5e vague

5e vague

J’ai bien accepté la vaccination et je ne considère pas l’usage du passe

sanitaire comme une entrave insupportable à ma liberté. Et prendre quelques secondes pour le montrer n’est pas plus contraignant que de montrer sa carte d’identité à un commerçant en appui d’un chèque.

Mais j’avoue ne rien comprendre à cette nouvelle excitation politique et

médiatique au sujet d’une supposée 5e vague. On nous assure depuis des mois que les jeunes sont naturellement à l’abri d’une contamination susceptible de les rendre malades, sérieusement en tout cas. Certes, ils peuvent être porteurs du virus et contaminer autrui, comme tout le monde (les vaccinés moins que les autres toutefois). Mais contaminer qui, alors que presque 90 % de la population adulte est vaccinée ? Donc ces jeunes contamineraient des gens qui ne tomberont pas sérieusement malades, eux non plus. Ne restent que les 10 % non vaccinés qui prennent leurs risques. Et l’hôpital pourrait crouler – comme il y a bientôt 2 ans ? Alors, c’est que sa situation est encore pire que ce que je pensais. On continue à affoler la population comme il y a plus d’un an, quand personne n’était vacciné. Et, une fois de plus, on nous a infligé, le 6 décembre, 30 minutes de discours où il ne fallait pas moins que le Premier ministre et son acolyte de toujours pour nous dire ce qui aurait pu être dit en 5 minutes par un journaliste quelconque. Tout ça n’a pas de sens. Ou alors on continue seulement à entretenir le nuage de fumigènes pour éviter de parler des choses importantes à l’approche de l’élection présidentielle.

Général (2S) Roland Dubois – [email protected]

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