Une Gestapo de la parole…

Une Gestapo de la parole…


La dictature du “politiquement correct” devient tellement insupportable en France que même
Jean-François Kahn en dénonce les ravages dans son blog :

“Vous imaginez ce que peut être la réaction de ce peuple qui « ne sent pas bon », que l’on invite à débattre de la nature de son identité, mais à qui on
explique que s’il exprime à sa façon, avec ses mots, ses angoisses, ses doutes, ses contradictions et ses ambiguïtés, aussitôt, clic-clac, on coupera la retransmission ; on débranchera le
micro.
Et qui, presque chaque jour, entend exiger, par le tribunal autoproclamé de la bien pensance de gauche, la démission, la radiation,
l’excommunication, la relégation, l’ostracisation, la purification, la mise en quarantaine, la mise en examen, l’exorcisme, voire l’incarcération de personnes « vues à la
télé »
dont le crime consista à déclarer, par étourderie, ce que, en son sein, au café du coin, au cours du déjeuner dominical ou du dîner annuel des Amis du club de rugby, entre
Marcel, Dédé, Rachid et Mamadou, on dégoise communément sans y voir à mal.

Alors oui, l’impression est, non pas exprimée, mais intériorisée, non seulement que les gars d’en bas sont écrasés sous les exclusions fulminées par les types d’en haut, mais,
qu’en outre, le haut dispose, pour exclure ce bas, d’une véritable Gestapo de la parole,
sinon de la pensée.
On ne l’a pas assez souligné : à Gandrange, en Lorraine, en pleine zone sidérurgique martyrisée, fief de la CGT, là où
Sarkozy était venu rouler les salariés dans la farine, les
abstentions et les votes FN
ont été records.”

Un pays étouffé sous la censure et l’arrogance de quelques élites autoproclamées et cooptées, voilà à quoi ressemble la France d’aujourd’hui.

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