Entretien avec Béatrice Bourges : L’homoparentalité en question

Entretien avec Béatrice Bourges : L’homoparentalité en question

homoparentalitéEntretien avec Béatrice Bourges
Présidente de l’association pour la protection de l’enfance
http://www.protection-enfance.fr/

1) Le gouvernement envisage de refaire voter le Parlement au sujet du "statut du beau-parent". Vous craignez que cela n’ouvre la porte à "l’homoparentalité". Pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Ce projet permet d’associer sans nécessité le tiers à l’autorité parentale sous prétexte qu’il vit avec l’enfant et un de ses parents. La fonction parentale est ainsi réduite à un investissement affectif envers l’enfant. La définition du parent se trouve déconnectée de son fondement biologique qui est l’engendrement de l’enfant, réel ou symbolique dans le cas des enfants adoptés notamment. Il devient possible d’appeler parent toute personne qui s’investit auprès de l’enfant sans référence à l’altérité sexuelle des parents.
Le projet, à plusieurs reprises, remplace dans le Code civil les mots « père et mère de l’enfant » par le mot « parents », en lui-même asexué. Le projet introduit ainsi dans le Code civil l’homoparentalité en privant la société française du débat auquel elle a droit sur ce sujet.

2) Un enfant adopté ne serait-il pas mieux dans un couple homosexuel stable que dans un couple hétérosexuel qui se déchire?

Cette question est biaisée et hétérophobe ! Elle sous-entendrait qu’un couple homosexuel est toujours stable et qu’un couple hétérosexuel, par définition, doit se déchirer…

Les statistiques prouvent que les couples homosexuels se séparent beaucoup plus que les couples hétérosexuels. Ce n’est pas très « politiquement correct » mais c’est la vérité ! La durée moyenne du mariage chez les homosexuels est de 3 ans ou moins pour 70% d’entre eux.

Un enfant confié à un couple homosexuel a donc plus de chance de voir ce couple se déchirer que s’il est confié à un couple hétérosexuel.

3) Vous dites que l’amour ne suffit pas. Pourriez-vous nous expliquer ce  que vous entendez par là ?

L’homoparentalité garantit la tendresse, ce qui est important. Mais la structuration psychique de la personnalité demande autre chose. Le complexe d’Œdipe, par exemple, repose sur une triangulation entre l’enfant, son père et sa mère.

Il n’est pas question ici de mettre en cause la réalité de l’amour homosexuel et de l’amour que deux « parents » homosexuels pourraient porter à un enfant. Mais aimer un enfant est une chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre. Les parents ne sont pas que des éducateurs.  C’est la psychanalyse qui nous l’enseigne : la conscience de la différence sexuelle et de la différence de génération est indispensable à la structuration psychique de l’enfant et, par le seul fait de l’existence de ses parents, il reçoit ces deux fondements. Il est essentiel qu’un enfant puisse se représenter d’où il vient. On ne se construit qu’en se différenciant, ce qui suppose de savoir d’abord à qui l’on ressemble.

Grâce à la différence sexuelle de ses parents, l’enfant sait qu’il est issu de leur relation. Les enfants adoptés, eux aussi, bien que leurs parents ne soient pas leurs géniteurs, se savent issus de l’amour et du désir de leurs parents. L’enfant a besoin de savoir qu’il est issu d’un homme, son père, qui a aimé une femme, sa mère, et s’est uni à elle.

Dans son développement, l’enfant connaît aussi un besoin d’identification et de différenciation et, grâce à cela, il découvre son identité : le petit garçon se sent homme comme son père, la petite fille se sent femme comme sa mère. 

Enfin, l’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente pour se positionner en tant qu’individu. Il peut ainsi se situer dans la chaîne des générations.

Depuis des millénaires, le système sur lequel est fondée notre société est une généalogie à double lignée, celle du père et celle de la mère. Cette pérennité garantit à chaque individu de trouver sa place dans le monde dans lequel il vit, car il sait d’où il vient.

4) On lit souvent des statistiques sur la stabilité psychologique des enfants élevés dans des "couples" homosexuels. Vous semblez contester ces chiffres. Pourquoi ?

En premier lieu, pour obtenir des résultats aussi rigoureux que possible, il aurait fallu distinguer différentes catégories d’enfants, notamment ceux adoptés par des « couples » homosexuels avant l’âge de quatre ans, et ceux adoptés après l’âge de quatre ans car la construction de l’identité sexuelle se fait précisément à cet âge charnière.

Le nombre de personnes interrogées est très faible. Dans la grande majorité des cas, l’échantillon consulté n’est pas constitué par tirage au sort mais par candidature volontaire. Les questions posées concernent, dans presque tous les cas, les enfants pré-pubères.

Ce ne sont pas les enfants eux-mêmes qui sont interrogés mais très souvent leurs « parents », Des études, telles que « Ce n’est pas pareil », réalisées par des universitaires espagnols, montrent les conséquences subies par les enfants du fait d’être élevés par des «couples » homosexuels. On retient notamment des problèmes psychologiques, en particulier la faible estime de soi, le stress, l’insécurité quant à leur vie future et quant à leur crainte d’avoir des enfants, des troubles d’identité sexuelle et des troubles de conduite (dépendance de la drogue, dysfonctionnement dans la conduite alimentaire et échec scolaire).

5) Une bonne partie du dossier sur "l’homoparentalité" concerne la sémantique, pouvez-vous nous en parler ?

Le choix des mots a un poids considérable dans ce débat et ceux qui sont utilisés par les militants gays ne sont jamais pris au hasard.

Le recours abusif aux termes de « père », « mère », « parents » ou « mariage » pour désigner des situations qu’ils n’ont pas vocation, par définition, à englober, a pour effet un affaiblissement du sens de ces mots qui ne parviennent plus, aujourd’hui, à exprimer le sens profond et très précis qui est le leur et qu’ils doivent conserver.

Un père est la personne masculine lié à l’enfant par une relation de filiation et non seulement d’éducation. Une mère est la personne féminine liée à l’enfant par une relation de filiation et non seulement d’éducation.

Le mariage n’est pas que la « reconnaissance sociale de l’amour », mais l’institution d’une famille au sens juridique du terme, c’est-à-dire une cellule qui crée une relation de filiation directe entre ses membres. Au-delà de la vie commune de deux personnes, il organise la vie d’une Communauté composée de descendants et d’ascendants. C’est un acte d’engagement fondamental dans la construction et la stabilité des individus et de la société.

Béatrice Bourges
L’homoparentalité
en question
Et l’enfant
dans tout ça ?

Éd. du Rocher

135 pages – 16 euros
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Comments (29)

  • Anonyme Répondre

    Stabilité homo ? c’est une illusion. Je connais plusieurs gays dont l’un des buts dans la vie est d’avoir le plus beau tableau de chasse possible. cela ne me dérange absolument pas car chacun vit comme il l’entend. Je constate cependant que les hétéros qui agissent de même ont rarement des désirs d’enfants. Alors qu’on ne me dise pas qu’un couple gay est plus stable qu’un couple hétéro (je n’ose même plus écrire normal)

    16 septembre 2009 à 12 h 22 min
  • IOSA Répondre

    Je propose de faire adopter les enfants de tous ceux qui sont pour que les homos puissent adopter et après on verra si ces bonnes âmes sont toujours en accord avec leur conscience….

    IOSA

     

    15 septembre 2009 à 22 h 14 min
  • Magny Répondre

    Franchement j’ai un ami homosexuel et je peux témoigner que pour la stabilité en terme de couple c’est absolument pas ça du tout . Deux ans d’une relation durable ( avec nombreux accrocs à la fidélité , très nombreux durant cette période … ) c’est déjà un record ! Et je ne parle pas d’une seule personne isolée , car il m’en a présenté beaucoup avec ce penchant là , et même les couples qui semblaient les plus stables explosaient .

    Je garde en souvenir beaucoup d’anecdotes amusantes mais ce qu’il faut en retenir c’est que pour l’enfant je doute que cela soit fabuleux de changer de second papa toutes les années bissextiles . Bien sûr au pays des aveugles les borgnes sont rois : un couple homo sain d’esprit sera toujours mieux qu’un couple hétéro désaxé . Mais depuis quand n’avoir qu’un oeil est un idéal ?

    15 septembre 2009 à 17 h 04 min
  • Emeric Répondre

    D’abord, il n’est pas vrai que toutes les familles soient fondées sur la notion d’éducation père/mère, on connaît de nombreux exemples africains actuels (mais aussi ailleurs autrefois) où les oncles, tantes, grand-parents géraient les familles. Je suis quand même d’accord pour dire que c’est la formule optimale. Ensuite, il est bidon de s’appuyer sur une revue homo pour fixer la pratique d’une catégorie sexuelle, dans ces conditions, l’hétéro moyen serait uniquement fasciné par les pinups et la taille de ses biceps. Enfin, il est tout aussi ridicule de considérer que tous les homosexuels sont favorables à l’homoparentalité, le débat ne doit pas être biaisé à ce sujet.

    J’ajoute qu’il est régulièrement oublié ici comme ailleurs que l’identité des êtres change au cours de la vie, aussi l’homoparentalité est-elle une réalité dès qu’un mari a viré sa cutille ou qu’une femme délaisse son mari pour une autre femme, sans parler des nombreux bisexuels. Ces portes enfoncées devraient quand même resserrer le débat sur le seul point qui compte, la légalisation de l’homoparentalité ou sa continuation sous forme illégale.

    Pour ma part, je penche pour la légalisation, en raison d’une observation amorale simple. La survie de l’humanité est aujourd’hui assurée (en termes démographiques), aussi l’obligation de reproduction qui est faite aux animaux et qui soude la notion de famille n’a plus de raison d’être. L’homophobie qui se reliait autrefois à une juste condamnation des "traitres" à nos devoirs de survie (formule provocatrice) et s’étendait dans des termes comparables aux hommes, couples ou religieux/célibataires stériles (la verve populaire les stigmatise assez bien) n’a plus vraiment de fondement biologique. Dès lors, il me semble plus que permis de tolérer l’homosexualité et de normaliser tout ce qui résulte d’elle (héritage, adoption, fiscalité…). Bie n sûr, à terme, la menace de l’imitation des comportements sexuels pourrait compromettre la survie de l’espèce, mais je crois qu’on est à ce sujet dans le fantasme, d’abord parce que faute d’expérience de légalisations ultérieures, les conséquences sont inconnues, ensuite parce qu’il y a bien des menaces quotidiennes qui alarment moins les bonnes âmes et mériteraient un traitement radical (guerre nucléaire, écologie, et au choix, selon l’écologie de chacun).

    15 septembre 2009 à 16 h 46 min
  • Anonyme Répondre

    Jaurès:

    Là n’est pas la question: évidemment qu’il faut garantir l’éducation chez les hétéros. Mais là nous parlons des homos. Et il s’agit de ne pas prendre de risques inutiles en légalisant tout de travers sans réflexion préalable.

    Pas de monstrueux pervers car pas assez de couples homos, donc pas de risques. Inutile de provoquer le diable.

    Il y a assez de polémique à ce sujet pour qu’on reporte à plus tard les prises de décision hasardeuse.

    15 septembre 2009 à 12 h 29 min
  • le troll Répondre

    et pour un enfant élevé par deux fachos qui ne boivent que du thé, lui lisent la bible en écoutant le "panzerlied"?

    15 septembre 2009 à 8 h 10 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<les pourcentages cités sont connus de tous (sauf vous). >>
    Je n’en suis pas du tout vexé. Mes fréquentations sont moins cosmopolites que les vôtres et j’en suis fort aise. Dans mon entourage d’un certain âge les gens ont dépassé les obsessions sexuelles qui semblent tellement vous passionner. Je laisse ces préoccupations aux jeunets comme vous qui doivent encore s’arrondir les cornes.
    Voir le vieil adage: "dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es"

    15 septembre 2009 à 0 h 58 min
  • Lambda Répondre

    Franchement marre d’entendre parler des homos : qu’ils fassent donc leurs "petites affaires" entre-eux, et qu’ils nous foutent la paix… Un homo ne m’a jamais inspiré la moindre sympathie, probablement parce que je ne les ai que très très peu cotoyés, pour ne pas dire pas du tout. J’en connais deux, jeunes, et je connais surtout la douleur des parents devant ce drame. Car c’est bien un drame pour des parents.
    Pour les enfants, qui seraient élevés par ceci ou par cela, restons calmes : que vous le vouliez ou non, les couples (hétéros !) d’un niveau au ras des pâquerettes engendrent très très rarement des génies ! C’est dommage, mais c’est comme ça. Regardez déjà ce qu’il y a dans les poussettes : le bébé déjà prolo, face de lune, rougeaud, le regard vide, aucun intérêt à son entourage, un biscuit à la main, ce n’est encore qu’un tube digestif, et il risque de le rester encore un certain temps… Autre portrait, mais plus rare, il est vrai : un bébé déjà intéressé par tout ce qui est autour de lui, le regard déjà allumé, vif, des yeux qui bougent, les premières mimiques émotives indiquent clairement que son cerveau commence à activer ses neurones… Déjà, il voit et il entend, et il essaie de mettre des liens, de l’ordre dans tout ça ! Désolé une fois de plus, si c’est un prolo qui pousse la poussette, c’est que c’est l’employée de maison… Et par la suite, il suffit de regarder à l’école : si les maternelles regorgent de génies, le tri impitoyable se fait très vite, surtout avec l’école débile qui doit assurer la promotion de la médiocrité, avec l’obligation systématique de ne surtout pas marquer un quelconque élitisme, tout le monde sait que la vie en société n’a absolument pas besion d’élites mais plutôt de bons gogos, lesquels sont plus faciles à manipuler… Du reste, les enseignants de CP peuvent à peu près dire, avec 99% de probabilité, qui, de leurs élèves, feront des études supérieures (je dis bien "études", je ne dis pas "aller à la fac").
    On peut aussi regarder ce qui se passe dans les enfants adoptés. Généralement, un enfant adopté n’est pas forcément issus de géniteurs que la nature a particulièrement favorisé, et si ils en sont arrivés à l’abandon, c’est parce qu’il y a eu de gros problèmes… Il y a donc de fortes chances pour que l’enfant hérite d’une certaine "tendance" assez proche de celle des géniteurs. Sans faire une généralité, j’ai vu un couple (disons très bon niveau social) adopter un gamin, le résultat a été catastrophique…
    Alors, toutes ces histoires de "mêmes chances au départ", c’est un argument absolument stupide, sans raison et sans fondement, et surtout, sans aucune certitude de résultat, si ce n’est un coût prohibitif pour la société. Désolé, la seule façon de niveler, ce ne peut être que par le bas…

    14 septembre 2009 à 12 h 08 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, les pourcentages cités sont connus de tous (sauf vous). Vous avez probablement dans votre entourage autant d’homos que de gauchers mais vu la teneur de votre discours, je doute qu’ils se confient à vous spontanément.

    J’adore votre ironie sur les homos massacrés en Iran ! Vous pourriez nous faire la même sur les juifs homos à Auschwitz Je suis sûr que beaucoup apprécieraient !

    14 septembre 2009 à 11 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Cher Pink-thinker

    Où avez vous lu, je vous cite: " Parlez un jour avec un homo. Demandez lui ce qu’il lit comme journaux. Vous serez surpris: ils lisent l’Équipe, Le Parisien, Le Figaro et regardent TF1. Ceux auxquels vous faîtes allusion n’en concernent pas plus que les équivalents hétéros"

    A ma connaissance, je ne l’ ai inscrit nulle part, je donne en exemple un magazine de société dénommé Têtu plus particulièrement destiné à la communauté homosexuel de notre pays et je vous fait remarquer comme  exemple que les photos de couverture sont le plus souvent de beaux éphèbes que de mignons chérubins et que la majorité des articles proposés en couverture sont le plus souvent en rapport avec la mode et autres sujets aussi culturels que sur les problèmes de la famille comme la rentrée des classes.

    Expliquez nous aussi puisque selon vos sondages, les homos représentent 10 % de la population, qu’ ils soient aussi nombreux à la gay-pride, seraient ils tous réunis ce jour spécialement.

    Pour terminer, profitez d’ un fait divers sordide pour étayer vos affirmations, démontre à quel point vôtre argumentaire est pauvre, je réitère,  vous êtes un faquin

    14 septembre 2009 à 9 h 50 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<A tout prendre, la petite Marina n’aurait-elle pas préféré des parents différents, homos ou pas ?>>
    Argument pervers, comme si elle avait le choix. A tout compte fait, l’enfant élevé par des parents homo a-t’il aussi le choix, lui demande-t’on son avis?

    14 septembre 2009 à 8 h 23 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Parlez un jour avec un homo. Demandez lui ce qu’il lit comme journeaux. Vous serez surpris: ils lisent l’Equipe, Le Parisien, Le Figaro et regardent TF1. Ceux auxquels vous faîtes allusion n’en concernent pas plus que les équivalents hétéros.>>
    D’abord il faut qu’il y en ait beaucoup et il faut déjà qu’on sache qu’ils sont du milieu pour pouvoir les sonder. A mon avis il a fallu un échantillon considérable des 10% de la population sexuellement active pour pouvoir émettre des affirmations aussi hardies en citant même leurs journaux et TV préférés. Enfin pourquoi pas, certains endroits peuvent avoir des densités supérieures à la moyenne, la jungle humaine s’organise comme elle peut et qui se ressemble, s’assemble.
    Admirons au passage le clavier de bois qui a tapé ces statistiques dignes de la pravda sovétique.
    Questions subsidiaires: Y avait-il des homos en urss du temps du goulag? Et si oui de quel côté étaient-ils?
    En Iran nous savons déjà qu’ils finissent tous au bout du godet d’une pelleteuse mécanique. Les Iraniens, ces ignares,  ne pourront donc jamais expérimenter les bienfaits de familles homo. Tant pis pour eux, privés de vierges au paradis!

    13 septembre 2009 à 20 h 57 min
  • Jaures Répondre

    A Iosa: Ce n’est pas moi qui nierai l’importance du milieu sur le comportement des individus. Mais il se trouve que certains comportements ne dépendent pas du milieu mais du hasard. C’est le cas des comportements sexuels (je parle de ceux qui concernent les adultes consentants, pas des perversions) ou , autre exemple, le fait d’être gaucher ou droitier. Aucune contrainte ne fera d’un homo un hétéro, aucune ne fera d’un gaucher un droitier. La preuve est que, quelle que soit la société, la proportion d’homo ou de gauchers est la même: environ 10% pour les homos, 12% pour les gauchers. C’est ainsi.

    Siniq: Parlez un jour avec un homo. Demandez lui ce qu’il lit comme journeaux. Vous serez surpris: ils lisent l’Equipe, Le Parisien, Le Figaro et regardent TF1. Ceux auxquels vous faîtes allusion n’en concernent pas plus que les équivalents hétéros.

    Nathaniel, je trouve fort de café que vous demandiez aux homos des garanties d’éducation que vous ne réclamez pas aux autres. Quel monstrueux pervers (il n’en manque pas dans l’Histoire) a été élevé par un couple homo ? A tout prendre, la petite Marina n’aurait-elle pas préféré des parents différents, homos ou pas ?

    13 septembre 2009 à 15 h 38 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès:

    "Daniel: On n’est pas plus islamiste par atavisme que catholique ou communiste. Si le peuple Iranien avait eu droit au chapitre, il aurait probablement balayé, ses enfants en tête, la théocratie au pouvoir. L’Islamisme n’est qu’un mode d’oppression du peuple. Quand ils sont libres les jeunes ne s’embarrassent pas de ces carcans. C’est d’ailleurs pour cela que nos églises sont vides. "

    On est islamiste par éducation car combien  seraient assez tortueux pour imaginer un tel enchainement et une telle construction de non sens ou le bien intentionnel trouve le moyen de justifier le crime. Quelques uns oui , mais pas des milliards. Et si vous pouvez affirmer à juste titre que les jeunes ("quand ils sont libres"…) ne s’embarrassent pas de carcans, c’est que des individus se sont battus pour que vous puissiez le penser, l’apprécier, et le dire librement.  C’est bien là que vous, étant libre de penser et d’analyser, vous devriez placer en premier cette condition de liberté de penser comme bon vous semble comme primordiale et intouchable. Car vous seriez en Iran, vous seriez islamiste toute votre vie, ne serait ce que pour survivre matériellement.  Et si j’observe les jeunes en Iran, je constate combien ils imaginent leur avenir dans le cadre rigide de l’Islam. Ils espèrent surtout consommer plus et n’ont pas pris la vraie mesure de ce qu’est la Liberté.

     Quand vous défendez une minorité, disons par un élan du coeur en apparence, c’est avec votre regard d’homme né dans un pays qui vous a fourni des bases de liberté ayant entrainé un confort matériel . Hélas, jusqu’au point de saturation. Mettons de l’ordre, c’est à dire de l’humain, dans cette vision matérialiste qui dérive avec le fric, mais ne laissons pas croire à des peuples indigents qui vénèrent leur prison mentale, que leur prison est un avantage … simplement parce qu’elle les empêche de penser. Si on admet dans une analyse superficielle qu’ils ont des qualités, des avantages par exemple au niveau de la famille, ce n’est pas par un choix intelligent mais par un non choix, sous  la peur et sous la contrainte de la violence. C’est aujourdhui inupportable.   Nous pouvons retrouver ces avantages (que nous avons pratiqués) mais multipliés par mille en terme de qualité par la liberté qui est la porte ouverte sur l’intelligence.  

     La liberté est un risque puisqu’elle propose d’autres choix. Mais en fait,  le seul choix possible est le bon! …  et nos peuples cherchent un nouveau point d’équilibre. Y compris notre église qui se refait une meilleure santé mentale grace à la claque qu’elles a subie avec la perte du pouvoir politique.
    A ne plus voir que nos désordres, on oublie tous les grands avantages qui dominent largement et sont enviés par tous lespeuples de la terre.   … Qui veulent les avantages mais pas  l’exigence personnelle qui les ont permis.

    13 septembre 2009 à 11 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    Selon nôtre Pink-thinker

    Je cite: " Il ne faut pas surestimer l’influence des parents " ce petit stratagème lui permettant de disculper les parents homosexuels dans le cas où leur progéniture prendraient la même voie sexuelle que leurs éducateurs

    Mais plus dans une de ces commentaires, il écrivait exactement l’ inverse ne mettent noir sur blanc ceci:" conception de la famille chrétienne et bourgeoise ". Donc que croire ce qui est mis un jour sur une page ou l’ affirmation inscrite le lendemain pour étayer son commentaire.

    Mentez, mentez il en restera quelque chose, encore un point commun avec l’islam la takia, décidément ils ont tout pour s’entendre.

    13 septembre 2009 à 11 h 22 min
  • IOSA Répondre

    Iosa: Avoir un enfant est toujours une gageure. Pour le reste, il n’est en rien avéré qu’ un enfant élevé par un couple homo serait enclin à devenir homo. On ne devient pas homo par choix ou par atavisme (sinon, il n’y aurait pas d’homos). Je ne partage pas votre vision de l’éducation qui ne ferait qu’ inculquer aux enfant leur mode de vie futur. C’est, et bien heureusement, autrement plus complexe. Personne ne peut assurer comment, adultes, seront ses propres enfants. Les enfants n’acceptent pas mécaniquement les croyances et les idées de leurs parents. Celles-ci ne sont qu’un aspect des influences exercées sur leurs enfants et ces derniers y réagissent bien souvent de manière imprévue.

    Jaurès@…

    Prenons un exemple et rien de tel que l’Afrique pour démontrer ce qui suit:

    Un africain élevé en Europe par des parents européens fera t’il davantage d’études que si il était resté en Afrique ? La réponse tombe sous le sens, il fera bien plus d’études et aura une chance d’intégrer un monde à la mesure des perspectives qui lui seront offertes…..Tandis que dans son pays d’origine, les perspectives sont quasiment nulles, d’où l’immigration massive vers les pays européens.

    L’être humain évolue en fonction de son habitat, les jeunes d’aujourd’hui acquièrent bien plus vite les technologies modernes, même si ils ne savent pas comment celà est construit ( ordinateur, tl portable, voiture etc, etc).

    Voir ses parents toute la journée à la maison, parce que " au chômage " et voir tout les jours un frigo vide ne favorise pas l’envie de faire des études, mais plutôt l’envie de faire de l’argent et vite ( délinquence juvénile en hausse).

    Il y a énormément d’exemples qui devraient vous dire que le conditionnement volontaire ou non des parents aura une énorme influence sur la vie future des enfants.

    Les enfants d’assassins seront ils des assassins ? Bien sur que non, puisque l’effet sera bien plus pervers par le repli sur soi pouvant aboutir au déclin du psychisme de l’enfant.

    Et en allant chercher bien plus près….les enfants abandonnés par l’un ou les deux parents et qui souffrent de cette perte d’identité ( les points de repères du début de notre existence).

    Idem en ce qui concerne les enfants adoptés…..

    Dernier exemple et non des moindres…..les enfants musulmans à qui ont dit que la France et les autres pays non musulmans sont la plaie de la terre d’ Hallah, les ennemis de l’Islam.

    je comprends lorsque vous dites que les enfants ne seront pas toujours l’image de leurs parents, mais dans la vie de tous les jours, bien peu seront différents.

    Les homosexuels tout comme les hétéros se fréquentent peu, tout comme les chrétiens et les musulmans.

    Donc, je vous le redis….pour une loi  en faveur de l’adoption par des parents homos, celà reste  un non, pour la bonne raison qu’ils peuvent très bien se reproduire sans recourir à l’adoption.

    Il existe déjà la monoparentalité à eux de faire avec, tout comme le font déjà les hétéros, d’autant plus que cette loi n’est seulement revendiqué par une minorité d’homosexuels (couple homme/homme) et non par les couples femme/femme, qui elles n’ont pas ce problème pour enfanter.

    Ce qui me fait dire à WatsonCorsica@…  que son commentaire sur le godmichet est déplacé et très mysogine.

    IOSA

    12 septembre 2009 à 16 h 01 min
  • Jaures Répondre

    A Iosa: Avoir un enfant est toujours une gageure. Pour le reste, il n’est en rien avéré qu’ un enfant élevé par un couple homo serait enclin à devenir homo. On ne devient pas homo par choix ou par atavisme (sinon, il n’y aurait pas d’homos). Je ne partage pas votre vision de l’éducation qui ne ferait qu’ inculquer aux enfant leur mode de vie futur. C’est, et bien heureusement, autrement plus complexe. Personne ne peut assurer comment, adultes, seront ses propres enfants. Les enfants n’acceptent pas mécaniquement les croyances et les idées de leurs parents. Celles-ci ne sont qu’un aspect des influences exercées sur leurs enfants et ces derniers y réagissent bien souvent de manière imprévue.

    Il ne faut pas surestimer l’influence des parents. Certes, en apportant la sécurité, le soutien et l’équilibre, on donne les meilleurs chances aux enfants, mais rien n’est écrit.et rien ne dit qu’un couple homo serait moins apte à apporter ces éléments positifs. Les parents de Hitler, Staline ou Fourniret étaient-ils si monstrueux pour offrir à l’Histoire une telle progéniture ?

    Daniel: On n’est pas plus islamiste par atavisme que catholique ou communiste. Si le peuple Iranien avait eu droit au chapitre, il aurait probablement balayé, ses enfants en tête, la théocratie au pouvoir. L’Islamisme n’est qu’un mode d’oppression du peuple. Quand ils sont libres les jeunes ne s’embarrassent pas de ces carcans. C’est d’ailleurs pour cela que nos églises sont vides.

    A Fred Bastiat: Il y a des homos à l’UMP comme au PS. Probablement même quelques uns abonnés aux 4V.

    11 septembre 2009 à 17 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Exactement!

    Et affirmer (sans aucune preuve) que les enfants élevés par des homosexuels seront de même santé mentale que ceux élevés par des héterosexuels devrait relever du crime contre l’humanité…

    Faire l’apologie des dérives idéologiques liées à la gauche depuis les années 60 devrait être classé dans le pénal!

    Merci Jaurès, à vous et à vos amis, qui ne jurez que par la déchéance de la France et du modèle occidental, et qui finirez bien par l’obtenir, vu comment c’est parti!

    11 septembre 2009 à 15 h 05 min
  • françois Répondre

      A Jaures:

     Oui, j’ai cité l’Iran. Mais pas dans le sens où vous semblez l’avoir compris. Eux au moins ne passent pas leur temps à faire subir les derniers outrages aux mouches et dans ce domaine, on pourrait s’inspirer d’eux. Bien sûr, comme vous déformez tout ce que l’on peut dire, je m’attends par avance à ce que vous hurliez que je suis un défenseur de l’extrémisme, de la Burka et de la lapidation des femmes…Non, je suis simplement partisan qu’on arrête de se poignarder avec des saucisses plates ou de discuter du sexe des anges. Les homos n’ont pas de gosse? La belle affaire. Mais qu’une bande de zozos emmerde la France entière parce qu’ils veulent aller contre la nature et qu’on leur prête attention, j’appelle cela en… les mouches.

    11 septembre 2009 à 12 h 21 min
  • Anonyme Répondre

    Cher Pink-thinker

    Où avez vous lu , ce concept que vous m’ imputez, je vous cite (conception de la famille chrétienne et bourgeoise) dans mon petit commentaire car dans aucune des lignes je ne l’ ai inscrit , je mets simplement en exergue que pour un enfant, l’ image du couple pour l’ éducation est une mère et un père et que vous le vouliez oui ou non, il en est ainsi depuis que le monde est monde.

    Dans vôtre liste de criminel ou de dictateur, vous avez omis, Adolf Hitler, Staline, Trotski (fondateur de la Tcheka) et quelques "Sérial-killer" mais vous avez aussi oublié certains personnages qui ont soulagé certains maux de l’ humanité comme l’ Abbé Pierre ou Sœur Emmanuelle qui ont certainement plus fait pour les pauvres que tous vos camarades de pensée socialiste.

    Vous ne trouverez aucunes analyses sur vos chers amis car dans le cas où elle seraient négatives, ces dernières ne seraient pas publiées mais dans le cas contraire, vos journaux préférés se feraient un devoir de les afficher sur une pleine page.

    Vous nous présentez vos amis homosexuels comme des couples sans histoires voir parfaits, il s’ agit ici d’ une image idyllique, malheureusement très peu de ces unions bien souvent libres durent moins longtemps que tout autre concubinage hétérosexuel.

    Il est vrai que pour faire avancer vos idées et les imposer, vous n’ hésitez pas à franchir le Mur du con, célèbre éditorial d’ un de vos hebdo favori. Regardez aussi un peu plus, les magazines homo , c’est très facile, ils sont exposés sur tous les kiosques à journaux, on y célèbre que la beauté d’ hommes jeunes et parfaits et non des joies de la vie de famille.

    11 septembre 2009 à 10 h 38 min
  • IOSA Répondre

    Au risque de choquer certains, l’ homoparentalité est une gageure et seulement dans la mesure où l’enfant ne serait pas issu d’un des deux parents ( l’adoption étant totalement exclue).

    Je ne dénie pas le droit aux homosexuels à devenir des parents, mais je dis que la civilisation ( la notre) s’est construite en grande partie par atavisme (héridité des acquis) et que partant de ce simple constat, je ne vois pas au nom de quoi ou de qui, il faudrait accepter le déclin de l’humanité.

    Pour ceux qui ne comprendraient pas…..notre vie est gérée par un code moral ( le visuel et l’auditif construisant ce code) que nous inculque nos parents (même à leur insu) et comme tout bon enfant, nous mimons nos parents ( les animaux font de même). Et tout écart dans ce conditionnement entraine fatalement une répétition des actes parentaux ( cas des enfants maltraités reproduisant ce qu’ils ont connus….la religion des parents devenant celle de l’enfant par formatage de l’esprit).

    Le monde étant ce qu’il est, il n’est nul besoin de loi pour pousser tout le monde dans le mur de la connerie.

    IOSA

    10 septembre 2009 à 23 h 14 min
  • Daniel Répondre

     

    Siniq :    …"par égoïsme pour permettre à certains groupes de pouvoir jouer à la poupée…   Bon résumé des vrais motivations de gens immatures, dont sexuellement.
    WatsonCorsica:   … "qu’en aucun cas on ne peut substituer le droit DE l’enfant au droit A l’enfant !"  … Autrement dit ne pas sustituer l’enfant être humain à part entière,  au droit à l’enfant objet , pour jouer à la poupée.     Moi, moi, moi disent les enfants, ou :  j’ai envie….
    Jaurès:     "et Freud expliquait que l’enfant se construit aussi sur les erreurs des parents),"   Quelquefois oui et ce n’est pas une raison pour leur faire des croche pieds supplémentaires;  et souvent non:  un islamiste est généralement né de parents islamistes et les erreurs et préjugés sont inscrits profondément à l’identique des parents.  Il ne s’agit pas de construction mais de déconstruction.       

    10 septembre 2009 à 22 h 10 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    On sait, on sait Jaurès ces "chers" homos votent à gauche. Inutile donc de jouer au cuistre à longueur de forum.

    10 septembre 2009 à 18 h 05 min
  • Jaures Répondre

    A Siniq: Pourquoi imposez-vous votre conception de la famille chrétienne et bourgeoise ? Est-elle aussi idyllique que vous le supposez ? Les pires crapules de ces dernières années (Mesrine, Guy Georges, K.Kelkhal, Fourniret, P.Henry, Emile Louis,…) ont-ils été élevés par un couple homo ? François cite avec justesse l’iran. Ces pays intégristes qui oppriment les homos sont-ils des modèles pour nos enfants ? Ce qui nuit à l’épanouissement d’un enfant, est-ce un couple homo ou un couple qui se déchire (une femme meurt chaque jour en France sous les coups de son conjoint) ?

    Si des études existent montrant explicitement que les enfants élevés par des couples homos sont des déviants dangereux, qu’elles soient publiées !

    A Watson: Vous croyez que les homos ne vous exhiberont pas des couples hétéros tout aussi tordus que celui que vous citez ? Pour côtoyer régulièrement des parents d’élèves, je peux vous dire que le pittoresque atteint parfois un niveau à côté duquel votre exemple semblerait bien sage. Mais qui peut dire ce qui adviendra des enfants qui grandissent dans ces contextes ? Pouvez-vous d’emblée certifier, sans risque d’erreur, que l’enfant élevé par couple homo sera nécessairement moins heureux, moins épanoui que si il est éduqué par un couple hétéro ? Pour ma part, je m’abstiens de tout jugement tant que l’enfant est soigné, soutenu et scolarisé.

    10 septembre 2009 à 17 h 51 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Je connais un couple de femmes militantes qui élèvent ensemble un petit garçon qui est le fils de l’une d’elles. C’est super sympa comme elles disent. Le petit garçon n’aura pas à souffrir de l’identification forcée à l’image phallique et bourgeoise du mâle dominateur. La seule image du père à laquelle le garçon sera autorisé à s’identifier est le godemichet. Voilà tout ce qui reste du père au sein de ces petits univers parfaits.

    Tout ça pour rappeler que l’homosexualité reste dans nos société un droit et ne doit en aucun cas devenir un modèle ! inutile de trouver des arguments qui n’auraient pour objectif que de faire prévaloir le plaisir des parents sur l’équilibre de l’enfant. Toutes les études qui prouveraient que les enfants issus de l’homoparentalité ne posent aucun problème sont bidons. D’abord parce qu’aucun chiffre sérieux ne vient étayer les paramètres d’enquête et surtout parce que la possibilité d’avoir 1 père et 1 mère reste un droit fondamental et qu’en aucun cas on ne peut substituer le droit DE l’enfant au droit A l’enfant !

    10 septembre 2009 à 14 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    On pourrait présenter toutes les études à certains intervenants , ils arriveraient encore à remettre au cause seulement pour leur bon plaisir.

    Pour un enfant quelqu’ il soit la représentation de la famille est un père et une mère et cela depuis des siècles même depuis l’ émergence de l’ humanité mais ces mêmes intervenants au nom d’ une idéologie sont prêts à accepter n’ importe quoi .

    Un enfant est être fragile qui se construite de jour en jour et le plus petit incident peut détruire ce fragile échafaudage et la vie de tous les jours se charge bien de lui mettre des chausse trappes n’importe où ,n’importe quand alors de grâce ne leurs en rajoutons pas par égoïsme pour permettre à certains groupes de pouvoir jouer à la poupée.

    10 septembre 2009 à 10 h 38 min
  • françois Répondre

      Parfois, j’envie l’Iran. Chez eux, pas d’homosexuels (dixit leur président). Vous vous rendez compte de tout ce qu’ils économisent en discutions, experts, études, débats, lois, associations, manifs, comités de vigilance, et surtout, surtout que d’économie de temps! 

    9 septembre 2009 à 18 h 07 min
  • Jaures Répondre

    La question est: est-il stastistiquement établi que les enfants élevés par des couple homosexuels présentent des troubles du comportement spécifique ? Que l’on me présente une seule étude sérieuse allant dans ce sens. Tout n’est que préjugés et allégations. Comment prendre au sérieux des études qui établiraient que les enfants des couples homoparentaux auraient des"problèmes psychologiques, en particulier la faible estime de soi, le stress, l’insécurité quant à leur vie future et quant à leur crainte d’avoir des enfants, des troubles d’identité sexuelle et des troubles de conduite". Ces troubles sont à peu prèt ceux de 90% des ados (et je crains que les 10% qui restent ne développent de réelles pathologies). Nos prisons sont-elles peuplées d’enfants élevés par des homos ? Nos asiles psychiatriques peut-être ?Sont-ils plus en échec scolaire ? Rien, rien n’étaye cette thèse farfelue.

    Quant au discours pedopsychiatrique à 2 euros, il prète à sourire. F.Dolto à qui on demandait quelle doit être la première qualité d’un bon parent répondait: "être efficace". Et délivrez nous des discours du genre "l’enfant doit être aimé comme ci comme ça" , "il doit sentir qu’il est issu d’une mère et d’un père qui se sont aimés…". Tout cela ne tient pas la route et les cabinets de psychanalistes débordent d’enfants de couples de cet acabit. Les parents homos ou non feront de leur mieux si ils ont désiré un enfant. Ils se tromperont souvent (et Freud expliquait que l’enfant se construit aussi sur les erreurs des parents), connaitront des moments heureux et difficiles. Leurs enfants se croiseront et je gage que, de la communale à la vie active, ils ne verront pas la différence entre enfants issus de famille heteros ou homos.

    Par contre, les autres différences, sociales notamment, elles, sauteront aux yeux.

    9 septembre 2009 à 15 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    Très bon article, notamment sur le pourcentage de couples gays qui se séparent (dommage que l’on n’ait pas la source, mais je suppose qu’elle est dans le livre). J’avais déjà entendu ça (et vu autour de moi, d’ailleurs) cet argument et le voir enfin imprimé pourrait aider dans une discussion à ce propos. Maintenant, comme d’habitude : ce livre sera-t-il lu au delà des “initiés” que nous sommes ou parviendra-t-il à atteindre le grand public ?

    9 septembre 2009 à 14 h 09 min

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