Assez de paroles, nous voulons des résultats !

Assez de paroles, nous voulons des résultats !

Dans un réflexe de co­lère (stress post-traumatique), le bijoutier agressé à Nice, le 11 septembre, à l’ouverture de son magasin, a tué l’un de ses agresseurs, passager du scooter sur lequel ils s’enfuyaient. Deux armes et des bijoux ont été trouvés sur le braqueur.

La légitime défense n’est pas évidente, mais le bijoutier a été laissé libre après la pose d’un bracelet. La définition de la légitime défense est à revoir : actuellement, elle laisse très peu de place à la riposte !

Plus de 1,6 million de soutiens ont été recueillis en une seule semaine. Du jamais vu ! Ces messages, provenant de toutes les villes de France, ont été suivis d’une manifestation importante à Nice !

Quelques réflexions du criminologue Alain Bauer, développées dans son livre (« Dernières nouvelles du crime », CNRS éditions), nous éclairent sur la réalité de cette insécurité.

Des braquages, il y en a depuis très longtemps ; la coupe était pleine. La mort d’un homme qui avait voulu stopper les auteurs d’un braquage à main armée à Marignane a contribué à alourdir le climat. L’héroïsation de son geste a fait tache d’huile et la colère du peuple a éclaté après le braquage de Nice !

Cette héroïsation par le peuple a certainement joué, lors d’une tentative de braquage d’un buraliste à Marseille, le 30 septembre. Après avoir tiré à trois reprises, l’un des trois malfrats cagoulés et armés, a été blessé et fut appréhendé, les deux autres prirent la fuite.

Le buraliste placé en garde à vue a été libéré en fin de journée, la légitime défense paraissant ne pas faire de doute. Les policiers recherchent toujours les fuyards et l’enquête judiciaire suit son cours. Comme à Nice, en trois heures, des centaines de messages de soutien furent comptabilisés.

Manuel Valls, jamais en retard d’une déclaration, a fait savoir que c’était à l’État d’assurer la sécurité.

Comme si nous ne le savions pas… Le malheur, c’est que l’État s’oriente vers encore plus de laxisme (orchestré par la ministre de la Justice). La culture de l’excuse et du sursis systématiquement renouvelé plusieurs fois, ne font que renforcer l’insécurité !

Ce sont des résultats que nous attendons, pas seulement une baisse insignifiante de la délinquance de 2 ou 3 %, obtenue assez souvent en falsifiant les statistiques !

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Comments (2)

  • BRENUS Répondre

    Dans la mienne, ce sont les controleurs RATP qui s’en donnent à coeur joie pour poisser systématiquement les mèmeres et les vieux en règle de leurs tickets, tandis qu’ils sont frappés de cécité soudaine lorsque qu’une bande de kangourous niketamériens s’entrainent au saut d’obstacle au dessus des tourniquets. Et à la moindre remarque sur cette anomalie, vous êtes renvoyés dans vos buts. Une formule améliorée du délit de sale gueule en quelque sorte. Le fait d’avoir adjoint de la diversité aux équipes n’a rien amélioré, bien au contraire. Quant aux “lycéens manifesteurs et provocateurs” ils passent alègrément par dessus avec leurs pancartes en ricanant . Ils doivent être persuadés qu’en Corée du Nord, personne ne paie d’où le nouveau paradis. Observé notamment à la station Nation vendredi .

    19 octobre 2013 à 16 h 05 min
  • orldiabolo Répondre

    Dans ma commune, les policiers municipaux sont partout et ont été puissamment armés. Avec des machines électroniques à rafaler les voitures en stationnement…

    17 octobre 2013 à 10 h 17 min

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