Ah ! ces pauvres riches

Ah ! ces pauvres riches

Quand j’entends parler de ces gens qui collectionnent les millions de dollars ou d’euros à coups de parachutes dorés, de stock-options, de dividendes exorbitants ou de salaires faramineux, je ne peux pas m’empêcher de les plaindre et de me demander où ils ont pu contracter cette maladie orpheline que l’on appelait autrefois la fièvre de l’or.

Oh, rassurez-vous, je ne vais pas vous réciter la fable du savetier et du financier, bien qu’elle ne soit pas dénuée de bon sens et même si notre cher La Fontaine demeure sans conteste un de nos grands docteurs ès psychologie. Il n’en reste pas moins qu’il y a quelque chose de pathétique chez ces frimeurs aux dents longues qui jouent des coudes pour grimper aussi haut que possible sur l’échelle de la fortune comme si c’était le podium des Jeux Olympiques. Que voulez-vous, on a les médailles qu’on peut, et nul doute que la vanité reste l’un des moteurs les plus ronflants des actions humaines.

Je crois que ces richissimes assoiffés du « toujours plus » voient surtout dans leur tas d’or le symbole de leur réussite. « Voyez tout l’argent que j’ai gagné ! N’est-ce pas la preuve que je suis quelqu’un ? » Eh bien non, pauvre bougre, cela ne prouve rien du tout, si ce n’est que tu as besoin du regard d’autrui pour te sentir quelqu’un, et que tu es donc peu de chose.

Toutefois, dans un monde où tant d’êtres humains se demandent avec anxiété comment ils vont boucler leur fin de mois, il y a dans ces revenus démesurés une insulte et une provocation intolérables. Ce qui ne m’empêche pas d’être un partisan résolu du libéralisme, dont on peut dire ce que Churchill disait de la démocratie : « C’est le pire des régimes à l’exception de tous les autres. » Au reste, ces fortunes extravagantes ne sont pas le fruit du libéralisme, mais bien de son dérèglement. Que, par exemple, un dirigeant d’une entreprise qu’il a menée au bord de la faillite puisse obtenir un magot rondelet en échange de sa démission n’a rien à voir avec le libéralisme responsabilisant, car c’en est la négation même.

Cela dit, il ne faut pas non plus se faire trop d’illusions sur ce qu’on appelle la fortune. Personne ne peut avaler un kilo de caviar, ni se baigner dans trois piscines à la fois. Ce qui compte dans la richesse, c’est ce qu’on en fait. Les très fortunés ne mettent pas leur magot sous le matelas, c’est certain. Ils le placent ou ils l’investissent, donc le remettent en circulation. Pour en gagner davantage, me direz-vous. Sans doute, mais en attendant, cela profite à beaucoup d’autres.

Je me promenais dernièrement avec un ami sur le port de Cannes où nous admirions les yachts et surtout les magnifiques voiliers qui y sont arrimés. « Tout de même, me dit-il avec une pointe d’envie, il y a des gens qui ont vraiment du pognon. – Certes, lui répondis-je en souriant, mais vois la chance que nous avons : Grâce à eux, nous pouvons venir admirer ici cette belle ouvrage française qui fait la réputation mondiale de nos chantiers navals, et ça ne nous coûte pas un kopeck. »

Une civilisation ne se conçoit pas sans une certaine proportion de gens très riches, sans lesquels nous n’aurions ni châteaux, ni cathédrales, ni sculptures, ni musées, ni quartiers historiques, mais seulement des villes mornes et tristes de style stalinien aux avenues rectilignes bordées d’HLM tagués.

Pour autant, il ne faut pas tomber dans les excès, et si les fous du dieu Veau d’Or ne savent pas freiner leur voracité, il faudra bien établir des limites assorties de pénalités, sinon ces insatiables finiraient par nous attirer des révolutions. Car aujourd’hui, toutes les fortunes sont transparentes, étalées sur le petit écran ou diffusées par Internet, et on ne peut pas reprocher à ceux qui doivent se serrer la ceinture d’avoir envie de remonter les bretelles aux obèses du compte en banque.

Récemment, le Président Sarkozy a demandé à quelques PDG dorés sur tranche de renoncer à leurs « bonus ». Ceux qui avaient tout d’abord fait la sourde oreille, ont fini par s’exécuter. Tant mieux.

Pour autant, n’allons pas accorder du crédit à la fable évangélico-socialiste selon laquelle les pauvres seraient plus vertueux que les riches. Car un pauvre n’est pas autre chose qu’un riche qui manque d’argent. La preuve en est qu’ils jouent tous au Loto.

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Comments (48)

  • Pierre LANCE Répondre

    À chevalier teutonique : Ce n’est que mon opinion, en effet. Mais je reprendrai à mon compte cette autre citation de Nietzsche : “Il y a longtemps que j’ai vécu les raisons de mes opinions.” Car, à intelligence égale, les opinions n’ont pas toutes la même valeur. C’est ainsi que les opinions héritées d’un conditionnement familial, éducatif, religieux ou politique ont une valeur proche de zéro (on les nomme d’ailleurs des “idées reçues”), sauf si l’intéressé a pris soin de les réexaminer, de les remettre en cause et de les passer au crible de son esprit critique enrichi par la réflexion et une culture aussi étendue que possible. Or, peu de personnes font cela ou n’ont pas envie de le faire, soit parce qu’elles sont trop prises par leurs occupations professionnelles (ce qui est une excuse valable, au moins jusqu’à la retraite), soit tout simplement à cause de cette paresse intellectuelle extrêmement répandue ou encore d’une modestie excessive, les deux conduisant à se dire : Puisque de grands esprits ont établi ces “vérités”, pourquoi me casserai-je la tête à les remettre en cause ? Mais si trop de gens raisonnent ainsi, la civilisation cesse d’évoluer et va droit à sa perte. Je ne considère évidemment pas mes opinions comme infaillibles, même si certains se l’imaginent parce que je les exprime avec ardeur et vigueur, en fonction de mon tempérament. Mais je puis cependant me prévaloir à bon droit, il me semble, d’un demi-siècle presque entièrement consacré à la lecture, à l’étude des grands auteurs et historiens, à la réflexion personnelle entièrement libre et à l’écriture quasi permanente. Et je crois que cela confère à mes “opinions” une valeur quelque peu supérieure à celles de la moyenne de mes contemporains. Moyennant quoi chacun en fera ce qu’il veut, ou ce qu’il peut…

    25 février 2009 à 0 h 44 min
  • IOSA Répondre

    Guillermo@….

    Votre commentaire…."Ca me console d’un article qui laisse entendre que les pauvres sont des cons ("pauvres cons" comme l’on dit.), ou qu’il n’ont que ce qu’ils méritent (Inch’Allah) ".

    Vous faites peut être allusion à mon post du 18.02 ?

    " Dans un pays présidé par un ouistiti baratineur nommé Sarkozy, où le fric va aux copains, coquins, magouilleurs et camelots de tous poils, dans un tel pays l’argument du pauvre qui est forcément con, c’est vraiment à se pisser de rire."

    Nous parlons effectivement du même homme et de la définition qu’il donne au quidam lors d’une foire aux bestiaux…..

    Si tel est le cas, je vous prie de bien vouloir comprendre ce que l’on nomme " humour " dans mon texte…..ce que d’autres ont compris et dont voici la copie….

    -Tous les riches sont des salauds et tous les pauvres sont des cons……mais parfois je rêve d’être riche, tandis qu’aucun riche ne rêve d’être pauvre. Ne dit on pas ‘ Pôvre con" comme dit l’ autre ?

     

    24 février 2009 à 22 h 43 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"   – 24 02 09

    Tout à fait d’accord avec Pierre LANCE : les Français sont encore plus décevants que ceux qui les gouvernent. C’est sans doute pourquoi il élisent des personnages de plus en plus décevants. Et il est à craindre que cal ne finisse soit en dicature, soit en chaos;…

    Cordialement, Jean-Claude Thialet

    24 février 2009 à 21 h 38 min
  • Monneuil Répondre

    Les Français sont encore plus décevants que ceux qui les gouvernent…

    Conclusion remarquable de M. Lance….

    "Et souviens-toi de me rappeler cette grande phrase, je la veux faire graver en lettres d’or sur la cheminée de ma salle…"

    Mais plus on prend de l’âge, plus on s’aperçoit que ce que l’on croyait être le fond, est, en réalité, encore plus bas….

    24 février 2009 à 13 h 42 min
  • sas Répondre

    Mais qui peut bien tennir encore à jour la cote de popularité du MAC CHIRAC(mis à part des statistiques gériatriques) ???? et dans quel but ? son retour ?…..ou pour sa prochaine biographie judiciaire à vennir avec gaston flosse ??? lors de sa comparution à venir…

    Tant il est vrai que la machine tourne folle, ou plutot les choix qui nous sont méthodiquement et claniquement imposés sont contre nature….

    c’est exactement la démonstration que sas vous fait depuis des années.

    Cette ripoublique là , je vous la laisse…elle vaut toutes les dictatures du monde et en plus est perverse et amorale.

    sas

    24 février 2009 à 12 h 24 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"   – 24 02 09

    Voici un texte dédié à TOUS les Gouvernements passés, présents et ? futurs :

    "Les préoccupations de n’être pas suffisamment réalistes en se proposant des buts qui ne sont pas immédiatement réalisables si on les compare au rapport des forces existantes, induit souvent les hommes politiques à suivre la voie la plus aisée, même lorsque celle-ci ne conduit pas effectivement au but qu’ils se proposent, plutôt que de s’employer à susciter de nouvelles forces qui permettent de vaincre les obstacles. Ils présentent généralement ensuite la solution quelconque à laquelle ils ont abouti comme un succédané dont il convient de se contenter fautre de mieux.

    " Ils détournent ainsi l’opinion publique d’une recherche qui pourrait la conduire à une solution réellement adéquate.

    " Leur réalisme est un faux réalisme dans lequel la fin en vient toujours à ressembler aux moyens et qui porfte en soi sa propre condamnation et son propre échec." (fin de citation) W.B. CURRY, in "S’Unir ou Périr", 1945

    Commentaire personnel : traduit  vulgairement, cela veut dire que "nos" Gouvernements n’ont cessé de repasser la "patate" chaude à leurs sucesseurs. Et même pire, en aggravant les problèmes par leur impéritie, leur incompétence et, le plus souvent, leur lâcheté.

                                                Cordialement, Jean-Claude Thialet

    à Pierre LANCE : merci d’écrire que "beaucoup de (mes) critiques contre Sarközy sont justifiées.". Et je laisse à chacune et à chacun le soin de juger si, comme vous le pensez, "certaines de (mes) accusations sont excessives…" . Notamment celle de n’avoir pas été "chercher la croissance avec les dents" (1). Faut-il rappeler que cette phrase qui mérite de figurer dans les Manuels scolaires (à moins que ce ne soit dans le bêtisier des hommes politiques) a été prononcée BIEN AVANT l’arrivée de la "Krise" (avec un "K" comme dans Krack). Sans doute en la prononçant, le Président de la République qui  me paraît un pratiquant de la Méthode COUé avait-il ainsi voulu se forcer à passer à l’action. Malheureusement, cela ne s’est pas traduit dans les faits AVANT et, bien entendu, APRES la "Krise". Et comme cet "engagement" s’ajoute à bien d’autres "engagements" non tenus (sans doute, encore, la faute à la "krise" !), il faut convenir que le "dossier" présidentiel s’alourdit … Quoique vous me rétorquiez, je maintiens que, pour l’instant, promesses ou non, engagements ou non, je réitère ma demande : QU’A FAIT LE PRESIDENT ELU DEPUIS BIENTÖT DEUX ANS pour commencer – commencer seulement – à régler un seul des pro blèmes réccurrents qui minent le Pays ? La réponse me paraît évidente. Surtout quand on constate que le (faux) magicien du Verbe qu’est assurément le successeur de Jacques CHIRAC n’a même pas réussi à galvaniser les Français. La preuve ?  il ne cesse, lui et son premier Ministre, de descendre dans les sondages. Il est vrai que, quand on constate que Bernard KOÜCHNER est, lui, toujours haut dans ces mêmes sondages, en compagnie d’une Simone VEIL, d’un NOAH ou d’un ZIDANE, on peut se poser bien des questions …

    (1) convenez quez la formule est grotesque. Voire même abracadabrantesque !

     

    24 février 2009 à 11 h 26 min
  • chevalier teutonique Répondre

    Dodoria : " Le grand tort de Nietzsche, c’est d’avoir proposé à notre civilisation malade un remède de cheval qui ne pouvait qu’horrifier les débilités et anémiés de toute espèce et donc les dresser contre lui, ce qu’il avait pourtant prévu. "

    Ce n’est que votre opinion.

    24 février 2009 à 9 h 57 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À chevalier teutonique : La citation de Nietzsche que vous nous donnez rejoint cette autre du même : “Ce qui tombe, il faut encore le pousser”, que j’ai dénoncée comme excessive dans mon livre “Au-delà de Nietzsche” (dont la seconde édition est épuisée depuis trois mois) et à laquelle j’ai opposé celle-ci : “Ce qui tombe, il faut le laisser tomber”, comme étant suffisante à restaurer la sélection naturelle et à combattre celle, non-dite mais implicite, du christo-socialisme : “Ce qui tombe, il faut le relever”, évidemment responsable de la décadence socio-politique dans laquelle nous sommes et, ce qui est plus grave, de la déchéance physiologique de l’espèce humaine qui s’aggrave sans cesse. (Dernier exemple en date : l’armée américaine a toutes les peines du monde à recruter de jeunes soldats, non parce qu’elle manque de volontaires, mais parce qu’un trop grand nombre de ceux-ci ne peuvent satisfaire aux tests d’aptitude physique, pour cause d’obésité et des troubles cardio-vasculaires qu’elle entraîne). Le grand tort de Nietzsche, c’est d’avoir proposé à notre civilisation malade un remède de cheval qui ne pouvait qu’horrifier les débilités et anémiés de toute espèce et donc les dresser contre lui, ce qu’il avait pourtant prévu. Je comprends mal qu’une aussi formidable intelligence n’ait pas aperçu qu’on ne peut pas lutter contre un excès de faiblesse par un excès de force. La citation que vous donnez (ce qui signifie que vous l’approuvez) illustre très bien cette erreur. Car nous n’avons aucun besoin d’une doctrine “paralysant et brisant ceux qui sont las de la vie”, d’abord parce qu’elle recèle un détestable potentiel de cruauté, ensuite parce qu’elle est inutile, puisque, par définition, ceux qui sont las de la vie ne manqueront pas de la quitter par toutes sortes de moyens parasuicidaires plus ou moins conscients (alcoolisme, goinfrerie, toxicomanie, etc.) et qu’il suffirait de les laisser faire sans se croire obligé d’en rajouter. Je précise en outre qu’on ne peut pas réduire à quelques citations l’oeuvre monumentale de Nietzsche (plus de 5.000 pages bien tassées, que j’ai toutes lues et annotées), dans lesquelles il a su corriger ou nuancer lui-même un certain nombre de ses premières erreurs. On sait qu’il fut trahi après sa mort par sa propre soeur (trahison involontaire sans doute) qui se permit de constituer un livre regroupant de nombreuses citations du genre de la vôtre, portant ainsi à son paroxysme l’aspect volcanique de l’oeuvre de son frère, qui n’avait nul besoin d’être ainsi concentré. À Jean-Claude Thialet : Je reconnais que, dans votre dernier message, beaucoup de vos critiques contre Sarkozy sont justifiées. Malheureusement, vous en diminuez vous-même la portée en les accompagnant d’accusations excessives. Comme pouvez-vous dire que Sarkozy “n’a absolument rien fait” ? Ce n’est pas sérieux. Comment pouvez-vous lui reprocher de n’avoir pas pu aller “chercher la croissance avec les dents”, alors que cette déclaration précédait l’éclatement de la crise financière qui a réduit à néant toute possibilité de croissance, et que, de surcroît, l’obsession de la croissance est une sottise totale puisque, crise ou pas, il était au contraire indispensable de la freiner et de la stabiliser. Que Sarkozy commette des erreurs et des maladresses, nul ne l’ignore. Mais il a été élu pour cinq ans, alors qu’on lui foute la paix. Et rien ne m’agace autant que ces gens qui reprochent à Sarkozy de se mêler de tout, et qui, le lendemain même, lui reprochent de ne pas s’occuper de tel ou tel dossier (la Guadeloupe, par exemple). Quand on voit que la cote de popularité de Chirac est en train de remonter, c’est vraiment à mourir de rire. Les Français sont encore plus décevants que ceux qui les gouvernent…

    24 février 2009 à 1 h 14 min
  • Kamarad Répondre

    A Pierre Lance :

    Je ne vois pas où se niche la contradiction, car je suis certain que les paysans rivalisaient d’orgueil pour proposer leurs services à l’évêque.
    Je les imagine éprouver la plus grande fierté de se voir l’espace d’un instant pris en considération par un haut dignitaire du clergé, sans soupçonner que ce dernier devait en rire sous cape, et si cela n’était pas l’alliance de la servilité avec l’imbécilité, dites-moi comment cela se nomme.

    Pour autant, notre parodie de démocratie (« Cause toujours, tu m’intéresses ») entretient une kyrielle de parasites bien plus nombreux, redoutables, impersonnels et antipathiques que ceux d’alors.
    Nous aurions beaucoup de leçons de civilité et de citoyenneté à apprendre du Moyen Âge ; il faudrait d’ailleurs remonter jusqu’à Néandertal pour revisiter les livres d’histoire bourrés d’inepties au point que nous devrions les appeler livres d’histoires.

    23 février 2009 à 20 h 30 min
  • chevalier teutonique Répondre

    J’ai bien envie d’inventer un concept : la droite infinie.

    23 février 2009 à 14 h 24 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    A Pierre LANCE : que penser dun Chef d’Etat qui ne fait "ici ou là  – je vous cite – que caresser dans le sens du poil les nigauds de toutes obédiences" (1) ? Cela veut-il dire qu’il se consière toujours en "campagne "et qu’il prodiguerait les "petites phrases" comme, pendant la Présidentielle, il distribuait des promesses qui n’engageaient que ceux qui les recevaient ? Mais que penser de son "Je nettoierai les banlieues au Kärcher !" prononcé non dans un "cénacle" (je reprends là votre mot) mais en public, devant les micros et caméras?  Etait-il seulement dédié à tous les braves gens qui souhaitent vivre en paix dans les quartiers réputés "difficiles", et non aux "voyous ? Ayant généralement réponse à tout, sans doute rétorquerez-vous que, lorsqu’il a prononcé cette parole mémorable, Nicolas SARKÖZY n’était que Ministre de l’Intérieur et qu’il ne dépendait pas de lui seul de tenir son engagement, mais de Jacques CHIRAC et de Dominique de VILLEPIN. Ce à quoi je répondrai : pourquoi, dans ce cas, n’avoir pas quitté un Gouvernement qui ne lui permettait pas de mettere à éxécution sa promesse ? Et pourquoi, surtout, ne pas avoir tout mis en oeuvre, une fois élu à la Présidence de la République, pour "nettoyer" des banlieues (a-t-il manqué de "kärcher", de volonté politique ?) où la délinquance ne cesse de progresser, débordant même sur des quartiers réputés "tranquilles" ? Et si, là encore, ce n’est pas sa faute, mais celle de tel ou tel ministre (à commencer par celle qui lui a succédé Place Beauvau), de tel ou tel Préfet ou haut fonctionnaire de Police, pourquoi ne pas les avoir limogés ? Lui qui, pour aoir été simplement chahuté à Saiht-Lô, a fait sanctionner un Préfet et un haut responsable de la Police ?

    Et, pour continuer pourquoi, Nicolas SARKÖZY qui, tout au long de la campagne présidentielle  – et même bien avant ! – n’a cessé de prétendre, que dis-je ? de promettre qu’il allait changer les choses en France N’A ABSOLUMENT RIEN FAIT ? Notamment pour aller "chercher la croisance avec les dents" (que l’on sache, cette phrase n’a pas été dite dans un "cénacle" !) comme il l’avait déclaré sans qu’on le lui demande. Qu’a-t-il faitr pour tenir ses engagements de "Grandrange" tenus devant des centaines d’ouvriers lorrains et des dizaines de micros ?

    Oui, je sais, ce n’est pas de sa faute, la Crise – la "Krise" ! avec un "K" – est passée par là. Elle a bon dos. Car cette "Krise" est conjoncturelle et n’a rien à voir  – même si elle l’aggrave – avec la crise structurelle qui frappe la France depuis quelques décennies, une crise dont sont responsables tous les Gouvernements français qui se sont succédés en alternance aux "affaires"  : l’UMP et le P.S., essentiellement, mais aussi leurs alliés de l’UDF (devenu Nouveau Centre et MoDem), les Verts, les Radicaux et même le P.C."F". Là encore, vous nous direz (vous nous avez dit) que Nicolas SARKÖZY ne peut être tenu pour responsable de la "mal-gouvernance" de ses prédécesseurs. Je trouve cela un peu court. Dans la mesure où Nicolas SARKÖZY a fait toute sa carrière à l’UMP (une carrière qu’il doit, notamment, à l’un de ses principaux "parrains", Charles PASQUA)(2) et que, contrairement à un Nicolas DUPONT-AIGNAN (qui a fini par quitter l’UMP) ou même à un Jacques MYARD, on ne l’a jamais entendu critiquer non ses "rivaux" mais les fautes de l’UMP sur tous les sujets : déficit constant du Budget, accroissement permanent de la dette, acceptation accélérée d’un immigation de "peuplement", délocalisations liées à l’ouverture inconsidérée de nos frontières, insécurité accrue, etc. 

    Et que penser d’un "homme d’Etat" qui laisse tomber ses ministres "réformateurs" dès les premières manifestations de rue ? Comme on vient de le voir pour Xavier DARCOS et Valérie PéCRESSE (3)

    Moi, à l’instar de ceux qui prétendent ne croire à DIEU que lorsqu’ils L’auront vu, je croirai aux talents d’homme d’Etat de Nicolas SARKÖZY non quand je l’aurai vu (à mon avis, on ne le voit que trop !), mais lorsque je l’aurai vu tenir un seule de ses promesses fondamentales. Fondamentales pour tirer d’affaire le Pays ! Vous me direz qu’il faurdiat pour cela que le Président de la République fasse UN miracle, et même DES miracles. J’en conviens. Alors, dans ce cas-là pourquoi ne cesserai-t-il pas distribuer les phrases prometteuses ou menaçantes, aussi bien dans certains "cénacles" que sur la Place publique ? Ce serait là sans doute son premier … miracle !

         Cordialement, Jean-Claude Thialet

    (1) faut-il inclure dans ce "toutes obédiences" les "Maçons" auxquel le futur Président avait dit "…il y a peu de familles de pensée qui s’identifient aussi bien à la République" ?

    (2) rappelons que le Président de la République vient d’accorder sa grâce à l’ancien préfet Jean-Charles MARCHIANI. Lui qui avait déclaré superbement, le premier "14 juillet" de son avènement "je considère qu’il faut mettre un terme au pouvoir d’amnistie et de grâce du Président de la République" (sic !). Mettant fin ainsi à l’amnistie dont bénéfiaient traditionnellement les petites contraventions et au droit de grâce accordé à de petits délinquants. A noter que JC MARCHIANI n’en a pas pour autant terminé avec la Justice …

    (2) à moins que le Président ne veuille nous faire accroire que ces ministre réformistes" avaient agi à l’insu de son plein gré …

    23 février 2009 à 13 h 40 min
  • chevalier teutonique Répondre

    " Nous avons besoin d’une doctrine assez forte pour exercer une action sélective : fortifiant les forts, paralysant et brisant ceux qui sont las de la vie. " – NIETZSCHE

    23 février 2009 à 2 h 12 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Jean-Claude Thialet : Vos références aux petits discours délivrés dans tel ou tel cénacle par Nicolas Sarkozy sont des plus amusants. Vous faites semblant de croire (car je ne peux pas vous supposer assez naïf pour le croire vraiment) que le Président ouvre à chaque fois le fond de son coeur, alors que, bien évidemment, il ne fait, ici ou là, que caresser dans le sens du poil les nigauds de toutes obédiences qui se rengorgent en sortant d’avoir été flattés par le Chef de l’Etat, alors que celui-ci n’a rien fait qu’essayer de s’attirer des sympathies qui pourront toujours servir. Mais voyons, un peu de lucidité, que diable ! Ce n’est là que l’ABC du métier d’homme politique, dans lequel Nicolas Sarkozy est plus habile que quiconque, ce qui explique qu’il soit là où il est. Tous ses prédécesseurs après De Gaulle ont fait de même, à commencer par Pompidou, athée notoire qui n’oubliait pas de se montrer à la messe en compagnie de son épouse. Je vais vous dire le fond de ma pensée à propos de notre Président. À mon avis, il n’est pas plus tenté par le catholicisme que par la franc-maçonnerie ou quoi que ce soit d’autre. Il distribue des bonnes paroles un peu partout, chez les juifs comme chez les musulmans, au Vatican comme au Grand Orient, chez Poutine comme chez Bush (et désormais chez Obama) mais il ne croit vraiment qu’en trois choses : la France, l’Europe et Sarkozy, ce qui est à mes yeux le principal. Et si je me sens en affinité avec lui, c’est tout bonnement parce que je suis pareil. La seule différence étant que, moi, je peux me permettre de dire ce que je pense, étant donné que je ne vise pas de carrière politique. À Kamarad : Pourquoi me reprocher de “cultiver le besoin d’avoir le dernier mot” ? La réponse à cette question est des plus banales : Parce que vous préféreriez l’avoir vous-même. C’est humain. Seulement voilà, manque de pot, le Pierre Lance, il n’est pas facile à contourner et son carquois est encore mieux rempli que celui de Guillaume Tell. Prenez donc cela en riant au lieu de vous offusquer et de parler de ma “condescendance”, qui n’existe que dans votre imagination. ” Vous passez sous silence qu’à la demande de l’évêque, la population allait jusqu’à prêter ses bœufs et tombereaux ou charrier elle même les matériaux. ” Dites-moi, est-ce que vous faites un concours de naïveté avec Jean-Claude Thialet ? Vous croyez qu’à cette époque un paysan pouvait refuser ses boeufs à l’évêque, souvent plus puissant que le seigneur du lieu ? J’aurais bien voulu vous y voir. Mais comme vous n’êtes pas à une contradiction près, voilà que vous reconnaissez trois lignes plus loin que ” la richesse des bourgeois, seigneurs et autres évêques s’est bâtie aux dépens d’un prolétariat trop servile pour s’y opposer.” Allons bon ! Les mêmes qui étaient pleins de ferveur l’instant d’avant, les voilà devenus trop serviles. Vous n’êtes pas très gentil avec nos ancêtres, dites-donc, eux qui n’avaient pas la chance de vivre en démocratie comme vous et moi, qu’aucun évêque ni baron ne peut mettre à sa merci. Ah ! zut ! Voilà que j’ai encore voulu choper le dernier mot. Mille pardons, je suis vraiment incorrigible… À grutjack : Rappelez-moi à quel endroit j’ai écrit que la franc-maçonnerie était une “société de bienfaisance”. Je n’arrive pas à me souvenir… Merci de nous apprendre que Pinochet était franc-maçon. Cela instruira ceux qui n’ont pas encore compris qu’il y a des franc-maçons de toutes les couleurs et de toutes les opinions, qu’on en trouve absolument dans tous les milieux et que, de ce fait, être franc-maçon n’a plus depuis longtemps la moindre signification. En fait, ils n’ont plus qu’une seule utilité : celle de permettre à “sas” de se gratter là où ça le démange. Je recopie un message précédent qui a disparu du site : Je signale tout de même aux bouffeurs de franc-maçons (et je n’ai aucune envie de défendre ces derniers, car je désapprouve toutes les formes d’embrigadement sans exception) que les premiers franc-maçons (terme qui signifie “maçons libres”) étaient de vrais maçons et tailleurs de pierre de Bavière où ils créerent la première confrérie et qu’ils participèrent à la construction de nombreux édifices religieux. D’ailleurs, presque toutes nos églises et cathédrales portent quelque part la marque des “maçons libres”. Mais c’est une chose que les bigots de service ne veulent évidemment pas savoir, préférant macérer dans leur ignorance abyssale et leur paranoïa vindicative. (P.S. – J’excepte Jean-Claude Thialet, qui a loyalement reconnu l’exactitude des faits ci-dessus.)

    23 février 2009 à 1 h 13 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"  – 22 02 09

    Cher Pierre LANCE. Voius avez bien sujet de vous plaindre de certaines accusations ou attaques (1) qui, j’en suis certain, dépassent la pensée de leurs auteurs. Convenez aussi qu’en descendant sans cesse dans l’arène, comme Daniel (rien à voir, j’en conviens, avec celui que vous apostrophez) dans la fosse aux lions (2) pour porter des coups de patte aux uns, distribuer des bons points aux autres, vous semblez chercher querelle. Et, même si vous vous en êtes défendu dans un "post" la semaine dernière, vous avez trop tendance à vouloir convaincre vos correspondants qu’il sont non seulement dans l’erreur, mais aussi dans l’hérésie chaque fois qu’il ne partagents pas vos opinions, vos "vérités"…

     D’où les anathèmes que vous prodiguez à certains, au nombre desquels je figure régulièrement. Sans m’en offusquer.  Même lorsque vous accuser le Christianisme de tous les maux de notre époque. Alors qu’il vaudrait mieux vous en prendre, selon moi, aussi bien aux gens qui nous gouvernent, qu’à tous les prétendus gens de progrès, parmi lesquels, j’en conviens, de soi-disant "catholiques progressistes" qui, en émasculant les Catholiques, ont été les complices de toutes celles et de tous ceux qui ont détruit  – et continuent à détruire – toutes les valeurs morales qui sont le fondement de toute Société digne de ce nom. Et vous donnez sinon trop souvent, du moins de plus en plus régulièrement, d’être de ceux qui, sans participer à ce délitement manifestement voulu, s’en réjouissent en pensant peut-être que ce sera pour l’humanité le début d’un "ère nouvelle", celle que nous annoncent certains spécialistes de l’Astrologie avec le fameux changement d’ère, qui nous fait passer de l’ère du "Poisson" (le symbole du Christianisme !) à celle du Verseau… 

    Ce qui précède ne veut pas dire que je ne vous considère pas comme un homme sincère et intellectuellement honnête. Même si je crains que, par impatience ? vous vous soyez laissé gagner par la passion !  Que Dieu vous garde ! Même si, j’imagine, il ne faut pas parler de ‘l’Être suprême" dans la maison d’un athée. Fût-il spiritualiste !

    Bonne semaine à toytes et à tous, cordialement, Jean-Claude Thialet

    P.S. J’allais oublier le principal ! Vous avez tout à fait raison : les "maçons" des premier temps ont été des bâtisseurs de cathédrales et d’églises. Et même des plus superbes ! Dommage que leur soi-disant successeurs n’aient en tête que de détruire l’Eglise catholique ! Comme s’ils voulaient brûletr ce que leurs devanciers ont adoré à leur façon… Je ne suis pas certain en écrivant cela, d’être déclassifié des "bigots de service" auxquels vous adressez votre dernière flêche. Je vous rappelle qu’il y a des "bigots" dans tous les domaines : dans l’athéïsme, dans la croyance du "réchauffement de la planète", dans le "planning familial", et, on peut l’ipaginer, dans la "franc-maconnerie". A propos de cette dernière, et pas seulement parce que je vous sais un "homme libre", je ne vous ai pas soupçonné d’être un "fère". Tout au plus ai-je supposé qu’ils peuvent être vos "alliés objectifs" dans la mesure où, comme l’ont prouvé trop souvent certains de vos écrits, vous ne cesez de porter des coups à l’Eglise (laquelle, j’en conviens, n’est fait que d’hommes pas forcément "parfaits") et au Christianisme. Un Christianisme auquel vous faites remonter une grande partie de tous nos maux… Et il n’est pas nécessaire d’être un "bigot de service" pour avoir envie de vous porter la contradiction. Pas toujours, j’en conviens, avec la Culture et le style d’un Pierre LANCE !

     (1) mais les vôtres n’ont pas toujours à leur envier. Ainsi, lorsque vous englobez dans votre mépris "tous les auteurs "des quelques imbécillités ci-dessus écrites" (sic) en laissant entendre qu’il s’agit de toutes celles et de tous ceux qui vous ont apporté la contradiction … Dont, je le reconnais, je ne me suis pas exclus … Ne sommes-nous pas toujours des "imbécilles" pour ceux qui se croient supérieurs au vulgum pecus ?

    (2) si l’on en croit la généralité de vos propos, ces "lions" seraient plutôt des "chacals" ou des "hyènes"…

    22 février 2009 à 17 h 18 min
  • chevalier teutonique Répondre

    Pierre Lance : " Tant il est vrai que les conquérants et dictateurs qui parsèment l’Histoire n’ont aucune originalité. "

    De grâce, ne confondez pas n’importe quel conquérant ou chef avec Saddam Hussein.

    22 février 2009 à 12 h 59 min
  • grutjack Répondre

         La franc-maçonnerie n’est pas ce vampire que SAS ne cesse de dénoncer, ce n’est pas non plus cette paisible société de bienfaisance que nous décrit Pierre Lance. C’est une force politique internationale qui a joué un rôle considérable, bien que mal connu, dans la vie de nombreux pays depuis le XVIIIe siècle.
        On a l’habitude de la classer parmi les sociétés secrètes. En réalité, il s’agit plutôt d’une société semi-secrète, subtilité bien pratique qui permet d’une part, de garder confidentielle la liste des adhérents, de dire aux gens trop curieux :"mêlez-vous de vos affaires", et d’autre part, quand cela convient, d’.intervenir ouvertement dans la vie publique. Certains frères n’hésitent pas à s’écrier devant tout le monde :"Je suis maçon", d’autres gardent jalousement le secret jusqu’au delà du tombeau.
    Cette ambiguité, ces demi-aveux se retrouvent tout au long de l’histoire de cette société, magnifique façon d’embrouiller les mauvais esprits qui seraient tentés de poser des questions embarrassantes.  Peu de gens contestent son rôle dans la fondation des Etats-Unis ou dans celle de la Belgique indépendante, dont l’existence a longtemps reposé sur un pacte de non-agression (pas toujours respecté) entre l’Eglise catholique et la maçonnerie. Par contre, on ne s’entend pas sur son importance dans l’évolution de la France, sauf peut-être pour la période de la 3e République, dominée par le parti radical, bourré de frères trois points.
            La Révolution française a-t-elle été inspirée par la maçonnerie? On en a bien l’impression, même si les maçons interrogés le nient farouchement. Ils tentent même d’en plaisanter : "Allons donc ! vous en êtes encore à l’abbé Barruel, soyons sérieux, voyons !" Pourtant, la devise "Liberté, Egalité, Fraternité" se trouvait déjà sur le fronton de certains temples maçonniques avant 1789. Pourtant, dans son excellent "Sire, ils ont voté la mort," Arthur Conte affirme que tous les chefs de la Montagne étaient francs-maçons et qu’ils ont mis un acharnement incroyable pour obtenir de justesse la condamnation du roi (on sait que "la mort immédiate" ne fut décidée qu’à une voix de majorité). Pourtant l’Etre Suprême de Robespierre ressemble à s’y méprendre au "Grand Architecte" de certaines obédiences maçonniques.
        Ce qui nous intéresse davantage , évidemment, c’est la place de la maçonnerie dans le monde actuel. Là aussi, elle semble jouer un rôle déterminant, sans qu’on en ait la preuve formelle. Sait-on, par exemple, qu’Harry Truman, l’homme de l’American way of life et du Plan Marshall, qui a tant fait pour refaçonner le monde après 1945, en était un très haut dignitaire, au point de continuer à fréquenter régulièrement sa loge pendant toute la durée de sa présidence ? D’autre part, depuis le XVIIIe siècle, quand ils veulent philosopher, les francs-maçons prétendent travailler à "l’unification totale du monde". Cela ne vous rappelle rien ? La construction européenne, la mondialisation, l’immigration accélérée en Europe…
        Il ne faudrait cependant pas rendre les Frères Trois points responsables de tous les maux de la Terre. Leur puissance est limitée pour la bonne raison qu’ils sont loin d’être toujours d’accord entre eux. J’en donnerai un exemple significatif. Au Chili, en 1973, le maçon Allende, devant remplacer le chef de l’Armée démissionnaire, choisit "les yeux fermés" un autre maçon, Augusto Pinochet. Le Président a tellement confiance en son général que le jour du Coup d’Etat, assiégé dans son Palais, on rapporte qu’il aurait dit : "Pauvre Pinochet, il doit être en prison, maintenant !". Hélas non ! Nouveau Caïn, Pinochet avait donné l’ordre de liquider physiquement son "frère". Il faut donc croire que pour lui, il pouvait y avoir des motivations plus péremptoires que la solidarité maçonnique.

    22 février 2009 à 3 h 52 min
  • Kamarad Répondre

    Pierre Lance, pourquoi cultiver le besoin d’avoir le dernier mot et prodiguer votre savoir avec condescendance ?
    (Serait-ce une technique pour faire de l’audience ?)

    A peine deux siècles selon vous, la « marotte » des cathédrales ?
    Alors que certaines ont été érigées sur une période bien plus longue, sans compter leur achèvement ou restauration qui se poursuivent encore de nos jours, même si l’intérêt patrimonial prend dorénavant le pas sur le religieux.
    Par ailleurs, si le style gothique pur s’étend du XII° au XIV° siècle, que faites-vous de l’art roman et de la Renaissance ?

    Vos explications sur le mécénat ne sont pas convaincantes.
    Vous passez sous silence qu’à la demande de l’évêque, la population allait jusqu’à prêter ses bœufs et tombereaux ou charrier elle même les matériaux.
    Il ne faut pas non plus perdre de vue que la richesse des bourgeois, seigneurs et autres évêques s’est bâtie aux dépens d’un prolétariat trop servile pour s’y opposer.
    Au risque d’insister, le prolétariat est l’unique source de toute richesse, que celle-ci soit collective ou spoliée par diverses castes, et rien ne témoigne mieux du degré de civilisation d’une société que la répartition des richesses en son sein.
    Ainsi, les compagnons ne se sont point enrichis, car personne ne peut s’enrichir par son seul travail.
    Passé un certain seuil, un patrimoine n’a pu se constituer que par l’exploitation humaine ou grâce à des circonstances extraordinaires.

    Vous semblez découvrir que les tailleurs de pierres ne travaillaient que 35 heures par semaine, mais c’est toute la population du Moyen Âge qui travaillait bien moins longtemps que nous.
    Et encore, je ne compte pas les deux, trois, quatre heures quotidiennes ou plus, stupidement perdues en temps de transport.
    On ne cultive pas son champ sous la neige, ni quand la terre est gelée, or le climat était bien plus rude à l’époque, qui a connu une véritable mini ère glacière pendant plusieurs siècles.
    (Inutile de faire un parallèle avec les très rapides et brutaux changements climatiques que nous connaissons, imputables eux à une activité humaine irréfléchie)
    Et les rois, parce qu’ils aimaient le bel ouvrage, ont maintenu à travers leurs règnes successifs un édit interdisant aux artisans de travailler à la lumière des bougies et des lampes.

    Mais voici une preuve que vous n’êtes pas un homme libre : une fois de plus, vous balayez d’un revers de manche tout ce qui heurte les préjugés que vous avez coulés dans le bronze.
    Au prétexte que vous tenez en horreur tout ce qui n’est pas individuel ou athée, vous vous obstinez à nier cette réalité : la construction des édifices religieux a été une œuvre collective dictée par les besoins du culte et, tout comme la construction des pyramides, a été librement consentie par une écrasante majorité de la population.
    D’ailleurs, comment expliquer qu’un esprit qui se prétend libre ne fustige jamais cet instinct de soumission grégaire dont l’Homme ne parvient pas à se départir ?

    21 février 2009 à 22 h 50 min
  • sas Répondre

    Si la maconnerie est tout et toute chose en terre de ripoublique….

    Il convient d’éduquer nos jeunes et les faire rentrer tous massivement en loge, afin d’avoir les chance de formation, de promotion, de travail, d’arrangement des dossier……

    …..mais là je doute de la bonne volonté des frères……pour partager leurs passes droit immondes et lamentables…

    liberté, egalite, fraternité (ou la mort)…mon cul

    je préfère : indépendance, amitié, équité (ou libre arbitre)

    sas 

    21 février 2009 à 20 h 23 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"   – 21 02 09

    Pour les sceptiques qui douteraient de la "fraternisation" sarközienne avec la Franc-Maçonnerie, je rappellerai ce qui suit :

        – Le 24 juin 2003, alors qu’il était Ministre de l’Intérieur dans le Gouvernement VILLEPIN, Nicolas SARKÖZY avait reçu Place BEAUVAU les différentes obédiences. On ne sait si c’est au titre de "Ministre des Cultes", ou pour anticiper sur sa future campagne pour les "Présidentielles" auxquelles il ne pensait pas seulement en se rasant le matin. Mais il avait exprimé "l’harmonie" qui régnait entre lui et les "Frères", déclarant : "la Franc-Maçonnerie (est) chez elle au Ministère de l’Intérieur (sic), parce qu’il y y a peu de familles de pensée qui (s’indentifient) aussi bien à la République."

        – Quatre ans et deml plus tard, en janvier 2008, pour bien marquer sa "fraternité" avec les "frères", le Président de la République recevait en grande pompe à l’Elysée cinq Grands Maîtres ou anciens Grands Maîtres.

        – Le 20 décembre 2008, dans son célèbre discours de LATRAN, après avoir rappelé les grands noms qui avaient fondé le christianisme en France, en commençant par CLOVIS (1), le Président avait certes reconnu que "les racines de la France sont essentiellement chrétiennes" (air connu !) pour conclure, mine de rien, " … c’est pourquoi j’appelle de tous mes voeux l’avènement d’une laïcité positive…". Tout le "programme" des Loges Maçonniques, le mot "positif" en moins …

         – Nicolas SARKÖZY est-il lui-même maçon ? C’est la question que se pose, notamment "Le Nouvel Observateur" (après "Faits et Documents" d’Emmanuel RATTIER !) qui a mis en ligne une signature du Président de la république flanquée des fameux "3 points" (2)

        – Enfin, pour celles et ceux qui douteraient de la place que tient (toujours !) la Franc-Maçonnerie dans notre République, je rappellerai l’étude publiée sur ce sujet, à un mois d’intervalle, "LE POINT" (24/01/08) et "L’EXPRESS" (21/02/08). Ce dernier, sous le titre général "Les Francs-Maçons et le Pouvoir", et sous la signature de François KOCH, spécialiste de la Franc-Maçonnerie  a bien montré que, même si l’on prétend que les différentes obédiences seraient "en perte de vitesse", ce qui reste à démontrer, elles jouent un rôle important au sommet de l’Etat et dans ses rouages.

    Et quand la France est dirigée par un homme qui, malgré ses bonnes paroles, montre qu’il ne respecte pas les fondements de la Nation aussi bien dans son idéntité, que dans le respect de la famille, de l’Armée, et de la primauté du la civilisation chrétienne qui a fait la France, il n’est pas besoin de se poser la question de savoir si NicolasSARKÖZY est ou non maçon. On se souvient que son prédécesseur qu’il avait, ainsi que François MITTERRAND, et Valéry Giscard d’ESTAING, assimilé à un "roi fainéant ", s’était étonné auprès du "frère" BAUER déjà cité : "pourquoi est-ce que personne ne m’a jamais proposé de devenir franc-maçon". Il y a gros  à parier que Nicolas SARKÖZY, lui, ne manquerait pas de parrains pour l’introniser… D’autant que lui qui se déclare "bon catholique" (deux fois divorcé !) avait  quant à lui déclaré au mirco de Radio Notre-Dame : "Je ne suis pas franc-maçon, mais écoutez, excusez-moi, il y a des francs-maçons chréttiens" (2). Ce qui laisse la porte ouverte à une proposition. Et, après tout, il ya bien des "chrétiens progressistes" qui appartiennent bien à l’ulta-gauche !  J’ai même connu ans le Jura des prêtres qui avaient leur carte au P.C."F" !

        Bon dimanche à toutes et à tous, cordialement,  Jean-Claude Thialet

    En guise de post-scriptum :

    @CHEVALIER TEUTONIQUE. Je ne connassais pas cette lettre (émouvante, surtout quand on connaît la carrière de son auteur) de Napoléon BONAPARTE à son père. Mais très  nombreux sont les étudiants qui, aujourd’hui, pourraient écrire une telle missive.  Combien sont-ils à tirer le diable par la queue, sont obligés de se loger dans un squatt, d’aller chercher leur pitance dans soupe populaire, sans même oser se plaindre à leurs parents  ? Napoléon BONAPARTE, lui, outre qu’il logeait au CVollège de Brienne, avait pour protecteur le Comte MARBEUF …

    Pierre LANCE. Tout à fait d’accord avec ce que vous avez écrit sur le colonialisme. Je conviens que mon propos était réducteur. Sans doute la France aurait-elle dû investir ses ressources humaines et financières à l’intérieur de ses frontières, et pas perdre son temps, sa sueur, son sang et son argent dans des aventures coloniales… Mais, nos gouvernants d’aujourd’hui ont fait pire, en laissant certaines grandes entreprises attirer en France une main d’oeuvre sous-payée parce que sous-qualifiée qui a tiré les salaires vers le bas, et a dégoûté la main d’oeuvre indigène de certains emplois. Des emplois que les "indigènes" commencent à disputer aux "allogènes". En France, mais aussi en Grande-Bretagne, et dans tout les pays où le poids de l’immirgation se fait de plus en plus lourdement sentir… 

     

    (1) selon la "tactique" qui lui avait si bien réussi auprès de la Droite nationale lors de la Présidentielle !

    (2) cité par "RIVAROL" 20 02 09

    (2) l’ancien Grand-Maître BAUER, favori successif de Jacques CHIRAC et de Nicolas SARKÖZY dément non l’appartence, mais le fait que la signature de Nicolas SARKÖZY soit toujours marquée de "3-points" !

     

    21 février 2009 à 19 h 32 min
  • sas Répondre

    A pîerre…dont sas n’a jamais ignoré sa contagion…

    Si sas est capable d’anticiper aussi précisément (15 jour à l’avance) des faits planifié ailleurs et en atelier…..c’est qu’il y a lecture…

    Si il y a lecture….que les opérateurs sont démasqués, que les causes réelles sérieuses sont mises à plat, que les demandes stupides et renouvelée de part et d autres amènent volontairement au clash ou au pourissement…..et que les résultats proposés sont pires que les maux initiaux.

    alors mr pierre….c’est que l analyse initiale loion d être fantaisiste ni obsessionnelle….est FACTUELLE

    ….pour ta gouverne jacques bineau le syndicaliste des impôt qui a été tué était de la GLF….. encore un tu me diras…..et forcément un hasard (les ogres.org)

    Pour ma gouverne….pierre crois tu encore au père noel ???? ou alors sur ce site combien te rapporte tes services commandés ????

    sas qui se marre…

    nb) 400 entreprise vont déposé le bilan en guadeloupe et autant en martinique soit 2à3000 emplois par terre encore…..mais ici ltous savent que 64% de l emploi est public ou parapublic, 15 à 20 % sont les grand grouppe béké et mulatres(gros groupe)et seulement 10 % de pme et artisants….. ceux là sont assurément mort sans que personne ne bronche…… bravo

    21 février 2009 à 13 h 09 min
  • Anonyme Répondre

    "Les-4-Verites"   21 02 09

    A Pierre LANCE : ne serait-ce pas plutot vous qui ME prenez pour un imbecile ? Le Christ a dit qu’il etait plus facile a un pauve d’entrer au Royaume, mais Il n’a pas dit qu’il y entrerait a coup sur ! Il a simplememt voulu dire qu’il lui serait plus facile d’y entrer qu’un riche parce qu’il aurait sans doute moins de tentations …

    Pour ce qui est de mon (de "notrre" :  celle de @SAS et la mienne) obsession antimaconnique, elle est largement fondee. Beaucoup plus que votre obsession anti-catolique en tout cas. Il est vrai que, vu le travail de sape anti-catholicisme des "freres 3 points" (notamment le frere Jules-Ferry auquel on doit l’essentiel de la colonisation  -sur laquelle j’ai donne mon avis dans un "post" precedent ), vous devez les considerer comme des "allies objectifs". Et qund on sait combien le Gouvernement SARKOZY compte de francs-macons, les ‘mamours’ qu’il a fait aux diverses obediences pendant la campagne presidentielle et depuis, la mission qu’il vient de confier au senateur de l’Isere, Bernard SAUGEY recemment elu a la tete de la Fraternelle parlemetaire,  sur la bioethique, l’euthanasie  et la "maternite pour autrui" (sic0 sans parler de la chaire de criminologie qu’i a fait creer au Conservatoire national des Arts et Metiers pour l’ex Grand Maitre Bauer, on comprend mieux votre soudain interet pour le (pas encore ?) frere Sarkozy> Quant aux "torts de l’Ancien Regime", outre que LOUIS XVI (et son epouse) en ont paye cherement le prix, faut-il vous rappeler que ce sont nos anciens rois qui ont fait la France ? Sans parler de chateaux et monuments qu’ils ont laisses en patrimone et que la Republique n’est meme pas capable d’entretenir…

    TEXTE TAPE SUR UN CLAVIER AMERICAIN NE COMPORTANT NI ACCENTS, NI CEDILLE

     Bon dimanche a toutes et a tous, cordialement, Jean-Claude Thialet

    21 février 2009 à 12 h 03 min
  • chevalier teutonique Répondre 21 février 2009 à 10 h 15 min
  • Guillermo Répondre

    A SAS,

    merci de tes mails toujours fort instructifs. 

    Ca me console d’un article qui laisse entendre que les pauvres sont des cons ("pauvres cons" comme l’on dit.), ou qu’il n’ont que ce qu’ils méritent (Inch’Allah) 

    Dans un pays présidé par un ouistiti baratineur nommé Sarkozy, où le fric va aux copains, coquins, magouilleurs et camelots de tous poils, dans un tel pays l’argument du pauvre qui est forcément con, c’est vraiment à se pisser de rire. 

    21 février 2009 à 6 h 42 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Magny : Merci de rappeler à “chevalier teutonique” que les soudards auxquels il emprunte son pseudonyme ont effectivement préparé un terrain propice à l’éclosion de certains bouleversements beaucoup plus tardifs. Mais, bien sûr, les caractéristiques ethniques jouent également leur rôle. Par exemple, s’il y a beaucoup de communistes dans la région de Toulouse, c’est probablement qu’ils sont les descendants charnels et spirituels des Wisigoths qui s’y établirent jadis et adoptèrent l’hérésie d’Arius (arianisme) qui niait la divinité de Jésus-Christ et fut condamné par le Concile de Nicée puis par celui de Constantinople. Les peuples ont la vie longue et se rient des siècles qui passent. À pi31416 : Merci de vos précisions étymologiques. Mais votre conclusion est quelque peu injuste. On peut avoir des choses intéressantes à dire tout en attachant une certaine importance à la grammaire et à l’orthographe (sans en être pour autant obsédé). Les idées ou opinions sont d’autant mieux exprimées que l’on veille à la qualité du langage et à la précision des termes employés. À Jean-Claude Thialet : Puisque, si l’on vous en croit ainsi que sas, les franc-maçons détiennent la République depuis toujours, il est évidemment facile de leur imputer tous les torts et toutes les erreurs de la dite République. Mais alors à qui imputerez-vous les torts et les erreurs de l’Ancien Régime, qui fit bien pire et sans les franc-maçons ? Tout cela ne tient pas debout et vos obsessions anti-maçonniques vous empêchent tout simplement d’y voir clair, mais après tout, peut-être que cela vous arrange. “C’est la faute à ceux-là !” Ainsi, tout est dit, et inutile de se casser la tête à chercher d’autres causes et d’autres responsables. Mais ce n’est rien d’autre que de la paresse intellectuelle. Et puis cela vous permet de masquer pudiquement d’autres responsables qui vous tiennent à coeur, comme par exemple les militaires avides de gloire, sans parler de l’Eglise catholique soucieuse d’évangéliser la Terre entière et qui soutint le colonialisme pour cette raison. (Et toc ! Encore une pierre lancée dans le jardin du Vatican, que je ne rate pas une occasion de fustiger, vous avez raison. Après tout, puisque vous bouffez du franc-maçon à tous les repas, pourquoi me priverai-je de bouffer du curé ? À chacun son ragoût, Messire.) Cependant, je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites du colonialisme. J’ai toujours professé moi-même que si les Européens avaient consacré leur énergie à mettre en valeur leurs propres territoires au lieu d’aller se gaspiller sur les autres continents par vanité pure, notre civilisation serait certainement en meilleur état qu’elle ne l’est. Quant aux peuples colonisés, demeurés indépendants ils seraient devenus ce qu’ils auraient pu, seraient peut-être d’ailleurs plus heureux qu’ils ne sont, mais au moins n’auraient aucun prétexte à invoquer pour nous envahir et se pendre à nos basques. À chevalier teutonique : Merci de nous communiquer cette belle lettre de Napoléon à son père. J’espère qu’elle est authentique et n’a pas été réécrite après coup. Car Napoléon, comme tous les tyrans, était coutumier des “arrangements” de textes, comme les communiqués de la campagne d’Egypte qu’il adressait au Directoire et qui n’avaient d’autre but que de le faire mousser, pratique étrangement ressemblante aux commentaires de la guerre des Gaules que César adressait au Sénat romain. Tant il est vrai que les conquérants et dictateurs qui parsèment l’Histoire n’ont aucune originalité. De siècle en siècle, ils se copient les uns les autres, et les aigles romaines de César ornaient les armées de Napoléon comme plus tard celles de Hitler. Mais soit, prenons cette lettre pour argent comptant. Que nous révèle-t-elle ? Une belle intelligence, une grande fierté et de la hauteur d’âme. Nullement de la culture. C’est de culture que je vous parlais, et non d’autre chose. Vous êtes donc ici hors sujet. Vous admirez Napoléon surtout parce qu’il a tenté de construire un empire en Europe ? C’était l’entreprise la plus imbécile qu’on put imaginer. Les peuples européens ont depuis toujours le génie de la liberté, de l’autonomie culturelle, de la créativité indépendante. Vouloir les enfermer dans un empire, c’est les corrompre, les trahir, les détruire. Napoléon, après son ami Robespierre qui lui avait préparé le terrain, a été le fossoyeur de la Révolution française et tous deux ont noyé dans le sang la plus magnifique aventure que les Gaulois voulurent tenter. Je suis un grand lecteur et admirateur de Nietzsche, et à ce titre je connais aussi ses erreurs. Et de la part de ce grand esprit, admirer Napoléon en était une, et de taille. Il est vrai que c’est très allemand… À Scipion : Votre impression, si subjective soit-elle, me semble être une vérité psychologique absolument indéniable. À Jean-Claude Thialet (bis) : ” Simplement, le Christ a dit qu’il serait plus difficile au riche d’entrer au Royaume qu’au chameau de passer à travers le chas d’un aiguille.” Et cela ne veut pas dire qu’il considérait les pauvres comme plus vertueux que les riches ? Dites-moi, mon cher Thialet, nous prendriez-vous pour des imbéciles ?

    21 février 2009 à 1 h 46 min
  • Magny Répondre

    Bien vu Scipion : le riche ancien le redeviendrait même si on distribuait son argent aux pauvres , car il sait comment faire reproduire son argent ( car l’argent bien utilisé fait masse et "attire" l’argent à lui ) . Néanmoins bien des pauvres qui n’ont pas eu de chance ( de gagner au loto ou de descendre du spermatozoïde d’un millionnaire ) sauraient utiliser à bon escient cette manne bienvenue . Le talent sans la chance c’est juste une manie divertissante .  

    En ce qui concerne Napoléon je l’ai admiré étant jeune , mais l’adulte que je suis devenu a vite changé son fusil d’épaule . C’était un génie de la propagande , et un maître tacticien , mais en stratégie à long terme , en économie , en diplomatie et en psychologie il était plus que nul , ce qui commence à faire beaucoup pour un dirigeant qui prétendait orienter l’avenir d’un continent . Avec l’Angleterre en ennemie irréductible et l’Espagne en plein insurrection il faut s’en tenir une sacrée couche pour aller envahir la Russie ! S’il avait réussi me répondrez-vous vous lui tresseriez des lauriers … et bien non justement car cela aurait donné une sorte d’Empire Romain instable qui n’aurait pas duré cinq siècle mais 50 ans au mieux . Cet homme en voulait toujours plus , il ne serait pas arrêté à la Russie … et tôt ou tard , à force de chercher ses limites , et bien on les trouve ! 

    20 février 2009 à 19 h 25 min
  • SAS Répondre

    A jean claude….

    SAS ne voit rien d’autre que ce qu’il y a à voir……si tant est que l on recherche les bonne réponses aux questions et observations mal formulées ou amenées par des "initiés" ou droits communs……qui exposent les problèmes de manières tordues et fausses , afin que les vraies fausses bonnes solutions viennent resserérer un peu plus le noeud coulant qui nous etrangle…..et que la mane publique vienne encore et encore irriguer le réseaux des enclumes…."initiées" destruteurs des chrétiens, des frontières, des nations et des peuples.

    Celui qui ne noit pas cela , ou l ignore volontairement, est ou con ou appartient à la clique trois points….

    sas est fatigué de répéter inlassablement…..ce que des masses feindront de découvrir dans quelques temps….mais il sera encore et encore trop tard…

    il y a 65 loges maçonniques dont les temples sont financé publiquement (delit pénal) en martinique et guadeloupe….rotary et kiwanis compris….toutes les institutions républicaines sont chapeauté par un frère…..ce qui explique pourquoi des fonctionaires surpayés grimpent sur des barricades afin de defendre le revenu des pauvres……que eux fabriquent ou niquent à plus soif

    c’est un fait…..le credit agricole (1,6 ME)credit martiniquais (0,8 ME)soderag sodema (0,7ME) ont pillés pouillées les iles de plusieurs milliards d euros….trefinançant la racaille politique parisienne ,tous ici le savent qui , comment et pourquoi….

    sas qui ne desespere pas …..

    Pas une instruction judiciaire n’a abouti…..

    20 février 2009 à 15 h 40 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"   – 20 02 09

    @Iosa. Puisque vous m’interpellez à propos des "bonus" dont se sont privés (provisoirement sans doute) certains PDG, souffrez que je vous fasse remarquer que si les "bonus" vont (allaient ?)  directement dans la poche des intéressés, la "suppression de la taxe professionnelle" (1) et le "refus d’augmenter le SMIC" que vous évoquez, s’ils doivent profiter à leurs entreprises respectives, ne vont pas, n’irons pas, dans la poche des PDG. Tout au plus, ces mesures ne serviront qu’à améliorer les résultats de leurs entreprises respectives. Et, éventuellement, à "enrichir" ainsi d’autres éventuels "bonus". Cordialement, Jean-Claude Thialet

    (1) une "taxe professionnelle" dont, depuis le 6 février, Nicolas SARKÖZY doit se demander par quoi il pourrait bien la remplacer !  Et nous aussi, d’ailleurs puisque, de toute façon, les "cochons de payeurs", c’est vous, c’est moi, et des millions d’autres citoyens-lambda qui paierons … Il est vrai que l’homme qui avait promis "d’aller chercher la croissance avec les dents" n’en est pas à une promesse non-tenue près.

    20 février 2009 à 15 h 38 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"   – 20 02 09

    Pierre LANCE : n’ayant pas (encore) reçu la version papier (!!!???) des "4-Vérités", une phrase de votre article m’avait échappé. Je la cite :

    "…n’allons pas accorder du crédit à la fable évangélico-socialiste selon lesquels les pauvres seraient plus vertueux que les riches…’"

    Je note au passage  – sans la moindre habitude car vos lectrices et vos lecteurs y sont  habitués – que, chaque fois que vous pouvez envoyer une pique au Christianisme, particulièrement au Catholicisme (1), vous "tirez". Un peu à la façon de certain "Lucky LUKE" contre les francs-maçons.

    Mais, surtout, puisque vous parlez des pauvres (2), permettez-moi d’y apporter quelques commentaires dans la mesure ou l’expression méprisante de "fable évangélico-socialiste"(3) mérite que je ne la laisse pas passer sans réagir. A mon humble avis, l’Evangile n’a pas prétendu que les "pauvres" – comme vous semblez l’affirmer – "seraient plus vertueux que les riches". Simplement, le Christ a dit qu’il serait plus difficile au riche d’entrer au Royaume qu’au chameau de passer à travers le chas d’un aiguille. Et tous les Evangiles, lorsqu’ils parlent des pauvres, traitent plutôt du respect, de la compassion et de la charité qu’on leur doit, plutôt que de les considérer comme "plus vertueux que les riches".

    Et, puisque votre "la fable évangélico-socialiste" semble faire l’amalgame entre l’Evangile et le Socialisme, permettez-moi de vous dire que le premier n’a jamais cherché à monter les pauvres contre les riches. Tandis que le second, non content de manipuler les pauvres contre le Pouvoir en place quand il est dans l’Opposition (sans doute selon l’observation de TALLEYRAND que "Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent"), se charge d’en fabriquer dès qu’il arrive aux Affaires. Comme si les Socialistes toujours archi-dépensiers voulaient mettre en pratique cette phrase de je ne sais plus qui : "Il faut prendre l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire chez les pauvres !". Quitte à faire semblant d’en prendre chez les riches (qui ne sont jamais aussi riches que quand les socialistes sont au Pouvoir : on se souvient que, sous le règne de MITTERRAND I et II, la Bourse ne s’est jamais aussi bien portée !) (4) quitte à faire semblant d’en redistribuer quelques miettes au "Peuple" !

    Par ailleurs, lorsque vous écrivez qu’une "civilisation (5) ne se conçoit pas sans certaine proportion de gens riches, sans lesquels nous n’aurions ni châteaux, ni cathédrales, ni sculptures …  " ‘(fin de citation), je me pose la questrion de savoir de combien de merveilles architecturales, picturales ou statuaires, nous aurions été privés sans des religions comme le Catholicisme ou le Bouddhisme. En dehors, bien sûr de de celles et de ceux inspirés par les Cultes grecs ou romains…

                                     Cordialement, Jean-Claude Thialet   

    P.S. A la réflexion, je me demande si votre "évangélico-socialiste" n’a pas été inspiré par une étude de Pierre ZAOUI publiée en 2000 sous le titre "la Pauvreté, la Gauche et le Chistianisme …" à laquelle je n’avais d’ailleurs rien compris …

    (1) et même à la "colonisation" romaine !

    (2) sans vous imaginer aller jusqu’au "salauds de pauvres ! " de la "Traversée de Paris", j’ai l’impression de découvrir chez vous un certain mépris à leur égard. Notamment lorsque après avoir écrit qu’un "pauvre n’est pas autre chose qu’un riche qui manque d’argent", vous ajoutez : "La preuve en est qu’ils jouent au Loto". Je vous ferai remarquer que s’il y a des pauvres qui jouent au Loto ou à d’autres jeux de la FdJ, tous les pauvres ne jouent pas au Loto, et tous ceux qui y jouent ne sont pas forcément des pauvres…

    (3) l’expression me paraît faire écho au "maçonnicocolonialiste "de @Sas. Avec ou sans tiret !

    (4) "Il y a toujours de la sueur du pauvre dans l’argent des riches" (Eugène CLOUTIER)

    (5) le mot "civilisation" a, me semble-t-il, une connotation liée davantage à la Religion (on parle de "civilisation chrétienne", et les civilisations grecques, romaines, etc. étaient d’inspiration religieuse …) qu’à la richesse. Même si, j’en conviens, pour construire des cathédrales, créer ldes oeuvres d’art, il a fallu de riches mécènes…. Mais aussi, pour les cathédrales et les églises, de la "sueur" de pauvres mélangée à beaucoup de piété et de foi …

    20 février 2009 à 15 h 21 min
  • Scipion Répondre

    J’ai toujours eu l’impression que si on distribuait tout l’argent des plus riches aux plus pauvres, il n’y aurait pas grand-chose pour chacun et qu’après quelques années, l’argent des "anciens" pauvres seraient revenus à des "nouveaux" riches qui, pour la plupart, seraient les mêmes qu’avant la Grande Distribution…

    Mais bon, c’est une impression, donc très subjectif…

    20 février 2009 à 15 h 08 min
  • chevalier teutonique Répondre
    Petit témoignage de l’inculture de Bonaparte, spéciale dédicace à monsieur Lance.
    « Brienne, 6 avril 1783. [ Napoléon a 13 ans. ]

    – Mon père, si vous, ou mes protecteurs ne me donnent pas des moyens de me soutenir plus honorablement, rappelez-moi près de vous, je suis las d’afficher l’indigence et d’en voir sourire d’insolents écoliers, qui n’ont que leur fortune au-dessus de moi, car il n’en est pas un qui ne soit à cent piques au-dessous des nobles sentiments qui m’animent !

    « Eh ! quoi, Monsieur, votre fils serait continuellement le plastron de quelques nobles paltoquets, qui, fiers des plaisirs qu’ils se donnent, insultent en souriant aux privations que j’éprouve ! Non, mon père, non, si la fortune se refuse absolument à l’amélioration de mon sort, arrachez-moi de Brienne : donnez-moi, s’il le faut, un état mécanique ; que je voie des égaux autour de moi, je saurai bientôt être leur supérieur ; à ces offres jugez de mon désespoir ; mais, je le répète, j’aime mieux être le premier d’une fabrique que l’artiste dédaigné d’une académie.

    Cette lettre, veuillez le croire, n’est pas dictée par le vain désir de me livrer à des amusements dispendieux, je n’en suis pas du tout épris. J’éprouve seulement le besoin de montrer les moyens que j’ai de me les procurer comme mes camarades. »

    ——————————————————————————————
    Son génie n’était nullement destructif mais constructif. Il a tenté de bâtir le plus puissant empire jamais connu, celui de l’EUROPE, " UNE PUISSANCE POLITIQUE ET ECONOMIQUE QUI AURAIT DOMINE LE MONDE " [ Nietzsche, Ecce Homo ]
    Et cela, après une période d’anarchisme ( de droite ? ).
    Mais je doute puissamment que vous n’aimiez pas Napoléon pour des raisons autres qu’idéologiques !!
    C’est vrai que le 20 février 2009 on lui préférerait presque le Beauf’ du quartier. Ou le " roi des Beaufs " : Jean-Marie ( non, l’autre ). [ ce n’est pas une insulte, je plaisante en citant une interview de Colucciiiiiiiiii. ]
    Qui ne comprend ni le présent ni le passé ni l’humour ne connaît pas de Chemin !
    20 février 2009 à 10 h 54 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"   – 20 02 09

    A Pierre LANCE : sans doute SAS "dégaîne"-t-il plus vite que Lucky Luke contre les Franc-Maçons(1). Mais convenez qu’avec son "maçonnicocolonial", il fait mouche dans la mesure où une bonne part de notre Emprie Colonial, aussi bien en Afrique qu’en Asie, a été l’oeuvre de la IIIème République dirigée essentiellement par des Maçons. Des "Maçons" dont certains ont "ravivé" certaines méthodes des roitelets noirs d’autrefois qui vendaient leurs frères de races à des négrier. Un exemple, celui de Blaise DIAGNE, franc-maçon, qui nommé "commissaire général aux troupes noires" pendant la Guerre de 14/18  avait été chargé de recruter des tirailleurs en AOF et en AEF. Il avait utlisé pour cela des recruteurs indigènes dont il avait augmenté sensiblerment les primes. Les "volontaires" se voyaient promettre des médailles militaires, un "certificat de bien manger" (sic), un habillement neuf et, surtout, la citoyenneté française.

    Remarque personnelle : si je suis de ceux qui considèrent que la Colonisation française a coûté bien plus cher à la France (donc aux contribuables) qu’elle ne lui a rapporté, j’en suis arrivé à la conclusion, au regard de ce qui se passe depuis la Décolonisation, que le seul tort de la Colonisation est d’avoir été. Au lieu de les coloniser, nIl eût mieux valu les laisser suivre leur "développement" de manière séparée. Et consacrer à la modernisation et à la mise en valeur de la Métropole l’argent dépensé dans les Colonies. Au moins, nous ne nous verrions pas réclamer aujourd’hui des réparations en tous genres de la part des peuples ex-colonisés qui, pourtant, vivent encore sur les acquis que leur a apportés la Colonisation.

                                                   Cordialement, Jean-Claude Thialet

    (1) Mais quand on sait le mal que la Maçonnerie a fait   – pas seulement à la Religion catholique(2) – particulièrement à l’Education nationale, SAS est, me semble-t-il, fondé à voir la main des Franc-Maçons partout. Comme d’autres y  voient la main de Dieu ou du .. Diable !

    (2) ce qui n’est pas pour vous déplaire, j’imagine !

    20 février 2009 à 9 h 42 min
  • pi31416 Répondre

    La belle ouvrage ?

    OUVRAGE [ou-vràj’] s.m. (pop. fém.) … L’anc. franç. dit ordinairement ouvragne, subst. fém.
    Source: Dictionnaire général de la langue française par Adolphe Hatzfeld et Arsène Darmesteter, Librairie Delagraves, 15 rue Soufflot, Paris. 1924, p.1651.

    Celui qui n’a rien à dire critique l’orthographe ou la grammaire de l’autre.

    20 février 2009 à 6 h 35 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Kamarad : Je crains que vous manquiez un peu d’informations sur la manière dont furent construites les cathédrales. Ce fut une mode ruineuse qui dura à peine deux siècles et exacerba la rivalité des cités. La vanité y tint une place beaucoup plus grande que la religiosité. Les financements royaux y furent minimes, l’Etat étant toujours fauché (c’est au moins un point commun entre la monarchie et la démocratie). Ce sont bien les riches bourgeois, les seigneurs et les évêques qui financèrent les cathédrales (dont beaucoup ne furent pas achevées, faute d’argent). Tous ces gens rivalisaient pour que leur ville ait la plus belle cathédrale, avec la flèche la plus haute. Ils s’arrachaient à prix d’or les meilleurs architectes, artistes et artisans. Savez-vous que les tailleurs de pierre étaient accueillis comme des princes, qu’on leur réservait des chambres dans les meilleures auberges, qu’on était aux petits soins pour eux et, tenez-vous bien, qu’ils ne travaillaient que… 35 heures par semaine ! Des précurseurs en somme. (Je me réfère à un excellent documentaire de FR2). Que ces artisans et compagnons aient eu l’amour du travail bien fait, c’est incontestable. Mais ils ne travaillaient pas pour des prunes, et avaient bien raison. Aussi je maintiens que sans les riches, aucune cathédrale ne serait sortie de terre, la foi toute seule n’y ayant nullement suffi. À HEFF : Pourquoi dites-vous “l’Etat-vampire UMP” ? L’Etat est un vampire, qui que ce soit qui en détienne les rênes. Il est, comme disait Nietzsche, “le plus froid de tous les monstres froids”. À chevalier teutonique : Je vois que j’ai touché un point sensible. Vous êtes un homme du passé, c’est votre droit. Mais quand on regarde le présent avec les lunettes du passé, il y a peu de chances qu’on y comprenne quelque chose. Et si vous ne savez pas que le communisme est le fils bâtard du christianisme, je n’y peux rien. Après ça, vous avez confondu Nietzsche et Napoléon, par suite d’une mauvaise lecture de mon texte. Ce n’est pas Napoléon mais Nietzsche qui mettait les Grecs au-dessus des Romains. Les Grecs, je doute que Napoléon ait jamais su qui ils étaient. Ce n’était pas un homme très cultivé, vous savez. C’est dommage. Une bonne culture lui aurait peut-être permis de rendre son génie moins destructif. À SAS : ” le modele maçonicocolonial de la france….” Une vraie trouvaille ! Ce qui est amusant avec vous, c’est que vous dégainez vos franc-maçons encore plus vite que Lucky Luke ne dégaine son revolver.

    20 février 2009 à 1 h 09 min
  • IOSA Répondre

    "(1) Oui, je sais, Pierre LANCE aura beau jeu de rappeler que Nicolas SARKÖZY a finalement réussi à persuader certains dirigeants de renoncer à leurs bonus… Mais provisoirement. Un "provisoire" dont je gage qu’il ne dépassera pas la durée de la crise. Chassez le naturel …"

    Peut on vraiment parler de persuasion, alors que de l’autre main, il redonne ce "bonus" par le biais de la suppression des taxes professionnelles, du refus de la hausse du smic et donc répercuté sur l’ensemble du personnel ( que nous tous allons encore assumer pour le plus grand bien du medef) ?.

    Le principe des vases communiquants pour Sarkosy&consorts et le vase de Soisson pour nous.

    19 février 2009 à 23 h 39 min
  • Magny Répondre

    Il en est de l’argent comme du temps : on n’en a jamais assez de l’un comme de l’autre ( d’ailleurs ne dit-on pas que le temps c’est de l’argent ? ) Avec 1000 ans d’espérance de vie je visiterais notre galaxie , mais il m’en faudrait 1000 pour gagner l’argent nécessaire , et peut être attendre encore 1000 ans avant que le vaisseau stellaire capable de cet exploit soit mis au point . Le strict nécessaire varie en fonction de notre corps (  facteur génétique , dététique et entrainement ) , le reste est dans notre tête , mais nous avons une grosse tête , nous , les humains … 

    Chevalier teutonique : la christianisation de l’Europe de l’Est n’est pas responsable de la révolution de 1917 mais elle a établi un terrain , un milieu mental , propice aux révolutions violentes et socialistes . Relisez  "Le mal français" d’Alain Peyrefitte : les extrémismes de droite comme de gauche ont rencontré et rencontrent encore du succès surtout dans les pays fortement influencés par le centralisme catholique , alors que leur impact n’est que folklorique dans les pays protestants .  

    19 février 2009 à 19 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    "Les-4-Vérités"   –   19 02 09

    Qui, particliièrement en cette période de "Crise internationale",  ne serait pas d’accord avec Pierre LANCE lorsqu’il fustige les profiteurs des "bonus", des "stocks options" et des "golden parachutes"? Particulièrement ceux accordés à des PDG qui ont conduit leur entreprise au bord de la faillite, entraînant notamment des licencîments. Sans être moi-même "démocrate" (rappel : je suis résolument monarchiste"), je souscris aussi à son propos lorsque reprenant le mot de CHURCHILL sur la "démocratie", il écrit du "libéralisme" que c’est "le pire des régimes à l’exception de tous les autres".

    Mais je ne sais pas pourquoi, même si ce n’est pas sa conclusion, cet article (celui de Pierre LANCE, donc !) me rappelle fâcheusement les Communistes purs et durs (rappel : je ne ferai pas à Pierre LANCE l’injure de croire qu’il est lui-même un "libéral" pur et dur !) qui persistent à vouloir nous faire croire que le COMMUNISME est toujours bon  pour les hommes, et que ce sont de mauvais communistes qui, en Russie et dans les Pays Satellites, en Chine ou ailleurs, l’ont dévoyé… Certes, ce sont les hommes qui, libéré de toutes contraintes morales ou religieuses, ont perverti le "LIBERALISME" par leur soif de gagner sans cesse davantage d’argent, mais ce sont les politiciens qui, soit par compromission, soit par lâcheté, soit par incompétence, ont laissé certains "adeptes" du libéralisme s’en mettre plein les poches au risque de plonger le monde dans le chaos.

    Et ce qui me paraît immoral dans cette "Crise" dont les gouvernants, la Presse, la Radio et la TV nous rebattent les oreilles c’est qu’il n’y a pas eu (il n’y aura pas)  véritablement de sanction pour les responsables. Ni pour les Gouvernants qui n’ont rien vu, ou n’ont rien voulu voir, ni pour les chevaliers (noirs) de la finance apatride.. Et qu’en définitive, ce sont encore les "peuples", pas seulement les salariés, qui paieront l’ardoise… Tout comme, après la chute de l’UNION SOVIETIQUE, ses dirigeants n’ont eu aucun compte à rendre, se sont même parfois reconvertis au libéralisme (généralement le plus "sauvage" !) qui leur a permis de faire des fortunes parfois colossales, tandis que "leurs" peuples continuent à payer l’ardoise.

    Que Pierre LANCE me permette aussi de relever que, s’il a pafaitement raison de penser que l’on ne peut pas profiter à 100% de sa fortune (on ne peut être à la fois dans trois piscines, dans trois maisons, dans trois yachts !), les magnats de la finance, mais aussi du showbiz, ou du sport, eux aussi apatrides (au moins fiscalement) ne manquent pas qui possèdent à travers le monde de nombreuses résidences, avec ou sans piscines, sans parler des voitures qui encombrent leur garage, ou des centaines de bijoux, de fourrures et de toilettes dont ils comblent leur femme et/ou leur(s) maitresse(s) ! On est loin de l’avionneur Marcel DASSAULT (auquel je rends ici hommage) qui disait modestement "On ne peut manger sept poulets par jour !" ("Nouvel Observateur’, 12/02/1973). Ce même Marcel DASSAULT qui dépensait son argent en France (où il le gagnait !) au lieu de le "planquer" en Suisse ou dans d’autres paradis fiscaux. Ce qui lui avait permis un jour de clouer le bec au Parti Communiste "Français". Lors d’une campagne électorale à la députation (façon de parler d’ailleurs, car Marcel DASSAULT se contentait de se présenter dans l’OISE où il était réélu triomphalement, mandat après mandat), les "camarades" avaient distribué un tract dénonçant le mur coûteux (le "mur de la honte" !) que le propriétaire de "JOURS DE FRANCE" (c’était la "danseuse" de l’aviionneur) faisait construire autour de sa propriété. Le député (à vie !) de l’OISE leur avait répondu superbement : "Moi, avec mon mur, je fais vivre plusieurs familles de maçons, au lieu de faire "travailler" mon argent ailleurs …"

    Conclusion  : l’argent en soi n’est pas sale. Il n’y a que de sales gens qui le gagnent (de plus en plus) salement, de sales gens qui trouvent qu’ils n’en gagnent jamais assez et qui, au lieu de créer eux-mêmes de véritables richesses ont trouvé plus facile de le gagner dans des "transactions" qui n’enrichissent que leurs auteurs, ou dans des spéculations qui ruinent généralement aussi bien les emprunteurs que les véritables producteurs, les véritables créateurs qu’ils exploitent. Et ce que je reproche à nos gouvernants, aux gouvernant occidentaux en général,  c’est d’avoir laissé faire, de continuer à laisser faire (1). Parfois en se faisant "acheter". Pas toujours en faisant financer des campagnes électorales de plus en plus coûteuses. S’il y a de moins en moins de moralité dans les "affaires", il n’y en a pas davantage dans la "politique". A croire que comme le disait Edouard HERRIOT d’un bonne andouille, il faut que celle-ci et celles-là sentent la m…. !  Autrefois, on l’avait vu à la Révolution, on l’a vu lors de pronunciamientos, on coupait la tête aux rois ou aux "tyrans", on fusillait ou on pendait les dictateurs. Dieu merci, la "démocratie" a supprimé cela (sauf, bien sûr, pour les ennemis de la "démocratie" !  Saddam HUSSEIN en a fait les frais !), mais pourquoi, diable, les électrices et électeurs s’acharnent-ils à ramener toujours au pouvoir les mêmes qui les flouent, qui les trompent ou qui, tout simplement ne respectent pas leurs promesses électorales ?.Ou même, tout simplement s’avèrent incapables de les protèger contre les "requins" de la finance ?  Serait-ce parce que les-dits politiciens, avec l’argent les "financiers" tiennent la presse "grand public" qui a transformé les électrices et électeurs en "autruches" ?

                    Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) Oui, je sais, Pierre LANCE aura beau jeu de rappeler que Nicolas SARKÖZY a finalement réussi à persuader certains dirigeants de renoncer à leurs bonus… Mais provisoirement. Un "provisoire" dont je gage qu’il ne dépassera pas la durée de la crise. Chassez le naturel …

    19 février 2009 à 14 h 49 min
  • SAS Répondre

    A pierre qui s ignore…..les franaçsi sont bien obligé de jouer assidument au loto….car un tant soit peu cérébré…..ils ont enfin compris que sans etre assisté , ce n’est ceratinement pas par un travail vertueux , durable et de qualité que l on peut s’enrichir….

    …..en france pour bien vivre, il faut cumuler, voler, detourner, combiner et surtout appartenir à la caste idoine…..

    …..celle qui a un droit inconditionnel et inalienable à taper dans la caisse public légué en 1789…..j’ai cité la franc maçonnerie…..

    Et la dessus la droite et la gôôôo^che sont faiyt du même émail dont on fait les bidet et certainement pas du marbre dont on fait les statut….

    pOUR INFO: FLOSSE , le financier bananier de chirac le président au comptes bien approvisionés ,200 000 000 d euros, au japon….reconnu par des enquete interne de la DGSE puis démenti par notre inénarable general Rondot….donc flosse vien de nouveau d etre condamné a 1 an d inégibilité…pour encore des detournements…. qui ne l auraient pas enrichi…..vu qu’il est déjà riche a milliards….au milieu d une population avec50 ou 60% de chômeurs….idem guadeloupe, martinique ,etc,etc,etc vu que c’est ca le modele maçonicocolonial de la france….

    sas

    19 février 2009 à 14 h 43 min
  • annie Répondre

    Il n’est pas pire que les nouveaux riches et ils sont nombreux, sans éducation, sans repères, souvent stupides et infantiles, ceux qu’on appelle parfois des stars, pitoyables et pathétiques, tant mieux pour eux si l’argent peut leur donner l’impression d’exister mais ils sont souvent tributaires de ceux qui les font vivre et dont le niveau est égal ou inférieur au leur, on ne peut descendre plus bas, et vraiment je ne les envie pas, je les plains ….

    19 février 2009 à 13 h 32 min
  • chevalier teutonique Répondre

    On est frappé par la puissance d’argumentation de monsieur Lance. Pour vous Pierre Lance, la christianisation de l’Europe de l’Est ( de l’ex-Allemagne de l’Est ) à coups d’épées par une poignée de chevaliers teutoniques est responsable de la révolution bolchevique en novembre 1917 ( que, ne vous en déplaise, je ne vomis pas plus que la révolution de 1789 ), plus qu’un certain peuple un peu trop " sûr de lui " et archidominateur dans cette " révolution ".

    Napoléon un anachronisme ? Ne me faites pas perdre patience, monsieur Lance. La DEMOCRATIE est en 1789-1799 une véritable insulte aux siècles dans lesquels on baignait à l’époque, pas la culture romaine. Napoléon admirait davantage la Grèce que Rome ? En tout cas, il trouvait les Romains plus forts et plus nobles. Il n’ " admirait " davantage la Grèce peut-être, Monsieur Lance, tout simplement parce qu’au début du siècle Napoléon avait en partie rendu justice à Rome, et qu’il convenait donc de faire contrepoids à cette toute-puissance de  Rome dans les esprits. Eh oui, monsieur, Nietzsche trouvait que Napoléon était le grand homme, et Thiers le petit homme, ne vous en déplaise !! La révolution une étape vers l’athéisme dont rêvait Nietzsche ? Préférez-vous donc aux Français d’antan qui croyait en un dieu " terrible " ces Français d’aujourd’hui qui parlent du " bon dieu " comme une sorte de caution à ce qu’ils trouvent " bon ", cad, bien sûr, leur siècle tout encrassé d’anti-culture et de répugnante et joyeuse prétention populaire ?

    Les Européens ne sont pas plus malheureux aujourd’hui qu’en 1914, dites-vous ? Essayez donc de trouver, avant la crise actuelle, ne serait-ce que LE DIXIEME de l’optimisme qui régnait en Europe en 1929 ( " il semble que nous n’ayons fait qu’effleurer les promesses de l’avenir " ), date à laquelle on pleurait pourtant encore " la Belle Epoque " à chaudes larmes.

    N’en déplaise à Renaud.

    Bien à vous.

    19 février 2009 à 11 h 25 min
  • Jean-Claude THALET Répondre

    "Les-4-Vérités"    –   19 02 09

                       Puisqu’il est question d’argent, parlons-en avec quelques célébrités :

        -Si, au lieu de gagner beaucoup d’argent, nous tâchions de vivre avec peu d’argent ? Jules RENARD ("Journal")

        – Ne mettez pas votre confiance dans l’argent, mais mettez votre argent en confiance." Oliver WENDEL ("L’autocrate à la Table d’Hôte")

        – "L’argent ne représente qu’une nouvelle forme d’esclavage impersonnel, à la place de l’ancien esclavage personnel." Léon TOLSTOÏ ("L’Argent")

        – "Il y a tellement de choses plus importantes que l’argent dans la vie, mais il faut tellement d’argent pour les acquérir." Groucho MARX

        – "Les seuls problèmes que l’argent peut résoudre sont des problèmes d’argent." Kin HUBBARD (remarque personnelle : on comprend là pourquoi le Gouvernement SARKÖZY/FILLON est en train de se fourvoyer : ne s’efforce-t-il pas de résoudre avec de l’argent que l’Etat n’a pas, des problèmes d’argent : celui qu’ont perdu les banques avec leurs placements hasardeux, celui que perdent les entreprises avec la crise, et celui que lui réclament les citoyens lamda ?

        – "Il y a tellement de choses que l’argent ne peut acheter, mais c’est amusant  : avez-vous essayé de les acheter sans argent ?" Ogden NASH

        – "L’argent est l’argent, quelles que soient les mains où il se trouve. C’est la seule puissance qu’on ne discute pas." Alexandre DUMAS

        – "Si la gloire rappporte l’argent, j’attends la gloire. Si la gloire n’apporte pas l’argent, j’attends l’argent !" Jack LONDON

                Cordialement, Jean-Claude THIALET

    19 février 2009 à 10 h 22 min
  • HEFF Répondre

    Automobilistes-citoyens, préparez vous à passer à la caisse, l’Etat-vampire UMP a trouvé une nouvelle procédure pour vous faire cracher au bassinet, la procédure « véhicule endommagé » (VE), entrée en vigueur le 15 avril 2009 :

    http://fr.novopress.info/?p=15637

     

     

    19 février 2009 à 1 h 18 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Monneuil : Merci de nous rappeler la réplique de Bernard Blier à propos de la richesse (je présume que les dialogues du film étaient de Michel Audiard). Oui, c’est sans doute cela l’ivresse que donne la grande fortune : pouvoir acheter des hommes. Du moins ceux qui sont à vendre, qui ne sont certes pas les meilleurs. Cela me rappelle un aphorisme cruel d’un de mes livres écrit voilà bien des années : “Beaucoup de femmes sont à vendre, et beaucoup d’hommes se vendent pour pouvoir les acheter. Cela nous fait une belle société de vendus.” À chevalier teutonique : Indépendamment du fait que je vomis les chevaliers teutoniques, qui ont christianisé l’Europe de l’Est à coups d’épée, plongeant ces peuples dans une déchéance qui en fit les victimes désignées du communisme, déchéance dont ils ne se sont pas encore relevés (mais j’espère qe vous avez choisi ce pseudonyme plus par défi que par conviction), je ne trouve pas votre message très clair, qu’il s’agisse de l’Evangile ou de la “hiérarchie sociale post-1789”. Et pour finir vous mettez le doigt, en l’approuvant, sur l’une des plus graves erreurs de Nietzsche. Celui-ci, malgré l’admirable puissance de révolte dont il fit preuve contre les fausses valeurs, ne put se libérer complètement de l’esprit prussien dans lequel avait baigné sa jeunesse. Ce qui l’empêcha de comprendre que la Révolution française était une étape obligée vers l’athéisme dont il rêvait, et aussi de comprendre que Napoléon n’était qu’un anachronisme, un Romain attardé au-delà du raisonnable. Pourtant, Nietzsche, qui admirait les Grecs bien plus que les Romains, aurait dû sentir qu’il se trompait de héros. Je ne vois pas ce qui vous fait dire que les Occidentaux sont plus malheureux en 2009 qu’en 1914. Je suis persuadé du contraire, même si les dangers qui nous menacent ne doivent pas être sous-estimés. À ??? fbx.proxad.net : “La belle ouvrage” est peut-être une locution issue du patois normand (je suis Normand), mais en tout cas c’est une formule bien française qui a le double mérite d’être à la fois populaire et littéraire. Et quiconque m’accuse de faute grammaticale doit être passé au fil de l’épée ! (hi hi hi !) Il n’y a aucune exagération dans le fait de dire que les pauvres jouent tous (ou presque tous) au loto. C’est le constat d’une évidence. Et d’ailleurs, nul n’est plus disposé qu’un pauvre à gaspiller son argent, ce qui explique qu’il le reste. Mais notons que le nombre des Français qui jouent au loto (une quinzaine de millions je crois) dépasse très largement le nombre des pauvres. Jouer au loto, c’est acheter de l’espoir, et chacun sait que l’espoir fait vivre. C’est pourquoi je me garde bien de mépriser les joueurs du loto. Outre que chacun est libre de faire de son argent ce qu’il veut, étant seul juge de ce qui l’agrée.

    19 février 2009 à 1 h 08 min
  • Kamarad Répondre

     Pierre Lance, j’ai bien aimé votre article de cette semaine, plein de bon sens et de sagesse.

    Je suis bien d’accord pour reconnaître avec vous que les parachutes dorés ne font pas partie des fondements du libéralisme, cependant je comprends mal comment il peut être possible de concilier le libéralisme, tel que le définissent ses partisans, avec les garde-fous que vous souhaitez voir mis en œuvre.

    Je ne dis pas que votre vision économique et sociale de la société est utopique, mais ce qui me gêne c’est justement ce terme de libéralisme, que je trouve complètement galvaudé et antinomique avec toute mesure un tant soit peu coercitive.

    Pour le reste, je dirais que contrairement à votre ami, je n’envie pas du tout les propriétaires de yachts somptueux. Comptant de nombreux marins parmi mes ascendants, je peux vous assurer qu’une heure en mer s’accompagne de bien d’autres passées à effectuer une multitude de tâches pénibles. Ou faute de cela, à consacrer des sommes abyssales assorties d’innombrables soucis si l’on confie ces tâches à d’autres, ce que les barreurs du dimanche ne peuvent éviter.

    Quant aux châteaux, cathédrales, sculptures, musées et quartiers historiques, ils ne sont pas uniquement imputables aux gens très riches. Les commandes royales ou d’état – c’est à peu près la même chose – la ferveur religieuse, l’inclination artistique, l’amour du travail bien fait, la fierté des compagnons, la volonté de vivre dans un cadre agréable, l’émulation, comptent au moins autant.

    Votre exemple du loto n’est bien approprié, car tout le monde n’y joue pas et il s’agit pour beaucoup d’un moyen de se libérer d’un travail aliénant, pitoyable sort de la quasi totalité de la population.

    La preuve que les pauvres ne sont pas plus vertueux que les riches, c’est que dans leur ensemble ils pensent que ceux qui les oppressent ont raison de la faire et qu’à leur place, ils feraient de même.

    Enfin, je ne pense pas, loin de là, que toutes les fortunes sont transparentes.

    Les paradis fiscaux, raison d’être de quelques états scélérats, sous l’œil bienveillant de la plupart des autres que cela arrange bien, se comportent tout autant en lessiveuses pour l’argent sale de la pègre qu’en tonneaux des Danaïdes pour le salariat.

    18 février 2009 à 22 h 55 min
  • Anonyme Répondre

    Je remarque deux erreurs dans ce bel article :
    D’une part, une erreur grammaticale. Le terme « ouvrage » est masculin. Dans le dictionnaire Littré, disponible sur Internet, est écrite cette remarque : « C’est une faute commise quelquefois dans le peuple, de faire ouvrage féminin. Vaugelas remarque que les femmes, en parlant de leur ouvrage, le faisaient toujours féminin : voilà une belle ouvrage. Il est resté féminin dans le patois normand, comme plusieurs substantifs en age. »
    Il était plus agréable à l’oreille d’écrire « Ce bel ouvrage français ».

    D’autre part, une exagération dans la phrase suivante : « La preuve en est qu’ils jouent tous au Loto. ». D’abord, parce que, si nous poussons le raisonnement jusqu’au bout, un pauvre ne peut, sans argent, acheter un billet de loterie.
    Ensuite, parce que je connais des pauvres pour qui jouer au loto, c’est perdre inutilement et stupidement leur argent.
    Enfin, parce que je connais aussi des personnes aisées pensant qu’y jouer leur permettra d’obtenir plus facilement de l’argent.
    Je suis certain de n’être pas le seul à connaître ces genres de personnes.

    Cordialement.

    18 février 2009 à 18 h 01 min
  • IOSA Répondre

    Tous les riches sont des salauds et tous les pauvres sont des cons……mais parfois je rêve d’être riche, tandis qu’aucun riche ne rêve d’être pauvre.

    Ne dit on pas ‘ Pôvre con" comme dit l’ autre ?

    18 février 2009 à 17 h 41 min
  • chevalier teutonique Répondre

    D’ailleurs, vous aura t-il échappé, que nous sommes NOUS OCCIDENTAUX beaucoup plus malheureux en 2009 qu’en 1914 ? Une preuve à Pierre Lance ?

    " QUELS ENFANTS GÂTES NOUS SOMMES………. " ( un singulier propos d’avant-guerre… )

    18 février 2009 à 16 h 00 min
  • chevalier teutonique Répondre

    Certes, Pierre Lance, mais du fait de la mauvaise interprétation de l’Evangile depuis près de 2000 ans, toutes les valeurs sont renversées, et du fait de la hiérarchie sociale post-1789 ( date que, tout bon sympathisant de la " droite plus ou moins extrême " que je suis, je ne " vomit " d’ailleurs pas tant que ça ) qui n’est pas du tout une hiérarchie acceptable pour les siècles futurs, l’Occident va mal… Tout ce qu’il faudrait à ces patrons qui ne sont pas capables de produire autre chose qu’une société pourrie, c’est un bon coup de pied au c** !

    Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas lu un paragraphe antibiblique de vous, Pierre Lance. Ca fait du bien, quoi qu’on en aurait voulu davantage ces dernières années.

    " LA REVOLUTION A RENDU POSSIBLE NAPOLEON, C’EN EST LA JUSTIFICATION – Nietzsche

    18 février 2009 à 15 h 47 min
  • Monneuil Répondre

    La conclusion de l’article est aussi pertinente qu’indiscutable !
    J’adore le loto, le tiercé, le quinté, enfin, etc. car je me dis que sans ces outils précieux, qu’est-ce que je paierais encore plus comme impôts ! Ah oui, quand je vois ces files qui attendent pour aller donner leur argent, quand je vois ces gens qui grattent fébrilement un bout de papier, puis qu’ils le replient d’un air renfrogné, puis finissent pas le jeter, décidément, cela me comble d’aise. Je me souviens d’une émission de télé – du temps où je le regardais encore un peu, on voit un gars, visage détendu – légèrement souriant, qui commence à gratter un papier. Puis le texte se découvre lentement, le visage tend à se crisper légèrement, et on finit par lire : "Pauv’con"…. Un "copain" qui passe – et se f.. de sa gu… – normal, forcément, et l’autre pour garder la face :"Ouais enfin, faut bien essayer"….
    Il fut une époque où les riches m’exaspéraient, dirais-je même, me révoltaient. J’ai passé l’âge… Comme dirait quelqu’un de proche : "L’argent, c’est la liberté". Il me souvient d’un film avec Blier (le vieux), où il disait à un jeune ambitieux :"Qu’est-ce que tu crois ? Que tu es riche ? Tu peux acheter une maison, un bateau, une propriétié, et alors ? Quand on est vraiment riche, on achète des hommes"… C’est peut-être ça au fond la véritable définition – disons la "frontière" de la richesse. Mais tout étant relatif, il y a des gens qui se sous-estiment tellement qu’il n’y a pas besoin d’un grande fortune pour les acheter : une simple flatterie – voire une menace, peut suffire…

    18 février 2009 à 15 h 31 min

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