Un monde sans repère et sans valeur commune

Un monde sans repère et sans valeur commune

Bien sûr, nous caracolons de crise en crise ! Mais ce ne sont que les épiphénomènes d’un mal beaucoup plus grave.
Nos dirigeants ont tant brouillé les cartes à la poursuite de chimères que personne ne sait plus très bien où l’on va, sinon que le monde d’hier est à l’agonie et que celui qui se profile à l’horizon est effrayant.

Des droits de l’homme aux droits des enfants, de l’égalité des chances à l’égalité tout court, la poussée collectiviste et humanitaire est allée beaucoup trop loin en dépit des nombreux signes qui auraient dû alerter du danger.

On a prôné aveuglément trop de tolérance, cassé trop d’autorités, banni trop de sanctions, accordé trop de prébendes à crédit, créé trop d’improductifs, et fait de l’État une trop gigantesque machine de transfert des richesses créées par les plus bosseurs à l’immense armée de profiteurs, installant ainsi une culture de dépendance désastreuse.

Et cela en confisquant trop de libertés essentielles, en ajoutant trop de contraintes insupportables réduisant les hommes à de simples pions irresponsables, manipulés par des élites qui ne leur offrent aucune aide réelle, aucune possibilité d’action pour se sortir honorablement des cas difficiles.

En outre, cadeau empoisonné des progressistes de tous bords, la libération outrancière des mœurs a balayé la plupart des interdits et ouvert la voie à « l’homo transgressus » qui, sous couvert de bons sentiments, ne voit que son plaisir à court terme et ne cherche qu’à profiter au mieux de la communauté nationale sans se soucier de ce qu’il pourrait lui apporter.

Nos beaux esprits ne sont même plus capables de s’accorder sur un socle de valeurs permettant d’envisager un avenir commun.
Leurs discussions stériles les enferment dans un capharnaüm sans issue. Mentir, tricher voler, jouer au faussaire, tuer mènent plus rapidement au sommet que travailler et créer.

Les mafias politiques ou criminelles règnent toujours par la force, en ne laissant au citoyen que le choix « du moins pire ».

Oui, hélas ! Nos crises ne sont que des aggravations brutales inopinées d’un état morbide, révélateur du dévoiement de nos démocraties en berne. 

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Comments (20)

  • Jaures Répondre

    Quinctius, de grâce, lisez-moi ! Personne ne compare Haydn et Mozart, deux génies, à un compositeur talentueux comme le Chevalier de St Georges dont j’écris qu’il était "apprécié" des deux géants. Mon idée est bien de montrer qu’un homme peut déjouer tous les déterminismes, mais cela demande un tel enchainement de circonstances que cette réussite exceptionnelle peut être érigée en exemple représentatif.

    26 septembre 2012 à 9 h 45 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    les compositions du  chevalier de Saint Georges étaient fort estimées dans les salons aristocratiques parisiens ; c’était un " bon faiseur " * ** mais qui ne peut être comparé à "papa" Haydn  ou au "divin"  Mozart …par contre ce fut un escrimeur hors pair !

    * ** comme Touchemoulin et bien d’autres qui furent à la musique ce que les " petits maîtres " furent à la peinture flamande ; ce qui n’enlève rien à leur talent que je n’ai pas !

    25 septembre 2012 à 13 h 53 min
  • F Répondre

      @ Hans

     Fort juste ce que vous dites. Mais les parents donnent aussi la fessée aux enseignants au lieu de la donner à leurs enfants…
     C’est vrai que c’est beaucoup plus juste, efficace et productif.
     La preuve? Bien que ces fessées traduisent un manque évident dans les capacités persuasives des parents et des élèves, les enseignants obéissent…

    25 septembre 2012 à 8 h 49 min
  • IOSA Répondre

    La seule égalité existante pour tous ( y compris les indésirables) c’est le loto et c’est valable même pour un entrepreneur qui mise sur l’avenir avec son propre fric.

    Ce qui n’est pas le cas pour l ‘Etat, les fonctionnaires & les syndicats.

    1- L’Etat fabrique les lois à sa convenance.

    2- Les fonctionnaires quel que soit leur travail ( même ne rien faire) auront toujours leurs salaires

    3-Les syndicats….tant qu’il y aura des mécontents les lendemains ensoleillés sont assurés, alors ils les fabriquent ( les mécontents) et se gardant bien de changer les lois.

    IOSA

     

    24 septembre 2012 à 23 h 37 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures semble ignorer que ce sont les élèves qui donnent maintenant la fessée à leurs enseignants? Il est vrai qu’il ignore très facilement ce qui n’est pas conforme à ses vues collectivistes. On reconnait l’oiseau à ses plummes et de très loin.

    24 septembre 2012 à 21 h 45 min
  • Jaures Répondre

    Hans, la fessée n’est pas interdite en France pour les parents. Pour les autres elle l’est, bien heureusement. Je n’aurais jamais admis que quiconque frappe mes enfants. Car si n’importe qui peut molester un enfant, sur quels critères cette autorisation est donnée ? Quelle faute de l’enfant ouvre le droit pour l’adulte à la violence ? Et avec quelle intensité et quelle fréquence ? On connait tous les sévices que supportaient parfois les enfants en classe: gifles,coups de règles, station à genoux (parfois sur un porte-manteaux). Le fait est que, d’une classe à l’autre, les élèves étaient traités différemment selon l’autorité naturelle du prof, sa patience ou son sadisme. Les parents qui aujourd’hui souhaitent le retour "des bonnes vieilles méthodes" manquent singulièrement de confiance en leurs capacités éducatives. Ou souhaite que le prof fasse se qu’ils rêvent eux-mêmes d’accomplir.
    Homère, nul ne peut dire quel rôle la génétique joue dans le comportement. Par contre, l’environnement est tout à fait déterminant: celui qui fit d’un mulâtre fils d’esclave élevé comme un homme du monde, un gentilhomme compositeur apprécié de Haydn et Mozart (je parle du Chevalier de St George). Alors, certes goufio, on trouvera des individus isolés qui malgré tous les déterminismes négatifs réussiront à s’en sortir. Mais cela relève de la contingence. Dirait-on que tous les fils d’esclaves avaient la même chance de devenir un Chevalier de St George que les fils de nobles du XVIIIème siècle sous prétexte qu’un l’était devenu ?

    24 septembre 2012 à 11 h 00 min
  • F Répondre

     Quinctius

      Ce que vous dites est probablement vrai. Mais les plus grands responsables sont justement ces fossoyeurs de l" EN qui, au nom de l"égalité des chances, tirent le niveau vers le bas et ne fabriquent (presque) plus que des ânes hors de prix…Ils sont contents, tous (presque) égaux dans la médiocrité…
      Comme pour les riches, les socialistes ne sachant pas les fabriquer, appauvrissent tout le monde au nom de l"égalité…
     

    23 septembre 2012 à 22 h 21 min
  • HOMERE Répondre

    Jaurès vient,par son intervention,justifier exactement la mienne…..donnant primauté à l"acquis génétique et à l’éducation parentale quelles soient administrées ensemble ou à une certaine période de la vie.Il se trouve,sans discussion possible,que les apports hétérogènes constituent également un handicap évident pour les enfants issus de pays dont les niveaux d’éductaion sont au Moyen Age…..on dit alors que ceux ci sont inégaux devant l’école et la chance….mais bien sûr !! celà s’appelle un subterfuge et un amalgame dont raffolent les socialos…..on avance toujours les exemples les plus trash pour bien montrer que la misère du monde reste la tare des pays développés et,au besoin,on cite les situations vieilles de 50 ou 100 ans….ben voyons !!

    Mé ke fé l’éduk pour le céfran ?  des voyages et du sport……..et de l’endoctrinement……pour l’égalité des chances !!!

     

    23 septembre 2012 à 12 h 05 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Homère et quelques autres

    jamais il y eu moins d’enfants d’ouvriers et d’employés dans les " grandes " écoles que de nos jours …  les chiffres sont eux toujours impitoyables

    nos vivons un siècle de " clones " si vous ne vous en êtes pas encore rendus compte

    ceci expliquant , pour une part , la " dégénérescence " de la vitalité nationale

    23 septembre 2012 à 9 h 54 min
  • goufio Répondre

    Que de dire de l’égalité des chances dans la classe énarchique qui reproduit les mêmes énarques que l’on retrouve à tous les postes sensibles de notre pays et qui en réalité gouvernent notre pays et l’ mis dans l’état où il est. Je remercie Serge Douplitzky qui a écrit un article que j’aurais aimé écrire. Pour l’humour je lui dirais qu’il nous manque « le cap » que doit nous donner le président F Hollande qui se fait un peu trop attendre, car si c’est seulement dans les prélèvements fiscal et social qu’il compte donner un cap ce sera raté.
    Pour répondre à Jaurès je ne suis pas pour votre égalité car cela ressemble fort à l’égalitarisme de vie trop souvent constaté par des catastrophes à travers l’histoire. Il me semble que notre système éducatif offrait d’ailleurs parfaitement les moyens de l’égalité des chances pour bénéficier de l’ascenseur social, j’en connais une preuve au moins, c’est mon cas. Ce qui manque dans tout votre baratin ce sont des valeurs de courage, d’honnêteté, de travail et d’épargne.

    23 septembre 2012 à 8 h 41 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    La fessée autorisée en France… Oui dès que l’enseignant devient un peu musclé, c’est le grand frère ou le père voire la mère qui accourt pour venir fixer ce malotru qui a osé bousculer le petit. Et cerise sur le gateau ce sont rarement les autochtones qui se laissent aller à ces débordements. Jaures comme toujours nous raconte du grand n’importe quoi, on en rirait si ce n’était pas tellement sérieux. Au passage il égratigne ces pays laxistes comme le Canada, la NZ et la Suède qui se tenaient pénardement dans un coin sans rien demander. Sacré Jaures qui confond les 4V avec le café du coin (lol & bis)!

    22 septembre 2012 à 18 h 21 min
  • Jaures Répondre

    Homère, l’égalité des chances a fait quelques progrès mais résumer les différences de réussite sociale à l’hérédité et à la responsabilité des parents est un peu court.
    Sur l’hérédité, pensez-vous qu’elle est cause, par exemple, de l’accès limité des femmes à de nombreux postes à responsabilité (direction d’entreprise, hauts fonctionnaires, élus,…) ? Et dans ce cas, sur quelle réalité scientifique appuyez-vous votre opinion ?
    Par ailleurs, si l’hérédité avait une quelconque influence sur la réussite sociale, les enfants adoptés, même élevés dans de riches familles, ne pourraient accéder qu’aux statuts que les gènes leur réserve. Or, ce n’est pas le cas: la réussite des enfants adoptés suit la statistique de la classe sociale qui les a accueillis.
    On peut, par contre, aisément mesurer les obstacles que créent les différences sociales à l’égalité des chances. Ainsi, dés la maternelle, on observe des différences d’acquisition de langage entre les enfants d’ouvriers et de cadres du fait de la différence de stimulation (richesse de vocabulaire, fréquence des dialogues, environnement culturel). Les écarts se creusent ensuite, notamment au collège où n’existent pas de réel structure de remise à niveau pour les enfants en difficulté. Bernstein et Lautrey ont montré l’effet sur la reproduction sociale des différences de stimulation et de l’environnement culturel tout au long de la scolarité. A cela s’ajoutent l’enclavement des quartiers, les différences d’équipement selon les communes, le coût des inscriptions aux grandes écoles et des voyages éducatifs (stages, séjours linguistiques…), l’information déficiente sur les carrières, …
    Bref, dire qu’il existe aujourd’hui une réelle égalité des chances est pour le moins, c’est un euphémisme, optimiste. 

    22 septembre 2012 à 10 h 16 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures se demande s’il y a des droits superflus de l’enfant. Il faudrait peut être déjà demander à l’enfant s’il est content de ne pas avoir de parents hétérosexuels c.à.d. un père et une mère dans le sens classique du terme. Pour lui cela passe certainement avant l’égalité des chances, car cela est existentiel. Mais Jaures n’en a guigne il est obnubilé par son égalité des chances, ce qui passe forcément par la caisse pour certains. Car pour lui tous les problèmes peuvent être résolus par des moyens et plus il y en aura mieux cela vaudra. Lui-même ne contribuant pas beaucoup à l’obtention de des moyens.

    22 septembre 2012 à 9 h 19 min
  • HOMERE Répondre

    L’égalité des chances est une création de la gauche des années 1930.Qui,aujourd’hui n’a pas accès à l’école, au collège, aux écoles supérieures ? reste la génétique qui reste le vecteur essentiel de la réussite et le millieu famillial qui est de la responsabilité des parents…..ou y a t il inégalité ?

    Qui empêche l’expression des talents ?

    Tout celà c’est du pipeau socialo !! il faut diviser pour régner et garnir les caisses électorales et idéologiques du PS !!!

    21 septembre 2012 à 18 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Scipion, c’est ça votre problème ? La fessée ? Je vous rappelle qu’elle est autorisée en France au contraire du Canada, de la Suède ou de la Nouvelle-Zélande. Constatez-vous que les enfants de ces trois derniers pays ont des comportements beaucoup plus malsains que les Français ? Je rappelle que la fessée est parfaitement autorisée dans les pays islamiques où les jeunes savent se tenir, c’est évident !
    Quand on dénonce, selon vous "le passage de l’égalité des chances à l’égalité tout court", qu’est-ce que cela veut dire ? Que la première entraine la seconde ? Qu’est-ce que "l’égalité tout court" ? L’identité ? L’égalité des droits ?
    Quand on ne s’explique pas sur les concepts, on fonctionne dans la connivence. On cherche l’approbation de ceux qui ont une conception identique sans se donner la peine de l’énoncer évitant ainsi la critique.

    21 septembre 2012 à 11 h 25 min
  • IOSA Répondre

    Souhaite-t-on le retour des Ordres avec l’hérédité pour seul mérite ? Voudrait-on revoir des enfants de 7 ans dans les mines et le père qui désigne lequel de ses fils étudiera et lequel travaillera aux champs ?

    Et souhaitons nous l’asservissement des femmes et le viol des fillettes institué par une autre culture ?

    IOSA

    21 septembre 2012 à 11 h 17 min
  • Jaures Répondre

    Je ne caricature pas, Hans, j’essaie de comprendre. Le problème avec les éditoriaux des 4v est qu’ils fonctionnent trop à la connivence, à la suggestion informelle sans exemple à l’appui. On peut dés lors comprendre ce qu’on veut.
    Je poserai donc deux questions: quels sont les Droits de l’Enfant qui sont superflus ? Pourquoi l’égalité des chances, c’est à dire la possibilité pour chacun quelle que soit son origine, d’avoir accès à l’instruction et de pouvoir exprimer ses talents, serait-elle un problème ?

    20 septembre 2012 à 16 h 18 min
  • Scipion Répondre

    "Il faudrait juste m’expliquer ce qui est insupportable dans l’égalité des chances…"

    Il faudrait juste que vous lussiez tous les mots. L’auteur dénonce le passage de l’égalité des chances à l’égalité tout court, sans rien trouver d’insupportable dans l’égalité des chances.

    Quant aux droits des enfants, il suffit de voir à quelles conséquences ultimes ils conduisent (Egalia, interdiction de la fessée, demain le droit à une "sexualité épanouie", etc.) pour comprendre le déficit de baffe dont souffre la génération précédente.

    20 septembre 2012 à 15 h 38 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures comme toujours a recours aux extrêmes pour faire passer son message. Le jour où il sera modéré dans ses exemples n’est pas pour demain. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut des volées de bois vert de la plupart des intervenants. Pour lui l’égalité des chances est une question de redistribution, c.à.d. on prend dans une poche pour remettre dans une autre. Arrive forcément le jour où la poche où l’on prenait est vide, nous y sommes. Presque tout le monde l’a compris sauf le PS et Jaures comme toujours. PS: envoyer des enfants de 7 ans travailler dans les mines serait très difficile. Dans quelles mines déjà en France? Ou en Sibérie? Jaures oublie t-il que le minerai s’extrait de nos jours non à la pioche et à la pelle mais avec des haveuses intégrales. Jamais entendu parler de ce machin?

    19 septembre 2012 à 16 h 35 min
  • Jaures Répondre

    Il faudrait juste m’expliquer ce qui est insupportable dans l’égalité des chances ou le droit des enfants et ce que l’on propose de mieux à la place.
    Souhaite-t-on le retour des Ordres avec l’hérédité pour seul mérite ? Voudrait-on revoir des enfants de 7 ans dans les mines et le père qui désigne lequel de ses fils étudiera et lequel travaillera aux champs ?

    18 septembre 2012 à 18 h 20 min

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