Allocations familiales : contre la famille, la perverse réforme révolutionnaire de ce jour.

Allocations familiales : contre la famille, la perverse réforme révolutionnaire de ce jour.

famille

Ne suscitant pas de réactions proportionnées à sa gravité, la mesure d’amputation des allocations familiales entrant ce jour en application ne s’explique que par la continuité de la vieille haine révolutionnaire du gouvernement socialiste contre les classes moyennes et la famille, et tout particulièrement les familles nombreuses.

Sont frappés en effet d’une manière perverse par l’égalitarisme révolutionnaire ceux qui ajoutent à leur activité professionnelle si utile, due à leur compétence, le mérite d’élever des enfants.

La suppression de la moitié ou des trois-quarts des allocations familiales est d’une injustice évidemment accrue proportionnellement au nombre d’enfants. Rappelons que cette mesure amputatrice vient après l’abaissement, à deux reprises en deux ans, du plafond fiscal du quotient familial et après d’autres mesures encore de diminution des aides à la famille.

Le socialisme demeure ainsi, dans son atavisme idéologique, étatiste et individualiste, contre la famille et les corps intermédiaires. Toutes les réformes dites sociétales qu’il impose procèdent de la même volonté de déconstruction sociale. « Familles, je vous hais ! » est toujours son cri nihiliste de connivence politique.

L’Institut du Pays Libre, organe de réflexion et de proposition d’une authentique droite de conviction, rappelle que toute véritable reconstruction politique et sociale ne pourra être menée que sur un programme portant notamment sur la préférence familiale et le principe d’égalité de financement des écoles au choix des parents.

Bernard Antony 

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Comments (9)

  • Jaures Répondre

    Tout d’abord, il faudrait s’entendre sur ce qu’est la “classe moyenne”.
    Cette mesure va toucher 500 000 familles sur 18 millions, soit moins des 3% les plus aisées. A-t-on encore affaire aux classes moyennes ?
    Ensuite, les allocations familiales n’ont qu’un effet marginal sur la natalité, surtout chez les ménages aisés. On le voit en Allemagne où les allocations sont généreuse et où la natalité est en berne.
    Ce qui est déterminant, c’est la possibilité pour la femme de reprendre une vie professionnelle, les moyens d’accueil et de garde des enfants
    Si on veut faire un choix pour la natalité, il vaut mieux favoriser les structures d’accueil que verser quelques dizaines d’euros à une famille aisée.
    Curieusement, je lis souvent ici que nous n’aurions plus les moyens d’une certaine générosité sociale pour les plus démunis alors que l’on soutient cette même générosité envers les plus riches.

    2 juillet 2015 à 17 h 10 min
  • David972 Répondre

    Un pays qui est en baisse de natalité, est un pays en voie de disparition. Nos politiques ont une vision à très très court terme : 2017
    Encourager la procréation, la famille, c’est le levier économique le plus puissant qui n’ait existé. On assiste aujourd’hui à des fermetures de crèches, et d’écoles. Bientôt, il faudra licencier tous ceux qui travaillent dans les usines qui alimentent les marchés de l’enfance et de la petite enfance, ainsi que le personnel médical de la maternité, pour s’occuper que des personnes âgées. Les maisons de retraite remplaceront les crèches et jardins d’enfants.
    La société a toujours fonctionné au rythme scolaire, il faudra trouver une alternative. L’enfant représente la vie.

    2 juillet 2015 à 14 h 58 min
  • Boutté Répondre

    Déjà en 2000 une étude montrait qu’un couple avec 2 enfants, malgré les aides variées, disposait d’un pouvoir d’achat 20% au-dessous de celui sans enfant, en moyenne !

    2 juillet 2015 à 9 h 12 min
  • ghpelissier03599600 Répondre

    Les allocations familiales bonhomme, devraient t’inspirer d’autres réponse, et sans exiger l’assentiment de mes collègues, nous interroger par exemple sur la natalité française.
    Comprendre que 2 enfants n’assurent pas le remplacement de la population en première approximation. Auquel cas assurer une progressivité de l’allocation sur le 2ème et 3ème enfant. La réduire de façon drastique au delà pour contrarier la natalité des couples qui n’aspirent qu’à en vivre (suivez mon regard). Placer cette économie dans les crèches et dans l’augmentation du congé de maternité. Au delà, orienter toutes les mères vers une formation adaptée à un marché du travail qui n’est plus celui qu’elles ont quitté pour nous donner de nouveaux français.
    Il existe une ressource, voici ce que je propose d’en faire sans vouloir vous y obliger.
    Un amendement ? OK, mais vous me dîtes comment l’assurer et au détriment de quel budget.
    Vous n’en voulez pas, l’immigration va se faire un plaisir de vous montrer ce qu’elle est capable de faire entre minuit et les couvertures. A vous lire…. Bistouille Poirot

    1 juillet 2015 à 18 h 44 min
    • DESOYER Répondre

      Bistouille, vous avez raison: il faudra sans doute faire une politique familiale plus généreuse pour les 2èmes et 3èmes enfants français, pour assurer la reproduction du peuple français sans recours à l’immigration.
      L’arrêt de l’immigration et le début d’une remigration sont des enjeux vitaux pour notre pays.

      4 juillet 2015 à 19 h 19 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        voulez vous instaurer des ” promotions ” à la fécondation ( de souche ) ? … commençons déjà par l’ essentiel : donner un espoir et des valeurs morales au Pays , car ce qui manque le plus à ” LaDroite ” c’ est bien une ” Morale ” tout n’ étant plus depuis les ” trente glorieuses ” qu’ une affaire d’ Economie

        4 juillet 2015 à 20 h 26 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          par Morale je n’ entend certes pas ces paroles prononcées au jour d’ huis par Nicolas Sarkozy :

          ” je ne reprocherai jamais à personne d’ avoir recours au … référendum ”

          témoignage public d’ une shutzpah aussi cynique qu’ immorale

          4 juillet 2015 à 20 h 30 min
  • ghpelissier03599600 Répondre

    Bernard Antony est de retour sur notre blog. Moi je ne l’ai pas quitté et ne perds jamais une occasion de l’y attendre.
    Pour cette fois son intervention se réduit à 5 paragraphes de lieux communs, pour nous dire ce qui ne va pas. Ce qui ne va pas est de notre ressort. De ta part, on attend des solutions. Ton intervention mérite donc sa place parmi nos COMMENTAIRES mais pas plus.
    Maintenant et en fouillant, on peut choisir au hasard un domaine qui m’intéresse, la culture… Voici ce que dit notre homme:
    “Arrêt des décréations (!) vaniteuses de l’art-naque (!) pornographique excrémentielle, du conformisme nihiliste ainsi qu’aux différents spectacles du militantisme anti français et anti chrétien”
    Content de sa plume et de ses effets de manches comme tous les autres, mais nous laissant sur notre soif sur les méthodes et les décisions à prendre.
    Sauf pour une seule activité, celle de l’AGRIF où tu nous montres ce contre quoi tu luttes et surtout COMMENT TU AGIS. Au delà, reste à la niche. Tu es aussi pâle qu’un slogan sur une affiche que je ne t’ai jamais vu poser ! Bistouille Poirot

    1 juillet 2015 à 18 h 15 min
  • DA85 Répondre

    La fausse droite elle a fait quoi quand elle était aux affaires ?
    Le PS on sait ce qu’il est capable de faire… mais quand la fausse droite est elle revenue sur des décisions iniques de la gauche PS ? il n’y a qu’a voir les circonvolutions et la danse du ventre que font ses élus lorsqu’il est question d’abroger la loi Taubira sur le mariage pour tous. Il nous faut renvoyer tous ces profiteurs sans conviction, sauf leur portefeuille, à la poubelle.

    1 juillet 2015 à 15 h 52 min

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