CO2

«Préserver la planète» et «lutter contre le CO2» sont les mots d’ordre écologiques actuels qui dénoncent l’activité humaine, supposée être la cause de désastres futurs, proches ou lointains.

Ces deux éléments méritent attention.

Préserver la planète, ou plutôt conserver l’état actuel, à défaut de le pouvoir l’améliorer: qui pourrait s’en désintéresser? Tout le monde connaît Rousseau et sa vénération de la nature.

Il est aujourd’hui le maître à penser de tout écologiste plus ou moins radical.

Décarboner l’activité humaine est la tâche à laquelle les acteurs économiques sont priés de s’atteler, principalement en Europe de l’ouest (ailleurs on s’en moque).

C’est une bonne idée, mais qui oublie cependant deux éléments essentiels.

Primo, le CO2 est un constituant majeurde tout ce qui est végétal – donc, de proche en proche, de tout ce dont les hommes ont besoin pour leur alimentation et pour fabriquer une foule de matériaux synthétiques décrits par une science nouvelle, la chimie organique, matériaux omniprésents dans notre vie de tous les jours, comme les matières plastiques.

Secundo, le CO2 est également, avec l’hydrogène, l’élément constitutif des carburants qui nous servent à nous déplacer vite et loin (les hydrocarbures).

Pourquoi est-il mis au ban ? Parce qu’il est accusé de s’accumuler dans la haute atmosphère et d’y constituer une couche qui confine l’énergie thermique près du sol, ce qui perturberait le climat.

Cette assertion est contestée par quelques scientifiques connus et le citoyen ordinaire n’y comprend plus rien.

Or je suis un citoyen très ordinaire!

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