Vote électronique : le terrorisme intellectuel résiste

Vote électronique : le terrorisme intellectuel résiste

Comme nous l’avions annoncé, le vote de l’amendement du député UMP Arnaud Robinet, en faveur de la possibilité pour les universités de recourir au
vote électronique pour l’élection de leurs différents conseils, a bien donné lieu à une polémique à l’Assemblée et dans les médias.

 

Didier Migaud, député PS, et Président de la commission des
finances
a jugé l’amendement irrecevable car imputant des charges nouvelles à  l’Etat. C’est donc Valérie
Pécresse,
en tant que ministre, qui a repris l’amendement à son compte, contournant ainsi l’interdiction faite aux parlementaires de déposer des amendements qui aggravent les charges
publiques, prévue à l’article 40 de la constitution.

 

C’est alors que le terrorisme intellectuel s’est exprimé par la voix de Patrick
Bloche
, député PS, qui a dénoncé le risque d’une tentation de faire s’exprimer les étudiants par vote électronique au sujet des grèves. Ce point
n’est évidemment pas prévu par la loi, mais ses enjeux sont clairs pour tout le monde.

 

C’est pourquoi les syndicats étudiants se sont prononcés :

l’UNEF a demandé le retrait de la mesure ;

Sud a considéré que le secret du vote ne pouvant être garanti, il fallait craindre pour la participation, ce qui est bien le comble du
terrorisme intellectuel pour un syndicat qui fait régner le désordre manipulateur de la révolution culturelle sur la moindre AG !

Enfin,
l’UNI a rappelé que les blocages des universités sont illégaux…

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