Vidéosurveillance : le conseil constitutionnel vit sur une autre planète

Vidéosurveillance : le conseil constitutionnel vit sur une autre planète


Le conseil constitutionel vient de censurer l’article 5 de la loi sur la vidéosurveillance. Le
conseil constitutionnel a considéré que la transmission par les gardiens d’immeubles d’images de surveillance dans lesparties communes des immeubles aux commissariats en temps réel, “quand
lorsque des événements ou des situations”  nécessitent l’intervention de la police ou de la gendarmerie était attentatoire à la vie privée (!)

Si, dans un monde idéal, la vidéoprotection n’a pas sa place et constitue effectivement une atteinte potentielle à la vie privée, la réalité de la situation sociale et culturelle exige de
préférer la défense des victimes !
Il était bien précisé dans le texte “quand les événements ou les situations nécessitent l’intervention des forces de l’ordre.
Sous entendu pour nos beaux esprits : trafics de drogue, délinquance, viols, agressions, etc… où est la vie privée dans ces cas ? Que diront demain les membres du conseil constitutionnel aux
victimes pour lesquels les secours seront arrivés trop tard ?

Partager cette publication