Entretien avec Bernard Antony Président de l’AGRIF

Entretien avec Bernard Antony Président de l’AGRIF

Vous évoquez un « génocide français ». Qu’entendez-vous par là?

J’ai en effet, depuis longtemps, souvent utilisé cette expression pour définir le phénomène en trois composantes de la manifestation de l’instinct de mort pouvant conduire à la disparition de notre peuple et de notre patrie, mais aussi d’ailleurs semblablement celle des autres peuples de l’Europe de l’ouest.

 La première, c’est ce que j’ai appelé le « génocide spirituel », qui s’en prend à ce que j’appelle « l’âme chrétienne de la France » insufflée par des siècles de sainteté, d’héroïsme et de labeur christianisant et donc humanisant notre peuple, façonnant notre civilisation dans les trois dimensions du Vrai, du Beau et du Bien.

 On détruit cela dès l’école par le laïcisme anti-chrétien le plus venimeux et aujourd’hui par la propagation du nihilisme le plus anti-humain. Tant il est toujours vrai qu’en déchristianisant on déshumanise. Aujourd’hui cela culmine avec la monstrueuse idéologie dite du « genre », précisément élaborée pour détruire le genre humain selon une haine nihiliste véritablement satanique de la création et du réel. Elle s’exprime dans l’exigence d’homolâtrie imposée par la dictature totalitaire du lobby LGBT-OGM.

 La deuxième composante, très complémentaire, c’est le génocide culturel, la destruction de notre identité selon les axes suivants :

– Démolition de l’enseignement de l‘histoire par la destruction des points de repères chronologiques et factuels. Désinformation par l’anachronisme, l’occultation, le mensonge, la manipulation idéologique.

– Disparition de la langue française par la raréfaction des mots et leur déformation sémantique, sa subversion programmée par l’anglais international dans l’enseignement secondaire et universitaire, et sa réduction dans la gestuelle, l’onomatopée, et l’éructation du langage des « quartiers ».

– À un plus haut niveau de décomposition, c’est la dictature du relativisme, c’est le déni même de l’idée et de la réalité de la vérité.

 La troisième composante, c’est le parachèvement par le génocide physique, démographique, par la complémentarité de l’immigration et de l’avortement. C’est finalement un génocide dans lequel, comme dans les camps chinois et Indochinois de « rééducation » des communismes, on vise à l’interaction de l’affaiblissement de la résistance psychique et de la résistance physique.

 Le processus peut se résumer dans les étapes programmées que voici :

– Les Français de moins en moins chrétiens.

– Les Français de moins en moins français, de plus en plus déshumanisés.

– Les Français de moins en moins nombreux en France.

 Le « génocide français », c’est un génocide sous anesthésie sophistiquée, apparemment moins spectaculairement massacreur que les exterminations des Vendéens par les Jacobins, des Arméniens et autres chrétiens par les Jeunes-Turcs, des Juifs par les nazis, des Ukrainiens, Baltes et autres Cambodgiens par les communistes.

 Pour lutter contre le génocide français, la résistance doit se porter sur les trois axes de sa perversion. Mais cela tient en un mot : amour.

Au génocide spirituel, on ne peut qu’opposer l’amour du Christ, celui de la vérité qui rend libre, la vérité dans la charité.

 On doit s’opposer au génocide culturel d’abord par l’incessant travail d’éducation dans la joie de faire aimer notre histoire, notre langue, notre immense patrimoine culturel en tous domaines, ensuite en répliquant aux mensonges, aux bêtises, en opposant l’éternelle jeunesse de l‘esprit aux scléroses idéologiques , la joie de l’instinct de vie aux délabrements de la culture de mort.

 Pour lutter contre le génocide physique, enfin, c’est la nécessité du combat politique : contre les perversions suicidaires de la politique d’immigration et contre l’abomination de la banalisation de l’avortement. Il faut remplacer la loi Veil par une législation de protection de la vie.

 Aujourd’hui dans la même logique, il faudra continuer à revendiquer et obtenir enfin l’abrogation de la loi « Taubira ».

Le socle de la résistance au génocide, c’est le principe même de l’humanité, c’est la plénitude de la personne humaine dans la complémentarité de l’homme et de la femme. C’est la famille. Je suis sûr que si pernicieuses qu’elles soient, les aberrations de l’homocratie et de l’homolâtrie ne dureront pas. La culture de mort ne peut l’emporter durablement sur la vie toujours renaissante.

 

Vous avez été parlementaire du FN, avant de quitter ce parti. Pouvez-vous nous parler de vos relations avec lui ?

 J’ai rejoint le FN en 1984 après avoir été élu sur la liste de Jean-Marie le Pen au Parlement Européen mais en tant que responsable de Chrétienté-Solidarité.

Jean-Pierre Stirbois, qui avait été comme moi un militant solidariste, proche des résistances anti-communistes, russes et polonaises, me persuada alors que je pourrais mieux défendre mon idéal de chrétienté (contre le génocide…) au sein du FN qui ne se voulait pas alors un parti mais un mouvement.

 En 2003, j’ai démissionné du Bureau Politique pour avoir une totale liberté de parole et d’expression de désaccords sur des points importants. Je ne pouvais pas en effet accepter les positions de Marine Le Pen en faveur du maintien de la loi Veil alors que j’avais travaillé avec Jeanne Smits et Georges-Paul Wagner pour proposer une loi de remplacement.

 Je n’acceptais pas non plus de graves divagations par rapport à l’islam. Je dois dire aussi que j’avais de mon mieux essayé de défendre Jean-Marie Le Pen au moment de la malheureuse affaire du « détail », en expliquant qu’il n’avait utilisé le mot que dans son sens d’origine (la partie d’un tout). Mais je n’avais pas approuvé une très fâcheuse réitération.

 Depuis, la publication de mon « Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours » m’a valu outre l’estime d’historiens comme Jean de viguerie, celle de nombreux  Juifs cultivés et patriotes mais aussi l’aversion haineuse de pauvres fanatiques antisémites.

 Je dois préciser que je n’avais pas démissionné du Front National, c’est son secrétaire général à l’époque, Louis Aliot, que je croyais pourtant mon ami, aujourd’hui 2° vice-président et par ailleurs, comme on dit, « compagnon » de la présidente, qui m’en a exclu en invoquant des raisons successives et contradictoires. En fait, on me reprochait de n’être pas plus disposé à une inconditionnalité pour Marine que pour Jean-Marie Le Pen avec lequel je conserve d’ailleurs des relations amicales par-delà ce qui nous a séparé.

 Aliot, j’ai eu l’occasion de le lui dire, n’a pas bien agi en persuadant alors Jean-Marie le Pen que je visais à faire de Front National un « parti catholique ». Car j’ai toujours été opposé à cette idée, contraire à ma conception de l’action politique fondée sur la distinction évangélique de ce qu’il faut rendre à César et de ce qu’il faut rendre à Dieu.

 Je crois simplement que la loi de « César », c’est-à-dire l’État, ne saurait bafouer la loi de Dieu. Je milite simplement pour que les partis politiques reconnaissent non seulement les racines chrétiennes de notre civilisation mais n’aillent pas à l’encontre de la morale du Décalogue, charte des valeurs communes aux Juifs et aux Chrétiens et par-delà à toute l’humanité.

 

L’anticommunisme fut l’un des motifs de votre engagement. Est-ce encore d’actualité ?

 D’abord les partis communistes dirigent toujours d’une main de fer la Chine et les pays d’Indochine, Cuba et la Biélorussie et persécutent toujours les chrétiens dans ces pays. Et c’est au Tibet la poursuite du génocide. La motivation anti-communiste demeure donc dans toute sa nécessité de solidarité pour ces peuples.

 Mais surtout, chez nous, en France, en Occident le marxisme-léninisme demeure dans des formes de mutations virales, celles des néo-trotkysmes aux pénétrations non moins dangereuses car plus insidieuses que celles des partis de jadis plus primairement staliniens.

 

Vous utilisez à l’occasion le concept savant et barbare d’hétérotélie. Que signifie-t-il ?

 Ce concept pas du tout barbare (car parfaitement grec !) a été créé et brillamment développé par notre maître et ami le grand penseur politique et sociologue Jules Monnerot.

 Conformément à l’étymologie du mot , c’est le détournement à des fins contraires d’un but initialement proclamé. C’est un phénomène fréquent dans l’histoire, selon les cheminements dialectiques ou les manipulations plus ou moins subreptices. C’est Bonaparte prenant le pouvoir pour sauver la République et… créant l’Empire.

C’est de Gaulle porté au pouvoir pour maintenir l’Algérie dans la France et… imposant l’Algérie algérienne.

C’est Frigide Barjot acclamée pour son opposition au « mariage homo » mais détournant la cause en une lutte contre l’homophobie et finissant par applaudir le premier « mariage » homo !

 L’hétérotélie est ainsi un très riche concept pour l’analyse de situations lourdes de dérives possibles.

 Dans vos mémoires, vous êtes sévère pour Charles Pasqua, souvent apprécié des Français de droite. Pourquoi ce jugement ?

Parce que Charles Pasqua est l’un de ces hommes à avoir, comme Michel Debré, approuvé la manœuvre « hétérotélique » du général de Gaulle sur l’Algérie. Ils appelaient à fusiller les traîtres à l’Algérie française, ils en fusillèrent les partisans.

 Dans la même ligne, perçu comme un homme de la droite « scrongneugneu », Charles Pasqua a été un des protagonistes de la vente d’armes au régime communiste angolais du dictateur Dos Santos pour combattre les maquis anti-communistes de Jonas Sawimbi, et au régime islamiste soudanais d’Hassan Tourabi pour massacrer les populations animistes et chrétiennes du sud.

 Enfin, on lira notamment dans mon livre «  Bernard Antony raconte » le récit du « traquenard de la Guadeloupe », dans lequel notre groupe de députés européens aurait pu tragiquement tomber le 6 décembre 1987 avec la complicité du ministre de l’intérieur de l’époque, Charles Pasqua.

Entretiens avec
Cécile Montmirail
Bernard Antony raconte:
Nos combats de résistance
catholique et française
Godefroy de Bouillon

300 pages – 27 €

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Comments (29)

  • DESOYER Répondre

    AZ est insupportable. Il trimballe tous les archaïsmes de gauche. Qu’il reste chez Mélanchon! La France n’a que faire de ce genre de pauvre type!

    24 septembre 2013 à 14 h 16 min
  • HOMERE Répondre

    On aura compris,avec beaucoup de clairvoyance,que le dénommé AZ est la pure quintescence de l’anarchisme et du nihilisme les plus élaborés dans le négationisme universel qui veut que tout soit rien et que rien soit tout.
    Au latrines les civilisations, aux orties les apports culturels,aux calendes le passé, à la morgue l’histoire.
    L’homme nouveau est arrivé : multicolore, athée,errant,immatériel,déculturé,orphelin,barbare,libertaire et lobotomisé.
    N’en déplaise au terminator des valeurs chrétiennes et autres gadgets historiques,la France n’est pas un détail de l’histoire, elle reste la référence pour des millions de français et au delà…..même blancs !
    Notre raciste déclaré n’a t il pas à l’idée que la France chrétienne était blanche ? Seules les taupes et autres nécrophages sont d’un autre avis….c’est dire !!

    9 juin 2013 à 14 h 03 min
    • AZ Répondre

      Homère,

      Votre énumération d’adjectifs est pittoresque… Et révélatrice !

      – Multicolore : qu’est- ce que ça veut dire ? En quoi l’homme se définirait-il par son aspect physique ? En quoi un Français d’origine africaine est-il différent d’un Français d’origine européenne à part sur des détails archi secondaires ?

      – athée : en quoi est-on obligé d’avoir une religion ? Surtout avec le passif que trimbalent ces dernières, depuis au moins le lynchage à Alexandrie d’Hypatie la géomètre par une foule de chrétiens fanatisés…

      Etc., etc.

      11 juin 2013 à 20 h 55 min
  • Jacqueline Répondre

    Vrai=Beau=Bien. C’était l’idéal grec, c’est le nôtre. Parce que c’est la définition même de notre conscience. Le sens moral!
    Ce pourquoi l’Europe a produit le plus grand nombre d’artistes et de génies.
    Et pourquoi Faux=Laid=Mal, nous choque et nous indigne. Mais si la conscience est dans le cœur, l’esprit de contradiction des anges rebelles est dans la tête. Le combat entre le cœur et la tête est à l’intérieur de nous et à l’extérieur. Gandhi, qui a gagné la guerre, disait qu’il faut d’abord voir clair en soi- même.
    Merci, Bernard Antony, pour votre bel article.

    8 juin 2013 à 16 h 00 min
    • Jaures Répondre

      L’Europe a produit des génies mais également les pires génocides. Et ceux qui les accomplissaient affirmaient agir pour le Vrai et le Bien.
      Le siècle de la Renaissance fut celui des massacres des civilisations précolombiennes: des dizaines de millions de morts. Durant celui du Baroque, c’est la guerre de 30 ans qui décime l’Europe, puis le conflit anglo-néérlandais.
      Les Lumières voient la guerre de succession d’Espagne et ses centaines de milliers de morts alors qu’au nord la Suédois et Danois s’entretuent sauvagement Puis la guerre de succession d’Autriche et la guerre de 7 ans provoquent de nouvelles hécatombes.
      Le Romantisme prend son envol dans un siècle des plus tumultueux où l’épisode napoléonien, les conflits nationalistes et les révolutions, entre autres, allongent la liste des victimes. Et je vous épargne le XXème siècle, ses guerres mondiales, la shoah, le goulag, les guerres de décolonisations…
      C’est cela votre équation Vrai=Beau=Bien ?
      Auriez-vous échangé La Joconde contre la vie de millions d’amérindiens ? ” L’Orfeo” contre le sac du Palatinat ? “L’Esprit des Lois” contre les victimes du siège de Douai ? “Les Méditations Poétiques” contre la campagne de Russie ?
      Le Bien, le Beau et le Vrai ont toujours côtoyé les pires horreurs. A l’heure des bilans, il ne faut considérer que ce qui reste dans les galeries des musées mais également la souffrance, immense, indicible, des peuples durant des siècles.

      8 juin 2013 à 19 h 16 min
      • Jacqueline Répondre

        Jaurès
        Vrai=Beau=Bien est un concept enfoui dans dans notre conscience, dans notre cœur, qui fait que nous admirons spontanément un coucher de soleil, sans réfléchir, ou la gracieuseté féminine d’une petite fille, sans penser à la théorie des genres!

        9 juin 2013 à 10 h 14 min
        • Jaures Répondre

          Bien au contraire, Jaqueline, Vrai, Beau et Bien sont des concepts relatifs. Au XIVème siècle, il était impie de dire que la terre est ronde. Au XVIème siècle, on trouvait hideux l’art médiéval et on célébrait tout ce qui venait de l’Antiquité quand au Moyen-Age, on laissait se dégrader les vestiges anciens.
          Au XIXème siècle, les impressionnistes qu’on se presse par millions pour admirer chaque année, étaient relégués au salon des refusés.
          De même, massacrer son prochain parce qu’il est hérétique fut longtemps considérer comme Bien.
          Les canons de beauté féminine changent à toutes les époques et beaucoup passent à côté d’un couché de soleil sans le voir pour s’émerveiller au musée du tire-bouchon.

          9 juin 2013 à 15 h 17 min
  • vozuti Répondre

    l’idéologie au pouvoir consiste à faire disparaitre les peuples européens.ce génocide en douceur est mieux accepté que les génocides précédents car les violences s’expriment seulement sur les enfants à naitre(personne ne se sent concerné),et les adultes ne sont pas éliminés physiquement mais leur descendance est remplacée par celle des peuples arabes et africains.cette méthode est beaucoup plus efficace que la méthode nazi puisque personne ne réagit et le résultat sera la disparition de la population de tout un continent.nos dirigeants sont beaucoup plus malins que les nazis,c’est pourquoi ils atteindront leur but sans difficultés et à une échelle bien plus importante.

    6 juin 2013 à 23 h 04 min
    • AZ Répondre

      Vozuti

      – Vous délirez totalement en vous imaginant que le pouvoir (n’importe quel pouvoir, d’ailleurs) complote pour effectuer un remplacement de population !

      – Les migrations de peuples ont toujours eu lieu. Elles procèdent juste de raisons économiques. Et elles ont lieu partout dans le monde. [Et si une civilisation a bien été destructrice, c’est la civilisation européenne dans ses conquêtes coloniales depuis le 15e siècle].

      – Les migrations de peuples de la fin de l’empire romain (appelées à tort Grandes Invasions) n’ont changé en rien ni la langue, ni la structure de population d el’Europe, ni la religion, ni la culture.

      – Eh bien, il en est de même aujourd’hui : les populations africaines et arabes sont digérées comme d’autres l’ont été avant elles.

      – Il n’y a pas de civilisation figée : toute civilisation est toujours métissage des hommes, des cultures, des moeurs. Vous faites une fixation sur une France mythique qui n’a jamais existé !

      7 juin 2013 à 0 h 18 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        vous êtes un militant de … l’anthropophagie *** à ce qu’il me semble ! …

        il y a quelques jours vous affirmiez que les civilisations cela n’existait pas et aujourd’hui …. elles [ les civilisations ] évoluent … j’avoue que je suis perdu dans … vos pensées ( pas dans les miennes, heureusement )

        appréciation du correcteur : beaucoup de texte, mais peu de raisonnement logique

        7 juin 2013 à 12 h 49 min
        • AZ Répondre

          Quinctius Cincinnatus

          – Appréciation du correcteur du correcteur : des jeux de mots, beaucoup de pirouettes, mais peu de connaissances et encore moins d’argumentation…

          – Depuis la Grèce archaïque, les conservateurs de tout poil gémissent que tout fiche le camp, que c’était mieux avant, qu’il n’y pas d’obéissance, ni de respect, ni de hiérarchie, ni d’éducation, ni d’ordre, ni de morale et autres balivernes.

          – Sauf qu’ils se raccrochent à un état mythique de la société (égaré quelque part entre Périclès et Louis XIV), qu’ils nomment “civilisation”… et qui n’a jamais existé !

          7 juin 2013 à 17 h 38 min
          • HansImSchnoggeLoch

            AZ, sans apport d’expériences antérieures que l’on fourre sous le gros mot “civilisation” vos arguments sont nuls.
            En effet sur quoi vous basez vous alors pour venir nous bassiner sur ce site?
            Louis XIV vous salue et Périclès vous envoie ses voeux de prompt rétablissement

            9 juin 2013 à 21 h 36 min
      • vozuti Répondre

        AZ, les français vont digérer l’invasion arabo-africaine comme les aborigènes d’australie ou les indiens d’amérique ont digéré leurs envahisseurs européens il y a 2 ou 3 siècles? il en reste quelques spécimens qui oublient dans l’alcool ce qui est arrivé à leurs ancetres.dans quelques décennies,quand la france ressemblera à un pays africain beaucoup diront comme vous que la france n’a jamais existé.vous ne faites qu’anticiper et vous avez raison de dédouaner nos dirigeants qui ont vendu leur peuple, car collaborer avec les dirigeants(meme les plus mauvais) est la meilleure tactique pour réussir dans la vie.

        9 juin 2013 à 2 h 01 min
        • AZ Répondre

          Vozuti

          “L’invasion arabo-africaine” n’existe que dans les délires d’un Raspail ou autres plumitifs de cinquième catégorie. On peut même se demander si l’évocation de telles fictions ne leur fait pas plaisir…

          11 juin 2013 à 20 h 42 min
          • vozuti

            Oui AZ, la réalité est un délire puisqu’elle n’est pas en accord avec vos théories foireuses .

            12 juin 2013 à 4 h 40 min
  • anne charlotte Lundi Répondre

    Hum.. c’est plutôt un terme argotique !

    ces gens donneurs de leçons, et qui ne bougent pas le petit doigt, traines savates,…

    6 juin 2013 à 16 h 50 min
    • anne charlotte Lundi Répondre

      commentaire mal placé, je répondai a quinctius cincinnatus sur les baltringues …

      je vous demande pardon !

      6 juin 2013 à 16 h 51 min
  • AZ Répondre

    Remarques

    – La France, jusqu’au concile de Trente, n’a été christianisée que superficiellement, comme l’a établi Jean Delumeau, historien universitaire catholique, spécialiste du 16e siècle romain – et également du catholicisme.

    – L’Eglise n’a eu besoin de personne pour se détruire elle-même, à partir du 18e siècle, par ses querelles internes, par ses compromissions avec le pouvoir et la haute société, et par son décalage de plus en plus grand avec l’évolution de la société. [Encore aggravé au 19e siècle].

    – Depuis 1905, la France ne professe plus de religion, ce qui correspond d’ailleurs à la progression de l’indifférentisme religieux.

    – De tous les grands pays européens (et même des pays moyens), c’est la France laïque, bouffeuse de curés, la France de la loi Veil, qui fait le plus d’enfants ! Par ailleurs, ces enfants sont répartis partout, et pas seulement parmi les descendants d’immigrés. Au demeurant, d’ailleurs, il n’est écrit nulle part que les Français doivent être “Blancs” (c’est quoi, d’ailleurs, être “blanc” ?) et chrétiens.

    – Rien, auun article de la Constitution, aucune loi ne stipule l’allure que doit avoir un Français ou la religion qu’il doit professer (si même il en professe une !).

    – L’indépendance de l’Algérie était inéluctable, comme celle de l’Indochine ou de toutes les colonies. Et même si les colons avaient déclaré leur indépendance, comme en Rhodésie, ils se seraient fait virer : aucun régime africain n’aurait accepté le régime d’apartheid de l’Algérie française.

    6 juin 2013 à 16 h 40 min
  • Catoneo Répondre

    Mettre sur la même ligne la déstabilisation de la population française et des génocides physiques parachevés, comme au Cambodge, est une supercherie.
    Les Français peuvent réagir et montrer qu’ils méritent un peu plus de considération qu’on ne leur en accorde ici, il semblerait qu’ils commencent à le faire ; en revanche, les crânes du Cambodge ont les yeux plein de terre et ne peuvent plus rien ! Mélanger les vivants et les morts n’est pas utile au combat. Il y a carrément excès dans cette thèse.

    6 juin 2013 à 12 h 00 min
  • germanos Répondre

    A travers ses mémoires, Bernard Antony nous raconte l’histoire politique des droites, la vraie et la fausse. Ce livre a surtout l’avantage d’être sincère et de conter les événements sans les embellir ni les transformer. Enfin, Bernard Antony nous livre sa pensée et le sens du combat qu’il mène depuis des décennies, et nous ne pouvons que saluer sa persévérance.
    Livre à lire et faire lire, disponible sans frais de port sur http://godefroydebouillon.fr/crbst_5.html#anchor-top

    5 juin 2013 à 19 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Difficile de répondre à un tel discours tant il semble d’un autre âge.
    Mais si Bernard Antony prône finalement l’amour et la charité qui pourra lui en vouloir ?

    5 juin 2013 à 15 h 10 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      un discours qui célèbre ( plutôt que ” prône ” pour cela voir un bon dictionnaire ) l’amour et la charité est historiquement *** d’un autre âge, c’est indéniable

      *** je me suis auto-censuré pour ne pas dire d’une autre civilisation pour ne pas ” choquer ” intellectuellement le doux @ [ A………………….Z ] !

      5 juin 2013 à 20 h 53 min
      • Jaures Répondre

        Efectivement, Quinctius, car “célébrer” n’a jamais servi à grand chose à part conduire des foules analphabètes. Aujourd’hui il faut des preuve d’amour. Et la charité ne fait plus recette quand ce qui est demandé, nécessaire, est la solidarité. La charité soulage mais maintient un ordre établi: celui qui donne à sa convenance demeure le maître. La solidarité implique le partage, crée le lien d’appartenance à une même communauté: tu es dans une mauvaise passe mais tu es mon égal et la collectivité te vient en aide comme elle m’aidera si un jour les circonstances font que j’en ai besoin.
        B.Antony souhaite le retour à une époque révolue mais, comme disait quelqu’un qui s’y connaissait, “on ne peut abolir le temps”.

        6 juin 2013 à 9 h 35 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          philologiquement la solidarité ce n’est pas le partage
          vous , aussi, comme le camarade prêcheur @ [ A……. Z ] êtes en pleine confusion … des mots ( et des maux )

          7 juin 2013 à 12 h 54 min
          • AZ

            Quinctius Cincinnatus

            – Et la charité des dames patronnesses, c’est quoi ?

            7 juin 2013 à 17 h 41 min
  • anne charlotte Lundi Répondre

    J’ajouterai à cet entretien… :
    Bernard Antony est réputé avoir au moins une idée par jour (surtout par les esprits chafouins qui n’ont jamais d’autres idées, eux, que de critiquer ceux qui en ont…). Ce n’est pas faux. A cela près que ce sont toujours de bonnes idées – et je pense, entre dix autres exemples, à son grand œuvre, le Nuremberg du communisme – et qu’il les mène à bien. En sachant s’entourer (et cela relève du charisme) de gens qui ne sont pas des baltringues ou des bras cassés.

    Un homme au rendez-vous de l’histoire à l’aube même de son adolescence. Des combats de résistance catholique et française, dit-il. Sans doute. Mais beaucoup plus que ça : des combats de reconquête(s). Une vie d’homme. Libre. Au service de la vérité qui seule rend libre.( Présent A Ch L.)

    Et comme tous les bons livres… c’est aussi sur Livres en Famille : http://www.livresenfamille.fr/p8259-bernard_antony_bernard_antony_raconte.html

    5 juin 2013 à 13 h 52 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      j’enrichis mon vocabulaire :

      qu’est qu’un ” baltringue ” ?

      5 juin 2013 à 20 h 55 min
      • anne charlotte Lundi Répondre

        Un baltringue, c’est quelqu’un de peu fiable, instable… ou encore un bouffon…

        5 juin 2013 à 21 h 10 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          merci ; c’est du franco-provençal ?

          6 juin 2013 à 8 h 43 min

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