Vauzelle (PS) devant le juge

Vauzelle (PS) devant le juge

 


Crédits photo : AFP

Le président socialiste de Provence-Alpes-Côte d’Azur sera entendu jeudi comme témoin assisté dans l’enquête sur des détournements présumés de 740.000 euros de
subventions à la région.

L’affaire des détournements présumés
de subventions en Paca
atteint le président de la région. Le socialiste Michel Vauzelle sera entendu jeudi comme témoin assisté, un statut intermédiaire entre simple témoin et mis en
examen. Il est le second élu convoqué par le juge Landou, après Sylvie Andrieux en juillet. La députée PS des Bouches-du-Rhône avait alors été mise en examen pour complicité de
tentative d’escroquerie et de détournement de fonds publics, dans un dossier ouvert depuis plus de trois ans et dans lequel une vingtaine de personnes a déjà été mise en cause.

L’enquête porte sur le détournement de quelque 740.000 euros, entre 2005 et 2007, par des associations présumées fictives et subventionnées par la région. Selon les déclarations de certains mis
en examen aux policiers, ce détournement aurait servi à acheter les services de responsables associatifs dans des quartiers populaires du Nord de Marseille – où Sylvie Andrieux a son fief -,
lors de la campagne des élections législatives de 2007.

 

Vauzelle entendu en présence de son avocat

 

Après son audition en juillet, l’élue avait qualifié sa mise en examen de «diversion», assurant avoir apporté au juge d’instruction «les premiers éléments permettant de démontrer la fausseté
des accusations» à son encontre. Sylvie Andrieux a souligné à plusieurs reprises qu’elle ne détenait pas de délégation de signature pour les subventions et, selon des extraits du procès-verbal
de son audition publiés dans la presse, elle aurait beaucoup insisté, devant le juge, sur le pouvoir du président de la région, conduisant ce dernier à convoquer Michel Vauzelle accompagné d’un
avocat.

En mai 2009, le président de région, également député des Bouches-du-Rhône, avait retiré à Sylvie Andrieux sa délégation à la politique de la Ville en raison de l’enquête. Un mois plus tard, la
députée quittait le conseil régional où elle siégeait depuis 1992, officiellement pour cumul de mandats.

Le Figaro.fr

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