Aujourd’hui, Le Corbusier nous coûte cher

Aujourd’hui, Le Corbusier nous coûte cher

Aujourd’hui, c’est Firminy, ville de la Loire d’un peu moins de 20 000 habitants. Son maire est communiste, depuis 2008. Son parc de logements sociaux, riche de « chefs-d’œuvre » (?) de Le Corbusier, est majoritairement occupé par une population immigrée, avec son lot habituel de marginaux désœuvrés et de délinquants ordinaires. Il semble que le jeune Mohamed Benmouna, interpellé dans une affaire d’extorsion de fonds, appartenait à cette catégorie. Comme il était aussi dépressif, il aurait tenté de se suicider dans sa cellule, pendant sa garde-à-vue, et il y serait parvenu…

Aussitôt, embrasement général des cités, incendie de voitures, et de commerces de proximité, malgré le déploiement impressionnant des forces de sécurité, appuyées par des hélicoptères. Comme en Afghanistan !…
Des villes comme Firminy, il y en a des dizaines en France. Des cités comme celle du jeune Benmouna, des centaines. Et des familles comme celle-ci, des millions !

Malgré tous les discours, loin de s’améliorer, la situation du point de vue de la sécurité des biens et des personnes s’aggrave tous les jours, en particulier dans nos écoles publiques.

Évidemment, la crise économique, dans laquelle la France avec l’Occident semble s’installer, n’arrange rien. Dans ces banlieues, devenues des ghettos, même pour la police, le taux de chômage est en moyenne deux à trois fois plus élevé que dans l’ensemble du pays. L’argent sale, issu des trafics divers et variés, ajouté aux allocations sociales de toutes sortes, représente l’essentiel des ressources.
Pour tout arranger, la pression immigrationniste n’a jamais été aussi forte. C’est un fait. La misère du tiers-monde vient donc s’échouer sur les rivages de l’île de Malte comme, à l’autre bout du monde, sur les rivages de Mayotte.

Ce qui l’attire chez nous n’est pas seulement notre richesse relative, mais plutôt la générosité de nos prestations sociales, payées sans discriminations et presque sans limites, en particulier en matière de santé, avec la CMU et l’AME…

Et c’est précisément le moment que choisit la pensée unique pour réaffirmer sa foi inébranlable dans notre fameux « modèle social français », qui nous met pourtant en faillite et qui nous vaut une immigration insupportable et inassimilable ! Là réside la contradiction majeure et le risque social le plus grave pour les 12 prochains mois.

Il se dit, dans les allées du pouvoir, que la situation économique comporterait un risque d’explosion sociale
. Qu’il faut donc « protéger » les Français, et accroître encore les prestations sociales, au risque de faire exploser les déficits, plutôt que d’assister à des émeutes de la faim, impossibles à maîtriser sans violences médiatisées, politiquement perdantes pour le gouvernement… Mais ces violences sociales sont moins à craindre des chômeurs que des immigrés assistés.

Je crois que tous les ministres concernés, y compris le Premier, et même le Président, sont parfaitement conscients de la gravité de cette situation. Les préfets, la police, les procureurs, les recteurs font leurs rapports, consciencieusement. Mais ils n’ont pas plus de prise sur les faits que notre ambassadeur au Pakistan n’en a sur ceux qu’il observe en première loge…

Que faire ?

Les constructions politiques sont comme les constructions tout court. Elles doivent reposer sur des principes justes.
Le principe même du logement social, cheval de bataille des penseurs communisants depuis plus d’un siècle, qui revient à faire payer un bien à un faux prix, est une aberration. On en voit les conséquences à Firminy, quand les familles d’immigrés ont fini de remplacer celles des ex-ouvriers de Saint-Étienne…

L’élargissement de l’Union européenne à 27 pays (avant la Turquie, les pays des Balkans, puis de la Mer Noire…) en est une autre. Le pitoyable voyage du ministre de l’Immigration Éric Besson, qui est allé chercher à Malte 92 Africains sans-papiers, pour les accompagner en France solennellement, en est l’absurde conséquence. Solidarité oblige !…

Dans l’Océan Indien, on vient de toutes les Comores pour accoucher dans les hôpitaux de Mayotte. Département français oblige !
De même que, pour contrôler l’immigration, il faut commencer par l’arrêter (quitte à dénoncer des règles européennes ou internationales absurdes…), de même, pour sauver notre pays, il faut commencer par ne pas faire l’inverse de ce qui est raisonnable.
Donc, pas de nouvelles dépenses publiques, pas de nouveaux déficits, pas d’emprunt d’État…

Partager cette publication

Comments (9)

  • SAS Répondre

    C’est effectivement lamentable mohamed…..mais il en est ainsi dans notre monarchie ripoublicaine, entre les maffieux, les déviants, les intiés et les simples cons ignarent…peu ou prou des lois d ifficilzement appliquées et cosigné de la ripoublique ne sont appliquées…

    ……plutôt que d exiger des comptes et lourdement sanctionner les nombreux traites humanistes qui ont pris le parti de létranger , du pognon facile et de la disparition dues goyims….on méprise les lois et les textes, on les interprêts quand on les foule pas au pied……

    ……c’est exactement la source de moulte probleme récurrants nationnaux…..et une nation "sans parole" est une nation qui a déjà disparue….

    l incident de ton cousin ,nest qu un prélude à ce quil va advenir en toute place et tous lieux d europe….sache le…

    salamalikoum….

    sas

    8 août 2009 à 16 h 54 min
  • Jeanne Répondre

    A Mohamed Abdel

    Mohamed, c’est bien regrettable pour votre cousin ou votre copain.
    Vous devriez monter une manif de protestation…

    Ou bien admettre que vous êtes très très forts, vous même et vos coreligionnaires, pour faire passer l’exception pour la règle, et dissimuler la règle grâce à l’exception…
    Et faire oublier que nous sommes des kafirs, des koufars, vos dhimmis et autres joyeusetés.

    Allez, les déboires du pauvre cousin me font pleurer à chaudes larmes.
    Et vous, pleurez-vous sur nos déboires, sur ceux que nous subissons, et sur ceux que vous vous préparez à nous faire subir ?

    7 août 2009 à 11 h 28 min
  • Pierre Répondre

    Mohammed,

    500 000 immigres entrent en France chaque annee (clandestins + immigres legaux souvent fruits du regroupement national (en verite regroupement national tant celui-ci est abusif) (estimation basse). Beaucoup d’immigres clandestins ou regularises en Espagne et en Italie par example se dirigent vers la France non pas pour y voyager mais pour y abiter… Ils sont attires par les avantages sociaux plethoriques qui plombent la France et enterrent toujours un peu plus nos compatriotes dans une misere grandissante.  La France me fait helas penser a la fin de l’empire romain.  Cela me fait mal au coeur car je suis patriote!

     

    Amicalement

    22 juillet 2009 à 21 h 31 min
  • Florin Répondre

    abdel : un de chopé, dix mille d’entrés sans entrave. N’oubliez pas que dans bien d’autres pays, comme les US par exemple, on peut refuser votre entrée sur le territoire à la simple appréciation DISCRETIONNAIRE des fonctionnaires de l’Immigration (par ex, si vous avez un CV sur vous … reconnaissez que jusque là personne n’a enfreint aucune loi, mais il y a une chance FUTURE que ce soit le cas …)

    22 juillet 2009 à 10 h 57 min
  • Mohamed Répondre

    Heureusement cher Pierre, rassurez vous, qu’en terme d’invasion il y a des "vigilants vigiles" qui font même du zèle ! :

    Histoire vraie qui s’est déroulée le 20 juillet 2009 (oui pile 40 ans après…) :

    Un jeune marocain de 22 ans est à la gare de Nice.

    Il vient d’Italie, où il travaille et réside, visiter un cousin à Toulouse.

    Il a son visa Schengen (certes délivré par l’Italie) parfaitement en règle.

    Il est donc absolument en règle sur le territoire Français.

    Il parle certes très mal le Français et le comprend peu ou pas.

    Il vient d’acheter son billet pour Toulouse. 80 euros. Il attend tranquillement son train.

    Il se fait "embarquer" arbitrairement par les policiers et il passe 3 heures – sans explication aucune – au commissariat…

    En guise de fin "fun" de cette belle histoire, (sauf pour lui peut-être), il se retrouve dans une voiture de police qui le dépose dans un no man’s land en Italie à 15 km de la frontière, toujours sans un mot, mais avec pour au revoir un laconique : "l’Italie, c’est ici"…

    …Bien sûr il a perdu le prix de son billet de train. Soit 2 jours de son travail. Exemplaire du respect des Lois de la part de ceux qui sont sensés la faire respecter.

    Alors à tous ceux qui estiment qu’entrer en France et y résider clandestinement c’est du beurre, et bien pas pour tous et très loin de là…

    Abdel MOHAMED – Casablanca

    21 juillet 2009 à 22 h 14 min
  • Pierre Répondre

    Un excellent article, Alain Dumait. Bravo et merci pour votre franc parler.  L’immigration massive continue et incontrolee enrichit les grandes entreprises de main d’oeuvres tres bon marches mais ruine nos compatriotes. la protection sociale ( y compris le service sante) en est aussi plombee de cet afflux qui tourne a l’invasion!

     

    Amicalement

    20 juillet 2009 à 18 h 51 min
  • Hebei Répondre

    Je me gausse de voir attribuer à Monsieur Le Corbusier   les erreurs de la politique que les ministres de l’intérieur mènent depuis 2002. C’est l’équivalent de la fameuse histoire d’une pomme attribuée à Adam par une dénommée Eve.
    Il faudrait sortir du "légisme" actuel pour aller vers des politiques de développement certes durable mais surtout humain et assurer les investissements correspondants. Autrement dit avoir des politiques de valorisation des ressources naturelles et humaines au lieu, comme actuellement, de conduire des politiques valorisant tout ce qui est de " Neuilly Auteuil Passy ", les autres régions et quartiers devant être punis, fiscalement ou pénalement, d’être français.
    La France ruinée saura se souvenir de ceux qui ont organisé le casse du siècle, (attribué par erreur aux escroqueries de Monsieur Madoff), alors qu’il s’agit bien évidemment des dénationalisations françaises. On accepte l’autorité des dirigeants et des magistrats à condition qu’ils fassent leur boulot, ce qui n’est plus le cas depuis 20 ans.

    20 juillet 2009 à 7 h 20 min
  • Florin Répondre

    Les politiciens d’aujourd’hui sont des GESTIONNAIRES, alors qu’il nous faudrait des VISIONNAIRES.

    En clair, ce sont des mecs capables de couper une pastèque en tranches, mais complètement incapables de dessiner une nouvelle cuisine …

    La France vivait bien (avec ou sans immigrés !) lorsqu’elle INVESTISSAIT : c’était la France gaulliene, celle du nucléaire, du RER, des autoroutes, des villes nouvelles … Il y a encore de beaux "restes", et heureusement d’ailleurs !!!

    Regardez les investissements d’aujourd’hui : rien de remarquable. Une petite ligne de TGV vers l’Alsace, une mini-autoroute à étage près de Paris, des pistes ciclables, des Vélib’ … DES CLOPINETTES, OUI !!!
    En même temps, les gens s’entassent comme du bétail dans des rames vieux de 40 ans, usées jusqu’à l’os, sales, bondées et sans climatisation … L’enfer sur Terre (ou plutôt, en dessous).

    On n’est même plus capables d’entretenir ce qui existe déjà. En plein Paris, et dans des quartiers chic, il faut faire gaffe aux nids-de-poule (plus besoin de ralentisseurs, remarque …).

    Couper les vannes de l’assistanat, c’est bien. Rediriger ce pognon vers l’investissement, c’est mieux !

    17 juillet 2009 à 2 h 56 min
  • Daniel Répondre

    Alain  Dumait     " Les constructions politiques sont comme les constructions tout court. Elles doivent reposer sur des principes justes."  

    Oui, comme une personne. Car toutes les constructions, politiques ou autres, naissent de la pensée individuelle.  Par conséquent, avant d’écrire le moindre article politique, vous devriez vous assurer que nous sommes tous sur la même longueur d’ondes, que les principes de vie de ceux à qui vous vous adressez sont les bons.  Idem pour vous mêmes.  Au lieu de cela, vous faites un journal politique qui semaine aprés semaine déplore les erreurs politiques, lesquelles naissent quasiment toutes de quelques petits désordres dans l’échelle des valeurs, mais dont vous n’avez jamais ni choisi ni accepté de parler en priorité. Tant que le désordre rapportera plus que l’ordre, ceux qui en vivent feront l’impasse sur les causes profondes de ces désordres, à chercher dans les principes et valeurs.  Et la France continuera de s’enfoncer….   pas seulement à cause des politiciens; les médias y trouvent aussi leur compte…    

    16 juillet 2009 à 23 h 03 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *