Crimes, désordres et mensonges

Crimes, désordres et mensonges

Je voudrais compléter ici ma précédente chronique sur l’insécurité, parue dans le n° 893 de la semaine dernière.

Chaque année, le ministère de l’Intérieur recense 4 millions de crimes et délits commis en France. En réalité, ce chiffre officiel est très inférieur à ce qu’il en est en fait. Selon l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP), chaque jour en France, l’État enregistre près de 6 000 atteintes aux biens, 1 300 atteintes à l’intégrité physique, 1 000 escroqueries économiques et infractions financières, 470 véhicules détruits ou dégradés, 330 violences physiques crapuleuses, une centaine d’incendies volontaires (« La France orange mécanique », p. 23).

C’est-à-dire que la criminalité réelle en France est trois fois supérieure aux chiffres officiels constatés par les services de police et de gendarmerie. Une étude de l’INSEE et de l’Observatoire de la délinquance assure qu’en 2010 plus de 10 millions d’atteintes aux biens ont été commises, ce qui s’explique parce que seules 24 % de ces atteintes aux biens font l’objet d’une plainte. Les victimes ont peur et n’osent pas se rendre dans un commissariat, de crainte d’avoir des ennuis supplémentaires. Le vol est très significatif. C’est le baromètre de l’anarchie. En 1950, on en recense officiellement, en France, 187 500 ; en 1975, 1,233 million ; en 1985, 2,3 millions (p. 107).

Une courbe des faits constatés fait apparaître que la criminalité en France est restée stable de 1850 à 1950. À partir de cette date, crimes et délits se sont multipliés (p. 29). En même temps, on constate que la population d’origine maghrébine s’est multipliée par 20. L’immigration en provenance d’Afrique noire (il faut dire subsaharienne) s’est multipliée par 50 en 40 ans ! 42 villes en France abritent désormais une immigration majoritaire de « jeunes » (p. 304). On notera, en outre, qu’un vol à l’arraché sur 5 est commis maintenant par une adolescente. Je relève, dans la longue liste de la délinquance féminine étrangère, l’agression dont un handicapé de 55 ans a été la victime en février 2010 : il a été séquestré et torturé par 3 filles de 14, 15 et 17 ans qui cherchaient à s’emparer de l’héritage supposé de la victime.

Les vols à la tire, en hausse de 40 % en un an, pratiqués généralement par des Roms, sont tels, à Paris, qu’ils donnent une image catastrophique de la France (sic), vient de déclarer le comité Colbert qui regroupe les entreprises du luxe. Les quartiers touristiques sont mis en coupe réglée par ces bandes d’immigrés tsiganes.

Bref, aujourd’hui, le bilan caché de l’insécurité est le plus mauvais depuis la sanglante révolution de 1789, dont, au demeurant, le pays ne s’est jamais remis.

Aussi bien ne s’étonnera-t-on pas que chaque année, la délinquance coûte aux victimes et à l’État un total d’environ 115 milliards d’euros (hors délits routiers). À cela s’ajoutent les « plans banlieue ». En 2005, 45 milliards d’euros en pure perte (p. 219). Combien de feuilles d’impôt faut-il pour pouvoir réunir de telles sommes jetées dans le puits sans fonds de la gabegie et de l’impuissance officielles ?

À la suite des émeutes qui viennent d’avoir lieu au Trocadéro, j’ai constaté moi-même les dégâts : 15 vitrines défoncées, une papeterie, un supermarché carrefour et deux bijouteries de l’avenue Victor-Hugo ont été pillés, 50 véhicules ont été dégradés, 3 voitures ont été brûlées, ainsi qu’une douzaine de scooters. Un bus de touristes a été pris d’assaut et d’autres mis à sac, plus une trentaine de blessés. Coût global : plus d’un million d’euros. J’ai demandé à la mairie du XVIe arrondissement comment se faire rembourser. Il m’a été répondu que le remboursement « incombait aux assurances » (sic). Les assurances sont beaucoup moins affirmatives : tout dépend des contrats et de l’avis des experts. Conclusion : la victime n’a qu’à se débrouiller et payer.

Un témoin oculaire de ces émeutes m’a dit avoir vu à l’œuvre quelques centaines de casseurs, dont deux tiers de « Subsa­hariens » et probablement un autre tiers d’Arabes et Pakistanais. 47 ont été interpellés, quelques-uns sont passés devant la justice. Aucun n’a été écroué. Ils ont tous été laissés en liberté. C’est ce que le ministre de l’Intérieur appelle des « sanctions exemplaires ». On peut aussi se demander ce que le maire de Paris en pense.

Ces très graves désordres sont complétés par les combats entre bandes. Les autorités ont dénombré 331 bandes en France, en 2011. Je me limiterai à citer le combat d’octobre 2011 entre Turcs et Kurdes à la suite d’une manifestation ayant dégénéré place de la Bastille et l’attaque en juillet 2011 de la caserne du 8e RPIMA à Castres par une trentaine d’individus d’origines diverses… 3 600 manifestations sont autorisées chaque année à Paris !

Le problème, m’a confié un officier de police, est que les immigrés, surtout les musulmans, sont de mieux en mieux armés. Ils disposent maintenant de fusils-mitrailleurs, de lance-roquettes et d’explosifs. À tout moment, un incident peut déclencher une émeute sur toute l’étendue du territoire. Ceci étant, je me permettrais de conseiller à la gendarmerie d’améliorer son parc de blindés !

Cette situation, en aggravation constante depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, pourrait être redressée avant qu’elle ne devienne irréversible, mais aux conditions suivantes :

1) Mettre fin à l’invasion des 250 000 nouveaux immigrés et aux 120 000 naturalisations par an, dont la plupart viennent du tiers-monde. Il faudrait aussi supprimer immédiatement le droit du sol.

2) Diminuer progressivement les prestations sociales de l’État-providence, des centaines de milliards d’euros par an, cause majeure de la dette nationale et, pour des raisons humanitaires, procéder au regroupement familial de quelque 5 millions d’immigrés dans le sens nord-sud. L’humanitaire est une priorité !

3) Établir l’état d’urgence dans les zones de non-droit (la Seine Saint-Denis est le département le plus criminogène de France), ce qui permettrait l’instauration de tribunaux spéciaux.

4) Remettre en vigueur la formule « Les casseurs seront les payeurs ». Les casseurs ne pourraient être remis en liberté qu’après le remboursement des dégâts qu’ils ont causés.

Ceci dit, que l’on ne se fasse aucune illusion. Rien ne se fera. La situation générale continuera à s’aggraver en raison de l’impuissance voulue des pouvoirs publics et des élus pour lesquels le peuple français a voté. Au début de cette année, en France, près de 2 millions de jeunes ne sont ni à l’école, ni en emploi, ni en formation. 900 000 ne recherchent même pas d’emploi dans un pays qui compte maintenant plus de 2 millions d’illettrés. Ils sont à la dérive et ne survivent que grâce à la délinquance et aux prestations sociales. Une jeune, un vrai, un jeune Français m’a confié : « La France, c’est fini. Ce sera un État anarchique socialo-communiste arabo-africain. Je suis diplômé d’études supérieures, je parle anglais couramment. Il y a encore dans le monde des pays civilisés et sérieux où on ne se fait pas du souci jour et nuit. Je vais aller rejoindre mes amis qui, là-bas, ont de belles situations. »

 

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Comments (11)

  • vozuti Répondre

    jaurès,pourquoi soutenir l’immigration massive décidée par nos dirigeants,alors qu’elle n’a eu que des effets négatifs ? quel interet trouvez-vous dans cette politique ? la baisse des salaires des français mis en concurrence avec une main-d’oeuvre bon marché,le prix à payer pour faire vivre toutes ces familles,la multiplication par 3 de la délinquance …. et lorsque ces populations seront majoritaires vous(ou vos enfants) devrez vous adapter à leur mode de vie puisque c’est vous qui serez étranger dans un pays musulman.qu’avez vous gagné en soutenant ce grand projet de jacques chirac d’arabo-africanisation de la france ? mettez de coté le discours pseudo-humaniste qui vous a endoctriné et regardez la vérité en face : vous vous etes fait avoir par les loups de l’umps déguisés en agneaux.

    2 juin 2013 à 23 h 16 min
    • Jaures Répondre

      Vozuti, je ne soutiens en rien l’immigration. D’autant que les premières vagues datent de plus de 2 siècles et sont donc d’un temps que je n’ai pas connu.
      Au début du XXème siècle, il y avait déjà plus d’un million d’étrangers en France (pour une population globale de 40 millions). Ceux-ci venaient travailler dans des mines et des industries pour lesquelles les Français, encore très ruraux, n’avaient guère d’attirance. Au début des années 30, c’est près de 3 millions d’étrangers (8% de la population) qui travaillaient en France.
      Il y a eu ensuite, après 1945, la pénurie de main d’oeuvre avec une France à reconstruire: ce sont plus d’1,5 millions d’étrangers que l’on encouragera à venir en France. Comme l’Europe est en ruine, les pays gardent leur main d’oeuvre et ce sont les Algériens qui vont commencer à venir par dizaines puis centaines de milliers. Les années de guerre vont amplifier le mouvement. Avec la croissance économique, on fera appel à l’immigration pour les métiers délaissés par la population française. Contrairement à l’idée souvent avancée sur ce site, c’est avant 1974 que l’essentiel de l’immigration s’est joué. Les regroupements familiaux, qui répondaient à une directive européenne, ont marqué un coup d’arrêt à l’immigration du travail.
      L’hostilité à l’égard des immigrés a toujours existé. Au début du XIXème siècle, on s’en prenait violemment aux Belges et aux Allemands. De 1890 à 1910, on assiste à de nombreux incidents mortels avec pour victimes les immigrés italiens. Dans les années 30, on s’en prenait aux Polonais dont on renvoya chez eux par wagons des ouvriers devenus indésirables.
      L’Histoire contemporaine de la France est liée aux vagues d’immigration. Pour les éviter, il aurait fallu que la France demeure totalement rurale, ne connaisse pas de guerre et ne colonise pas l’Afrique. Bref, qu’elle n’existe pas.
      Pourquoi dire que les immigrés mettent notre mode de vie en danger ? Déjà, notre mode de vie n’a rien à voir avec celui d’il y a cinquante ans et les immigrés n’y sont, en tant que tel, pour rien. D’autre part, la quasi totalité de ces populations n’a qu’un but: accéder à notre style de vie. Les émeutes qui éclatent dans les quartiers où résident les immigrés n’ont pas pour but d’amener les Français à adopter un mode de vie allogène mais, au contraire, ont pour origine le sentiment de ces populations qu’on les exclut de l’accès à notre propre mode de vie.
      Quant à l’immigration clandestine, elle existera tant que la France affichera un niveau de vie sans commune mesure avec celui de pays ruinés, en guerre ou soumis à des tyrannies. Cela touche tous les pays développés et que faire quand des hommes sont prêts à mourir pour tenter leur chance ?

      3 juin 2013 à 10 h 11 min
      • vozuti Répondre

        juste une remarque: la france n’était pas à reconstruire en 1945 puisqu’elle a été peu bombardée, à l’exception de la cote normande.sur le fond: je n’ai jamais remis en question l’immigration marginale d’il y a 2 siècles,ni l’immigration européenne qui n’a rien modifié ,ni meme l’immigration de travail qui était de passage dans la plupart des cas; je critique seulement l’immigration de peuplement décidée par jacques chirac en 1975 dont le but était de transformer totalement et de manière définitive la population française.cette transformation n’est pas encore achevée mais elle pose déja de sérieux problèmes.lorsqu’elle sera achevée vous serez en pays étranger et vous devrez vivre selon leurs coutumes,à supposer qu’ils ne vous virent pas (c’est l’hypothèse optimiste). si vous croyez que les populations musulmanes vous considèrent comme modèle,vous vous trompez lourdement; elles aiment le confort matériel,mais elles sont attachées à leur identité,à leurs coutumes et de plus elles méprisent profondément vos attitudes décadentes (un seul exemple: la nouvelle mode de tous les présentateurs de la télé française est de s’exprimer de manière maniérée comme des homos ; vous croyez que les arabes sont venu en france dans le but de ressembler à l’image grotesque que les français donnent ? ).

        4 juin 2013 à 0 h 01 min
        • Jaures Répondre

          Vozuti, quand j’écris que la France était à reconstruire en 1945, il ne s’agit pas d’un vain mot. Il y avait, certes, les villes de l’ouest détruites à plus de 70% mais également les ports et usines, mais surtout le démantèlement de l’outil industriel, le pillage de la production par l’occupant, la pénurie de main-d’oeuvre (400 000 morts 25 ans après le million et demi de 14-18),…
          Ensuite, vous parlez avec désinvolture des premières vagues d’immigration mais celles-ci ont été, à l’époque, encore plus mal acceptées que celles des dernières décennies. Les Belges étaient très souvent pris pour cible au XIXème siècle (on les appelait les « cloutjes »). Ce sont ensuite les Italiens qui furent victimes de pogroms, puis les Polonais dans les années 30.
          Enfin, à partir de 1975, l’accroissement de la population immigrée est tombée à 7% (35% dans les années 60). On ne peut donc avancer qu’un complot chiraquien aurait été fomenter à cette époque pour importer des immigrés, d’autant que le regroupement familial s’est effectué à l’échelon européeen.
          Quant aux populations musulmanes, elles gardent bien sûr des sédiments de leur culture mais ceux-ci se dissolvent dans la diversité de la nôtre. Beaucoup fêtent aussi bien l’aïd que noël. Il y a 6 à 8 millions de musulmans en France mais moins d’un tiers se déclare pratiquant. Les jeunes lycéens s’habillent de la même façon, écoutent les mêmes musiques et vont voir les mêmes films quelle que soit leur origine.
          Qu’il y en est, trop nombreux, qui se marginalisent c’est exact mais les conditions sociales y sont pour l’essentiel.
          Quant aux dérives intégristes, elles ne sont pas à négliger mais il ne faut pas identifier cette minorité à une communauté. Chaque communauté produisant des bêtes immondes, il est aisé de stigmatiser n’importe laquelle.

          4 juin 2013 à 10 h 01 min
          • vozuti

            jaurès vous avez raison : chirac a fait baisser le nombre d’arabo-africains en france,donc si la moitié des jeunes “français” ne ressemblent plus à des européens c’est probablement parcequ’ils abusent des cabines d’UV; et le fait que les jeunes écoutent tous la meme musique(le rap) prouve que les jeunes immigrés sont influencés par la musique française:tout va très bien madame la marquise,vous pouvez continuer à voter pour le parti(umps) de l’ex dictateur arabe(chirac).

            4 juin 2013 à 22 h 14 min
      • lavandin Répondre

        “…venaient travailler dans les mines et les industries pour lesquelles les français , encore très ruraux, n’avaient guère d’attirance.” Merci pour vos propos. La désinfo dont vous faites preuve ne me surprend pas. Au début du siècle dernier la France était au travail. Mes 2 arrières grand-peres étaient mineurs, mes 2 grand-peres étaient mineurs (ainsi que leurs freres), deux de mes oncles étaient mineurs ,……ainsi que mon père. C’est par un manque de main d’oeuvre face aux besoins que l’immigration s’est développée (immigration de travailleurs). Et malgrè la présence des immigrés polonais ,italiens , portugais et espagnols, tout ce petit monde vivait en très bonne intellignce. J’en témoigne pour y avoir vecu. Le fils de Luigi s’appelait Remy …la fille deTadek s’appelait Catherine….Ces nouveaux arrivants adhéraient à la France

        4 juin 2013 à 9 h 37 min
  • Jaures Répondre

    Comment peut-on se laisser aller à de tels raccourcis intellectuels ! De 1850 à 1950 la délinquance stagnait, elle a explosée de 1950 à 2000, entre temps il y a eu plusieurs vagues d’immigration, donc la délinquance s’explique par l’immigration. CQFD.
    Comme si les vagues d’immigration postérieures à la deuxième guerre mondiale étaient le fait essentiel des 60 dernières années ! Comme si le siècle qui l’a précédée avait été calme et tranquille pour la population. Rappelons que de 1850 à 1950, la France a connu 3 guerres avec l’Allemagne (dont deux mondiales), une révolution avortée (la Commune, 20 000 morts) et moult émeutes avec morts d’hommes. Si Lambert est sévère avec l’évaluation statistique de la délinquance de nos jours, que devait-il en être à l’époque où conflits et reconstructions se sont succédé. Nous fera-t-il croire qu’alors les statistiques étaient mieux tenus ?
    Comment comparer ainsi deux France ?
    Au début du siècle dernier, la France reste essentiellement rurale avec de nombreuses petites exploitations peu mécanisée. C’est une France de villages, 60% de la population est rurale, qui commencent leurs désenclavements. Le niveau de vie s’améliore mais demeure sans commune mesure avec le nôtre. Les conditions de vie sont extrêmement rudes et la population française ne va guère évoluer de 1900 à 1945 (autour de 40 millions).
    Bref, si Lambert veut retrouver la délinquance des années bénies de 1900, il faut réinvestir la terre, fermer nos nationales et autoroutes, renoncer aux TGV, diminuer fortement le niveau de vie, éliminer les produits de consommation inconnus à l’époque (je vous laisse dresser l’inventaire),…
    Ainsi, en éliminant les tentations, en réduisant 70% de la population à un sévère dénuement, en supprimant l’essentiel des moyens de communication et en rythmant régulièrement la vie par une bonne guerre tous les 25 ans, nous verrons baisser fortement notre taux de délinquance, immigrés ou non.
    Quant aux moyens énoncés pour empêcher l’immigration, ils sont inopérant. L’Espagne, elle, a trouvé le moyen efficace: une forte et durable récession, un chômage de masse et des salaires et pensions en sévère baisse. Résultat: les immigrés fichent le camp par dizaines de milliers ! Problème, les jeunes espagnols, surtout les diplômés les suivent et la population ibérique est en baisse.

    29 mai 2013 à 16 h 53 min
    • ginestet Répondre

      Bonjour ,
      Je ne pense pas que l’article de Mr Lambert soit si éloigné des réalités que cela .Pourquoi croire les satistiques officielles qui peuvent être manipulées selon l’envie.
      Il y a certes des éléments qui ne peuvent pas être comparés entre 1945 et aujourd’hui mais cela n’empêche en rien que la délinquance décrite soit bien réelle et que les déliquants soient bien ciblés.
      Votre commentaire Jaurés est par moment l’exact opposé de celui de Lambert avec tout ce que cela sous entend.

      30 mai 2013 à 14 h 08 min
      • Jaures Répondre

        Ginestet, je ne nie absolument pas l’existence de la délinquance. Ce que je conteste, c’est l’équation simpliste délinquance=immigrés. Si cela se vérifiait, comme je l’ai déjà montré, les pays à faible taux d’immigration devraient connaître une délinquance faible. Or, cela ne se vérifie pas.
        De même, comparer la délinquance de deux époques d’un même pays, alors que les modes de vie ont totalement changé, n’est pas, à mon sens pertinent.
        On utilise toujours comme argument les effectifs des prisons majoritairement composés, personne ne le nie, en majorité de personnes étrangères et d’origine étrangère. Sous-entendons nous que s’ils n’existaient pas nos prisons seraient vides ? C’est absurde. En fait, si l’on regarde les statistiques des effectifs incarcérés, quel que soit le pays, on a une population majoritairement ouvrière, peu diplômée et masculine. En France, les immigrés sont surreprésentés dans ces catégories. Par ailleurs, les délits commis par ces catégories donnent plus facilement lieu à incarcération que d’autres pourtant aussi graves. Par exemple, un jeune qui vole votre voiture ira plus facilement en prison qu’un financier qui détournera pour son compte une somme équivalente.
        Je souligne également le fantasme de l’arrêt de l’immigration. Voyez les Etats-Unis: même avec un mur et des gardes armés, l’immigration en provenance du Mexique n’est pas jugulée. Ce qui provoque l’immigration, c’est la disproportion de niveaux de vie entre les pays. Tant que la France sera riche, elle attirera les populations démunies, prêtes à risquer la mort pour espérer survivre.
        C’est comme les prestations sociales aux immigrés qui seraient cause de notre dette. Quasiment tous les pays occidentaux sont endettés. Et ceux qui le sont moins n’ont pas forcément moins d’immigrés. Rien de cela ne tient.

        30 mai 2013 à 15 h 46 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Jaures, d’équation simpliste il n’y en a pas. Il s’agit en fait d’une règle de proportionalité directe ou exprimné simplement pour le non-matheux que vous semblez être: plus il y a d’immigration sauvage plus il y aura de criminalité.
          Tout le reste n’est que du bla, bla…

          2 juin 2013 à 14 h 23 min
          • quinctius cincinnatus

            quand on est relativiste on ne peut possèder une démarche scientifique … ainsi, la lecture d’ ” impostures intellectuelles ” de Alan SOKAL et Jean BRICMONT ( livre de poche ” biblio essais” ) est à ce sujet très instructif … et pour conclure en beauté l’exécution intellectuelle de @ Jaurès cette citation :

            ” ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas ”

            Lao Tseu

            3 juin 2013 à 14 h 15 min

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