient également innové en confiant la gestion du système aux organisations syndicales. Cette affirmation n’est pas conforme à l’histoire de la gouvernance de la Sécurité sociale. On a vu, en effet, que sous Vichy comme en 1945, « l’éducation » des bénéficiaires était au centre des préoccupations. Elle conduisit les rédacteurs des ordonnances à confier la gestion des caisses à des bénéficiaires élus. Dans la pratique, les candidats aux élections étaient généralement des militants syndicaux, ce qui conduisit ultérieurement les pouvoirs publics à valider le principe d’une gouvernance paritaire de la Sécurité sociale.

    Dans l’hypothèse où le projet de Belin eût vu le jour sous Vichy, rien ne prouve qu’une formule équivalente n’aurait pas vu le jour, même si l’organisation d’élections libres paraissait difficile en temps d’occupation.

    Bref, la rigueur historique oblige à souligner à la fois l’étroite parenté et la forte continuité entre les réalisations de Vichy dans le domaine de la protection sociale et l’œuvre de 1945.

    Comment les résistants ont résisté à la Sécurité sociale

    S’il fallait encore un argument pour démonter la thèse d’une Sécurité sociale comme conquête par les armes du Conseil National de la Résistance, on le trouverait dans l’histoire immédiate de la Sécurité sociale après la guerre qui est émaillée de combats acharnés contre la Sécurité sociale.

    Dès 1945, les forces syndicales (CGT en tête), par exemple, entament une lutte sans merci pour que les professions déjà dotées d’un système de protection sociale conservent leur « régime spécial ». Pierre Laroque écrivit à ce sujet :

    « Notre idée était que ces régimes spéciaux préexistants devaient disparaître, étant entendu qu’on ne porterait pas atteinte aux avantages acquis, lesquels seraient maintenus par des régimes complémentaires. Cela n’a pas été possible. La plupart des régimes ont été conservés. La puissance des organisations syndicales représentant ces professions a fait que la solidarité catégorielle l’a emporté sur la solidarité nationale. »

    Pierre Laroque pense ici, évidemment, au poids de la CGT à la SNCF ou à EDF, qui a d’emblée rendu impossible le principe de l’universalité de la Sécurité sociale. Là encore, le mythe de la grande conquête sociale de 1945 s’effondre : en réalité les fers de lance de la résistance n’ont jamais eu l’intention d’adhérer à ce principe d’universalité, et la CGT s’est très bien accommodée d’un système qui conservait une logique professionnelle ou catégorielle. Là encore, la théorie de la grande conquête ouvrière actée en 1945 ne repose que sur du vent ; les professions les plus mobilisées au nom du prolétariat révolutionnaire n’ont rien sacrifié de leurs certitudes acquises lorsque la Sécurité sociale s’est mise en place.

    La même chose pourrait être dite des syndicats qui négocièrent et signèrent en 1947 la convention collective nationale fondatrice de l’Association générale des institutions de retraite des cadres (AGIRC), qui refusèrent l’intégration des cadres dans le système de Sécurité sociale. Face à l’affaiblissement des garanties offertes par la Sécurité sociale, l’importance d’un système complémentaire reposant sur des solidarités professionnelles ou catégorielles est apparue aux partenaires sociaux. C’est de cette façon qu’est née la fédération AGIRC puis la fédération ARRCO agrégeant des caisses de retraite propres à des branches ou des secteurs d’activité.

    En l’espace de deux ans, les organisations syndicales eurent donc tôt fait de liquider les grandes ambitions universalistes et jacobines des conseillers d’État Laroque et Parodi.

    Le même phénomène s’est produit avec les artisans qui refusèrent, en 1947, leur intégration dans le système de Sécurité sociale.

    On remarquera d’ailleurs qu’encore aujourd’hui les principaux défenseurs de la Sécurité sociale ne sacrifieraient pour rien au monde les structures qui ont tué dans l’œuf cette ambition universaliste portée en 1945. Dans la défense sacro-sainte de l’héritage du CNR, de nombreux arrangements avec le Bon Dieu sont possibles, et c’est peut-être le principal qu’il y en ait à retenir.

    La protection sociale avant 1940 se distinguait par son atomisation, la multiplicité de ses acteurs, la complexité des dispositifs. Ceux qui montent sur leurs grands chevaux dès qu’il s’agit de réformer la Sécurité sociale sont aussi les meilleurs ennemis de son universalité, ambition pourtant affichée en 1945. Quelle organisation syndicale prône aujourd’hui la fusion des régimes complémentaires de retraites avec le régime général ? Quelle organisation syndicale propose de supprimer les caisses de prévoyance professionnelle au profit d’une prise en charge globale par l’assurance-maladie ?

    Le génie français, une fois de plus, est parvenu à sacraliser un héritage historique tout en modifiant radicalement son sens. Lorsque les défenseurs de la Sécurité sociale prennent la parole, c’est généralement pour défendre un système à rebours de celui que les rédacteurs de l’ordonnance de 1945 prônaient. Ou, pour le dire autrement, les plus grands défenseurs du jacobinisme social sont des girondins convaincus.

    Read more at http://wwwcontrepoints.org/2015/09/04/220456-les-racines-vichystes-de-la-securite-sociale#YwV9kkwZz2w16zx1.99

    19 juin 2016 à 10 h 20 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    en résumé et pour faire simple, les nazis ( allemands ) se sont comportés comme des gens particulièrement efficaces et pragmatiques pour arriver à leurs fins … immédiates … tout le monde est d’ accord sur ce point et beaucoup les envient !

    des ” nazis ” à la française et au pouvoir en France cela n ‘aurait été que simple … bricolage … question de … mentalité !

    p. s. … de mon modeste ( sic ) avis Luther vaut largement Freud ( si on se place sur le plan politique )

    18 juin 2016 à 13 h 37 min
    • vozuti Répondre

      Les dirigeants français sont peut-être plus malins pour atteindre leurs objectifs sur le long terme.par exemple le plan d’élimination de la population française (et son remplacement par les arabes) a très peu de chances d’échouer,car il est effectué en douceur,étalé dans le temps et camouflé sous le masque humaniste, sans provoquer de réactions.
      lorsque merkel a décidé d’appliquer le même plan pour l’allemagne (remplacement des allemand par les arabes),elle a agit trop brusquement (1 million d’invités arabes par an, contre 250000 par an en france) au risque de provoquer un rejet.

      18 juin 2016 à 14 h 21 min
  • Jaures Répondre

    Pour Raoul et ceux que ce débat intéresse voici quelques éléments. Les 10 points du Manifeste du Parti Communiste sont les suivants:
    1) Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l’État
    2) Impôt fortement progressif
    3) Abolition de l’héritage
    4) Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles
    5) Centralisation du crédit entre les mains de l’État, au moyen d’une banque nationale, dont le capital appartiendra à l’État et qui jouira d’un monopole exclusif
    6) Centralisation entre les mains de l’État de tous les moyens de transport
    7) Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production ; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées d’après un plan d’ensemble
    8) Travail obligatoire pour tous ; organisation d’armées industrielles, particulièrement pour l’agriculture
    9) Combinaison du travail agricole et du travail industriel ; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne
    10) Éducation publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Combinaison de l’éducation avec la production matérielle, etc.
    La thèse de Von Mises relayée par Raoul est que 8 sur 10 de ces points ont été mis en oeuvre par Hitler. Etudions.
    1) Les seules expropriations ont été celles effectuées sur les biens de juifs. L’Etat n’a pas été le seul à en profiter puisque les banques et les industries se sont largement servies.A l’opposé, certaines entreprises contrôlées par l’Etat ont été privatisées (aciéries).
    2) Les impôts ont augmenté en raison de l’effort de guerre mais moins qu’aux Etats-Unis. Ainsi, le taux de l’impôt sur les sociétés est passé de 25 à 40% en Allemagne.Aux Etats-Unis en 1941,la taxe sur les profits a atteint 60% , la dernière tranche de l’IS est passée à 81% !
    3) L’héritage n’a pas été aboli.
    4) Là on peut dire que Hitler a accompli ce point mais pas dans l’esprit du Manifeste puisque Marx souhaitait exproprier les capitalistes qui fuiraient alors qu’Hitler a déporté les juifs et s’est approprié leurs biens.
    5) Ce point n’a pas été réalisé par Hitler
    6) Au contraire, Hitler a privatisé la Deutsche Reichsbahn, même si elle est restée au service de l’économie de guerre.
    7) Il y a eu un plan d’ensemble pour l’agriculture mais pas vraiment dans l’esprit communiste. Hitler avait un fort soutien chez les paysans et souhaitait l’autonomie alimentaire en vue des guerres à venir. Il a institué un nouveau droit d’ainesse sur les héritages pour éviter la division des propriétés.
    8) Le travail obligatoire notamment pour les capitalistes du Manifeste n’a évidemment pas été mis en place. Par contre, l’extermination par le travail a bien fait partie de la shoah.
    9) On l’a vu Hitler était proche idéologiquement du monde paysan. Pour les idéologues nazis, l’esprit urbain était celui de la décadence (Blut und Boden). Plutôt qu’abolir la distinction entre villes et campagne, les nazi souhaitaient plutôt préserver la “race paysanne”.
    10) Ce point a plutôt été réalisé par nos démocraties modernes.

    On voit à quel point Von Mises a tenté de rapprocher arbitrairement le Manifeste du Parti Communiste et nazisme.
    Maintenant comparons avec toute autre chose: le plan d’action en 8 points proposé par Martin Luther contre les juifs dans son livre “Des juifs et leurs mensonges”:
    1) “Mettre le feu à leurs synagogues…”
    2) “Maisons rasées et détruites…”
    3)”Retirer leurs livres de prières…”
    4) “Interdiction aux rabbins d’enseigner…”
    5) Pas de liberté de circuler
    6) “Leur interdire l’usure…”
    7) Travail obligatoire
    8) La déportation

    Là, pour le coup, personne ne contestera qu’Hitler qui cite Martin Luther comme “le plus grand génie allemand” (Mein Kampf), a réalisé avec zèle l’ensemble de ce plan d’actions.

    Vous voyez, cher Raoul, je ne fais appel qu’à votre bon sens. Je ne m’attends pas à ce que vous écriviez ici, “fort bien, Jaures, vous avez raison” mais j’espère simplement que vous mettrez un peu plus de sens critique dans ce que vous avancez.

    18 juin 2016 à 13 h 04 min
    • Jacky Social Répondre

      Adam Tooze dans son livre brillant “The Wages of Destruction” demontre avec succes, aplomb et lucidite que l’economie du reich etait une economie etatiste et donc socialiste ou les banquiers, les grands capitalistes et les entrepreneurs ont ete de facto relegues au statut de hauts fonctionnaires. Certains ont ete de vrais collabos, mais ce n’est pas la majorite, loin s’en faut. A condamner ces Allemands, le pays aux 40 millions de pétainistes ne manque pas d’air. Depuis la WWII, la France pratique une economie sociale tres inspiree de Vichy et du nazisme qui n’ont rien de droitiers. La suite a donner au livre d’Adam Tooze, c’est d’evaluer combien l’economie europeenne actuelle, surtout en France, est inspiree par l’economie du IIIeme reich (securite sociale et systeme de pension monopolistique etatiste et obligatoire, notamment), contrôle absolu de l’enseignement de la culture, des medias et bien sur de la justice.

      18 juin 2016 à 13 h 22 min
      • Jaures Répondre

        Les Siemens, Quandt, Krupp et consort se sont satisfaits de ce “rôle de fonctionnaire” puisqu’ils ont touché les dividendes de leurs entreprises qui prospéraient grâce à la politique nazi.
        Tous ont vu leur fortune largement progresser durant ces années et nombreuses sont les familles de ces “fonctionnaires” qui en profitent encore aujourd’hui.

        18 juin 2016 à 14 h 09 min
        • Jacky Social Répondre

          Vous repondez en autiste. Moi aussi des lors.

          Pourquoi sommes-nous socialistes ?

          Par Joseph Goebbels

          Nous sommes socialistes parce que nous voyons dans le socialisme, qui est l’union de tous les citoyens, la seule chance de conserver notre héritage racial et de récupérer notre liberté politique et rénover notre État allemand.

          Le socialisme est la doctrine de la libération pour la classe ouvrière. Il favorise la montée de la quatrième classe et son incorporation dans l’organisme politique de notre patrie, et il est inextricablement lié à la rupture de l’esclavage présent, recouvrant la liberté allemande. Le socialisme, par conséquent, n’est pas simplement une question relative à la classe opprimée, mais celle de tous, pour libérer le peuple allemand de l’esclavage et est l’objectif de la présente politique. Le socialisme atteint sa véritable forme qu’au travers d’une fraternité de combat total avec les énergies d’avant-garde d’un nationalisme nouvellement réveillé. Sans le nationalisme il n’est rien, seulement un fantôme, rien qu’une théorie, un château dans le ciel, un livre. Avec lui, il est tout, l’avenir, la liberté, la patrie !

          Le péché de la pensée libérale a été de négliger les forces de construction de la nation du socialisme, laissant ses énergies partir dans des directions antinationales. Le péché du marxisme a été de dégrader le socialisme en une question de salaires et d’estomac, de le mettre dans une situation de conflit avec l’État et son existence nationale. Une compréhension de ces deux faits nous conduit à un nouveau sens du socialisme, qui voit sa nature nationaliste, de renforcement de l’État, libératrice et constructive.

          Le bourgeois est sur le point de quitter la scène historique. À sa place viendra la classe productive des travailleurs, la classe ouvrière, qui a été opprimée jusqu’à aujourd’hui. Elle commence à remplir sa mission politique. Elle est impliqué dans une lutte dure et amère pour arriver au pouvoir politique, tandis qu’elle cherche à faire partie de l’organisme national. La bataille a commencé dans le domaine économique ; ellel finira dans le politique. Ce n’est pas seulement une question de salaires, ni seulement une question de nombre d’heures de travail par jour – bien que nous ne pourrons jamais oublier que c’est là une partie essentielle, peut-être même la plus importante de la plate-forme socialiste – mais beaucoup plus une affaire d’intégration d’une classe puissante et responsable dans l’État, peut-être même d’en faire la force dominante des politiques futures de la patrie. La bourgeoisie ne veut pas reconnaître la force de la classe ouvrière. Le marxisme la corsète dans un carcan qui la ruine. Alors que la classe ouvrière, se vidant de son sang, se désintègre peu à peu dans le marxisme, la bourgeoisie et le marxisme se sont entendus sur les lignes générales du capitalisme, et ont pour tâche maintenant de protéger et défendre cet état des choses de diverses manières, souvent dissimulées.

          Nous sommes socialistes parce que nous voyons la question sociale comme une question de nécessité et de justice pour l’existence même d’un État pour notre peuple, non pas une question de pitié bon marché ou de sentimentalisme insultant. Le travailleur réclame un niveau de vie qui correspond à ce qu’il produit. Nous n’avons pas l’intention de mendier pour ce droit. L’intégrer dans l’organisme étatique n’est pas seulement une affaire importante pour lui, mais pour la nation toute entière. La question est plus large que la journée de huit heures. Il s’agit de former un nouvel état de conscience qui inclut tous les citoyens productifs. Étant donné que les pouvoirs politiques actuels ne sont pas capables ni désireux de créer une telle situation, le socialisme doit se battre pour l’atteindre. Il est intérieurement et extérieurement un slogan de la lutte. A l’intérieur, il vise en même temps les partis bourgeois et le marxisme, parce que les deux sont des ennemis jurés de l’État ouvrier à venir. A l’extérieur, il est dirigé contre tous les pouvoirs qui menacent notre existence nationale et l’avènement de l’État national-socialiste.

          Le socialisme n’est possible que dans un État qui est uni au niveau national et libre au niveau international. La bourgeoisie et le marxisme sont responsables de ne pas avoir atteint les deux objectifs, l’unité nationale et la liberté internationale. Peu importe que ces deux forces se présentent comme nationales et sociales, elles sont les ennemis jurés d’un État national-socialiste.

          Nous devons donc briser politiquement ces deux groupes. Les lignes du socialisme allemand sont nettes, et notre chemin est dégagé.

          Nous sommes contre la bourgeoisie politique, et pour un authentique nationalisme !
          Nous sommes contre le marxisme, mais pour un vrai socialisme !
          Nous sommes pour le premier État national allemand de nature socialiste !
          Nous sommes pour le Parti national-socialiste des travailleurs allemands !

          18 juin 2016 à 14 h 25 min
          • Jaures

            Cher Jacky, au lieu de sortir votre dictionnaire des citations, surtout avec les nazis qui ont dit tout et son contraire selon le contexte et leur stratégie du moment, réfléchissez deux minutes sur les faits.
            Les nazis ont-ils reçu le soutien unanime des capitalistes et financiers ?
            Qui a voté les pleins pouvoirs à Hitler et qui a voté contre ?
            Les nazis ont-ils nationalisé ou privatisé ?
            Les actionnaires ont-ils continué à percevoir leurs dividendes ? Se sont-ils enrichis avec le nazisme ?
            Les salariés ont-ils bénéficié d’avancées sociales ou, au contraire, ont-ils vu leurs conditions se dégrader ?
            Répondre à ces questions permettra de voir concrètement la réalité sous les slogans nazis.

            19 juin 2016 à 8 h 51 min
          • Jacky Social

            Cela s’est fait dans un climat d’intimidation un peu semblable, quoique plus agressifs encore, a celui cree par vos nazillons CGTistes d’aujourd’hui. D’ailleurs, a propos, qui a vote les pleins pouvoirs a Philippe Petain et a son baton merdeuxde marechal? Que je sache, il n’y avait pas en France de 1940 le meme climat d’intimidation qu’en Allemagne de 1933. Rien n’obligeait votre democrassie a en arriver la. N’avait-elle la plus grande armee du monde et puis la Ligne Maginot ne devait-elle la proteger contre l’ennemi? Lgne Maginot dont enfant j’ai cru longtemps que ce terme “savant” faisait reference a une ligne (la digue-la digue). Mais c’est bien ce qu’on vous dit. Les grands industriels allemands etaient decus des politiques “democratiques” des chanceiers precedents. Ils ont aide Hitler en poussant Hindenburg dans le dos, sauf qu’ils ne savaient pas exactement ou cela les menerait. Peu a peu ils ont ete reduits au statut de fonctionnaires-dirigeants d’entreprise. C’etait ca ou alors la ruine, voire la mort. Cela n’exonere en rien ces gens de leurs errements et erreurs. Mais c’est tres different que ce que vous essayez de nous faire accroire. A vous lire on croirait que les industriels allemands dirigeaient le pays aleur guise et qu’Hitler etait leur pantin. C’est exactement le contraire. Hitler etait avant tout un socialiste et toute l’ideologie nazie repose sur le socialisme. Vos amis ont nationalises ce qui pouvait l’etre Quant au vrai Jaures, il a ecrit une apologie sur “Les origines du socialisme allemand chez Luther, Kant Fichte et Hegel” (1891). Decidement, le monde est bien
            petit, hein Jaures.
            Programme du Parti Ouvrier Allemand:
            Point 7 Nous exigeons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence.
            Point 13: “Nous exigeons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts”.
            Point 14: Nous exigeons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.
            Point 17: Nous exigeons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d’une loi permettant l’expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d’utilité publique – la suppression de l’imposition sur les terrains et l’arrêt de toute spéculation foncière.
            Certains pans de l’economie ont ete nationalises, d’autres privatises. Mais c’est toujours un etat dirigiste et une economie planifiee, facon socaliste bien entendu. Le reve pour vous. Dans son livre “Comment Hitler a achete les Allemands”, l’ecrivain Gotz Aly décrit l’Allemagne nazie comme une « dictature d’accord tacite » (entre le peuple allemand et son dictateur) jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce soutien populaire s’explique par une politique de redistribution fiscale, une mobilité sociale sans précédent pour les classes pauvres de la société, et l’accroissement de l’État Providence allemand. Il montre également comment cette politique a été largement financée par le pillage des pays conquis et notamment par la spoliation des Juifs et des autres minorités1. La guerre s’est déroulée sans que la pression fiscale ne s’accroisse sur le peuple allemand, qui a continué à bénéficier des avantages sociaux acquis dans les années 1930, et a même vu son niveau de vie progresser”. Si ce n’est pas su socalisme (comme celui applique en France depuis Petain), alors c’est quoi?

            19 juin 2016 à 10 h 10 min
          • Jaures

            Cher Jacky, vous affirmez certaines choses sans bien les préciser.
            1) Quels pans de l’industrie ou de la finance Hitler a nationalisé (par contre il a privatisé entre autres les chemins de fer et les aciéries) ?
            2) Quels avantages sociaux Hitler a amélioré (sauf à considérer le livret ouvrier, le blocage des salaires et le passage de 60 à 70 heures par semaine comme des avancées sociales) ?
            Ce qui est vrai, c’est qu’il s’est effectué un pillage des pays conquis mais ce sont les capitalistes qui en ont profité (notamment IG Farben ou AFA). Le peuple a lui fini sur le front ou dans les cadences des usines d’armement.

            19 juin 2016 à 16 h 09 min
    • Raoul Villain Répondre

      « Fort bien Jaurès vous avez raison » ! Vous l’avez depuis longtemps perdu : la raison ! Toute une nuit de cogitation d’un cerveau « malade » (mon seul point commun avec les communistes, c’est de prendre les psy pour ce qu’ils sont : des escrocs) pour une falsification de plus : nous atteignons les sommets de la bêtise.

      Donc, si je comprends bien le sens de votre post c’est vous qui « réfutez Von Mises ». Soit, ce grand économiste serait fort déçu d’avoir un aussi piètre contradicteur et ce n’est pas lui rendre hommage que de qualifier « d’escroquerie intellectuelle », une analyse féconde publiée en 1944. D’autant plus que l’auteur de cette formule lapidaire a pour seule référence la désinformation sur des sites d’actualité. Cf Gramsci.

      Selon Von Mises ce sont les points 1 et 3 qui n’ont pas été mis en œuvre par Hitler. Je renvoie les gens sérieux à ses écrits.

      Reprise des élucubrations de Jaurès :

      1) Pas mis en œuvre.
      2) Les impôts augmentent, pas seulement pour l’effort de guerre mais pour aider la main mise de l’Etat sur l’économie. Mis en œuvre par Hitler.
      3) Pas mis en œuvre.
      4) Mis en œuvre par Hitler. Le commentaire de « Jaurès » est hors-sujet. Ceux qui ont fui l’URSS n’étaient pas tous des capitalistes. Il est vrai que pour François Hollande la richesse commence à 4000 € par mois. Vieille justification du vol socialiste toujours d’actualité.
      5) Faux. Point réalisé par Hitler : centralisation du crédit et de l’émission de monnaie.
      6) Monopole faussement privé. Réalisé par Hitler.
      7) Réalisé par Hitler. Commentaire de Jaurès hors sujet et totalement fantaisiste.
      8) Travail obligatoire mis en œuvre. Réalisé par Hitler.
      9) Réalisé par Hitler.
      10) Embrigadement de la jeunesse comme en URSS (Komsomol). Réalisé par Hitler

      La « réfutation » de Von Mises par Jaurès est donc une supercherie qui est à l’aune de toutes les affirmations foireuses de ce sinistre individu.

      Il reste à déterminer le pourquoi. Pourquoi la gauche continue, soixante-dix ans après, à nous mentir ? Tout simplement parce qu’Hitler est (et à juste titre) le repoussoir absolu. Le cataloguer « à droite » évite des questions gênantes. Puisse les vrais historiens continuer à les poser. Un vrai bilan de la gauche s’impose. On peut commencer à le faire sur ce site (et sur bien d’autres) : quelle est la légitimité d’un « Jaurès » à donner des leçons ?

      Pour les gens curieux, il y a toute une littérature récente sur le sujet, les auteurs convergent tous : congruence entre le communisme et le nazisme. Doutes sérieux sur le rôle du PC « F » dans la résistance avant 1941. On trouve aussi des choses sur la toile, cela va plus vite mais c’est moins argumenté. Il y a aussi un incontournable. La Route de la servitude. Hayek.

      Bon Week-end à tous à l’exception de Jaurès. Je n’aime décidément pas les cons.

      18 juin 2016 à 17 h 01 min
      • Jaures Répondre

        Cher Raoul, c’est sciemment que je n’ai cité aucun auteur car, quand bien même je l’aurais fait (Gilbert Merlio par exemple), vous l’auriez immédiatement rejeté car,, selon le cas, de gauche, de la fausse droite, fonctionnaire, étranger, franc-maçon, mécréant, breton, fan de Phil Collins, …que sais-je !
        J’ai donc tenté de vous mettre face aux faits pour que vous réfutiez vous-même cette pure construction intellectuelle (d’un libéral très engagé contre la gauche).
        Certes, je m’attendais à ce que vous ergotiez sur ceci ou cela mais votre aplomb dépasse l’entendement.
        Dire par exemple pour le point 10 du manifeste qu’Hitler l’a réalisé ( éducation publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Combinaison de l’éducation avec la production matérielle,…) c’est carrément faire d’Hitler un initiateur de l’UNICEF !
        De même, Marx ne demande pas le travail obligatoire pour le peuple (et comment donc aurait pu faire le peuple pour survivre en 1848 sinon en travaillant ?) mais pour les rentiers et actionnaires. Ce qu’Hitler s’est bien gardé de faire.
        Ne pas lier l’augmentation de la fiscalité et l’effort de guerre est également grotesque. Sauf à dire que l’Angleterre et les Etats-Unis ont également, et avec plus de zèle encore, appliqué le point 2.
        En écrivant le point 4, Marx ne pense pas à l’URSS (qui est donc hors sujet ?) mais à la Révolution Française et aux nobles qui ont alors immigrés pour préparer la contre révolution.

        Mais pour faire une dernière fois appel à votre intelligence (c’est mon côté optimiste béât), je vous demande de réfléchir à ceci.
        Imaginez-vous qu’une quarantaine de capitalistes avec à leur tête Dassault et B.Arnault financent le NPA dont le but serait d’appliquer les 10 points du Manifeste du Parti Communiste ?
        Imaginez-vous ces mêmes milliardaires, signer une pétition demandant que Besancenot soit nommé premier ministre ?
        Imaginez-vous que la Droite unanime vote les pleins pouvoirs à Besancenot, celui-ci condamnant à l’exil ou la prison socialistes et communistes ?
        Imaginez-vous les premières mesures du NPA étant la privatisation de la SNCF et la vente de toutes les participations de l’Etat dans les entreprises ?
        Imaginez-vous que ses premières mesures sociales soient le blocage des salaires, le rétablissement du livret ouvrier, l’augmentation de 10 heures de la durée du travail, l’interdiction du droit de grève,… ?
        Imaginez-vous Besancenot nommant ministre de l’économie un banquier et s’entourant comme conseillers économiques d’ hommes d’affaires, d’officiers supérieurs, de directeurs d’écoles de commerce,… ?

        Si tout cela vous semble tout à fait plausible, voire imminent, alors vous pouvez en toute quiétude continuer de croire qu’Hitler était socialiste tendance marxiste.

        19 juin 2016 à 15 h 53 min
        • Raoul Villain Répondre

          Vous êtes en difficulté alors vous louvoyez et replongez dans vos sophismes foireux. Vos « démonstrations » par l’absurde ne font effet que sur votre ego. Quel est le libéral très engagé contre la gauche ? Gilbert Merlio ? Enfin peu importe, contre la bêtise et la mauvaise foi, il n’y a pas grand chose à faire. Comme vous je doute souvent de mon intelligence par contre je n’ai aucun doute sur votre bêtise crasse, votre inculture et sur l’absence de discernement intellectuel d’un « esprit » étriqué et obtus.

          Contrairement à vos affirmations erronées je n’ai rien contre les bretons. Ce n’était pas le cas de Karl Marx « : « l’existence de tels peuples comme les Gaels en Écosse, les Bretons en franque, les Basques en Espagne et les Slaves en Autriche sont un défi à la révolution. (…) De tels peuples devront disparaître de la surface de la terre lors de la prochaine guerre mondiale. Ce sera un progrès. » (1849). On peut d’ailleurs généraliser, en janvier 1894, Engels écrit à W. Borgius : “Pour nous, les conditions économiques déterminent tous les phénomènes historiques, mais la race elle-même est une donnée économique.”

          Revenons une dernière fois à la thèse de Von Mises, elle montre de façon précoce la très forte similitude en matière d’organisation de la société entre le marxisme et le nazisme. Il faut toute la mauvaise foi et la cécité idéologique d’un marxiste ringard et borné pour ne pas être troublé.

          Plus généralement, la thèse défendue par les communistes (et que soutient contre tout évidence Jaurès) est que la bourgeoisie allemande capitaliste a fomenté un complot anti communiste qui a amené Hitler au pouvoir et que les communistes se sont opposés et sont à ranger dans le camp des vainqueurs.

          Il est vrai que le fascisme est né d’une réaction contre le bolchévisme, mais pas le nazisme. Dans ses mémoires publiées en 1983 le transfuge soviétique Piotr Grigorenko écrit « De même l’aveu de Hitler, dans ses entretiens privés avec Rauschning, de sa dette envers les théories marxistes, dans tous les domaines : “C’est le fondement du national-socialisme tout entier”, reconnut-il. »

          Donc Jaurès ment. Et la vraie question consiste donc à expliquer ce mensonge. A qui profite le crime ? Et bien tout simplement à la gauche. Si on ne dispose plus de l’épouvantail « Hitler » mais au contraire qu‘on démontre qu’il n’est qu’un membre de la même « famille », le peu d’aura que conserve le socialisme disparaîtra et on le considérera dès lors tel qu’il est : une idéologie violente et ringarde, sanglante et corruptrice qui ne fait que remplacer la domination de la bourgeoisie par celle de ceux « qui parlent au nom du prolétariat » (Vifredo Pareto). Voulez-vous vraiment vous laisser dominer par les « Jaurès » ?

          19 juin 2016 à 17 h 45 min
          • Jaures

            Vous avez, cher Raoul, des arguments de poids avec ce que dit untel des entretiens privé que tel autre aurait eu avec Hitler.
            La vérité est qu’Hitler dans son seul ouvrage idéologique, “Mein Kampf”, ne se réfère à aucun théoricien socialiste, même les antisémites.
            Ses uniques références que j’ai déjà citées sont Frédéric II, Martin Luther et Wagner. Pourquoi aurait-il caché ses idées marxistes ou ses références socialistes s’il s’en inspirait ?
            Je n’ai pas parlé de complot mais d’alliance objective de la bourgeoisie allemande avec Hitler et qui a largement profité des industries des pays conquis, de la main d’oeuvre gratuite des déportés et de la mise au pas des représentants ouvriers. Niez-vous cette alliance ? Niez-vous que les plus riches industriels et financiers allemands se sont mis au service des nazis, ont influé pour qu’il soit nommé chancelier et ont ensuite cogéré le pays avec Hitler ? Niez-vous que la droite a unanimement voté les pleins pouvoirs à Hitler et que celui-ci a exterminé, déporté et exilé les soi-disant “membres de sa famille”?
            Pensez-vous que si les sociétés d’inspiration socialiste et nazie étaient proches la bourgeoisie se serait ainsi mise au service de l’organisation d’une telle société ?
            Et ma démonstration ne fait que montrer l’absurdité de votre thèse.
            Pour vous, un chef d’Etat financé et soutenu par la bourgeoisie qui s’en prend aux droits des salariés, privatise et confie la gestion de ses conquêtes militaires à des hommes d’affaires sans scrupules qui en profite pour s’enrichir est socialiste.
            Comment qualifieriez-vous un chef d’Etat qui ferait exactement l’inverse ?

            19 juin 2016 à 18 h 36 min
          • Raoul Villain

            Ce n’est pas en répétant cent fois les mêmes absurdités que vous en ferez des vérités.

            Les socialistes se sont toujours entretués : spartakistes contre SPD, Mencheviks contre bolcheviks, nazis contre socialistes et communistes.

            Votre thèse est idiote : il s’agit d’appliquer le schéma de la lutte des classes à une querelle entre deux socialismes. Le pacte Germano-soviétique a sans doute comblé d’aise la bourgeoisie allemande. Efforcez-vous d’être crédible ne serait-ce qu’un instant !

            Vous êtes de mauvaise foi et vous le savez. Vous défendez votre petit intérêt mesquin. Vous n’aurez en retour que le mépris.

            19 juin 2016 à 19 h 13 min
          • Jaures

            Fort bien, cher Raoul, si le nazisme n’est “qu’un socialisme parmi d’autres”, pourquoi donc les industriels et financiers allemands lui ont-ils fait la courte échelle et ont cogéré l’Allemagne avec lui ? Pourquoi la droite a-t-elle donné les pleins pouvoirs à “un socialiste parmi d’autres” ?
            Par ailleurs, je n’ai pas “répété des absurdités” mais posé de simples questions.
            Ce n’est pas en qualifiant des questions “d’absurdités” qu’on y répond.
            C’est une simple rhétorique maladroite pour les esquiver.

            19 juin 2016 à 19 h 50 min
          • Raoul Villain

            1) Certains industriels et financiers allemands ont aussi financé le SPD.

            2) Ce ne sont pas tous les industriels et financiers qui ont financé Hitler. Nombre d’entre eux étaient juifs et ont été forcés à l’exil, d’autres sont restés à distance.

            La lutte des classes est une fable, elle permet à quelques sinistres individus dans votre genre d’occuper une situation sociale qu’il n’aurait jamais atteinte grâce à leur talent. La bourgeoisie n’a pas que des qualités. Ses détracteurs ont tous les défauts.

            Agiter le chiffon rouge des riches permet de s’attirer les faveurs des naïfs malheureux et de spolier en toute impunité la classe moyenne. François Hollande en est la parfaite illustration.

            Vous voilà nu ! Vous êtes encore plus laid !

            19 juin 2016 à 20 h 14 min
          • Jaures

            Je n’ai jamais dit que les industriels allemands n’avaient pas financé le SPD. Ce dernier était dans les années 20 un parti de gouvernement et les nazis ne faisaient que 2 ou 3% des voix.
            Le revirement s’est fait quand le NSDAP avec 18,3% des voix en 1930 (contre 3% précédemment) s’est montrée une alternative crédible au SPD et au KPD. Le soutien s’est alors intensifié jusqu’à inviter les nazis à faire campagne dans les entreprises et à organiser des réunions de soutien avec des centaines de chefs d’entreprises.
            Les juifs ne sont évidemment pas concernés car, riches ou pauvres, ils ont subi le même calvaire.
            La lutte des classes n’est pas une fable. Il vous suffirait d’assister à des réunions de négociation pour vous en persuader. Pour chaque point il faut âprement négocier. Rien n’est obtenu spontanément.
            Mais la lutte des classes n’est pas forcément la grève. Il faut simplement reconnaitre que les intérêts des salariés et des actionnaires sont antagonistes et trouver un terrain d’entente. Personne n’a intérêt au conflit ouvert.

            19 juin 2016 à 20 h 56 min
  • Raoul Villain Répondre

    Chers amis, je vous laisse. Excellent week-end à tous (sauf à Jaurès et à son mentor AZ Jean Meslier vieilles momies marxistes bêtes et méchantes)

    17 juin 2016 à 18 h 13 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour bien comprendre la naissance du Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands et surtout sa survie dans les années 30, il faudrait mieux connaître les ” activités ” du Baron Kurt von Schoeder qui était son … banquier et aussi celui du Parti ; malheureusement les épisodes les plus importants de la vie de … banquier du Baron ont été sciemment mis sous le tapis … il est cependant bien établi que celui ci, qui représentait les intérêts allemands en Angleterre, et qui avait des relations d’ affaire suivies (bancaires et industrielles) avec les Rockefeller d’ Amérique et cela même durant la guerre ( affaire de l’ I.T.T. ) contribua à sauver Hitler et ses partisans ( la S.S. ) de la banqueroute ; en contrepartie ce dernier s’ engagea à détruire les … syndicats et peut être même la S.A. ( une sorte de parti populiste ) … ce qu’ il fit … bien et rapidement

    17 juin 2016 à 17 h 56 min
  • Raoul Villain Répondre

    Dans le Salaire de la Destruction Tooze décrit l’économie nazie comme un système interventionniste, une économie entravée de façon majeure par les lois et les réglementations. Ainsi, Tooze fait remarquer, chiffres et règlements à l’appui, que « les premières années du régime d’Hitler virent l’imposition d’une série de contrôles sur les entreprises allemandes à un niveau sans précédent en période de paix. » (p.106)

    Le livre de Tooze retrace l’évolution de la structure économique allemande, ainsi que celle des entraves que le pouvoir nazi plaça de façon croissante. Sur le plan de la fiscalité, il rappelle que la charge, notamment pour les entreprises, fut des plus lourdes. En mai 1935, par exemple, le régime introduisit une taxe progressive sur le chiffre d’affaires des entreprises, à un taux compris entre 2 et 4%. Puisque l’impôt était fixé sur le chiffre d’affaires et non sur le résultat brut de l’entreprise, il impliquait souvent que la moitié des profits devaient être payés pour cette seule taxe. Dans certains cas, note Tooze, des entreprises eurent à débourser la totalité de leurs profits de l’année uniquement pour payer ce nouvel impôt (p.93).

    Fiscalité, dépense publique, réglementations, niveaux des prix et des salaires, Le Salaire de la Destruction n’ignore aucun aspect de l’économie nazie, et même sans prétention d’être exhaustif. Intéressante source de travail, l’ouvrage se révèle extrêmement stimulant, car très complet, pour tous les gourmands de la connaissance.

    https://www.amazon.fr/salaire-destruction-Adam-TOOZE/dp/2262064245

    Confirme les propos de Von Mises et infirme ceux répétés ad nauséam par Jaurès.

    17 juin 2016 à 12 h 01 min
    • Jaures Répondre

      Ah ! Le vocabulaire évolue ! On ne parle plus de socialisme ou de communisme mais “d’économie dirigée”. Soit ! Je souscris à cela sans problème ! L’Economie nazi était dirigée vers l’économie de guerre. Personne ne le nie. Mais pour le reste, les arguments sont bien faibles.
      On nous parle par exemple de cette taxe sur le chiffre d’affaire de 4%. Quelle horreur ! Nous sommes en plein dans une économie sous contrôle étatique !
      Sauf qu’il existe aujourd’hui dans tous les pays des taxes sur le chiffre d’affaire. Aux Etats-Unis par exemple existe une taxe de même taux sur le C.A (sales tax). Comme toutes les taxes qui frappent les entreprises, elles sont répercutées sur le prix de vente, donc sur le consommateur.
      Si une entreprise fait faillite, ce n’est pas à cause de cette taxe mais parce que le prix au final n’est pas compétitif.
      La différence est que sous Hitler, les entreprises allemandes bénéficiaient de larges compensations comme la possibilité de s’accaparer les biens des juifs et de s’approprier les entreprises des pays conquis.
      Ainsi, IG Farben et ses riches propriétaires ont pu faire main basse sur les usines chimiques de Pologne, d’Autriche et de France (Kuhlmann.).
      Parallèlement, ces mêmes entreprises bénéficiaient de la baisse drastique des coûts de main d’oeuvre comme j’en ai déjà parlé.
      De fait, la fortune des actionnaires nazi a crû de manière exponentielle, comme celle des milliardaires Quandt qui ont fait prospérer leurs affaires industrielles sur les cadavres des déportés des camps de Neuengamme et de Mauthausen.
      Il ne suffit, cher Raoul, d’aller piquer, comme on pique une olive, des données sur internet. Il faut les analyser et les confronter. Et plutôt que lire des livres d’opinions sur les faits, mieux vaut se référer à ces faits eux-même et vous faire ensuite votre propre opinion.

      17 juin 2016 à 12 h 44 min
      • Raoul Villain Répondre

        Quittez votre posture d’instituteur condescendant, même en les recrutant à 5/20 de moyenne, comme dans l’Académie de Créteil, vous n’avez aucune chance d’être reçu au concours.

        Quels “faits”? Vous nous ressortez la fable éculée du méchant actionnaire (ici nazi) et du gentil ouvrier (ici résistant allemand).

        La réalité historique est tout autre: la bourgeoisie conservatrice n’a jamais aimé Hitler et s’en est tenue à distance. Les Généraux allemands eux-mêmes méprisaient “le petit caporal”. De surcroît, Hitler a reçu un soutien sans faille de l’URSS avant 1941 y compris dans la déportation des Juifs. Les communistes français ont plus que renaclé à “résister”. L’Humanité publiant même un article appelant à fraterniser avec le soldat allemand. Hitler ne s ‘est jamais caché des influences marxistes de sa doctrine. Etc Etc

        Vos propos sont d’un autre âge, celui de la désinformation et de la propagande communiste. Plus personne n’y croit et peut être même pas vous. Et ce n’est qu’un début, le PC “F” ne représente plus rien, la CGT plus grand chose, et même chez les esprits les plus bornés (FSU), le doute s’installe.

        Non, Hitler n’était pas de droite, il était même très à gauche. Les premiers à l’avoir montré sont les penseurs libéraux: Von Mises, Hayek etc. Cela n’arrange pas vos petites affaires j’en conviens.

        Pour finir il est particulièrement comique qu’un pigiste du marxisme évoque “votre propre opinion”. Vous êtes un tocard Jaurès même avec 5 fois le SMIC, je plains votre épouse.

        17 juin 2016 à 17 h 42 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          ” posture d’ instituteur condescendant ” c’ est ( aussi ) exactement ça …avec @Jaurès on se croirait revenu aux débuts de la III ième dont il serait un des hussards … noir et … rouge ayant pour mission d’ éclairer les masses obscurantistes

          18 juin 2016 à 8 h 43 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le trafic d’ armes doit rester le monopole des djihadistes et des braqueurs … autrement, je vous le demande : ” où va t on ? ”

    merci pour vos réponses

    17 juin 2016 à 9 h 09 min
    • Jaures Répondre

      Aux Etats-Unis.

      17 juin 2016 à 10 h 15 min
      • Raoul Villain Répondre

        Le Grand Satan

        17 juin 2016 à 12 h 23 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        que voulez vous c’ est dans la Constitution et celle ci n’ est pas prête de changer ! voulez vous qu’ on en revienne au … Moyen-Âge où seuls les soudards et les truands étaient armés comme ils le sont actuellement au … Venezuela bolivarien et … socialiste ?

        17 juin 2016 à 16 h 30 min
        • Raoul Villain Répondre

          Et en France flambesque et tout aussi socialiste.

          17 juin 2016 à 17 h 16 min
  • vozuti Répondre

    En 1916,suite à l’enlisement à verdun,les dirigeants allemands ont proposé d’arrêter cette guerre apocalyptique.refus des dirigeants français qui ont préféré poursuivre le massacre de la jeunesse européennes,jusqu’à l’intervention américaine qui a permis aux français de pouvoir punir les allemands,créant les conditions d’un besoin de revanche de ces derniers.
    la seconde guerre mondiale n’est que la deuxieme manche d’une guerre commencée en 1914 et dans laquelle les dirigeants français ont une responsabilité écrasante.
    il faut arrêter de présenter hitler comme un diable qui serait sorti de nulle part et dont les gentils français seraient des victimes innocentes.

    17 juin 2016 à 2 h 39 min
    • Jaures Répondre

      Les Français n’ont pas été, et de loin, ceux qui ont payé le plus lourd tribut au nazisme. Ce sont les Juifs,les Polonais et les Allemands eux-mêmes qui ont connu le plus de morts en proportion de leur population.
      Et je ne connais personne de sérieux qui avance qu’Hitler serait “sorti comme un diable de sa boîte”. Même un auteur compositeur commercial comme J.J.Goldman le chante:
      “Et si j’étais né en 17 à Leidenstadt
      Sur les ruines d’un champ de bataille
      Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
      Si j’avais été allemand ?”
      L’essentiel est affaire de contexte, qui en sort relève de la contingence.

      17 juin 2016 à 9 h 43 min
      • Raoul Villain Répondre

        “L’essentiel est affaire de contexte, qui en sort relève de la contingence”.

        CE qui sort de la bouche de Jaurès relève de l’inconsistance.

        17 juin 2016 à 12 h 25 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          pour ne pas transgresser [ les normes ] @ Jaurès travesti [ la réalité ] *** ! c’ est aussi à cela qu’ on reconnait un ” socialiste ” … français

          *** ne me faites surtout pas dire qu’ ils sont tous des travestis, des transgenres et je ne sais quoi de trans- encore !

          17 juin 2016 à 16 h 37 min
          • Jaures

            “@ Jaurès travesti [ la réalité ] ”
            Pouvez-vous préciser votre pensée à l’aide d’exemples précis ?

            17 juin 2016 à 17 h 32 min
          • Raoul Villain

            Depuis que les gros bras de la CGT copinent à la Gay Pride on peut se poser la question LGT C?

            17 juin 2016 à 17 h 59 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pedigrees :

    – Pierre Laroque le ” père ” de la sécurité sociale a commencé son projet au ministère du travail de René Belin en 1940

    – Pierre Schaeffer qui met en place l’ O.R.T.F. après guerre a dirigé la Jeune France … sous Vichy

    – Alfred Sauvy à l’ origine d’ une planification nataliste à partir de 1945 avait fait partie des services statistiques et la démographie sous Pétain

    – François Perroux principal économiste français de l’ après guerre a été l’ économiste de … Vichy

    – sous Vichy sont lancés :

    – la mise en valeur de la Crau et de la Sologne

    – le démarrage du tunnel de la Croix Rousse à Lyon, du pont
    de … Tancarville

    – de nombreux chantiers de barrages

    etc … etc …

    la IV ième République recrutera souvent pour cela le même personnel compétent et … vichyssois

    source : Philip Nord in ” ” Le new-deel français ”

    tout cela avant-coureur du plan Monnet

    17 juin 2016 à 0 h 16 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    bilan socialiste …

    les nazis réussissaient là où les bolcheviks échouaient

    football , bilan :

    ” toutes les nations peuvent jouer au foot mais à la fin c’ est l’ Allemagne qui gagne ”

    ( je ne sais plus de qui est cette phrase )

    Citroën ( direction technique du groupe D.S. ) :

    ” notre ambition est d’ égaler Audi dans dix ans ”

    etc … etc …

    conclusion par … amalgame :

    il existe des peuples plus techniques que d’ autres … ouf ! et n’ en parlons plus !

    16 juin 2016 à 18 h 35 min
    • Raoul Villain Répondre

      « Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, mais à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne » Gary Lineker je crois…Bonne soirée…football.

      16 juin 2016 à 18 h 44 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        le foot, professionnel très peu pour moi : l’ aviron, l’ escrime ( y comprise japonaise ) , l’ athlétisme, le ski nordique et surtout le biathlon, le patinage de vitesse, le hockey ( sur gazon, moins celui sur glace même s’ il est plus spectaculaire ) le tir ( arc , pistolet … ), le jumping etc … et le rugby alors là, oui ! que voulez vous je suis un vieux gentilhomme un peu ” eatonien ” !

        p.s. : en plus, admiratif des grands marins et des grands alpinistes et je n’ aime le tennis que sur des surfaces rapides … ah j’ oubliais j’ adore le golf mais le problème de ce loisir de gentleman ce sont bien évidemment les … golfeurs eux-mêmes !

        17 juin 2016 à 8 h 15 min
        • Jaures Répondre

          Ne peut-on imaginer le sport pour son intérêt ludique, social et de bien-être en le déconnectant du professionnalisme avec son corolaire de dopage, accidents, corruption, trafics en tous genres (y compris d’êtres humains) et de violence absurde (allant jusqu’à la guerre comme au Honduras en 1969). ?

          17 juin 2016 à 10 h 13 min
          • quinctius cincinnatus

            ? ? ? ? … où est le rapport avec ce que nous échangeons Mr Villain et moi ? … ne vous mêlez pas des conversations des grandes personnes , vous l’ ado( -nis ) attardé !

            17 juin 2016 à 16 h 41 min
  • Raoul Villain Répondre

    « L’intérêt général passe avant l’intérêt particulier. »
    — “Gemeinnutz vor eigennutz” : devise nazie, gravée sur les pièces de monnaie

    16 juin 2016 à 17 h 56 min
    • Jaures Répondre

      Et votre devise à vous, c’est le contraire ?

      16 juin 2016 à 23 h 06 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        oh le … Villain ! il mérite bien un procès … d’ intention !

        16 juin 2016 à 23 h 56 min
      • Jacky Social Répondre

        Qu’entendez-vous Jaures par “interet general”?

        17 juin 2016 à 8 h 13 min
        • Jaures Répondre

          Vous êtes obligé de vous assurer pour la responsabilité civile.
          Individuellement c’est un coût et une contrainte mais pour tous c’est l’assurance d’être indemnisé en cas d’accident.

          17 juin 2016 à 10 h 04 min
          • Jacky Social

            Je ne vois pas le rapport, ma Grande Jorasse.

            20 juin 2016 à 13 h 34 min
      • Raoul Villain Répondre

        Absolument je ne suis pas socialiste moi. Il est vrai qu’un “intérêt général” bien compris permet de bénéficier de pas mal d’avantages. N’est-ce pas Jau Bar?

        17 juin 2016 à 12 h 06 min
        • Jaures Répondre

          Absolument. Avantages dont vous profitez autant que moi.
          Si un chauffard vous emplafonne, vous serez content que l’assurance responsabilité civile soit obligatoire et regretterez moins votre cotisation obligatoire.
          Socialiste ou pas.

          17 juin 2016 à 12 h 53 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          @ Jobard ( excellent je n’ y avais pas pensé ) défend les capitalistes des Compagnies d’ Assurance qui comme chacun sait exploitent à fond ( fonds perdus pour nous ) cette obligation qui devrait être mutualisée !

          17 juin 2016 à 16 h 45 min
          • Jaures

            Alors faites comme moi: choisissez une assurance mutualiste.

            17 juin 2016 à 16 h 57 min
          • Raoul Villain

            Exemple “d’intérêt général” CGT 2,6 de salariés syndiqués 95% de ressources publiques.

            “De chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins” Karl Marx (1818-1883).

            17 juin 2016 à 17 h 20 min
          • Raoul Villain

            2,6 %.

            17 juin 2016 à 17 h 20 min
          • Jaures

            N’importe quoi !
            Recettes de la CGT 85,7 millions d’euros, subventions publiques:21,6 millions d’euros.
            La CGT compte plus d’adhérents que tous les partis politiques réunis qui réunissent pourtant bien plus de subventions publiques.
            Et pour évaluer l’intérêt général avec ou sans CGT, comparez les conditions de travail dans les entreprises avec ou sans syndicat. Il n’y a pas photo.

            17 juin 2016 à 17 h 48 min
          • Raoul Villain

            C’est en effet flagrant, la CGT a coulé le Port de Marseille (sans la sardine qui l’avait bouché) mais elle a fait une manifestation pour dénoncer le chômage.

            Elle finance aussi des affiches pour dénoncer les violences policières sur le dos des contribuables. CRS SS qu’on vous dit !!!

            Quelles sont les sources de vos chiffres fantaisistes?

            17 juin 2016 à 17 h 56 min
  • Raoul Villain Répondre

    « Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur ce que les nazis avaient réalisé en ce domaine. Ils avaient réussi à éliminer entièrement de la conduite des entreprises la recherche du profit.
    L’entreprise libre avait disparu dans l’Allemagne nazie. Il n’y avait plus d’entrepreneurs.
    Ceux qui avaient été entrepreneurs étaient réduits au rôle de Betriebsführer(directeur d’établissement). Ils ne pouvaient diriger comme ils le voulaient ; ils étaient tenus d’obéir sans restriction aux ordres du Bureau Central d’Organisation de la Production, le Reichswirtschaffsministerium, et des organismes qui lui étaient rattachés, pour chaque branche et pour chaque région.
    L’État ne se contentait pas de fixer les prix et les taux d’intérêt à verser et à réclamer, le niveau de la production et les méthodes à utiliser pour la production ; il attribuait un revenu défini à tout directeur d’établissement, le transformant ainsi pratiquement en un fonctionnaire salarié.
    Pareil système n’avait, à part l’emploi de quelques termes, rien de commun avec le capitalisme et l’économie de marché. C’était simplement le socialisme de type allemand, la Zwangwirtschaff.
    Il ne différait du modèle russe, système de nationalisation intégrale, étendue à toutes les usines, que dans le domaine technique.
    Et c’était, évidemment, au même titre que le système russe, un type d’organisation sociale purement autoritaire. » (Ludwig von Mises, La Bureaucratie, 1944)

    16 juin 2016 à 17 h 51 min
    • Jaures Répondre

      Au lieu de citer les opinions des autres, cher Raoul, que ne construisez-vous la vôtre sur des faits.
      Ce qui est écrit ci-dessus est évidemment totalement faux.
      Une des premières mesures d’Hitler a été de privatiser ce qui pouvait l’être (j’ai cité les aciéries). Les propriétaires des entreprises ont continué à accumuler les profits avec d’autant plus de zèle que les conditions d’exploitation étaient décuplées grace à la politique nazi: baisse des salaires, livret ouvrier, temps de travail,…
      A cela s’est ajouté ensuite la main d’oeuvre gratuite des déportés.
      Bref, les Krupp, Siemens et consort n’ont pas été des travailleurs forcés obligés contre leur gré d’assumer des taches contraire à leur éthique mais des collaborateurs intéressés qui ont durant les années nazi fait largement fructifier leur fortune.

      17 juin 2016 à 9 h 02 min
  • Raoul Villain Répondre

    « Nous sommes socialistes, ennemis mortels du capitalisme d’aujourd’hui, ce système économique exploitant la population économiquement vulnérable, avec ses injustices sur les salaires, son évaluation immorale des hommes, de la richesse et de l’argent, au lieu de la responsabilité et de la performance.
    Nous sommes engagés à détruire ce système quoi qu’il advienne. » (Adolf Hitler, 1927) « Le national-socialisme est la gauche allemande ! » (Joseph Goebbels, 1931)

    16 juin 2016 à 17 h 49 min
    • Jaures Répondre

      « Ce que nous entendons par « socialisme » n’a rien à voir avec le socialisme marxiste. Le marxisme rejette la propriété privée, le vrai socialisme, non.» (A.Hitler 1930)
      On pourra faire un florilège de ce qu’a dit Hitler selon le contexte. Hitler était un national opportuniste, très à gauche au début, puis de plus en plus proche des grands industriels selon l’évolution de sa stratégie.
      Mais Hitler a finalement bien choisi son camp.
      Avant un autodafé, les nazis devaient prononcer la phrase suivante:
      « Contre la lutte des classes et le matérialisme, pour la communauté du peuple et un idéal de vie !
      Je jette dans les flammes les écrits de Marx et de Kautsky. »

      16 juin 2016 à 23 h 04 min
  • Jacky Social Répondre

    Des exemples contraires? Ne soyez pas si sur de vous. C’est bien simple. Hitler avait des promesses qui n’ont pas ete tenues par après avec les consequences que l’on connait. Il a bien trompe son monde avec sa lutte contre le bolchevisme alors qu’il etait issu du meme moule. On a ensuite eu un capitalisme de connivance (vous devez connaitre car c’est pareil en France acuellement, et pas qu’en France) qui est ensuite devenu capitalisme d’état avec des industries entirement infeodees a l’etat ou le role des dirigeants-proprietaries est de facto relegue a celui de hauts fonctionnaires. Cela se reflete d’ailleurs dans une serie de mauvaises decisions economiques que ces industriels n’auraient jamais pu prendre s’ils n’avaient pas eu pieds et mains lies par le parti. Ils ont du salement regrette d’avoir cru qu’Hitler et son etat etaient des sauveurs de l’economie allemande et des sauveteurs contre le marasme du bolchevisme. Il faut dire que les promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient.

    16 juin 2016 à 10 h 27 min
    • Jaures Répondre

      Je n’ai pas à être sûr de moi. Le texte de la pétition de novembre 1932 et la liste des signataires sont simplement des faits qui vous sont facilement accessibles.
      Ensuite, contrairement à ce que vous dîtes, Hitler a tenu ses promesses envers ses soutiens.
      Lors d’un meeting de soutien à Hitler, l’industriel Siemens dit ceci;« L’objectif principal du NSDAP est la lutte contre le socialisme et son aboutissement logique, le communisme… C’est un rempart idéologique contre les tendances matérialistes » (27/10/1933).
      De fait, contrairement à ce que vous écrivez, Hitler n’a nationalisé aucune entreprise. Au contraire ! Les Aciéries Réunies, par exemple, sous contrôle de l’Etat sont restituées et Hitler met immédiatement en oeuvre des mesures antisociales comme l’allongement de 60 à 70 heures de la durée du travail, la suppression du droit de grève et des syndicats, la baisse des salaires,…
      Les plus fortunés ont eux continué à s’enrichir profitant en plus de la main d’oeuvre gratuite des déportés et prisonniers de guerre.
      Les industriels et financiers allemands ont cru aux promesses d’Hitler et, pour eux, les engagements ont été tenus.

      16 juin 2016 à 11 h 10 min
      • Jacky Social Répondre

        @Jaures: vous nous rabachez les oreilles avec les debuts d’Hitler au pouvoir. Je vous parle de 1933 a 1945, ce qui est tres different. Vous etes tres reducteur. Alors reduisez les cerveaux de vos affilies, mais pas le mien. Arretez de nous prendre pour des imbeciles. Avec de l’argent, on fait dire n’importe quoi. Tiens, prenez les CGTistes. Vos exemples sortent de la ligne historique du Parti ou l’on occulte beaucoup de choses qui derangent et ou l’on reecrit l’Histoire, un peu comme a l’Education Nationale (il est interdit de rire). Le socialisme est le frère soft du nazisme et du communisme. 1933 nuances de vert de gris.

        16 juin 2016 à 12 h 24 min
        • Jaures Répondre

          Bien. Dîtes moi ce qui évolue dans l’attitude des principaux financiers et industriels allemands vis à vis du nazisme entre 1933 et 1945. Je suis curieux de vos révélations.

          16 juin 2016 à 13 h 42 min
          • Jacky Social

            Ecoutez, Jaures, renseignez-vous aux bonnes sources et gardez vos delires pour vos manifs.

            16 juin 2016 à 19 h 50 min
          • Jaures

            Mais avec plaisir, mon Jacky.
            Indiquez donc moi les “bonnes sources” et je les consulterai avec plaisir.
            Et d’ailleurs, pourquoi ne nous en citez-vous pas ici les plus significatives ? Cela mettrait fin au débat.

            16 juin 2016 à 20 h 52 min
          • quinctius cincinnatus

            d’ Jack , @ Jocrisse ne se risque certainement pas dans les manifestations, du moins actuellement, les risques de se voir dégrader le portrait y deviennent ” statistiquement ” trop importants ; bureaucrate il est , bureaucrate il sera, il n’ est pas comme ( son ) ” grand-frère ” un véritable homme de terrain : il envoie les autres au casse-pipe ( relire Céline Voyage au bout de la nuit que curieusement lisait et relisait W. Bush junior )

            17 juin 2016 à 16 h 52 min
  • BRENUS Répondre

    Voyez comme on est récompensé avec les JOJO. Pour lui faire plaisir, j’ai un peut gonflé le chiffre de ses héros. Et j’ai même eu la délicatesse d’oublier que le PC durant les débuts de la guerre a fait beaucoup pour l’ennemi allemand. Jusqu’à ce que la patrie du socialisme soit attaquée. Mais il n’en reste pas moins que le filon de l’insulte est bon, surtout si l’on arrive a placer au bon endroit le terme fatal : NAUSEABON. Alors là, c’est l’extase. Toutes les mouches à merdes arrivent, aussi sur que Flamby le nécrophage se précipite sur la moindre cérémonie de mort, fut elle accidentelle. N’aurait il pas été vampire dans une vie antérieure? C’est curieux cette attirance à ce point.

    16 juin 2016 à 1 h 39 min
  • druant philippe Répondre

    L’ horreur serait totale et nous rappellerait une certaine bête immonde et son ventre fécond si d’ aventure on retrouvait chez l’ extrème droiteux des photos d’ Adolf ou de Heydrich voire comble de l’ horreur , de Heinrich H. ainsi que des battes de base ball et des coups de poing américains .
    Tous les shoateux déchireraient alors leurs tuniques et hurleraient au loup .

    14 juin 2016 à 19 h 14 min
  • BRENUS Répondre

    Allez, les amis. Tous en cœur avec JOJO : Ceci nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire et la vaillance du parti des 500000 fusillés ! Tous exclusivement de gauche, naturellement. Encore une loupe, monseigneur ?

    14 juin 2016 à 17 h 51 min
    • Jaures Répondre

      Parti des 500 000 fusillés ? Où avez vous vu cela ? Même le PCF n’en revendique “que” 75 000.
      Ce qui est sûr, c’est que les Français ne s’y sont pas trompés à la libération en donnant 75% des voix aux 3 partis réellement impliqués dans la résistance (gaulliste, communiste et socialiste).

      14 juin 2016 à 17 h 57 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        d’ autant plus que les partisans du régime de Vichy ne pouvaient se présenter et ils étaient encore nombreux !

        16 juin 2016 à 8 h 12 min
        • Jaures Répondre

          Aux élections de 1945 il y a eu 80% de participation.
          L’absence de candidats issus de la collaboration n’a pas vraiment gêné les électeurs.

          16 juin 2016 à 9 h 14 min
          • vozuti

            l’électeur vole toujours au secours de la victoire.
            De gaulle et ses amis cocos et maçons sont juste des opportunistes qui ont profité de la victoire américano-sovietique pour s’octroyer le pouvoir tout en s’amusant à tondre les femmes et massacrer joyeusement les membres de l’administration précédente.

            16 juin 2016 à 12 h 17 min
          • Jaures

            “l’électeur vole toujours au secours de la victoire.”
            Et pour cause, c’est lui qui en décide.

            16 juin 2016 à 13 h 45 min
          • Raoul Villain

            « Les deux partis adverses, le parti socialiste et le parti national — ou quels que soient les noms qu’ils portent dans les divers pays d’Europe, — sont dignes l’un de l’autre : l’envie et la paresse sont, chez l’un comme chez l’autre, les puissances motrices. »
            — Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain

            L’envie et la paresse: parfaite description du socialiste français type Jaurès.

            16 juin 2016 à 17 h 55 min
          • Raoul Villain

            En 1981 il y a eu l’élection d’un candidat issu de la collaboration: François Mitterand. Cf “Une jeunesse française”. Pierre Péan.

            16 juin 2016 à 18 h 49 min
          • quinctius cincinnatus

            Raoul arrêtez de peiner @ Jaurès, vous allez finir par le faire sangloter !

            16 juin 2016 à 23 h 58 min
          • Jaures

            Raoul qui se veut être un disciple de Nietzsche, fait-il sien ce mot du même auteur:
            « j’ai enfin trouvé une auberge où il est possible de jouir de mes repas sans avoir à subir la vue de ces espèces de mufles juifs…ces singes dégoûtants dépourvus d’esprit et autres commerçants » (Lettre à sa soeur Elisabeth).
            Cicéron disait déjà qu’il n’y a rien de si absurde qui n’ait été dit par un philosophe.
            J’ajouterai modestement, et qui n’ait été repris par Raoul Villain.

            17 juin 2016 à 10 h 30 min
          • Raoul Villain

            J’en déduis que la citation de Cicéron est absurde, vous êtes tellement con que vous vous emmêlez les pieds dans vos propres posts. Quant à “modeste” cela fait désordre avec votre prétention intellectuelle qui se vautre dans la luxure des “maisons clauses”. Quant à vos allusions antisémites prenez garde de ne pas vous recevoir en pleine poire une plainte pour diffamation.

            17 juin 2016 à 12 h 13 min
          • Jaures

            Une plainte pour diffamation ? De la part de Nietzsche ? Ce serait perdu, ces écrits sont de sa main.
            Mais vous ne pouvez vous approprier les paroles des philosophes avec autant légèreté. Surtout Nietzsche dont je vous ai épargné les paroles sur les chrétiens qui sont autrement plus violentes que celles qui touchent les socialistes.
            Choisissez des références plus saines et lisez Nietzsche pour la puissance de sa pensée et de son style, pas pour vous référer l’idéologie équivoque d’un auteur qui, je vous le rappelle, a fini dément.

            17 juin 2016 à 13 h 12 min
          • Raoul Villain

            Accuser quelqu’un d’antisémitisme par citation interposée relève de la diffamation. Vous connaissez mal “La loi”. Mais je vous reconnaît de sérieuses compétences en termes de démence. Du vécu.

            17 juin 2016 à 17 h 47 min
          • Jaures

            Pas étonnant que nous n’arrivions pas à nous entendre, vous avez visiblement, entre autres, des problèmes de lecture.
            Relisez dix fois mon post avec la citation et peut-être verrez vous qu’il n’y a là aucune accusation, même indirecte.
            Ceci dit, quand on se sent morveux…

            17 juin 2016 à 17 h 50 min
          • Raoul Villain

            Et bien si vous vous sentez morveux mouchez vous. Vous êtes de plus en plus drôle. Vous écrivez comme un brillant élève de SEGPA et vous plaignez ensuite que les autres ne vous lisent pas. Ce qui est vrai d’ailleurs: votre prose est tellement réchauffée qu’elle en devient frelatée.

            17 juin 2016 à 18 h 08 min
  • Jaures Répondre

    Il serait quand même un peu fort de café qu’un individu arrêté en Ukraine détenant un arsenal de guerre dans sa voiture ne fasse l’objet d’aucune enquête sérieuse.
    Rappelons qu’à ce jour le parquet antiterroriste n’a pas été saisi même si un tee shirt “Renouveau Français” a été retrouvé chez le jeune homme.
    Que suggère Jean Rouxel ? Qu’au vu de ce tee shirt, on doit déclarer totalement innocent le prénommé Grégoire et cesser toutes investigations ?

    14 juin 2016 à 14 h 38 min
  • vozuti Répondre

    Les médias affublent de l’étiquette “extrême droite” tous ceux qui rejettent l’idéologie maçonnique.
    Ceux qui , à l’ump,affichent des idées de droite pour draguer les électeurs, ne sont pas étiquetés “extrême droite”, car l’ump faisant partie de la franc-maçonnerie,on sait qu’ils ne mettront jamais en œuvre des idées de droite.
    Par ailleurs,cela faisait longtemps (1 an ou 2) que les médias n’avaient pas cherché à attribuer à l’ “extrême droite” les attentats islamistes…les journalistes retrouvent juste leurs “bonnes habitudes”.

    14 juin 2016 à 14 h 17 min
  • DE SOYER Répondre

    Vous faites erreur, Monsieur Rouxel: le national socialisme est de droite, à défaut d’être d’extrême-droite (cf. mon livre). Il s’oppose au “grand capital” pour des raisons que j’explique dans mon livre “Economie ou socialisme: il faut choisir”. En revanche, je suis d’accord avec vous sur cette histoire de “terroriste” d’extrême droite, qui me paraît douteuse et bien dans la ligne des mensonges et des manipulations douteuses de la gauche crapuleuse actuellement au pouvoir.

    14 juin 2016 à 10 h 06 min
    • Jaures Répondre

      Si le national-socialisme s’opposait au “grand capital”, ce n’était pas réciproque puisque les plus grands industriels et financiers allemands de l’époque ont largement aidé Hitler à conquérir le pouvoir et ont profité ensuite de la main d’oeuvre gratuite des déportés juifs comme la filiale d’IG Farben: “IG Auschwitz”.

      14 juin 2016 à 14 h 46 min
      • Jacky Social Répondre

        @Jaures: ceci est completement faux et vous le savez tres bien. Vous desinformez. Le regime Nazi a menace les industriels qui ont du plier. Ils n’etaient plus que des capitalistes de facade, cad. de haut fonctionnaires en charge de leurs propres usines requisitionnees par le regime. C’etait ca ou la mort et la surtout la ruine. De nombreuses industries etaient detenues par la vieille noblesse et la haute bourgeoisie, pas vraiment des partisans du regime socialiste. L’Affaire von Stauffenberg est d’ailleurs symptomatique d’un ras-le-bol devenu difficile a contenir devant un regime a l’agonie. Encore une fois, vous anonez qui ne sont basees que sur votre haine des autres, ceux qui se fichent de votre masque de petit pere des peuples. Taisez-vous ou venez avec des arguments précis et intelligents. Cela vous changera plutot que de l’ouvrir sur tout et sur rien. Votre avis, on s’en tape. On le connait. Argumentez et venez avec des faits.

        16 juin 2016 à 7 h 03 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          l’ Histoire est un tamis qui ne laisse passer que ce que l’ on désire et veut laisser passer … l’ Histoire pour servir à quelque chose doit profiter à ceux qui la font et pour cela ils utiliseront seulement ce qui aura été …. filtré ( c’ était déjà ma conclusion de ma copie de philo au bac Math-Elm )

          ” l’ Histoire me sera favorable puisque j’ ai l’ intention de l’ écrire ”

          W. Churchill

          16 juin 2016 à 8 h 09 min
        • Jaures Répondre

          Des faits ? En voilà.
          Aux élections de 1932, Hitler avait nettement régressé. La gauche avait la majorité au parlement (221 sièges contre 196 au NSDAP.
          C’est alors que le milliardaire Fritz Thyssen entre en scène et lance une pétition signée par les 38 plus grands industriels et financiers allemands comme Siemens, Krupp, Von Schnitzler (IG Farben), demandant à Hindenburg la nomination d’Hitler comme chancelier.
          Ensuite, le 20 février 1933, ces mêmes capitalistes réunissent 3 millions de marks pour la campagne d’Hitler.
          Tous ces faits sont avérés et ces grands industriels n’ont pas, comme vous le dîtes, subi le nazisme. Ils y ont prospéré. La Deutsche Bank, par exemple, est devenue la plus riche d’Allemagne en spoliant les juifs de leurs avoirs.
          Aucun des industriels cités n’a tenté de fuir l’Allemagne à l’arrivée d’Hitler. Tous ont eu un rôle clef dans la gestion de l’économie du Reich et ont participé à “l’extermination par le travail”.
          Et je vous mets au défi de trouver des exemples contraire.

          16 juin 2016 à 9 h 53 min
          • Raoul Villain

            « 8 des 10 points (du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels) ont été exécutés par les nazis, avec un radicalisme qui aurait enchanté Marx.
            Seuls 2 points n’ont pas encore été complètement adoptés par les nazis : l’expropriation de la propriété foncière et l’affectation de la rente foncière aux dépenses de l’État (point 1 du Manifeste) et l’abolition de l’héritage (point 3).
            Cependant, leurs méthodes de taxation, leur planification agricole, et leur politique concernant la limitation des fermages, vont chaque jour dans le sens du marxisme. »
            (Ludwig von Mises)

            16 juin 2016 à 17 h 47 min
          • Jaures

            Ce texte est connu et a été largement réfuté.
            Il n’y a pas eu de centralisation étatique du crédit, pas de multiplication des manufactures et terres selon un plan national, pas de travail obligatoire pour les capitalistes, pas de disparition des différences entre villes et campagnes, pas d’abolition de l’héritage,…
            Von Mises accomplit une escroquerie intellectuelle.
            D’ailleurs Hitler ne s’est jamais référé ni à Marx ni à un quelconque théoricien socialiste. Ses références dans Mein Kampf se limitent à Frédéric II, R.Wagner et Martin Luther.

            16 juin 2016 à 21 h 02 min
          • Raoul Villain

            Réfuté par qui?

            17 juin 2016 à 17 h 48 min
          • Jaures

            Déjà par les faits. Relisez mon post précédent.

            17 juin 2016 à 17 h 51 min
          • Raoul Villain

            Votre fiabilité étant nulle. J’en déduis que les affirmations de Von Mises n’ont pas été réfutées par des gens sérieux. Peut-être par un plumitif marxiste? Badiou? Derrida?

            17 juin 2016 à 18 h 02 min

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