En finir avec le monopole de l’Éducation nationale

En finir avec le monopole de l’Éducation nationale

En complément de l’excellent article de Pierre Barrucand (la semaine dernière) sur la carte scolaire, j’aimerais aborder l’aspect monopolistique intolérable de l’Éducation nationale.

Au nom de la justice sociale, la France a créé l’Éducation nationale. Une même entreprise diffuse « gratuitement » dans toute la France le même enseignement. De ce fait riches ou pauvres, Français de souche ou immigrés, fils de professeur ou fils de balayeur, surdoués ou débiles auront, théoriquement, les mêmes chances dans la vie.

Bien des Français ont cru avoir trouvé le meilleur système d’éducation. À tel point que Lionel Jospin, alors ministre de l’Éducation nationale, avait voulu supprimer l’école dite libre, qui était selon lui un résidu inégalitaire insupportable. Il a échoué.
Mais un tel système n’a pas que des avantages.

D’abord, il retire à tous les parents un choix essentiel, celui de faire donner à leur enfant un enseignement qui leur convient. Les Français sont heureux de pouvoir choisir leur fromage, leur chandail ou leur journal. Imaginons comme notre vie serait merveilleuse si, au nom de la justice sociale, nous étions tous obligés de manger le même yaourt gratuit, de mettre le même chandail rouge gratuit ou de lire le même journal gratuit, l’Humanité par exemple. Même si l’État nous affirme que tous ces produits sont garantis les meilleurs du monde.

Notre Éducation nationale, inspirée par le système totalitaire national-socialiste allemand « formant » la jeunesse hitlérienne ou par le système totalitaire soviétique « formant » la jeunesse communiste, est dangereux, car il donne à l’appareil éducatif un immense pouvoir. Celui de « former » dans un certain sens notre jeunesse. Il suffit, par exemple, de lire les livres mis à la disposition de nos enfants, pour comprendre qu’à l’Éducation nationale française, on n’apprend que les inconvénients de l’économie de marché, et l’on n’enseigne que les avantages de l’économie mise sous la tutelle de l’État.

Choisir l’école de ses enfants

Les enseignants rassemblés dans une même école, même s’ils possèdent les diplômes nécessaires, forment des équipes totalement différentes les unes des autres. Certaines, menées par de bons responsables, savent assurer la discipline dans leur établissement et sont très performantes. Les élèves qui en sortent sont bien plus avancés que ceux qui sortent de l’école voisine.
De leur côté, les élèves qui fréquentent une école sont tous différents les uns des autres. Les enfants d’immigrés issus de familles ne parlant pas le français ont besoin d’un enseignement différent de celui qui est donné à des enfants issus de familles parlant le français. Certains élèves perdront leur temps à l’école ; tandis que d’autres en sortiront sans savoir ni lire, ni écrire. La carte scolaire a été instituée, en 1963, pour retirer tout choix aux parents. Leur domicile détermine l’école de leur enfant. Même si l’école où doit aller leur enfant est notoirement médiocre. C’est insupportable.

Selon certaines statistiques, plus de 30 % des parents contourneraient la loi en arrivant à envoyer leur enfant dans une école qu’ils jugent meilleure. Les écoles dites libres refusent des élèves, l’État leur interdisant de recruter des professeurs en nombre suffisant.

Dernier avatar en cours du monopole d’État : l’Éducation nationale serait favorable à une notation des écoles. Savoir que la carte scolaire vous contraint à envoyer votre enfant dans l’école la moins bien notée du pays n’est pas très stimulant…
Le monopole de l’Éducation nationale est le pire des monopoles d’État. Il maintient en vie des écoles dangereuses pour nos enfants. Il ne faut pas supprimer ou « aménager » la carte scolaire. Il faut supprimer le monopole d’État qui introduit une nouvelle et grave injustice sociale.

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Comments (54)

  • dauphin37 Répondre

    A Monsieur Lahaye,
    La laicité à l’école ? Cela ne vaut que dans un sens. Faire chanter Belphégor (Ambassadeur des Enfers sur la Terre), c’est le plus capable c’est le plus aimable à des enfants de CM1, c’est une catastrophe intellectuelle. Cela n’a rien de laic, Monsieur. Et pourtant, les instituteurs de l’école de mon fils l’y ont contraint, meme si le gamin a vomi son déjeuner tellement ça le contrariait. Ces chants sont mysogynes et immoraux, où est l’égalité hommes/femmes ? C’est ça que votre école apprend à nos enfants, prier Satan et demander la descente des enfers sur Terre, c’est tellement marrant évidemment. Quelles sont les valeurs véhiculées…Alors laicité, il n’y a comme le reste que quand ça arrange les gens dans votre système, que vous y criez. ça ne tient plus la route ! 

    Pour le reste,
    En outre, je trouve scandaleux à l’heure des nouvelles technologies que l’on considère comme une non scolarisation un choix de scolarisation à distance lorsque le parent est enseignant en soutien scolaire qui plus est. Restons arriérés puisque c’est le monopole qui le veut…eh bien non !!! L’auteur de ce texte a raison, la France c’est le Tribunal de l’Inquisition ou l’on cherche la pensée unique et se plaint de ne plus avoir de brevets faute d’encourager la biodiversité et la créativité…moi, je trouve cela dommage. j’en suis à me demander si je ne vais pas demander d’asile politique à quelque pays qui en vaudrait la peine.

    La liberté n’est qu’une coquille vide dans notre pays, au nom de l’égalité. mais, lisez donc Tocqueville et vous comprendrez que nous nous trouvons dans le despotisme démocratique à tirer tout le monde vers le bas sauf les riches et ceux qui s’en moquent ! On malmène les gens responsables qui veulent vraiment instruire au sens large et éduquer leurs enfants. Les femmes doivent travailler à tout prix maintenant, ne plus élever leurs enfants. Laissons faire l’Etat qu’ils disaient, ben on voit comme ça a conduit la Russie.
     

    28 mars 2011 à 22 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Je tiens juste à précisez à M. Leroy par rapport à son commentaire du 29/09/06, que comparativement à la France les grandes écoles n’existent pas à l’étranger; les ingénieurs sont formés à l’université par exemple dans ces mêmes universités qui trient à l’entré alors nous jouez le refrain des mauvais résultats des universités françaises c’est facile. Il faut comparer ce qui est comparable.

    23 novembre 2006 à 12 h 13 min
  • Albert68 Répondre

    Merci de cette petite respiration pleine de fraîcheur, sas. A + . Albert

    23 octobre 2006 à 14 h 53 min
  • sas Répondre

    Sas est souvent précis et déterminé mais jamais énervé…car il suit la voie du tao….tous s’agitent et tous courent….et lui observe ces gesticulations….si la terre et le ciel ne produisent rien d’eternel , comment l’homme le pourrait-il ??? La connaissance et l’intelligence ne sont pour le tao que des fleurs sans parfums,elles sont souvent la source de l’erreur, c’est pourquoi le sage puise au tréfonds des choses sans s’arrêter aux apparences. Il contemple le fruit plutot que la fleur.Il ignore l’une et cueille l’autre……le sage ne cherche ni a briller comme le jade, ni a être rejeté comme un caillou,il vit au-dessus de l’estime et du mépris… sas qui te salue

    23 octobre 2006 à 13 h 25 min
  • Albert68 Répondre

    Bon, ben voilà, tu me rassures… Là au moins je comprends (lol)faut pas s’énerver comme çà. Je te suis à 100% Tout ce que je veux te dire, c’est que je suis l’exemple même du type qui a eu l’étincelle il y a environ deux mois. D’où mon arrivée sur ce site. Sur France2 effectivement j’ai gerbé grave.. même Arlette Chamot quand il y a eu l’incident de fin de plateau a dit : voilà, comme d’hab, ils foutent la merde…..” Personnellement, je ne vais plus m’énerver J’ai trouvé une forme de sérénité, je ne pourrai pas voter plus à droite que ce que je vais faire. Et j’espère ne pas être le seul. Et aux deux tours, j’espère. Merci d’accueillir les fils prodigues, man! Albert68

    21 octobre 2006 à 13 h 44 min
  • sas Répondre

    A albert…j’ai lu son 2 eme livre dit de solutions…et je te recite einstein:”…on ne s’arrnge jamais avec ceux qui sont à l’origine des problèmes…” c’est un évidence trivial applicable partout y compris en politique avec un naguy bocsa pronnant la rupture ??? Je vote depuis la nuit des temps et je voterais comme d’hab, en revanche j’ai eu a constater par moi-même , que le procédé des emmargements des listes electorales pour voler des voies,les inscriptions/desinscriptions, les votre de mort sont toujours d’actualité dans notre ripoublique …phare de l’humanité débordante des frères… en d’autre terme , ils nous enculent depuis 1789 avec leur fausse démocratie…..leur lois de plus en plus pesantes pour les justes et promotionnelles pour les droits communs particulièrement si ils sont initiés… Nous ne reprendrons le pouvoir de la cité qu’avec des manches de pioches…et avec l’aide du clergé…hors ceci ce sera et c’est déjà le chao…. Quelle union patriotique peut voir le jour librement et publiquement ????regarde le filtrage , hier soir à propos de nos banlieu et de la délinquance c’était un tapis, sami (je sais pas quoi de taxi), kazovitch….et pourquoi pas joé star , et fourniret….pour nous donner des cours de citoyenneté ???? Nous somes en pleinne époque du règne des enclumes et des merdes initiées…ET SEUL LE KARCHER S IMPOSE…itou assemblée nationnale(qui fait des lois la nuit avec 120 députés) et les merdes séniles du sénat tartarin de ramassecon et les autres….inutil à la nation et au combien coûteux… sas ne rêve plus…il sait que le sursaut se fera dans le sang, trop de mauvaise habitudes ont été prises depuis le jour maudit de juillet… sas attend tout de l’avenir , mais rien de ces politiques là…ils ont été MESURES,PESES,JAUGES……

    20 octobre 2006 à 14 h 31 min
  • Albert68 Répondre

    Merci pour ta réponse, Sas, que j’ai lue attentivement Mais Je n’ai pas compris le second paragraphe, scuse Ensuite Brighelli dénonce la merde. Télécommandé ou pas, il dénonce, c’est positif. Il vient de sortir un autre opus où il tape encore plus fort paraît-il. T’es pas preneur? Tu n’attends rien de l’avenir et de la politique? Au moins tu votes? Tu voteras? L’Union patriotique, tu t’en fous? Effectivement je ne te comprends pas entièrement mais enfin respect à tes idées. Albert68

    20 octobre 2006 à 12 h 42 min
  • SAS Répondre

    Mon cher albert….il me parait esentiel pour “savoir où tu vas de connaitre d’où tu viens” c’est le principe du tao, il n’y a pas d’avenir sans histoire… Lorsqu’un “généralisime” se lève , crache dans “sa” soupe et veux nous faire virer de bord , alors que c’est lui-même ou ses semblables qui nous ont mis dans cette facheuse position ou merde par leurs impérities respectives…..je ne suis(du verbe suivre) pas comme un con…je chouffe…et décortique. Lorqu’on prétend délivrer du message de redressement, de sauve garde, d’intérêt nationnal , historique et culturel…voir de protéger enfin nos enfants……avant toutes choses je regarde qui propose et qu’est-ce qu’il a déjà fait en la matière ou autre domaine…. si tu pratiques ainsi , tu nous evitera assurément un naguy bocsa gesticulant et apatride….en 2007 Pour revenir sur la maçonaille mortifère au sein de l’education nationale(70% rue de grenelle)….il n’est nul programme, nul organisation,nul syndicat, nul ministre…..DE CETTE VASTE ADMINISTRATION( ils enseignent les maths et le calcul et savent même combien ils sont ?????) dont la laicité forcenée et particulièrement anti chrétiene : qui ne soient estempillé en loge….ils ont par conséquence un rôle primordiale dans le bordel et le chao semé dans les classes de nos chérubins actuellement…et sa pseudo pédagogie à 2 ronds….et lorsqu’un Briguelhi, prof,docteur de surcroit….se permet un inventaire à la prévert sur tous les médias de france et outremer, pertinent et détaillé à souhait…cette ommission prend tournure d’aveu….ce type est télécommandé c’est sure de sure de sure…. A quelle fin ???? sas n’a pas de boule de cristal et n’est point dans les secrets des dieux et encore moins initié que quiconque…… mais suite au livre….comme par hasard , le manche à couille de robien (frère) a passé sa réforme incomplète et pas appliquée sur le terrain)…..ceci est donc sans conteste une OPA maconnique….einstein disait:” on ne s’arrange jamais avec ceux qui sont à la source des problèmes….” donc je n’attend pas de solutions durables et vertueuses pour la nation; des frères la gratouille…. SAS qui précise sa pensée…

    19 octobre 2006 à 14 h 13 min
  • Albert68 Répondre

    SAS tu dis “…tous cela me parait donc essentiellement suspect pour ne pas pouvoir déclarer ici, “qu’il n’en fut”….. Je ne te comprends pas entièrement. Brighelli reconnaît avoir fait partie du système, politiquement de gauche, d’extrème gauche, etc, fourré dans les commissions et chez les éditeurs verreux. Mais ce qu’il dénonce est exact et il s’est réveillé sans doute quand ses enfants ont été confrontés au “système” Admettons qu’il soit franc-maçon. Dans la situation présente est-ce un crime? Chez les franc-maçons (que je connais mal je le reconnais) l’universalisme l’emporte t-il sur l’intérêt de la Nation? Les idées de Brighelli ne sont-elles pas plus importantes que ses origines politiques. Certes il fait du fric avec son livre, mais il est sincère dans ses idées et sa révolte. Si à chaque fois que quelqu’un “nous” rejoint dans ses idées, il faut éplucher son passé, ses intérêts, on ne s’en sortira jamais. Je croyais que l’union était la priorité. En suspectant tout le monde, le minoritaire a toutes les chances de rester minoritaire. Le veut-il vraiment? La droite nationale veut-elle rester minoritaire, oui ou non bordel. De Villiers comme le Pen qui s’étripent? Si la droite trop modérée n’a pas le monopole de la République, la droite nationale n’a pas le monopole de la Nation. L’essentiel, c’est AVOIR UNE MAJORITE avec des alliances PRENDRE DES MESURES FORTES dans l’intérêt de la France Je connais un prof de droite. Mais dès que t’avances une idée, il fait comme les profs de gauche, il faut qu’il te contredise. C’est pénible. Il a toujours peur de perdre son identité, sa singularité, et il faut qu’il se démarque. Et la discussion devient impossible, comme “l’alliance” En se démarquant trop,trop souvent, on est toujours minoritaire. La recherche du consensus, ce n’est pas forcément la molesse. La question de la Nation l’emporte sur celle de la République, qui n’est pas à l’ordre du jour, au moins dans son concept originel. Va-t-on se réveiller demain avec une royauté à sa porte? Non. Donc l’essentiel, c’est la Nation à sauvegarder. Le droit nous protège du racisme. (le vrai, pas le bon sens qui nous anime quand on réclame par simple survie de notre culture l’immigration zéro par exemple) Mais le droit ne nous protège pas du laxisme, des pourris, des corrompus, d’un système corrompu, de la dictature des médias de gauche. Il faut donc des alliances. C’est en réunissant les idées communes qu’elles se font, il me semble. La moyenne et haute bourgoisie veut sauver l’identité française La basse bourgeoisie, le peuple, veut sauver sa peau et se sortir de la spirale de la misère. Y a t-il un moyen de les souder dans le même vote? Y a t-il un espoir un jour de voir triompher la droite nationale? Albert68

    18 octobre 2006 à 21 h 18 min
  • sas Répondre

    Effectivement j’ai apprécié la plume de brighelli….ces vérités sont d’une évidence enfantine…..mais il y a 1 truc qui m’a particulièrement gêné dans la dissection au scalpel…méthode,syndicat,parent, etat et fonctionnaille …. jamais au grand jamais , il ne parle ou évoque le rôle de la maçonnerie au sein de cette administration, les théorie logesques mise en oeuvre par laicisme et humanisme débordant….le nombre incroyable d’initiés chef les prof,mtre de recherche ou directeur d’etablissement…….tous cela me parait donc essentiellement suspect pour ne pas pouvoir déclarer ici, “qu’il n’en fut”…..donc à l’instar des commission d’enquête pipées ou des missions parlementaires …..toujours sous la coupe des frangins….on a asssité dans les gesticulation du frère briguelli à une tentative de push interne pour des crédits…ou de nouvelles lois…..que le frère derobien C4EST D2PËCH2 DE METTRE EN OEUVRE dans le p^klus grand désordre bien sur…. voilà ce que pense sas du sujet….et je veux bien mettre mes couilles sur la table de prétendre que je ne dois pas être très éloigné d’une de ces 4 vérités sur l’en… sas

    18 octobre 2006 à 13 h 40 min
  • Albert68 Répondre

    Merci Sas J’ajoute juste deux trois anecdotes ( j’en ai des tonnes mais le tout est compilé dans la Fabrique du crétin de notre repenti Brighelli dont j’aime bien le style faut avouer, et je bois du ptit lait en lisant ses quatre vérités…) 1 – Hier ma fille était en sortie cm1 pour étudier la nature toute la journée (et c’est pas la dernière sortie croyez-moi) en revenant ils s’arrêtent au domicile d’un instit qui leur montre que dans son jardin, lui fait pousser les plantes de la nature librement, etc… (A côté de çà, les crétins ne savent rien.) Morale de l’histoire: ma fille qui a suivi chez moi les cours du soir (pas forcément à haute dose, classique quoi, une ptite dictée et quelques règles par ci par là) a sauté une classe (je ne le demandais même pas..!) Ma fille elle se marre, l’école c’est cool pour elle, les instits dès le début coulent la concurrence autour d’elle !!!!!!!!!!! 2 – Une collègue de Segpa me disait hier que sa Soudanaise nouvelle venue était à la fois surprie et ravie parce que comme sa mère, toutes les deux croyaient qu’en France pour passer de 6 à 5ème, de 5 à 4ème etc, chaque année il fallait passer une examen…….: la collègue les a fait bien rire… et les a bien soulagées… 3 – Certains élèves vous le disent tout net: on est ici pour le fric. C’est juste une réalité, faut le savoir. (faut dire aussi que les élèves segpa c’est particulièrement des veaux … en général, les parents censés refusent catégoriquement d’y mettre leur enfant en grandes difficultés, faut dire çà fait peur – du genre dans les couloirs la fille segpa au mec segpa de 5ème arrête de m’toucher l’cul, etc, etc) Brûlons les IUFM et la néo-pédagogogie des gogo gaugau qui nous a mis dans le trou, y a même plus à creuser, çà creuse tout seul. La France avant tout, c’est le génie de la langue. En coulant la langue, ils ont coulé la France. Bonne continuation Albert68

    17 octobre 2006 à 11 h 25 min
  • SAS Répondre

    C’est bien albert ton autocririque et ta lucidité t’honnore…sache que ce n’est pas PARTICULIEREMENT les enseignants qu’il faut fustiger…ce système est voulu par les hierarques initiés qui nous asservissent….ceci dit ton etat de conscience t’impose de touver une autre activité, afin de ne pas participer a la gabgie….sas a quitté la fonction publique sans aucun regret…..et n’étant pas totalement incapable , a toujours sut et put rebondir favorablement… Pour le reste tu ne m’apprend rien BRIGUELHI avec sa fabrique du crétion a déjà tout répété… sas qui t’adoube…jean marie a encore gagné 1 voix et dans la mesure où les manches à couilles de la ripoublique perdent les pédales (appât du gain et peur du trou) JMLEPEN peut passer au 1 er tour….ca se serait top de top (l’umps va faire suer le burnos pour piper cette élection là…)ca risque de se voir sas

    16 octobre 2006 à 14 h 00 min
  • Albert Répondre

    Je suis prof – Une salle des profs çà reste toujours une bulle où les profs de gauche s’étripent: en règle générale, grande gueule devant les élèves, ils le sont entre eux, mais comme chacun veut cultiver sa différence, c’est la zizanie. Donc pour être un tant soit peu d’accord, faut taper sur le gouvernement (qui le mérite) et le manque de moyens Moi qui lentement tombe dans le côté obscur (droite nationale) qui au moins sur le plan des idées résonne comme le côté de la rédemption, je constate: Les moyens sont immenses, mais gabegie profonde: ex des écrans tous neufs d’ordinteurs pour des élèves qui savent cliquer sur une souris mais ne savent pas lire, ni se dépatouiller avec un texte Des élèves zéro culture, cinq ans d’études à l’école primaire écrivent: et des nou onve plu de proffes pour nousé des. Des profs genre documentalistes qui sont mécontents quand la mobilisation pour le jour de grève leur semblent insuffisants (ils nous houspillent) mais : le documentaliste en question ne travaille pas le mercredi matin ni le samedi; aucune réunion le soir, pas de copie, pas de conseil de classe, et çà nous fait la morale syndicale Morale de tout çà : je gerbe. Que ceux qui ne connaissent pas l’école d’aujourd’hui visitent des collèges avec des Segpas, ils ne seront pas déçus… On ne se rend pas compte dans quel état est l’école: son rendement, ses résultats. Quand je corrigeais le bac, l’inspecteur nous téléphonait au domicile pour s’assurer que la moyenne des copies ne soit pas trop basse 9/20……. Un nombre de commissions d’harmonisation incroyable pour le brevet des collèges (quand je pense que là dessus y en a qui ne l’ont pas…) France 2 reportage en juin, résultats du bac: si vous avez bien remarqué, même les parents étaient étonnés que leur progéniture ait une mention……. Au fait, pourquoi avons nous autant d’illétrés et d’incultes dans nos classes, de feignants et de blasés? Evolution du siècle; exode rurale: tous ces mômes avant étaient aux champs, gardaient les moutons, (et puis une fois l’âge requis, la ferme ou l’usine) Mais aujourd’hui, trop feignants trop blasés pour faire un métier manuel, un métier d’artisan (suffit que regarder ce qui se passe dans les stages de 3ème)qui leur rapporterait On leur donne le bac, et puis ensuite: ANPE FAC SOCIO PSYCHO JE SORS DANS LA RUE CONTRE LE CPE, JE NE SUIS PAS CONTENT PARCE QUE JE VOIS BIEN QUE LES PARENTS SE SAIGNENT POUR UN CRETIN COMME MOI, CHEZ QUI JE CONTINUE DE SQUATTER. Conclusion: y a du boulot pour raisonner tous ces peigne-culs et leur inculquer la valeur travail. Merci à SAS pour ton Verbe Albert68

    16 octobre 2006 à 0 h 07 min
  • ZOUZOU Répondre

    Je suis naïf.J’avais crû comprendre que le but de l’association “Education sans frontière” était, comme son nom pourrait l’indiquer, pour la suppression de la carte scolaire.

    9 octobre 2006 à 21 h 40 min
  • charlot83 Répondre

    Bravo les enseignants du 21° siecle (qui ne sera pas celui des lumières loin de là)pour leur engagement à demander toujours plus de moyens pour arriver à obtenir l’effet inverse de ce qu’ils prétendent vouloir obtenir, c’est à dire de plus en plus de bacheliers illéttrés. En effet je suis bien placé pour savoir que les jeunes qui arrivent à la journée de préparation à la défense (c’est à dire tous les jeunes français et françaises) possèdent de moins en moins le français, de moins en moins l’orthographe,de moins en moins la grammaire,mais ce qui est plus grave encore,ils sont de moins en moins nombreux capables de comprendre et d’analyser un texte simple. Ne faites pas payer à limmigration la note de l’illétrisme car nos bons instituteurs du 19° siécle ont réussit à alphabétiser nos petits ruraux qui depuis des siècles parlaient le breton le corse ou le patois du coin. Alors MR etMMes les enseignants essayez un peu de faire aussi bien avec plus de moyens qu’eux!!!!

    9 octobre 2006 à 18 h 17 min
  • grandpas Répondre

    80% de bacheliers mais à peine 10% capables de faire moins de 5 fautes à une simple dictée du certificat d’ étude des années 30. Ils seraient incapables d’être de bons artisans car de leurs mains ils ne savent rien faire.Si levez le poing pour manifester contre le CPE sous les houurras des profs de gauche ou plutôt les HOURRE,HOURRE. Ah le bon temps des révolutions d’Octobre.

    6 octobre 2006 à 23 h 03 min
  • sas Répondre

    Le commissaire politique taille tellement dans les tcah des internaute de ce site…que les echanges deviennent décousus voir incompréhensible…bref dans la droite ligne de ce qui ce pratique usuellement à l’insue de son plein gré…s’entend sas qui ne salut pas le webmasteur instrumentaire.

    5 octobre 2006 à 13 h 34 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Encore une censure? Bravo cher modérateur vous avez bien mérité du socialisme.

    4 octobre 2006 à 17 h 48 min
  • Tyler Répondre

    Pour répondre ou prolonger les propos de F. Bastiat, je pense qu’il ne faut pas virer les bolchs de l’E.N; dans un 1er temps il faut les affecter à des classes remplies de chances pour la France qu’ils ont tant voulues; et dans un 2eme temps, ils dégageront tout seuls au bout d’un mois .. ils pourront alors enfin s’adonner à leurs passe temps favoris la retraite et le blabla.

    4 octobre 2006 à 0 h 06 min
  • grandpas Répondre

    Notre syndicaliste philosophe néo-mahoïste se sent trés à l’aise dans son jardin,tout au moins le croit il! Tout faut qu’il a,le garçon. Depuis que les profs sont plus occupés à faire de la politique que des cours,c’est la catastrophe. Ds enfants qui rentrent en collége et qui savent à peine lire et écrire,un bac quel’on brade et la derniére le SYN DI CA LIS ME etudiant,des redoublants ou pire qui essayent de ce recycler à la CON BANDIT. Pendant ce temps nos politique socialites envoient leurs doux enfants dans les plus grandes écoles privées ou voir boostent leurs carriéres scolaires dans les grandes écoles républicaines voir l’ examen obtenu par une certaine Mazarine en 15 eme position alors que d’ habitude,ils ne sont que 2 ou 3 à l’obtenir, bizarre vous avez dit bizarre mon cher syndicaliste.

    3 octobre 2006 à 22 h 33 min
  • contact Répondre

    Dans le prolongement de l’article, je vous invite à visiter le site de Créer son école (www.creer-son-ecole.com) où vous pourrez découvrir l’univers des 450 écoles intégralement libres de France : vous y trouverez des écoles variées mais qui ont toutes en commun de reposer sur la liberté et la responsabilité de tous les acteurs : famille, professeurs, directeurs… cordialement, l’équipe de Créer son école

    3 octobre 2006 à 21 h 08 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat: Alors comme ça vous ètes enseignant! Et bien bravo, je vous félicite de participer à cette gabegie islamo-marxiste!Dirigez donc votre courroux sur vous même. Par ailleurs, je vous prie de m’excuser pour mon orhographe d’internaute mais à “ils ne récoltent que ce qu’ils ont semés (sic)”, semé ne prend pas d’s (le participe passé employé avec le verbe avoir s’accorde avec le COD)et “les discriminations positives supprimés” (re-sic) supprimé prend un e. Si vous voulez jouer à ce jeu, soyez irrèprochable.

    3 octobre 2006 à 13 h 56 min
  • sas Répondre

    Aux spécialiste es science de la fonction publique ,option trouduculcracerie…..quid des TPE…..pour les non initiés…est-ce TRIBUNAL PUBLIC des ENCLUMES….de l’enseignement s’entend ????? sas l’ignoranta,ignorantum….

    3 octobre 2006 à 13 h 21 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    De mieux en mieux: les TPE donnent de très bons résultats. Encore la langue de bois. J’ai assisté à plusieurs réunions sur les TPE où les IPR nous poussaient chaque fois à monter les notes. Là est le vrai scandale. D’ailleurs même au niveau de l’examen final nous recevons de plus en plus de pression pour “harmoniser” par le haut. Tout ça pour obtenir des scores soviétiques au “bac”. Mais ça bien sur ça va vous plaire. Le budget de l’éducation nationale doit être réétudié, les discriminations “positives” supprimés et les cadres gauchistes virés.

    3 octobre 2006 à 8 h 29 min
  • Jaures Répondre

    A leroy: Ce que vous dites est juste: même la meilleure des écoles ne remplace ni le travail, ni l’auto-formation. Mais ces certitudes sont affaire d’éducation, non d’instruction. A Fred Bastiat:Les TPE donnent de très bons résultats . Il est scandaleux d’en avoir réduit les moyens.Ces moyens doivent peut-être être augmentés mais surtout mieux répartis. Dans le Véme arrondissement de Paris on trouve des classes de CP publique de …8 élèves.

    2 octobre 2006 à 19 h 25 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Vous allez mentir encore pendant combien de temps Jaurès? Votre foutaise “le niveau monte” (Cf Baudelot Et Establet) ne trompe strictement personne. C’est de la propagande pure et simple orchestrée par des lobbies gauchistes au sein de l’administration centrale (Geismar) ou par le lobby pédagogiste (Meirrieu). Contrairement à votre affirmation péremptoire les résultats bruts ne sont pas publics (et pas publiques sic!) mais bien planqués au ministère et non disponibles. Ils étaient en effet catastrophiques. D’ailleurs chez les profs de base non syndiqués, c’est à dire 70% le constat est sans appel et cela n’a étonné personne. Si les instituteurs gauchistes dans les banlieues se prennent des pains, ils ne récoltent après tout que ce qu’ils ont semés. Enfin pour votre pseudo engagement populaire, le peuple vous a déjà répondu en vous infligeant la pire déculotée électorale le 21 avril 2002 parce que simplement pour une fois les journalistes ont fait leur travail et démontré votre inaptitude à faire régner la démocratie sur le territoire français. Vous êtes cuits vous et les votres, vous ne devez votre survie qu’à l’incompétence de la droite la plus bête du monde. Mais pour moi qui suis issu du peuple je peux vous certifier que j’ai compris et que beaucoup ont compris qu’à l’instar de Marx, votre grand gourou, vous ne pouviez vivre qu’en parasite social, car là est votre vraie nature.

    2 octobre 2006 à 17 h 21 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat: Votre post est tout à fait caricatural. Sur cette experience de présenter les enfants au certificat d’étude, contrairement à ce que vous dîtes, les résultats sont publiques: il en est un compte-rendu dans l’ouvrage de J.Hamon “Tant qu’il y aura des élèves”. Il stipule que seuls les résultats en orthographe sont moins bons. Les autres sont tout à fait comparables alors que les enseignants ne présentaient au certif, à l’époque, que leurs meilleurs élèves. Ceux d’aujourd’hui ont par ailleurs de nombreuses nouvelles compétences (en informatique notamment).La plupart des instits en fonction, ceux de 40 ans et plus, ne sont pas passés par les nouveaux IUFM, et rien ne démontre que leur compétence et leur motivation soient inférieures à leurs ainés. Ce sont d’ailleurs eux que l’on retrouve en priorité sur les établissements sensibles. Enfin, pour le syndicaliste que je suis, il n’existe qu’une classe ouvrière qu’elle soit formée d’immigrés ou non et leurs problèmes et revendications sont les mêmes.

    2 octobre 2006 à 14 h 08 min
  • leroy Répondre

    “Vous ètes dans le vrai mon cher Jacques.”Mr jaures etes vousjuge? etes vous juste ? Dans votre esprit mais pas dans le miens. Cependant vous avez le droit de pensez ce que vous voulez… Si quelqu’un veux s’en sortir mr jaures il n’y a qu une seul chose de vrai le travail et non pas forcement nos universités. Ils ont le droit de faire de l autoformation pour combler les manques et de faire preuve de créativité.

    2 octobre 2006 à 11 h 17 min
  • Gérard Pierre Répondre

    A Jaures: Les précisions que vous apportez sur ce que vous appelez ” l’environnement des élèves ” permettent effectivement de partager le concept d’action que vous souhaiteriez voir développer. A cet égard, j’ai toujours été frappé par un paradoxe. Lorsque mon entreprise m’envoyait en stage de formation, les ” pédagogues ” nous expliquaient que quatorze participants lors d’un stage constituait le nombre parfait. Au dessus de cette quantité, la qualité de notre participation risquait, disaient-ils, de s’altérer. Or nous étions des adultes motivés, volontaires et intéressés, pour ne pas dire passionnés par les sujets traités. Par contre, en tant que parent d’élèves, des ” gestionnaires ” de l’éducation nationale tentaient de me convaincre qu’une classe de trente adolescents, voire plus, n’avait rien d’anormal. Or, il était statistiquement prévisible que certains d’entre eux n’étaient ni motivés, ni intéressés, sans même parler de l’environnement malheureusement trop fréquent que vous décriviez. La contradiction persistante entre ces deux arguments est propre à jeter une sorte de suspicion sur la bonne foi de ceux qui, depuis des lustres, ont en charge la direction de la vénérable institution.

    1 octobre 2006 à 23 h 21 min
  • Jaures Répondre

    correctif de mon précédent post, il fallait lire “11% des enfants ne maitrisent pas la lecture à la fin du cm2…”

    1 octobre 2006 à 16 h 45 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Ben voyons, pas si catastrophiques…Il y a quelques années sous l’impulsion de sociologues marxistes (Baudelot et Establet) l’Education nationale a tenté une expérience faire repasser le certificat d’études (façon début du XXe à un panel d’élèves). Les résultats ont été si calamiteux que les « bureaucrators » de la Rue de Grenelle ont été contraints d’étouffer la publication de l’expérience. Dans la même logique on formait avant guerre de très bons instituteurs niveau bac alors qu’on ne dispose plus que de très mauvais « Professeurs des écoles » à bac+5. Bon à savoir également, l’âge moyen de sortie de l’IUFM est de 28 ans contre 23 ans pour un cursus normal, ce qui veux dire que la plupart des candidats échouent sur un niveau moyen et rament concienseusement cinq ans pour récupérer l’incurie universitaire.. Pour finir sur ce point le pourcentage des élèves issus des milieux populaires n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui. Baisse de moitié des admis à l’ENA, Normale Sup et à l’X entre 1968 ( !!) et 1990. Il est vrai que comme l’a fort judicieusement remarqué JP Chevènement « ces gens là (les immigrés) ont remplacés pour eux (la gauche) la classe ouvrière » et que la gauche se fout des (vrais) milieux populaires pour ne s’intéresser qu’aux immigrés. Voilà pour les résultats d’une institution en effet marxiste en sans aucun doute en faillite. Examinons maintenant les « propositions » de « Jaurès ». C’est bien connu « plus de moyens ». Sur la seule académie de Bordeaux c’est plus de 500 enseignants qui sont mobilisés sur les pitreries du « enseigner autrement » : les TPE et l’ECJS. A multiplier par le nombre d’Académies pour avoir une idée des sureffectifs d’enseignants. Quant à « l’aide individualisé » en seconde, elle mobilise beaucoup de moyens horaires pour quelques élèves en début d’année et personne dès Nöel. J’hésite à évoquer la pétaudière que sont les établissements de Banlieue ou toute notion d’instruction est bannie. Quant à votre misérabilisme originel Jaurès il est tout simplement ridicule. Les conditions sociales ne rentrent nullement en ligne de compte pour l’intelligence et l’appétence intellectuelle. Bref Jaurès, arrêtez votre langue de bois.

    1 octobre 2006 à 15 h 03 min
  • sas Répondre

    A Jc….tu vois c’est le problème du coq gaulois autosatisfait en permanence….les pieds dans la merde…et environné de fumier…il continu de chanter… Il n’y a rien à attendre et à fouttre avec ce genre de gaziers….seule une prochaine génération asservie, et exploitée voulant “casser ces chaînes et leur joug” dont l’origine est dans la stupidité des contenus enseignés(fond et forme)…sauront faire table rase…et dans le sang encore… sas

    1 octobre 2006 à 14 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Vous ètes dans le vrai mon cher Jacques. Beaucoup pensent en effet qu’ils exerceraient bien mieux le métier de prof si ils étaient à leur place. C’est le cas aves de nombreuses professions comme journaliste, politicien ou selectionneur de foot. Quant aux “poncifs”, ceux qui qualifient l’éducation nationale d’institution marxiste et en faillite n’en sont ils pas les premiers à en user.Il est vrai que les résultats de l’éducation nationale pourraient-être améliorés mais ceux ci , compte tenu de l’environnement actuel, ne sont pas si catastrophiques que certains se complaisent à le clamer. Ainsi, au niveau de l’analphétisme, si 11% des enfants ne maitrisent pas corrèctement la lecture et l’écriture, ils ne sont plus que 6% après 16 ans (le collège unique est passé par là),ce qui correspond à la moyenne haute des pays européens qui n’ont pas tous les m^mes inégalités sociales. Critiquons, certes, mais sachons mesure garder et demeurons constructifs.

    1 octobre 2006 à 10 h 47 min
  • jacques Répondre

    le problème de l´éducation est qu’il y a 10 opinions sur les buts, les méthodes, et le cadre général pour chaque enseignant, parent et élèves, car c’est clair même chez chaque parent et enseignant les opinions changent au fil des ans et des expériences. C’est donc le sujet idéal pour un “message board” Continuez à écrire…

    1 octobre 2006 à 9 h 35 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Avec des libéraux comme vous Monsieur Trémeau nous nous dirigeons vers 30 ans de plus de socialisme pour le plus grand malheur de notre pays. Commençons par le seul point d’accord que nous ayons sur le sujet : l’omniprésence du marxisme ou de ses avatars dans l’éducation nationale. En effet les manuels d’économie du secondaire sont pitoyables, les programmes idiots, sans parler des méthodes curieuses d’Alternatives économiques qui transforme les enseignants d’économie en commerciaux avec la rémunération toute symbolique d’un abonnement gratuit. Bref comme l’a titré Capital, il y a quelques années « au Lycée l’économie ça craint ». Pour autant, je ne vois pas très bien où vous voulez en venir sinon, une nouvelle fois, de satisfaire la clientèle de droite des écoles dites privées qui pour 90% d’entre elles sont financées par l’Etat. Il faut être particulièrement de mauvaise foi pour attribuer un quelconque mérite à des écoles qui choisissent leurs élèves et dont la déontologie est parfois douteuse (présentation en candidats libres d’élèves recalés aux examens blancs pour ne pas obérer le taux de réussite). Bref je renouvelle le conseil que j’avais déjà posté : quitte à dénoncer les pratiques anticoncurrentielles, commençons par mettre à jour et supprimer les privilèges des professions libérales survivance d’un Ancien régime mort de son corporatisme et de son fiscalisme. Un petit exemple en passant le revenu net annuel d’un pharmacien est de 105 000 euros et sa position de monopole est beaucoup plus flagrante que celle de l’Education nationale. En effet dans tous les pays (et en particulier aux Etats Unis) il existe un enseignement public et gratuit qui forme la majorité des enfants. Etant très familier des Etats-Unis je peux même vous certifier que contrairement aux idées reçues il scolarise là-bas la très grande majorité des citoyens. Ce n’est pas parce que je suis critique avec votre démarche que je cautionne bien sur les élucubrations de Jaurès. Ce n’est qu’une soupe (plus vraiment populaire) de poncifs éculés justifiant l’inqualifiable. La vraie raison du malaise de l’éducation nationale est qu’il y a un deal : on vous paye des clopinettes et en contrepartie on ne vous « emmerde » pas trop. Tout cela bien entendu au détriment des citoyens de demain, qui trompé par des diplômes dévalorisés, se préparent un avenir de misère. Bien entendu dans l’état actuel des choses, je ne suis pas pour la suppression des écoles privées puisque moi-même je reconnais volontiers que j’utiliserai leurs services plutôt que de voir mes enfants plongés dans l’enfer des ZEP. Convenons que c’est une bien mince justification et que jamais le Libéralisme n’a prévu que le secteur privé soit financé par le public. Là est toute la tromperie des faux libéraux et je crains fort Monsieur Trémeau que vous ne soyez des leurs.

    30 septembre 2006 à 19 h 32 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    Concernant l’Education “Nationale”, LE SEUL CONSTAT QUI S’IMPOSE EST SA FAILLITE. Faillite de l’apprentissage de la lecture, de l’apprentissqge du francais, etc., faillite de l’apprentissage a un metier, faillite de la formatiion a de veritables debouches, faillite de l’education a la morale “republicaine” chere a Jules, faillite de la formation d’un “citoyen” digne de ce nom, ou meme a celle d’un homme digne de ce nom. Tant qu’on n’aura pas voulu accepter ce constat, et prendre les mesures qui s’imposent, notamment en mettant a la porte tous les hierarques de l’Education “Nationale” et leurs complices syndicalistes qui bloquent dans l’oeuf tous les projets de reformes, le sort des eleves, des etudiants, et de tous ceux qui constituent l’avenir de la France me parait irremediablement compromis. Et ceux auxquels on doit cette situation : politiciens, syndicats, medias et lobbies (pas seulement maconniques) doivent etre considres comme des criminels… Salut cordial a toutes et a tous, Jean-Claude Thialet

    30 septembre 2006 à 17 h 59 min
  • Jaures Répondre

    A leroy: la faiblesse de nos universités vient de ce qu’elles ont été délaissées pendant 3 décennies. Elles sont parmi les moins dotées des pays occidentaux. Il est vrai qu’il y a encore 10 ou 15 ans, un diplôme universitaire, même dévalué, protégeait du chômage. Ce n’est plus le cas aujourd’hui: un effort important doit permettre de relancer nos universités (qui sont quand même tout à fait compétitives en recherche fondamentale). Réserver des places hors concours permet simplement de corriger les innégalités au départ. Soyons honnète:un enfant issu des classes défavorisées aura nettement moins de chance de réussir ses études. Si vous n’offrez à ces enfants que des modèles de dealers ou de footballers, il ne faudra pas s’étonner des problèmes des cités. A Pastout: Les gens contournent la carte scolaire avant tout pour éviter la mixité sociale. C’est pourquoi il faut favoriser l’organisation de classes d’excellence et d’options rares dans les lycées sensibles afin que la mixité sociale devienne modèle de réussite. Beaucoup plus que la sélection, c’est d’une réelle information sur les filières et leurs débouchés dont les étudiants ont besoin. La sélection n’est pas toujours judicieuse (doit-on, par exemple être matheu pour devenir un bon médecin ?). Le corporatisme existe en effet à l’éducation nationale (comme partout) mais aucune réforme ne pourra voir le jour sans la participation des enseignants dans le cadre d’une réelle négociation. A gerard pierre: Agir sur l’environnement des élèves ne veut pas dire revenir à une quelconque situation antérieure mais intégrer l’influence évidemment néfaste de certaines situations sociales. Soyons concret: quelles chances de réaliser de bonnes études possède un enfant issu d’une famille éclatée, elle même de faible niveau scolaire, dont la mère rentre tard le soir. (Ce n’est pas du Zola, c’est très courrant, il y a même bien pire). On peut corriger cette inégalité de départ: cours de soutien gratuit, aide aux devoirs obligatoire,etc… Ces moyens doivent être mis en oeuvre. C’est un investissement à mon sens plus opérant que les baisses de charges.

    30 septembre 2006 à 10 h 53 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Venant de prendre connaissance de l’avis formulé par Jaurès hier à 12h53’, je pense utile de préciser, pour la bonne compréhension de ce que j’exposais, que je n’ai jamais été ni enseignant ( simplement maître d’internat, il y a très longtemps ) ni syndicaliste. Je suis simplement un « produit » scolaire des années cinquante/soixante qui ne s’est jamais vraiment désintéressé des problèmes de formation: dix huit ans de présence active dans une association de parents d’élèves, parrain de stage de nombreux élèves de BEP, BTS ou DUT, et actuellement encore membre d’un conseil d’administration de lycée en tant que « personnalité qualifiée ». J’échange donc, à divers titres et sans à priori, avec des enseignants, des chefs d’établissements et des parents, depuis une trentaine d’années. Vous dites : « avant toute réforme, il faut agir sur l’environnement des élèves. » Il est vrai que si l’environnement était plus favorable, et les élèves disciplinés, studieux et déférents, les choses iraient différemment. Pour autant, cela ne revient-il pas à idéaliser une situation qui n’a jamais existé ( pas même dans les années cinquante/soixante ) et a peu de chance de voir le jour ? Ne faut-il pas plutôt, à partir du constat d’une réalité qui n’est en rien imputable à l’éducation nationale (l’emploi de cette locution inappropriée me gêne toujours un peu) reconfigurer les vraies missions de cette institution ? * Doit-elle instruire, ou doit-elle éduquer ? * Quelle doit être aujourd’hui le cœur du métier d’un enseignant ? * Quelle devra être demain sa feuille de route ? * Quelles doivent être les limites de son action ? * Au service de qui ou de quoi doit-il être ? Il faut bien reconnaître qu’actuellement, nos enseignants vivent dans une confusion épouvantable et que les exutoires idéologiques n’ont jamais rien solutionné (égalité des chances, intégration, opposition publique/privé, carte scolaire, et j’en passe). Dés lors que leur rôle aura été clairement redéfini et bordé, que cette reconfiguration constituera UN INCONTOURNABLE, il leur sera plus aisé de se livrer à l’exercice que je préconisais pour l’avoir vécu positivement dans une autre sphère d’activité. Certes, cela ne résoudra pas tous les problèmes, mais ceux qui, jusqu’à présent, bottaient en corner sur l’institution pour se débarrasser à bon compte de ceux qui leur incombaient devront alors assumer la part naturelle qui leur échoit. La redéfinition des rôles et leur redistribution devient une nécessité primordiale. Ecoutons attentivement les discours à venir de celles et ceux qui se croient pressenti(e)s à la présidence de nos destinées, et notons bien surtout leurs silences …… éloquents. Voici, en toute courtoisie, ce dont je souhaitais faire part à Jaurès.

    29 septembre 2006 à 16 h 42 min
  • Pastout Répondre

    Le problème de l’école vient de la carte scolaire, c’etait une bonne idée pour équilibrer enseignement et démographie locale, hélas nous n’avons pas tous la même capacité pour apprendre et mélanger tous les enfants sans tenir compte de leur capacité à apprendre c’est provoquer la selection par l’échec, les enseignants l’on bien compris et font tout le necessaire pour que leurs enfants aient le meilleur enseignement possible (ils savent, on ne peut leur jetter la pierre).Classes de niveau donc et non pas le melting pot. Autre fausse bonne idée, l’université pour tous les bacheliers avec liberté de choix . Résultat:écoeurement d’un grand nombre d’étudiants (40%)qui abandonnent en cours de soclarité. Selection par l’échec là encore. Nous pouvons donc nous poser la question de savoir si la meilleure méthode d’enseignement est la sélection par l’echec ou par le savoir quel qu’en soit le niveau. La concertations des enseignants pour décider des reformes à faire est une tres bonne idée dans la mesure ou les syndicats à leur bonne habitude ne viendrons pas semer la sisanie, la démagogie et le corporatisme.

    29 septembre 2006 à 16 h 34 min
  • leroy Répondre

    Ah Mr Jaures, votre sagesse pour rester calme vous fait honneur. Cependant, j’ai une simple question à vous soumettre.Comment expliquez vous que nos grandes écoles sont reconnus à l’étranger et pas nos université? Regardez l’exemple de l’interculturalité en Allemagne et aux Etats-Unis. Cela passe par le privée ou bien des universités intelligentes comme en Allemagne. Car le lien entre notre système d’éduction monopolistique ne profite pas à nos entreprises. Quand au favoritisme vis à vis des recus hors concours c est le signe de la non egalite:un concour est un concour. Pourquoi favoriser les minorités plus que les autres? Vous leur donnez des droits supplémentaires? Ah “Justice sociale” j allais oublier Je suis totalement opposé à ce que vous suggerez. Mais je respecte votre point de vue et espère que vous acceptez la remise en question.

    29 septembre 2006 à 14 h 16 min
  • Jaures Répondre

    Que l’école ait besoin de se remettre en cause est une litote: cela devrait être fait de manière permanente. Qu’il y ait des lourdeurs, des ratés, qui peut le nier. Mais les problèmes doivent-être réglés dans le cadre du service public. Le “succès” du privé est un leurre: à effectifs d’origine sociale identhique, la réussite est équivalente dans le public. Par ailleurs, le privé se voit doté dans certaines communes de droite de moyens par élève parfois 10 fois supérieur à ceux accordés au public. Encore une fois, le succès dans les Grandes Ecoles montre que ceux qui réussissent ont été bien préparés. Les élèves des lycées sensibles reçus hors concours, malgré l’opposition des responsables d’établissement, ont aussi bien réussi que les autres. Continuons ces experiences.

    29 septembre 2006 à 13 h 03 min
  • Jean Moulin Répondre

    Après tout, la réflexion sur l’école ne doit concerner QUE les parents et les enfants de notre pays. IL FAUT EXCLURE LES ENSEIGNANTS DU DEBAT.

    29 septembre 2006 à 10 h 07 min
  • Salvateur Répondre

    “Français sont heureux de pouvoir choisir leur fromage, leur chandail ou leur journal” malheureusement non car chaque fromage estr désormais industriel et et le goût a été neutralisé il y a un moyen encore efficace où reste le choix nature vierge c’est de retirer les enfants de l’école c’est l’instruction qui est obligatoire, pas l’école voilà une bouée pour ceux qui coulent cordialement salvateur info: http://www.lesenfantsdabord.org

    29 septembre 2006 à 7 h 19 min
  • Viviane Répondre

    Il y a une autre option que l’école publique ou privé : le homeschooling ou école à la maison ou instruction en famille. Si vous n’êtes pas satisfait de l’école en général, vous pouvez ne pas envoyer vos enfants à l’école, c’est légal, contrairement à ce que nous dit le gouvernement actuel, l’école n’est pas obligatoire, seule l’instruction l’est. Avec l’instruction en famille, vous ne serez pas obligés de suivre les programmes scolaires. Il y a aussi la possibilité de prendre des cours par correspondance (CNED ou cours privé non religieux !!) Si vous voulez plus de renseignements, faites une recherche avec “instruction en famille” ou “école à la maison” sur le net.

    29 septembre 2006 à 0 h 05 min
  • leroy Répondre

    j allais oublier un bon enseignement et enseignement neutre et non pas un enseignement ou l on force les gens a aderer a votre pensee. Si quelqu un veut aller en ecole privee ca se comprend surtout quand on prend un systeme qui coute ls yeux de la tete a l etat et ou aujourd’hui nos (pas tous heureusement) chers professeurs pensent povoir raser gratis eternellement.. permettez moi d’en rire vous etes deconnecte des realitees… Mis à part, Je tiens à féliciter Mr Trémeau Bernard car on a grand besoin de personne réaliste et intelligente comme lui. Pas comme une certaine politicienne qui ne connait rien à l’économie.. Merci encore Mr Trémeau Bernard de nous faire partager des visions factuelles et réalistes.

    28 septembre 2006 à 16 h 44 min
  • leroy Répondre

    Ah mr Scottkiller , j ai 23 ans et suis ravis de votre commentaire sur la vision du professeur Lahaye Joël. je partage tout a fait votre avis je suis en fin d ecole d ingenieur par le travail et non par les enseignements divulgues par certains de mes professeurs qui ont chercher a me reoriente o paravant en classe de premiere. Si je les avais ecoute quelle belle connerie j aurais fait. Aujourd’hui, l ‘ecole Francaise laic se transforme en une ecole de propagande gauchiste qui se permet de decider du devenir d enfant. Ils preferent envoyer leur propre enfants en classe prepa car eux ils savent… Merci MR Lahaye Joël mais votre tentative de perversion des esprits ne prend pas sur moi. Quand au financement de votre ecole laic qui payent reelleent je ne pense pas que se soit un simple professeur. C’est avec les impots de ceux qui se donnent du “mal pour supporter votre enseignement”

    28 septembre 2006 à 16 h 27 min
  • Jaures Répondre

    A Scottkiller: Avant de pratiquer le calcul différentiel, cher ami, il vous a bien fallu apprendre l’arithmétique. Votre succès dans les classes prépa ne sont pas dûe qu’à votre talent mais également à votre éducation dans les classes primaires et secondaires. Ne reniez pas votre enfance pour des raisons idéologiques, ce serait triste. Par ailleurs, il n’y a pas de filles voilées dans les classes des écoles publiques. C’est tout simplement interdit. A gerard pierre: j’ai eu souvent ce type de discussions avec des amis syndicalistes enseignants. C’est une de mes principale divergence avec eux: avant toute réforme, il faut agir sur l’environnement des élèves.

    28 septembre 2006 à 12 h 53 min
  • Aude Répondre

    Oui Jaurès, il y a des crucifix dans les salles car ce sont des écoles catholiques !!! Le but du privé c’est que si vous êtes pas content, vous allez voir ailleurs. Mais ce n’est pas pour autant que les gamins font la prière avant chaque cours. Les cours de cathéchisme sont facultatifs. Il n’y a, je le répète, aucun prosélytisme religieux ! D’ailleurs, lorsque j’étais en 6ème au collège publique (c’était il y a 15 ans), il y avait eu une réunion d’information AU SEIN de l’établissement pour l’aumonerie… Shocking !

    28 septembre 2006 à 9 h 18 min
  • Gérard Pierre Répondre

    De tous temps l’école a tenté de répondre aux besoins du moment. Sous l’ancien régime, l’analphabétisme et l’illettrisme n’étaient pas rédhibitoires. Les métiers manuels et agricoles ne nécessitaient la pratique ni de la lecture ni de l’écriture. L’école avait pour vocation de former les élites et les clercs, relativement peu nombreux. L’avènement de l’industrie rendit nécessaire la généralisation d’un apprentissage minimum de la lecture, de l’écriture et du calcul. Jules Ferry fut l’instigateur d’un formidable élan. L’histoire enseigne que la conviction des parents ne fut pas toujours aisée à remporter. On parlait alors plus raisonnablement d’instruction publique. N’oublions pas que les « hussards de la république », ainsi surnommait-on alors les instituteurs, conditionnèrent les esprits de plusieurs générations en vue de la reconquête de l’Alsace et de la Moselle. Nous vivons aujourd’hui sur un modèle idéologique qui a produit des effets positifs incontestables dans un segment de temps assez long. Reconnaissons le. Pourquoi n’est-il plus adapté à présent ? Quelle est sa finalité actuelle, dans un environnement qui n’est plus et ne sera jamais plus celui du XIXème ni du XXème siècle ? A quels besoins devrait-il répondre ? Comment se fait-il que les enseignants n’incitent pas leurs propres enfants à reprendre leur flambeau professionnel ? Le malaise est plus grand qu’on ne le laisse percevoir et il n’entre dans la compétence d’aucun homme politique d’y apporter une solution. Alors ? ce serait sans remède ? Le remède existe. Il faut simplement aller le chercher là où il se trouve en réalité. Et il se trouve tout simplement atomisé dans la tête de chaque enseignant, auquel on ne demande jamais son avis. Il devient urgent et nécessaire d’organiser une grande campagne de communication interne à l’institution, de fédérer chaque fonctionnaire dans de petits groupes de travail afin que chacun liste tous les dysfonctionnements sans exclusive, qu’il préconise ses solutions. Ces groupes devront rapporter leurs conclusions à un comité chargé de boucler la cohérence et la faisabilité des propositions faites. Cette campagne nécessitera plusieurs années avant de produire véritablement ses fruits. Utopie dites vous ?…… c’est pourtant en agissant ainsi que sous l’impulsion de son président d’alors la sidérurgie française de 1986, moribonde et au bord de la liquidation, devint en 2002 le number one de la production mondiale d’acier. Il est vrai que tout le staff de direction avait passé un contrat de confiance avec chaque salarié, fut-il le plus modeste dans l’organisation. Et la confiance paya. Alors, pourquoi devrait-on faire moins confiance à des enseignants qu’à des salariés du monde de l’industrie ? surtout si c’est l’ultime recours dont la France dispose encore ! ! ! …… Je suggère à mes contradicteurs éventuels un peu trop pressés de faire un peu de benchmarking du côté où cela a très bien fonctionné, et qu’ensuite ils nous disent ce qu’ils ont recueilli et l’enseignement qu’ils en retirent.

    28 septembre 2006 à 0 h 50 min
  • Scottkiller Répondre

    A Lahaye Joël, Cher professeur , vous ne seriez pas un peu de gooôche par hasard?? Votre discours ne tient pas la route ! “C’est la seule garantie de ce qui fait la spécificité de notre Nation et de notre République : la Laîcité” . AU FINAL LA LAICITE EST POUR CEUX QUI LA CONCOIVE !!! . Combien de filles voilées avez vous dans votre classe ? Pour moi l’éducation nationale a été une formidable perte de temps, à part l’enseignement secondaire !( préparation aux grandes écoles puis école d’ingénieur). Mais vous allez dire qu’il n’y a pas de mixité sociale et tout le tralala, que je suis un priviligié. Par contre personne pour dire que si on veut on peut réussir par la volonté et le travail !

    27 septembre 2006 à 22 h 12 min
  • Jaures Répondre

    Il faut relativiser les effectifs refusés dans les écoles privées faute de place. 35 000 élèves seraient concernés, alors que l’école en concerne 12 millions. Ensuite, ces chiffres sont sujets à caution car émanant des autorités catholiques qui s’en servent pour réclamer des moyens supplémentaires. Les signes religieux sont très présents dans les écoles catholiques sous contrat: crucifix dans certaines salles communes, aumôneries, etc …Par ailleurs, les écoles privées ont toujours refusé d’intégrer la carte scolaire. Le problème ne réside pas dans l’école mais dans son environnement, son contexte. On ne changera pas l’école sans régler auparavent les problèmes sociaux. Enfin, prendre comme exemple de “propagande” les cours d’économie est une supercherie. Seules les classes de lycée ES ont des cours d’économie obligatoire où les profs marxistes n’y sont plus guère qu’une poignée. Et 2 années plus tard, à la fac, ils suivront les cours de P.Salin ou G.Millière.

    27 septembre 2006 à 20 h 00 min
  • Aude Répondre

    ??? Vous savez que plus de 90 % des écoles privées sont SOUS contrat. Elles ne sont plus confessionnelles depuis belle lurette. Ma mère enseigne dans un collège catholique sous contrat et il n’y a aucun prosélytisme religieux. Ils ont d’ailleurs de nombreux élèves juifs, musulmans (le port du voile y est interdit) et la majorité sont même athés…

    27 septembre 2006 à 14 h 26 min
  • jacques Répondre

    Il n’y a pas de système parfait. L’autre extrême serait encore plus horrible: imaginez un réseau uniquement privé où on aurait des écoles confessionnelles qui n’enseignerait ici que la charia, là que le judaïsme le plus étroit, et plus loin qu’un christiasnisme réactionnaire! Et pourquoi pas, tant qu’à y être, des école hypernationalistes ou d’autres pour les purs aryens ou d’autres destinée à former de futurs révolutionnaires communiste ou anrachistes! Imaginez les guerres internes que tôt ou tard cela créerait lorsque des enfants sortiraient de ces écoles avec un cerveau parfaitement lavé! Ouvrez seulement un livre d’histoire pour voir les résultats de ce qui s’est déjà produit … Sans comptez l’exclusion totale de ceux qui auront commis l’erreur malheureuse de naître de parents pauvres! Il n’y a pas de récettes miracles.

    27 septembre 2006 à 11 h 34 min
  • Lahaye Joël Répondre

    Heureusement qu’il existe l’Education Nationale. C’est la seule garantie de ce qui fait la spécificité de notre Nation et de notre République : la Laîcité. Le terme que l’on attache à l’école privée, scandaleusement de libre est usurpé, car l’école privée n’est pas libre des lobbies religieux et sociaux. Admettons l’école privé&e, mais alors qu’elle s’autofinance si elle veut ëtre libre jusqu’au bout! Joël Lahaye Professeur de l’école de la République, libre et laîque

    27 septembre 2006 à 9 h 38 min

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