Anne-Lorraine Schmitt : Le procès de la justice

Anne-Lorraine Schmitt : Le procès de la justice

Lundi 13 décembre commençait, devant la cour d’assises du Val-d’Oise, le procès de Thierry Devé-Oglou, meurtrier présumé de la jeune Anne-Lorraine Schmitt – dont le verdict devait être rendu le mercredi suivant, après le bouclage de ce numéro.

Pour ceux qui auraient oublié cette affaire, rappelons qu’Anne-Lorraine Schmitt, âgée de 23 ans, rencontra, pour son malheur, ce triste individu, le 25 novembre 2007, dans une rame du RER D. L’homme tenta de la violer et, devant la résistance de la jeune fille, la tua de 34 coups de couteau.

Sinistre fait divers. Il est difficile d’ignorer que les Français vivent dans des conditions d’insécurité dramatiques. Climat d’autant plus odieux que, comme toujours, les plus faibles paient le prix fort pour l’inaction des pouvoirs publics, comme cette jeune fille, aussi frêle que lumineuse, d’après les photos que nous en avons vues à l’époque du drame.

Mais, ce procès n’est pas seulement de Thierry Devé-Oglou, il est aussi – et peut-être surtout – le procès de ce que l’on appelle par une sorte d’antiphrase orwellienne la « justice française ».

Car Thierry Devé-Oglou avait déjà été condamné pour viol – commis également dans le RER D en janvier 1995. À l’époque, il avait été condamné, non pas à dix ans de prison ferme, comme le prévoit le Code pénal, mais à cinq ans, dont deux avec sursis. Et, en réalité, sa condamnation ayant été publiée le 14 février 1996, il a été libéré le 13 février 1997…Un état de faits ahurissant et scandaleux.

Quand les juges vont-ils se décider à appliquer la loi ? Et quand les juges d’application des peines, dans ce cas particulier des crimes sexuels, vont-ils comprendre qu’il est relativement facile pour un violeur d’adopter une « bonne conduite » en prison, pour la simple et bonne raison qu’ils sont rarement en contact avec des jeunes filles à violer dans leurs cellules !

Depuis le meurtre de sa fille, son père, le colonel (devenu depuis général) Philippe Schmitt, comme d’autres – parmi lesquels nos amis de l’Institut pour la Justice –, a entamé un long combat contre la récidive et le laxisme judiciaire.

L’objectif final est de mettre hors d’état de nuire ces prédateurs sexuels. Je m’associe bien volontiers à ce combat. Il faut au minimum une véritable perpétuité pour éviter toute récidive de ces crimes particulièrement monstrueux. Mais nous ne ferons pas l’économie aussi d’un véritable débat politique sur la peine de mort…

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Comments (32)

  • sas Répondre

    …jeancha est il fonctionaire de l administration judiciaire pour causer ainsi ????? et faire montre de tant de tolérance coupable…???

    si oui…il appartient à la pire des castes……qui ont convoyé et fossué la GRANDE FRANCE…

     

    …..je hais votre métier et collectivement vous trouve aucune circonstance atténuante…ni aucun talents autre que ceux infatueux exhibés lors des cocktails mondains et en loge…

    Lorsque l on veut solutionner efficacement  les problèmes…..on a des idées …lorsque l on veux pas:….. des excuses

     

    on connait bien les vôtres…

    sas quepouark……

    27 décembre 2010 à 21 h 50 min
  • Jaures Répondre

    "Ce n’est que parce que le parquet a fait appel que la " peau du flic" a été réévaluée à 1 an." dit François. Mais la cour d’appel est aussi constituée de juges. Croyez vous que la peau d’un flic, ou celle de quiconque, s’évalue en mois de prisons ?
    Les 2 cours ont appliqué la loi qui condamne l’homicide involontaire de 1 à 5 ans de prison en tenant compte des circonstances et de l’inculpé (ici un mineur sans casier judiciaire). Rappelons que des automobilistes avinés, qui tuent des piétons, ne sont pas condamnés plus sévèrement: ce ne sont pas juges qui font le droit mais le disent.

    Il en est de même pour les flics pourris qui ont organisé ce stratagème contre un homme qui ainsi risquait la perpétuité. Pensez-vous qu’un policier a droit à plus de mansuétude qu’un autre justiciable ? Ne doit-il pas, au contraire, être exemplaire sachant que commettre une infraction contre un policier est une circonstance aggravante ?

    Enfin, comparer deux affaires aussi éloignées dans leurs circonstances et leurs protagonistes est effectivement une escroquerie. On peut, en procédant ainsi, sans connaître les dossiers, jeter l’anathème sur n’importe quelle décision de justice y compris, comme le souligne Jeancha, sur les verdicts des jury populaires.

    27 décembre 2010 à 10 h 35 min
  • Simon95 Répondre

    La ligne D du RER est la ligne de l’insécurité par excellence. C’est la ligne que l’on pratique la peur au ventre. Mais cela ne trouble pas nos élites qui voyagent au mieux en voiture avec chauffeur, au pire en taxi. Les pauvres, ben, s’ils se font tuer ou tabasser de temps en temps, c’est une histoire de statistiques.

    Rappelons comment vivent nos députés et sénateurs, qui votent les lois : plafonnés à 9500€ par mois (cas d’un député-maire, par exemple), ils touchent  5 884,91 € pour un député et 6 209,13 € pour un sénateur … par mois, comme le rappelle l’association contribuables associés. Auxquels s’ajoutent des avantages en nature : voitures avec chauffeur, voyage en 1ère classe…

    http://www.contribuables.org/la-vie-de-ca/ca-en-action/transparence-des-frais-de-mandat-des-deputes-et-senateurs3/

    25 décembre 2010 à 10 h 48 min
  • Jeancha Répondre

    Que de mépris haineux et de propos de café du commerce sur les magistrats!
    Faut-il rappeler que dans l’affaire Deve-oglou, c’est un JURY POPULAIRE qui avait prononcé la peine ridicule de cinq ans d’emprisonnement. Oui un jury, c’est à dire des citoyens comme vous et moi! Faut-il rappeler également que  ce n’est pas la justice mais le législateur qui fixe les quantum de peine? C’est par exemple lui  qui a supprimé la possibilité de perpétuité réelle. C’est lui également qui fixe les délais ridiculement bas à partir desquels un détenu peut demander un aménagement de peine.
    Savez vous qu’il a récemment fait passer le principe de l’aménagement systématique de toute peine inférieure à deux ans? Oui vous avez bien lu, aucun condamné à une peine de ce type ne doit en principe (sauf exception) aller en prison.
    C’est lui également qui fait du juge de l’application des peines un véritable schizophrène en lui demandant dans le même temps de, surtout ne pas être laxiste, tout en libérant le maximum de détenus ayant fait preuve de bonne conduite (il suffit pour cela de faire état d’un rhume (une "maladie à soigner hors de détention") et d’un rejeton ("enfant à élever")
    Vous ne me croyez pas ? Allez donc voir les circulaires ministérielles!

    Evidemment c’est plus facile de hurler avec les loups comme nos ministres et réclamer la mort du juge!

    A "SEMBOUR" : quittez vos clichés et surtout cessez de croire que Wikipedia vous procurera un vernis judiciaire. Vos propos sur les juges sont confondants d’ignorance et sommes toutes assez hilarants. Ainsi, pour ce que j’en sais (je ne me pose pas en expert) , l’ENM est surtout une formation pratique et l’apprentissage des auditeurs de justice se fait essentiellement sur le terrain, en juridiction. Croire également que la magistrature française est de gauche relève du cliché confortable. Il suffit pour s’en persuader de regarder les revendications de son syndicat majoritaire qui n’est PAS le syndicat de la magistrature. Allez voir sur les sites internet puisque vous êtes friand de ce genre de recherches!
    A "ROSANOV" : navré mais vous devriez vérifier les budgets de la justice française par rapport à ceux d’autres pays d’Europe. Vous seriez édifié…

    Soyons sérieux, le vrai problème est politique ; ce n’est pas la justice. C’est un problème de fond. Il faut une vraie éducation, de vraies structures familiales où l’apprentissage des valeurs morales puissent s’exercer. Croire que la justice est là pour éduquer les peuples relève du fantasme révolutionnaire. Croire que le "zéro délinquant, zéro victime" puisse s’imposer fait penser aux professions de foi en vogue dans l’URSS stalinienne. Au lieu de taper sur le juge, réclamons de vrais lois à nos députés. Et notamment des lois qui garantissent le respect de la vie et de ses valeurs!

    23 décembre 2010 à 13 h 46 min
  • françois Répondre

      Saint-Tex
     J’ai passé ma jeunesse ( jusqu’à l’âge de 17 ans) en polynésie. Je peux vous dire que la réputation de requins mangeurs d’hommes dans ces eaux est très surfaite. Et je me suis souvent baigné dans le lagon et hors du lagon de Bora Bora sans être le moins du monde dérangé par des squales. Bien sûr, on en voit autour de soi en se baignant, mais de là à ce qu’ils attaquent…
      Par contre, les Kerguelen n’ont pas besoin de gardiens (humains ou animaux). La température de l’eau suffit!…Et cela tue plus sûrement que les dents de la mer…

       Amitiés

    20 décembre 2010 à 20 h 37 min
  • Anonyme Répondre

    François : "Pourquoi une île du Pacifique? On a les Kerguelen qui feraient parfaitement l’affaire…"

     Parce que dans le Pacifique et l’Océan Indien, il y a des requins Dagsit et des requins de corail particulièrement voraces et agressifs.  Le Top, c’est autour de Bora Bora.  Aucune chance de s’évader vivant.  Surtout la nuit.  D’uatnat que les plateformes de surveillance tout autour en mer les appâteront chaque jour.

    Et puis ainsi placés sur une ïle où ils ont toute liberté de sortir au grand air sur toute sa surface, ça plaira à la Cour Internationale de la Haye car on respecte au mieux les droits du prisonnier qui sera on ne peux plus libre… sur l’ïle.  C pas beau ça ?

    19 décembre 2010 à 12 h 15 min
  • françois Répondre

      Saint-tex
     Pourquoi une île du Pacifique? On a les Kerguelen qui feraient parfaitement l’affaire…

    18 décembre 2010 à 20 h 20 min
  • françois Répondre

     Jaures
     – Le jeune criminel avait été condamné en première instance à 6mois ferme. Ce n’est que parce que le parquet a fait appel que la " peau du flic" a été réévaluée à 1 an. Car 4 ans avec surcis+1 an ferme, ça fait toujours 1 an ferme. Et ce n’est vraiment pas cher payé…
     – les policiers ont été condamné en première instance à 1 an ferme. ( + la perte de leur boulot).
     – Je ne vois pas au nom de quoi on ne peut pas mettre ces 2 affaires en parallèle:
                  ° C’est le même monde: le vrai, pas l’imaginaire
                  ° C’est le même pays
                  ° C’est la même époque ( à un an près)
                  ° C’est la même "justice"
     –  Il est normal et moral de comparer les sanctions et les fautes.
     – On ne peut qu’être d’accord avec les policiers sur ce coup: Si vous êtes flic, la " justice" ( si mal nommée) sera intraitable avec vous. Si vous êtes criminel, elle sera compréhensive ( si vous êtes "défavorisé" selon leurs critères, bien sûr).
     

    18 décembre 2010 à 20 h 18 min
  • sas Répondre

    Le Point.fr – Publié le 19/01/2007 à 11:08

    Chirac et les Francs-Maçons

    La fin des années fastes

    Parallèlement, Michel Sy est aussi président de la Fraternelle des hauts fonctionnaires, qui regroupe 400 sous- directeurs ou chefs de service d’administration centrale, présidents de tribunaux administratifs, magistrats de cours d’appel, inspecteurs généraux, universitaires. « Cette casquette apolitique me permettait de rabattre pour Chirac de manière plus discrète », s’amuse Michel Sy. Aujourd’hui, tout ce dispositif n’est plus que l’ombre de lui-même. Michel Sy est passé du GO à la GLNF en 1999. Les membres du CA 25 ne voient plus, depuis longtemps, le président en personne. Ils se consolent lorsqu’ils sont reçus à l’Elysée, hier par Patrick Devedjian, aujourd’hui par Roger Romani, deux hommes qu’ils considèrent comme des leurs. Pas bête, Sarkozy les a reçus au ministère de l’Intérieur, histoire de ne négliger aucun détail.

     

    vous avez encore d autres questions ???????????

    sas

    18 décembre 2010 à 18 h 33 min
  • maury Répondre

    Oui la peine de mort pour les irrécupérables assassins et la mise à pied ou radiation définitive pour ces juges laxistes et irresponsables!!!La police en a marre!!!!!!!!

    18 décembre 2010 à 17 h 40 min
  • ozone Répondre

    La machine a raser……Vite

    18 décembre 2010 à 15 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Joresse : "Par ailleurs, si les bagnes ou les maisons de correction ont été fermés, ce n’est pas par mansuétude mais parce que c’était inefficace. Or, garder une institution quand elle est inefficace c’est manquer même d’un embryon de cerveau."

    Ne pas penser qu’en d’autre temps, d’autres méthodes est aussi manquer d’un embryon de cerveau.  De tels établissement changent de nom, tout simplement, avec le politiquement correct.  Quant aux USA, s’ils ont supprimé Alcatraz, c’est que l’établissement était trop cher à rénover et qu’il fallait construire des prisons plus modernes, mieux équipés sur le plan sécurité.  Et comme la plupart des états ont rétabli la peine de mort, on dégage par le vide.  Celà dit, en France, le bagne de guyanne était pénible pour les surveillants. 

    Moi, je propose toujours un labyrinthe géant avec des lionnes et une porte de sortie, châtiment réservé aux criminels.  S’ils en sortent vivants, ils sont bannis à vie du territoire et s’ils reviennent et sont pris, ils y retournent une seconde fois.

    Quant à un bagne, on choisit une île en plein océan indien ou pacifique, on l’équipe sommairement et on y place les prisonniers en liberté totale, et on crée un cordon de plateformes de surveillance en mer tout autour où l’on appâte les requins chaque jour : ce serait les meilleurs gardiens.  les prisonniers pourraient ainsi vivre leur vie peinards entre eux.

    18 décembre 2010 à 11 h 40 min
  • R. Ed. Répondre

    Une énormité, tellement grosse que je ne l’avais pas lue !!!

    Les bagnes et les maisons de correction ont été fermés car ils étaient inefficasses!!!

     

    Et remplacés par des prisons *** Etoiles NN et des centres de vacances aérés.

    Sans compter les 80.000 truands qui restent dehors faute de place pour les loger.

    Je ne dis pas que restaurer ces institutions ferait qu’il y aurait moins de crapules mais au moins ils étaient punis pour leurs méfaits au lieu d’être pratiquement en vacances aux frais des contribuables.

     

    Et pas la peine de me rappeler que toutes les prisons ne sont pas des palaces, je le sais mais beaucoup quand-même, je dirai même plus beaucoup trop.

    Anecdote  récente : deux voleurs d’ipod prix en flagrant délit – ils ont écopé """ d’un rappel de la loi """ -,c’est t’y pas gentil, ça ?

    De mon temps, un voleur de crayons à la maternelle était plus puni.

    La "J"ustice avec un grand "J "

    18 décembre 2010 à 1 h 45 min
  • Jaures Répondre

    "-Des policiers font un faux rapport= 1 an ferme avec en prime la mise à la porte pour cette condamnation.

       -Un "jeune" tue un policier dans une fête foraine en le poussant dans un manège= 6 mois de prison." écrit François.

    Mettre en parallèle deux décisions sur deux affaires qui n’ont aucun rapport et dont visiblement vous ne connaissez pas les dossiers (ainsi le jeune Kevin, 15 ans au moment des faits, a été condamné à 5 ans dont 1 ferme pour homicide involontaire) n’apporte pas de poids à vos idées.

    R.Ed, la dégénérescence de mon hippocampe en est à un point où je ne vois même pas ou j’ai parlé de "prisonniers américains". Votre brillant cerveau put sans doute m’indiquer la référence ou humblement admettre qu’il s’est trompé.

    "Le crime est le fait des criminels s’en prendre aux criminels (avec une bonne petite balle entre les deux yeux)": voilà la haute idée que se fait Fred Bastiat de la justice. Conception qui s’est sans doute forgée en Corse où elle s’applique quotidiennement.

    17 décembre 2010 à 21 h 19 min
  • Serge Répondre

    Lorsqu’un chauffeur de poids lourd écrase quelqu’un, qu’un avion s’écrase, q’une opération chirurgicale voit la mort de son patien… Je pourais citer mille chose, la responsabilité des chauffeurs, pilotes, médecins etc… est engagée. Ils sont passé au crible de l’erreur, humaine ou pas, les sanctions pleuvent, la presse (grand redresseur de torts en fait ses "unes").

    Il s’agissait d’une erreur ou d’un faux pas…

    Le juge n’est-il pas un être humain comme les autres? Mais si, il peut se tromper.

    Pourquoi alors n’est-il pas civilement responsable ?

    Pourquoi la loi ne s’applique pas pour celui qui la représente?

    Comment un juge peut condamner à si peu de prison un dangereux violeur ? Ce juge n’a-t-il  pas de femme ?… Ou de fille ?…

    Comment pardonner à celui qui le relache et de ce fait cautionne la récidive ?

    Le diplôme de juge ne devrait jamais être octroyé à une personne de moins de 45 ans dèjà, car il faut un minimum d’expérience de la vie avant de pouvoir juger. Ce n’est pas qu’une question de connaissance de la loi.

    17 décembre 2010 à 18 h 07 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    C’est ça Jojo mon tout beau, continuons le charlatanisme des suivis "medico psychologiques" et autres "préventions" ou reprenons lien avec la réalité. Le crime est le fait des criminels s’en prendre aux criminels (avec une bonne petite balle entre les deux yeux) s’est en finir avec lui. Tout le reste n’est que verbiage pour neuneus. Le socialisme est vraiment le shit du peuple, merci aux prolos d’avoir échangé la sécurité du pays en votant Mitterrand contre quelques dizaines de francs rapidement "mangés" par l’inflation.

    Pauvre France

    17 décembre 2010 à 17 h 04 min
  • R. Ed. Répondre

    Jojo est atteint d’une maladie incurable, le pauvre.

    La dégénérescence de l’hippocampe.

    Heureusement, cela ne fait pas mal à l’individu, seulement à ses proches.

    En fait, c’est exact, il n’a pas parlé des " prisons américaines " mais des prisonniers qui sont dedans. Il aime bien de mettre les points sur les "i ".

    17 décembre 2010 à 11 h 22 min
  • françois Répondre

       -Des policiers font un faux rapport= 1 an ferme avec en prime la mise à la porte pour cette condamnation.
       -Un "jeune" tue un policier dans une fête foraine en le poussant dans un manège= 6 mois de prison.
       " Si la justice avait les moyens" on aurait certainement eu des condamnations plus justes?…

      On peut donner tous les moyens que l’on veut à la justice, la culture de l’excuse et l’idéologie ne fera mas pour autant condamner davantage les assassins.
      On peut mettre un surveillant derrière chaque élève, si on lui dénie le droit de faire usage de son autorité en l’envoyant au tribunal dès qu’il l’exerce, cela ne sert à rien.
     
     
      

    16 décembre 2010 à 21 h 06 min
  • Jaures Répondre

    "Pour notre coco de service, le sieur Joresse, qui compare les prisons de France à celles des Etats-Unis." dit R.Ed.
    J’ai beau chercher, je ne vois pas à quoi vous faîtes référence. Je n’ai pas fait allusion aux prisons américaines dans mes posts. Merci de rectifier.

    Par ailleurs, si les bagnes ou les maisons de correction ont été fermés, ce n’est pas par mansuétude mais parce que c’était inefficace. Or, garder une institution quand elle est inefficace c’est manquer même d’un embryon de cerveau.

    16 décembre 2010 à 21 h 02 min
  • Jaures Répondre

    " le fric ne pense pas à la place de l’humain" écrit Daniel.

    Certes, cher ami, mais la meilleure des consciences humaines ne peut prendre en charge tous les problèmes. Quand un juge demande qu’un suivi médico-psychologique soit mis en place et qu’il n’y a pas d’équipe pour l’assumer, sa conscience pourra-t-elle s’en charger ? Le juge dit la loi mais les moyens pour l’appliquer sont de la responsabilité de l’Etat.
    Sur les 45 pays du conseil de l’Europe, la France est au 35ème rang pour la part du PIB consacré à la Justice. Est-ce à dire que les 34 pays qui nous précèdent manquent de conscience et ne pensent qu’au fric ?

    Ainsi, cher Rosanov (apparemment le fait de ne pas me lire ne vous empêche pas de me tutoyer), si les moyens ne sont pas suffisants, ils sont cependant nécessaires.
    Allez dans un palais de justice, constatez l’état des locaux, voyez le nombre de dossiers que doit traiter un juge, le nombre de clercs, de secrétaires et vous comprendrez d’où vient une bonne part des problèmes de la justice.

    Par ailleurs vous mélangez allègrement tous les problèmes. La Justice ne concerne pas que les banlieues. Vous pouvez critiquer une institution sauf si vous ne lui donnez pas les moyens de fonctionner. Quand on appliquera vos arguments à la médecine ou à la sécurité civile, il sera bien temps de vous plaindre si vous n’êtes plus soigné ou si vous regardez bruler votre maison en attendant les pompiers. Les Israéliens ont dû tenir un raisonnement semblable avant de devoir faire appel aux Turcs pour éteindre leurs incendies.

    " A mon époque il y avait 5 surveillants pour 400 élèves et ça bronchait pas." écrivez vous. Je ne sais pas où vous vivez mais, pour le même nombre d’élèves, il y a 3 surveillants dans le collège de ma fille.
    L’éternel refrain " à mon époque, c’était autre chose !" on le connait depuis St Augustin.

    En ne donnant pas de moyens à la justice, vous gênez sans doute un peu les juges, mais surtout les justiciables et les victimes, comme en supprimant des postes d’infirmières, avant d’ennuyer les médecins, vous pénalisez les malades.

    16 décembre 2010 à 15 h 10 min
  • françois Répondre

      Sembour, 100% d’accord avec votre analyse . Merci pour ce bol d’air frais!

    16 décembre 2010 à 13 h 37 min
  • R. Ed. Répondre

    Pour notre coco de service, le sieur Joresse, qui compare les prisons de France à celles des Etats-Unis.

    Il y a beaucoup plus de condamnés dans les prison aux States qu’en France rapporté au nombre d’habitants.

    Oui, effectivement, mais aux States, un " live sentence " signifie que le condamné sortira de prison les pieds devant.

    En France, on vient d’avoir la confirmation que perpette c’est au grand maximum 22 ( vingt-deux ) ans ( affaire RER D)

    Aux States, 5 jours " fermes ", c’est 5 jours en prison.

    En France, 2 ans fermes, c’est deux ans fermes avec sursis, on ne va pas en prison, on rentre au gourbi.

    Donc, c’est tout à fait dans la logique des choses qu’il y ait plus de prisonniers en Amérique, d’ailleurs, la place des malfrats, c’est la taule, et personnellement je regrette qu’il n’y ait plus le bagne, cela en ferait réfléchir plus d’un, du moins ceux qui  ont un embryon de cerveau.

    16 décembre 2010 à 12 h 02 min
  • françois Répondre

     Aujourd’hui, un condamné n’effectue au mieux que la moitié de sa peine par le biais des différentes remises de peine automatiques (!!!) ou non. Sans parler de l’effet dissuasif d’une peine lourde ET entièrement exécutée, le seul fait de garder ces criminels 2 fois plus longtemps en prison les conduirait immédiatement à récidiver 2 fois moins…
      Et pour cela, les seuls moyens dont la justice a besoin c’est plus de places en prison et un contrôle des juges par le suffrage populaire par exemple. Il n’est pas tolérable que ceux qui remettent des assassins dehors et leur permette de recommencer ne soient pas responsables de leurs décisions! Dans n’importe quelle autre profession, quelqu’un qui cause la mort d’autrui par erreur, incompétence, bêtise ou je m’en foutisme est sanctionné! les juges ne doivent pas être au dessus des lois.
      Maintenant, pour être sûr que les assassins ne récidivent pas, la peine de mort est le moyen le plus efficace.

    16 décembre 2010 à 9 h 28 min
  • Rosanov Répondre

    @ Jaurès,
    J’ai pour parti d’essayer de pas te répondre (même d’éviter de te lire). J’estime en effet que ça n’amène à rien et que tu n’attends que ça.  Mais tu m’excuseras volontiers de faire une petite exception. C’est que ça me hérisse toujours  le poil quand j’entends quelqu’un dire que le problème de la Justice c’est une question de moyens.

    Pour la gauche tout est question de moyens d’ailleurs. Par exemple l”Education Nationale c’est question de moyens.  Il n’y a pas assez de surveillants.  Avec les pauvres déracinés que nous avons il faudrait au moins 30 surveillants par classe.  A mon époque il y avait 5 surveillants pour 400 élèves et ça bronchait pas.

    La Justice c’est comme les banlieues ou les prises d’otages.  Plus on donnera et plus y aura de bonnes raisons de donner encore.   Pour les prises d’otages, je peux admettre à la rigueur qu’on donne,  mais pas pour les banlieues et surtout pas pour les juges,  pas plus que pour payer des vacances aux petits casseurs comme le faisait la RATP au temps de Jospin.  Ca procède de la même lacheté.

    On devra donner à la Justice seulement le jour où il y aura des juges dignes de respect,  représentatifs, responsabilisés avec quelques comptes à rendre, et qui ne soient pas au dessus des lois.  Pas la peine de donner du fric avant ça. 

    Et puis y a plus de fric dans la caisse ! (Je sais que ce n’est absolument pas un argument pour quelqu’un de goche bien sur).  S’il n”y a plus de fric c’est une bonne raison supplémentaire de ne pas en filer, surtout en pure perte, surtout à la Justice.  Avec les juges actuels ça revient à filer du fric à l’église de scientologie.   C’est le seul truc que tous nos gouvernants ont l’air d’avoir bien compris.

    16 décembre 2010 à 8 h 06 min
  • sas Répondre

    ….a sembour……interessant decorticage opéré la sur le " mediocritus fonctionarus basus"……

    le maitre mot est IRRESPONSABILITE …où a t on vu autant de pouvoir, sans réels contre-pouvoir dans lmes mains d un seul homme ?????? ils ne sont pas indépendants……ILS SONT AUTONOMES

    …..et combien en martinique et ailleurs…..DEVIANTS? RADIES? MIS A LA RETRAITE? DROITS COMMUNS…….et pour tomber faut y aller…..comme se tirer sur la nouille en pleine audience en FRANCE  ! ! ! ! ! le nom de la juridiction m echappe

    EFFECTIVEMENT "ILS" COLLECTIVEMENT ONT UNE TRES GRANDE RESPONSABILITE dans la déchéabce de la france….et sa situation actuel….mais à leur corps defendant c est plus par l infiltration et le noyautage de la secte maudite….que par le conditionnement de l enm….

    Avant même les politicards merdeux , c’est le bastion essentiel a reprendre absolument en main…..profane et vertueuses….car c est l écroulement de l édifice GAULOIS en entier qui menace….

    ….ils ont une responsabilité collective certaine…ne serait ce que pour ne pas utiliser leur part d arbitraire au service du bien et du juste….encore faut il en avoir une idée claire…non politisée, ni syndicalisée et enore moins initiée…

    j ai dit

    sas

     

    15 décembre 2010 à 23 h 44 min
  • Daniel Répondre

    Une intervention de jojo socialo, qui lie tout problème de société au manque de moyens financiers. Par son manque de moyens spirituels, il croit que la conscience s’achète avec du fric et des privilèges, comme il est persuadé en avoir acquis une.  Non joresse , c’est précisément la responsabilité individuelle qui forge une conscience. La responsabilité personnelle,  c’est faire le choix de ne pas se défausser sur des éléments extérieurs matériels puisque le fric ne pense pas à la place de l’humain.   

    Excellente intervention de Luc Sembour qui connait particulièrement bien ce sujet de la justice:
    "Le problème de base est l’idéologie de gauche qui imprègne la quasi-totalité du corps des magistrats français, même et surtout ceux qui se croient à droite."
     Et il est impossible d’être de droite en choisissant d’être irresponsable là où il est particulièrement grave de l’être, c’est à dire quand on a la prétention de mesurer et de juger le niveau de responsabilité des autres!…  précisément ce qu’on n’a jamais pratiqué; sans honte!  Il y faut un sacré sentiment de supériorité: sans doutes la pire des maladies de l’esprit humain puisqu’elle est à l’origine de toutes les violences et toutes les guerres, et constituait la fierté du Nazisme . Mais à l’origine aussi de la malhonnêteté intellectuelle dont Joresse nous démontre l’étendue. Une étendue sans limites, puisque la seule barrière à la prétention de la bêtise est la responsabilité.

    Rappeler les points communs entre nos institutions détournées par des complexés endoctrinés et les pires violences imaginées par des humains du siècle dernier, reste une accusation insupportable et inacceptable par tous ceux qui ont voulu croire qu’ayant condamné le Nazisme, ils étaient préservés de ses multiples formes d’expression.
    Ils ont eu peur de regarder les Nazis comme des humains!   déviants mais néemmoins  humains,  comme nous, comme eux. Ils ont condamné la forme sans avoir compris le fond… et tombent dans le même piège. Et produisent une autre forme d’inhumanité puisque tuer des familles dans des fours, ils ont enregistré que "c’était pas bien"…

       
     
     

    15 décembre 2010 à 23 h 18 min
  • Rosanov Répondre

    Dommage si l’objectif final est simplement de mettre définitivement en cabane les délinquants multirécidivistes.  Dommage qu’on s’arrête là.

    Luc Sembour a parfaitement raison en disant que l’on vise le haut des flammes.

    L’objectif final devrait être de juger et condamner sévèrement tous ces juges  qui finalement se servent de tous ces délinquants pour attaquer la société.   Et surtout de les virer d’un métier qu’ils occupent en tant qu’imposteurs.

    15 décembre 2010 à 22 h 20 min
  • Anonyme Répondre

        Je livre mes observations déjà formulées ici  sur le « manque de moyens » de la justice.

        A l’ENM, dès le début, les élèves pompeusement appelés "auditeurs de justice" sont placés en situation d’heureux élus au-dessus des contingences économiques des justiciables qu’ils auront à "traiter". Selon Wikipedia, au 1ier octobre 2008, le salaire brut d’un auditeur pendant sa scolarité à l’ENM, était de 1640,85 euros par mois. De plus, ceux des auditeurs qui ont exercé une profession avant leur intégration, perçoivent en supplément à ce salaire une « indemnité forfaitaire mensuelle ».

       Quand on connait la situation plus que difficile des étudiants français, y compris dans la très prestigieuse Ecole Polytechnique  de Paris (EPP), où le salaire brut des jeunes matheux était de 435 (quatre cents trente cinq) Euros/mois en septembre 2009, on voit que si 1789 a instauré l’égalité, les futurs magistrats sont des citoyens "plus égaux" que d’autres. Les entrants à l’ENM ont il est vrai en moyenne 5 ans de plus que les intégrés à l’EPP.

       Plus tard, l’"égalité" avec la population française se renforce, car alors que le salaire brut médian du français, tous âges confondus, est de 1 500 Euros/mois, le salaire de départ d’un magistrat est d’environ 2 570 Euros nets par mois, puis environ 5000 E en milieu de carrière, pour atteindre les 8550 E en toute fin de carrière (primes incluses et taxes déduites), toujours selon Wikipedia.

       Mais, regardant les salaires de leurs homologues en Allemagne, en Autriche, en Suisse, au Luxembourg, aux USA, les magistrats français, pépinière inépuisable d’activistes jaloux et aigris, crient « au manque de moyens !»,  comme des marionnettes de ventriloque. Jamais ne leur effleurera l’esprit, que les crédits alloués à leur travail sont BEAUCOUP TROP élevés pour la qualité des décisions qu’ils sont capables de dépoter à la sortie.

        L’assèchement des ressources nationales, donc des rentées fiscales (péniblement extorquées selon des taux de prélèvement déjà bien trop hauts pour la pérennité du système économique), et donc l’assèchement des crédits alloués au Ministère de la Justice, est LEUR fait.

        Les juges français méprisent l’argent (des autres) autant qu’ils méprisent les sciences économiques dont ils ne connaissent que l’approche de gauche. Mais leur insondable nullité en macroéconomie est miraculeusement compensée par de solides connaissances en microéconomie acquises sur le tas, pour tout ce qui concerne ou pourrait concerner leurs intérêts financiers personnels, salaires, promotions, détachements, avantages, arrangements, renvois d’ascenseurs entre collègues, greffiers, avocats, liquidateurs judiciaires, experts, avoués, huissiers, et quelques autres parasites patentés périphériques, etc… Pour les plus dénués de scrupules, et les plus dissimulateurs, la fortune est au bout du chemin.

        Pour compenser leur rapacité égocentrique exercée sur l’argent public français et l’absence de honte à percevoir leur salaire, les magistrats affichent en public un radinisme vertueux légendaire, par lequel ils s’imaginent veiller en bons pères de famille sur la cagnotte étatique, refusant, repoussant, retardant, annulant, reprenant les dédommagements aux victimes, chaque fois que l’Etat a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de faute lourde.

       Ceci ne changera jamais rien au fait que la Justice n’aura jamais les moyens. Par leurs décisions ruineuses sur l’économie, les magistrats français se sont eux-mêmes condamnés à perpétuité à travailler dans des restrictions budgétaires drastiques. Bien fait pour eux!

    15 décembre 2010 à 20 h 50 min
  • IOSA Répondre

    La castration physique est le seul garant de la non récidive en matière de viol…..encore que ?

    Donc Castration et pendaison devrait assurément résoudre le problème !

    IOSA

    15 décembre 2010 à 20 h 35 min
  • ozone Répondre

    Ce qu’il faut c’est interdire l’ accés a l’ENM a tout éléve de moins de trente ans d’age et cinq ans minimum d’activité

    15 décembre 2010 à 20 h 05 min
  • Anonyme Répondre

       Bien sûr, il ne faut jamais tirer sur le pianiste qui fait ce qu’il peut. L’Institut pour la Justice est sans aucun doute une association faisant un travail indispensable que personne d’autre ne fait. Mais j’ai l’impression pénible que comme un pompier novice, il s’attaque surtout à la tête des flammes et non pas à la base, là où se fait le dégât véritable.

       Le problème de base est l’idéologie de gauche qui imprègne la quasi-totalité du corps des magistrats français, même et surtout ceux qui se croient à droite. Ce problème est perpétué par le système français où la presque totalité des magistrats sont issus du même moule, l’ENM (Ecole Nationale de la Magistrature), creuset où tous les élèves se font copieusement laver le cerveau à la bouillie bordelaise, un mélange décapant trotskysto-étatiste à la formulation jalousement gardée.

       Le général  SCHMITT a vécu une tragédie épouvantable, et en a tiré l’énergie pour dénoncer un système. Pour un fonctionnaire et un militaire comme lui, il doit être peu confortable  de contester d’autres fonctionnaires qui sont en fait un peu sa hiérarchie, puisque, hiérarchie suprême du pays ils peuvent juger tout le monde y compris tous les autres fonctionnaires. Ils sont de plus juridiquement inattaquables, donc en pratique irresponsables, et donc imperméables à la critique, tout en faisant mine d’écouter.

       Pour un homme d’ordre et de bonne-foi, il est probablement difficile de réaliser à quel point il s’attaque à un système intrinsèquement pervers, à l’idéologie quasi-maffieuse et à l’inspiration voisine du satanisme. Ce serpent à têtes multiples fera tout pour éviter de céder le terrain, y compris en lâchant ostensiblement et ponctuellement du lest concernant l’affaire SCHMITT, afin de ne rien changer à la façon de traiter les milliers d’autres affaires.

       J’imagine que les militants actifs de l’Institut pour la Justice se trouvent dans leurs négociations face à des juristes ou hauts magistrats qui doivent les écouter le plus courtoisement du monde, proposant même d’aller encore plus loin que ce qui leur est proposé, sachant que les multiples barrages venant derrière eux permettront toujours d’inverser la vapeur.

        Pris individuellement les magistrats sont souvent (mais pas toujours) des gens agréables, très cultivés, spirituels, intéressants, pourvus d’un idéal altruiste (en apparence). Gare! Méfiance! Le magistrat est l’archétype du produit culturel défectueux, l’incarnation vivante de la tromperie sur la marchandise, la source la plus fiable qui soit de déceptions stérilisantes graves, une manufacture vivante et autonome de déconvenues catastrophiques, de blocages ruineux, car il est programmé en profondeur, neurologiquement câblé à vie par l’ENM ou par les effets ENM induits sur toutes les filières parallèles.

    15 décembre 2010 à 15 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Jean Rouxel est-il persuadé que si Devé-Oglou avait accompli ses 5 années de peine il n’aurait pas récidivé ? Rappelons que le second crime a eu lieu 12 ans après le premier.

    Il se commet environ 50 000 viols chaque année en France. Malheureusement, durant bien longtemps, la gravité de cet acte n’a pas été reconnue (le viol n’est considéré comme un crime que depuis 1980).
    Les circonstances étant chaque fois singulières (les 3/4 sont commis par des personnes connues de la victime), le niveau de condamnation est forcément spécifique à chaque cas.

    Le problème est que la loi précise qu’un suivi médico-psychologique doit être effectué ce qui, faute de moyens, est rarement le cas dans les meilleures conditions.

    Vous voulez lutter contre la récidive ? Militez pour voir la justice enfin dotée des moyens qui lui ont toujours fait défaut. " Dans ses intérieurs, la première de nos justices souveraine surpasse les prisons dans ce qu’elles ont de plus hideux" écrivait Balzac.
    On voit que la misère de la Justice française est une longue tradition que de nouvelles victimes paient chaque jour.

    15 décembre 2010 à 14 h 53 min

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