Des origines d’une décadenc

Des origines d’une décadenc

L’histoire bégaie, dit-on. Si ce n’est pas tout à fait exact, du moins les mêmes causes produisent les mêmes effets, la nature humaine ayant beaucoup moins évolué au fil des siècles que nos contemporains le croient. Voici, pour enrichir la réflexion de nos contemporains sur notre situation, un texte de Polybe, mort en 124 avant Jésus-Christ et témoin consterné de la décadence de la Grèce :

« Nous n’avons eu à subir ni épidémies, ni guerres prolongées, et pourtant les villes sont désertes et les terres stériles. Nous manquons d’hommes parce que nous manquons d’enfants. On aime trop l’argent et le bien-être, pas assez le travail. Par suite, on ne veut plus se marier, ou, si l’on se marie, on tâche de n’avoir pas plus d’un ou deux enfants, afin de les élever dans le luxe et de leur laisser un plus bel héritage. »

Dans Le Parisien du 24 mars 2010, on apprend que « Les Parisiennes font des bébés de plus en plus tard ». Dans la capitale, selon le dernier recensement de l’Insee, les femmes ont leur premier enfant à 31 ans et 4 mois. « Cette tendance à devenir mère tardivement s’accentue, et peut poser des problèmes », constate le journal.

Le phénomène inquiète le Collège national des gynécologues et des obstétriciens français, qui avertit : « La fécondité décline avec l’âge et, à force d’attendre l’homme idéal, la maison idéale, le moment professionnel idéal, les femmes courent le risque de ne plus pouvoir avoir d’enfant. »

« On ne peut pas tout faire en même temps ! » proteste Gaëlle, cadre supérieur de 35 ans qui essaie d’avoir un bébé depuis deux mois. « Mes copines et moi, on a fait des études longues et difficiles, ce n’est pas pour tout gâcher en faisant un gosse en sortant de l’école de commerce. On a bossé, on a décroché des postes importants, on s’est installées (sic). Et c’est seulement maintenant qu’on s’autorise à penser à la maternité. Moi, je me sens assez rassurée professionnellement, et aussi financièrement, pour accueillir un bébé convenablement. »

« Conséquence logique, commente Le Parisien : les Parisiennes font moins d’enfants que les provinciales, avec 1,6 enfant par femme. » Un chiffre au-dessous du renouvellement des générations.

Voilà 2134 ans, Polybe mourait.

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Comments (3)

  • IOSA Répondre

    Ben voilà l’ancien testament qui refait surface, tout est et sera toujours la faute à l’autre, la femme en l’occurence…

    Mais n’est ce pas les mâles qui ont ouvert la boîte de pandore en autorisant l’immigration ? Car l’immigration ne date pas d’hier et il n’y a pas si longtemps que la femme possède le droit de vote et le droit de travailler à son compte et non pour le compte de son mari.

    Suis-je une femme pour dire tout celà ? Et bien non, je suis un mâle qui sait reconnaître sa connerie sans accuser sa compagne de tous les maux de la terre.

    Pour qu’une femme puisse avoir des enfants, il faut aussi qu’elle ait un homme qui assure la survivance du foyer, sans dépenser en bières et autres alcools avec les copains, si ce n’est pas dans l’apparence trompeuse d’une belle bagnole ou dans les jeux de hasard.

    Mais avec les progrès scientenfiques, biêntôt il sera sans doute possible que l’ Homme enfante……alors assez de jérémiades de vieilles femmes au bout du rouleau et postulez pour assurer ce que vous reprochez aux femmes, c’est à dire portez vous volontaire en vous greffant un utérus et après on verra bien.

    Sinon, il reste le clonage humain, mais c’est encore les mecs qui bloquent cette possibilité.

    IOSA

     

    30 mars 2010 à 18 h 10 min
  • Vincent Répondre

    "Moi, je me sens assez rassurée professionnellement, et aussi financièrement, pour accueillir un bébé convenablement." Quelle gourde ! Il faudrait dire à cette courge qu’un enfant à surtout besoin d’amour, et d’une mère et d’un père qui pensent d’abord à lui avant de penser à être "rassuré financièrement". Sans doute pense-t-elle, en bonnefemme de gôche, qu’on devrait interdire la procréation aux gens pauvres ? Ceux qui sont pas "rassurés financièrement" … Triste temps où des zombies comme cette bonnefemme ont perdu tout sens des réalités et sont complètement dénaturés.

    29 mars 2010 à 15 h 57 min
  • ozone Répondre

    Il y a environ vingt ans dans le Provençal était publié les conclusions d’une etude,qui face a tout les facteurs connus déja a l’époque concluait que la meilleure méthode était de faire entrer des populations prolifiques.

    Voila,on y est.

    29 mars 2010 à 15 h 29 min

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