Universités : toujours pas d'idées pour les sciences humaines

Universités : toujours pas d'idées pour les sciences humaines


Le nouveau rapport remis à Valérie Pécresse concernant les filières universitaires de sciences
humaines sera bien insuffisant pour ramener leurs étudiants dans la course à l’emploi dans une économie ouverte.
En effet, les solutions préconisées ne sont pas mauvaises, elles restent insufisantes :

– année propédeutique, entendre de remise à niveau. Ce qui prouve le peu d’illusions sur l’efficacité de la réforme du lycée et sur le niveau des bacheliers…
 – licences pluridisciplinaires pour que les étudiants multiplient leurs connaissances. Traduction : à défaut d’avoir le courage de fermer les départements sans débouchés (psycho,
sociologie…), ouvrons leur d’autres horizons pour que les années d’études ne soient pas complètement inutiles…
 – stages en entreprises, pour que les étudiants se familiarisent avec le monde du travail.

C’est peu ou prou ce que l’on trouve à Sciences-po et dans les IEP de province. La nuance c’est que pour intégrer ces établissements, un bachelier doit présenter un dossier qui montre qu’il a
effectivment réussi ses années au lycée, puis réussir un concours.
Une fois intégré ces établissements, la culture générale, les institutions politiques, le droit, l’économie et la finance dominent le cursus. Des matières bien plus proches des besoins des
entreprises et des administrations que les thèmes au programme de bien des universités !

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