La destruction cérébrale occasionnée par le football

La destruction cérébrale occasionnée par le football

Je le dis d’emblée, et je l’ai déjà dit : je comprends qu’on puisse pratiquer un sport pour s’entretenir soi-même physiquement.

Je comprends aussi l’esprit de la compétition sportive : la concurrence permet d’améliorer ses performances et de quêter l’excellence.

Je ne comprends, en revanche, pas l’engouement de foules entières pour des événements sportifs.

Tout en le trouvant moins malsain que la consommation excessive d’alcool ou le recours aux drogues douces ou dures pour oublier la réalité, je trouve cet engouement malsain.

Je comprends moins encore l’engouement pour des sportifs, et les salaires infiniment élevés qui peuvent accompagner l’idolâtrie qu’on leur voue.

Un scientifique qui fait une découverte permettant de sauver des milliers ou des millions de vies humaines peut mériter l’admiration.

Un chef militaire qui sauve un pays d’une situation désespérée en remportant une victoire peut mériter la gratitude d’une population, tout comme un dirigeant politique qui prend des décisions bénéfiques pour son pays…
Un artiste qui enrichit la création humaine peut paraître admirable.

Mais un homme qui court plus vite que d’autres ne fait que courir plus vite que d’autres.

Un homme qui tape dans un ballon ne fait que taper dans un ballon.

Un groupe d’hommes qui tapent dans un ballon n’est rien de plus qu’un groupe d’hommes qui tapent dans un ballon.

Le seul avantage que j’ai pu voir aux compétitions européennes de football de juin-juillet 2016 en France a été qu’elles ont mis fin aux sinistres pitreries gauchistes appelées Nuit debout à Paris et aux diverses émeutes qui se propageaient à l’époque : les gauchistes abrutis sont, semble-il, passés à un autre abrutissement ou ont été submergés par ce dernier.

Le désavantage que j’y ai vu est que ces mêmes compétitions européennes de football ont montré que l’abrutissement ne touchait pas seulement les gauchistes et pouvait avoir un effet de contagion bien plus vaste.

Ces derniers jours en France, tout a semblé tourner, strictement tout, y compris quelques déclarations du Président factice installé à l’Élysée, autour de l’arrivée à Paris d’un footballeur brésilien.

Les maillots portant le nom de cet individu se vendent à prix d’or et je suis quasiment certain que des jeunes gens se priveront de quelques repas ou s’endetteront pour avoir sur leur dos le nom de Neymar.

Le coût du transfert de ce footballeur fait étinceler les yeux de gens qui ne gagneront pas le centième de cette somme pendant toute leur vie et qui, pour nombre d’entre eux, pestent par ailleurs contre les méfaits de l’« exploitation capitaliste ».

Des pages entières des journaux sont consacrées au footballeur, et on pourrait croire un instant, si on oublie tout le reste, qu’au lieu de taper dans un ballon en portant une culotte courte, il est l’un des plus grands génies que la terre ait porté.

Il y a dans tout cela quelque chose d’obscène dans un pays rongé par la pauvreté, le chômage et l’islamisation.
Il y a là aussi quelque chose d’inquiétant et de consternant.

La France stagne et s’enlise, mais elle a un footballeur brésilien.

Merveilleux, non ?

Elle a un Président qui, outre sa facticité – et c’est logique, car cela va de pair avec la facticité –, est d’une incompétence et d’une ignorance flagrantes, et vient renforcer peu à peu la police de la pensée, comme on l’a vu avec quelques décisions récentes prises à l’Assemblée nationale concernant la « moralisation de la vie publique », mais elle a un footballeur brésilien.

Mirobolant, non ?

La France, comme je l’ai écrit ici voici peu, va sans doute vers une crise majeure, mais elle a un footballeur brésilien, donc tout ira bien.

Superbe, non ?

Le pays qui paie pour tout cela est le Qatar, un pays avec lequel nombre de politiciens français ont des liens particulièrement douteux, un pays qui finance l’islam radical, l’islamisation des banlieues, et aussi le terrorisme international.

Mais, dès lors qu’il offre à la France un footballeur brésilien, il faut sans doute supposer que tout est parfait.

Si la France était le seul pays à être atteint des vagues de destruction cérébrale occasionnées par le football, je me dirais que la France sombre, et qu’il reste d’autres pays plus sains.

Malheureusement, la France n’est pas le seul pays atteint par cette destruction cérébrale.

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Comments (6)

  • yves Tarantik Répondre

    Tout juste…la situation se résume encore et toujours par la formule antique : Du pain et des jeux (et “ils” nous foutrons la paix pour mener la politique mortifère que nous voulons !)

    19 août 2017 à 10 h 28 min
  • vozuti Répondre

    https://www.reddit.com/r/The_Donald/comments/6togcn/massive_cover_up_youtube_deleted_this_video_to/
    Dans cette vidéo,on voit les gauchistes blacks qui ont été célébrés comme des martyrs par l’ensemble des médias américains parce qu’ils sont venus harceler puis agresser violemment les manifestants de droite.on voit que ces derniers n’ont strictement rien à se reprocher,ce qui n’empêche pas les médias de les accuser d’être des criminels nazis ayant violentés de gentils blacks qui passaient par hasard.

    17 août 2017 à 18 h 19 min
  • vozuti Répondre

    Le sport est un style de vie particulièrement bénéfique pour des tas de raisons,mais l’engouement démesuré pour le foot n’a quasiment rien à voir avec le sport.
    A notre époque,les sportifs ont la chance de pouvoir pratiquer des sports très attractifs,mais qui n’intéressent pas les médias.
    Si les médias décident brusquement de remplacer leur promotion du foot, par exemple par la promotion des jeux de billes,les foules s’exciteront devant les compétitions de billes de la même manière qu’elles le font actuellement pour les matchs de foot.
    Ceux qui s’excitent devant le foot sont rarement des sportifs,ce sont juste des téléspectateurs manipulés par leur poste de télé.

    16 août 2017 à 17 h 13 min
  • Général Lebol Jean Répondre

    J’ai connu une époque où le foot-ball était interdit au sein de l’armée française, sous prétexte officiel que c’était un sport trop dangereux, et officieux affirmant que cette activité était malsaine, destructrice de neurones.
    Mais ça, c’était avant.
    (du temps de l’armée de conscription, où l’on prenait soin des “pioupious”…)

    16 août 2017 à 12 h 07 min
  • Yann LEGOY Répondre

    Bonjour,
    Bien évidemment, le foot Mondial à prit des proportions démesuré ces dernières années. Mais vous vous questionnez de l’engouement qu’engendre des compétitions sportives au détriment de recherches scientifiques. Aujourd’hui le foot est connu partout sur la planète que ce soit dans les pays les plus pauvres ou les plus riches. Tous le monde est en capacité d’en pratiquer il suffit d’uniquement d’un ballon et il s’agit bien souvent d’un échappatoire pour des milliers de personnes et notamment Africaine pour rejoindre l’Europe et “réussir” je vous invite à regarder le reportage sur les arnaqueurs de talents là-bas. Les connaissances scientifiques et intérêt qu’elles apportent sont très limitées que se soit abondamment en Afrique où le taux analphabète explose ou en France qu’une certaine partie de la population peuvent porter des connaissances sur les aspects scientifiques.
    Pour en revenir au foot, pas besoin d’étude. Mais il faut surtout pas négliger aussi, le fait que le sport en général est provocateur d’enthousiasme, de retrouvailles, pour certains d’un échappatoire chez les spectateurs ou les footballeurs. Qui n’a pas rêvé d’en devenir un jour un. Le fait de pouvoir apercevoir et de regarder jouer le 3eme meilleur du monde explique cette enthousiasme envers lui.

    Après que vous montrez votre orientation politique est une bonne chose. Mais critiquez sans raison un groupe de personne en les insultants “abrutis”. Même si ces personnes ne sont pas d’accord avec vous, n’êtes vous pas fier que nous vivons dans un pays où la population reflechie s’intéresse et arrive à ses propres conclusions objectives. De plus dimagine bien que dans ces rassemblement il n’y avait pas uniquement des gauchistes abrutis.

    Pour finir vous avez evoquez l’enthousiasme qu’un chef militaire devrait avoir pour avoir “sauvé” un territoire. On peut se poser cette question aussi. N’est ce pas mesquin de célébrer une personne qui a fait l’usage d’armes pour tuer et gagner du terrain certe contre le mal et ainsi faire l’éloge de l’armée
    Je vous pose cette question ?

    Merci beaucoup mais heureux que de plus en plus de personnes développe des pensée de leurs propres idées.

    16 août 2017 à 10 h 09 min
    • brennou Répondre

      Dans une controverse, il est nécessaire de maitriser suffisamment la langue employée pour que les arguments avancés ne soient pas trahis par un magma de mots inutiles ou mal agencés. De même, il est contreproductif de déformer les arguments de l’interlocuteur pour paraître y répondre victorieusement alors que l’on est soi-même en dehors du sujet.
      Ainsi célébrer un chef qui, utilisant à bon escient les armes militaires, a évité à ses concitoyens des maux importants, n’a rien à voir avec la fascination que peut inspirer celui qui au moyen des mêmes armes, a attaqué sans raison un voisin plus faible dans un but unique de rapine.
      Quant au sport, si sa pratique personnelle ne être qu’encouragée pour de multiples raisons, n’offrir que le spectacle de sa professionnalisation aux peuples africains comme motif de fierté, revient à ne les considérer qu’à la façon des édiles de la Rome décadente qui achetaient leur clientèle avec “du pain et des jeux” afin de s’en faire élire régulièrement.
      Il y a bien d’autres activités intellectuelles aptes à créer une civilisation et à l’entretenir, et le sport n’est qu’un moyen matériel pour y parvenir, très indirectement du reste !

      18 août 2017 à 14 h 23 min

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