Eric Zemmour : « Déconstruire les déconstructeurs »

Eric Zemmour : « Déconstruire les déconstructeurs »

zemmour

Eric Zemmour déclare à Valeurs Actuelles :

nous n’avons jamais été autant oppressés par une censure et par un conditionnement. Celui, ensuite, du refus de l’idéologie, qui est un rideau de fumée. Je prétends, en effet, que nous n’avons jamais été autant dans l’idéologie. En écrivant ce livre, j’ai voulu “déconstruire les déconstructeurs”, montrer l’envers du décor de l’endoctrinement idéologique que nous subissons depuis quarante ans.

Le génie de la génération soixante-huitarde est d’avoir inventé une idéologie qui prétend qu’elle n’en est pas une, d’avoir imposé un endoctrinement totalitaire au nom de la liberté et enfanté des maîtres qui se prétendent rebelles. Voilà pourquoi ce livre suscite les cris d’orfraie de toute la camarilla médiatique, bien-pensante : c’est parce que je vais voir derrière leur rideau, qui était magnifiquement tiré. La génération de Mai 68 a été beaucoup plus habile que tous les révolutionnaires depuis deux siècles. Elle a perdu la bataille politique, en juin 1968, mais cela l’a sauvée. Elle a conservé la Ve République, conforté la société capitaliste, et, derrière, a tout pourri, tout infecté.

Vous êtes le premier à revendiquer ce travail de “déconstruction”. Est-ce parce que vous êtes le dernier à croire au combat culturel ?

La droite politique a renoncé depuis longtemps à la bataille culturelle. Seuls de Gaulle et Pompidou ont mené ce combat, mais ont consenti des compromis funestes. De Gaulle perd la bataille de l’école en la laissant marxiser, dès 1945. Pompidou, le plus lucide de tous, a compris que la société était en voie d’implosion, qu’il fallait sauvegarder l’État et la nation. Mais il tolère la décision du Conseil constitutionnel, en 1971, qui est un putsch constitutionnel. Il laisse se répandre la domination de l’art contemporain. […]”

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Comments (148)

  • euréka Répondre

    “les collaborationnistes… Ils sont pilotés par les nazis, notamment par Otto Abetz, et viennent à 80% de la gauche pacifiste ,SFIO”

    Une fois de plus, les faits montrent que souvent les socialistes c’est Tartuffe et compagnie. Et ça fait 70 ans qu’on subit. Ces manipulateurs ont réussi à déviriliser les hommes de Droite par leur chantage permanent.
    Il faut relire les débats de l’AN où pour un oui pour un non, les menaces de retour aux “heures les plus sombres de notre histoire” émaillent les discours des deux camps. Des ploucs.

    28 octobre 2014 à 21 h 32 min
    • Anomalie Répondre

      Otto Abetz dont le conseiller consulaire avait déjà noté en 1940 dans une note interne basée sur les renseignements : “la grande partie des partisans de la collaboration vient de la gauche française”

      28 octobre 2014 à 21 h 58 min
  • Anomalie Répondre

    La manipulation de mes propos auxquels vous vous livrez, ainsi que les intentions que vous me prêtez pourraient être humoristiques si elles n’étaient pas révélatrices de votre désarroi à l’épreuve des faits. Comme je le pensais, vous êtes bien un tenant de la mythologie des deux France dont Simon Epstein analyse les ressorts – et les faiblesses. Merci de me l’avoir si brillamment confirmé.

    Je pourrai bientôt cesser d’écrire, vous n’avez plus besoin de moi pour vous enfoncer dans le grotesque – tiens, tiens, justement ce que vous me reprochez, encore un transfert !

    Vous écrivez : “Votre allégorie de la pomme est plaisante mais totalement déplacée. Je n’écris absolument pas que les autres auraient plus collaboré que les personnalités venues de la gauche mais que celles qui avait trahi n’étaient de fait plus de gauche et d’ailleurs souvent exclues de leur parti”.

    Ces personnalités de gauche n’ont pas “trahi” mais ont suivi le cheminement logique auquel une bonne moitié de la gauche française était prédestinée, dans le continuum des bouleversements idéologiques du XIXe siècle. Comme de bien entendu, vous êtes incapable, pour la quatorzième fois je crois, de réfuter le fait que les partis pro-nazis français ont été fondés par des hommes de gauche et pas d’extrême droite, et que l’écrasante majorité des collaborationnistes sont des hommes venus de la gauche. PPF ? Doriot, communiste. RNP ? Déat, SFIO. POPF ? Marcel Gitton, PCF. L’Atelier et le syndicalisme collaborationniste ? René Belin, CGT. On peut encore remonter plus loin : Parti Socialiste National ? Gustave Hervé, syndicalisme révolutionnaire sorélien (qui transmettra le parti à un homme de droite, Marcel Bucard, sur les bases duquel il fonde le Parti Franciste). Le Faisceau, premier parti fasciste hors d’Italie ? Georges valois, anarcho-syndicaliste. Ou encore plus loin dans le temps. Ligue Intransigeante Socialiste (premier parti à se revendiquer socialiste national ) ? Henri Rochefort, communard et radical-socialiste… Aussi loin que vous pouvez remonter, aucun parti à structure fasciste n’émane d’hommes de droite ou d’extrême droite. Il n’y a là aucune coïncidence, sauf pour ceux qui communient dans les fables militantes et la mythologie politique des deux France. Aucune des ligues des années 30 n’a constitué de ferment fasciste, et s’inscrivaient dans un corpus idéologique qui clérical, qui agrarien, qui réactionnaire, qui républicain autoritaire comme le Colonel de la Rocque. Là-dessus, au moins, il y a consensus, même parmi l’école française ! Votre militantisme vous aveugle, Jaurès.

    Vous écrivez ensuite : “D’ailleurs, votre phrase visant à faire des collaborationnistes de gauche des révolutionnaires socialistes est burlesque. Et que voulaient alors les résistants dans les maquis ? Le libéralisme ?
    Vous sombrez dans le grotesque”.

    Je maintiens, et vous renvoie aux sources primaires d’information (Déat notamment) ou aux travaux historiographiques y afférents (George L. Mosse, Simon Epstein, Zeev Sternhell). Je vous ai d’ailleurs déjà cité Epstein sur le sujet, mais comme il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, je vous laisse vous complaire dans vos fantasmes ! Au passage, toujours ce même manichéisme simplificateur : si les collaborationnistes souhaitaient une révolution européenne et socialiste, alors les Résistants de gauche ne pouvaient souhaiter que le libéralisme, selon vous ! Comme je vous le dis, je n’aurai bientôt plus besoin de vous pousser, vous tombez tout seul.

    28 octobre 2014 à 19 h 51 min
    • euréka Répondre

      Et que dire de tous ces hommes de gauche membres influents de la Lica (ex LICRA) qui ont retourné leur veste et sont devenus les pires des antisémites après la débâcle de 1940 ?
      Epstein livre leur nom.

      28 octobre 2014 à 21 h 03 min
    • Jaures Répondre

      Effectivement je vais m’arrêter là car nous ne pouvons nous entendre.

      Vous écrivez: “Doriot ? communiste”. Or il ne l’est plus depuis 1936 date à laquelle il a fondé un nouveau parti aux côtés d’anciens Croix de Feu. Le reste est à l’avenant.

      Pour vous on est de gauche non pour ses convictions mais pour le fait d’avoir appartenu à un parti. Doriot est pour vous communiste non parce qu’il défend des idées communistes mais parce qu’il a 4 ans plus tôt appartenu à ce parti dont il fut exclu.Qu’il ait ensuite soutenu un gouvernement qui a fusillé des milliers de communistes ne change rien pour vous.
      Millière ancien relativiste de gauche est aujourd’hui libéral néo conservateur. Mais pour vous il demeure probablement de gauche. Je doute qu’il apprécie.

      Vous êtes aveuglé d’idéologie et c’est pour cela que vous ne lisez même pas mes posts puisque j’ai déjà répondu à votre question plusieurs fois. Je vous ai dit que Doriot avait été communiste mais qu’au moment où il a fondé son parti il ne l’était plus. Comme Zoretti exclu n’était plus socialiste.
      C’est ainsi, les hommes changent selon les circonstances et leurs ambitions. Cela joue d’ailleurs dans les deux sens: on a vu des hommes de droite s’allier avec les communiste dans le maquis.

      D’ailleurs, vous ne répondez pas aux questions que je vous pose une dernière fois avant de vous laisser le dernier mot.
      Si la gauche était si compromise dans le fascisme, pourquoi s’est-elle retrouvée en force au soir de la victoire quand la droite faisait de la figuration et l’extrême droite (selon vous fer de lance de la résistance) était laminée ?
      Pourquoi le peuple lui a massivement accordé ses suffrages et boudé la droite non Gaulliste ?

      C’est qu’à l’arrivée personne ne s’est trompé, contrairement à vous 70 ans plus tard. Ce n’est pas un maurrassien ni un membre de la Fédération Républicaine qui a signé la reddition allemande lors de la libération de Paris mais Leclerc et Rol-Tanguy, militant communiste et dirigeant cégétiste entré en clandestinité dés sa démobilisation en 1940 pour préparer la lutte armée.
      Malgré vos arguties et autres fantasmes vous ne pouvez changer l’Histoire.
      Comme punition, vous me lirez 1000 biographies de résistants communistes. Cela vous changera et n’est pas difficile: elles sont connues région par région, largement diffusées et vous les trouverez aisément sans l’aide d’un historien.

      28 octobre 2014 à 21 h 05 min
      • Anomalie Répondre

        Jaurès, cessez de faire l’enfant. Le PPF a été fondé par Doriot en 1936. Or Doriot appartenait jusque là au PCF. Donc le PPF a donc bien été fondé par un communiste, ou par un ancien communiste si la pilule passe mieux pour vous, mais en tout état de cause, pas par un croix de feu ou un bouddhiste. Le reste est à l’avenant, comme vous dites.

        “Je vous ai dit que Doriot avait été communiste mais qu’au moment où il a fondé son parti il ne l’était plus”. C’est la magie des conversions spontanées ! En une nuit. Vous êtes impayable. S’il avait quitté le PCF en 1902, puis été représentant de commerce à Pékin pendant 30 ans avant de revenir en France puis de fonder le PPF, je ne dis pas… Mais là… Et ça vaut pour tous les hommes de gauche que je vous ai cités qui ont fondé des partis socialistes-nationaux. Je ne crois pas à l’émergence d’une génération spontanée ex-nihilo.

        Vos questions, je n’y ai pas répondu parce qu’elles sont sophistes ! Vous me prenez pour qui ? Vous pensez que j’ignore le rôle des socialo-communistes dans la Résistance ? Vous pensez que je fais de l’extrême droite le fer de lance de la Résistance ? Si vous mettez fin à notre échange, alors vous aurez du temps pour relire l’ensemble de mes posts, et si vous y trouvez une ligne en ce sens (in extenso, hein, pas à l’aune de vos reconstructions et réécritures fantasmées et manichéennes), je vous offre la bio de Déat. Bref, le terme de votre question est absurde : en logique, on appelle cela une fausse alternative. Cela fait partie d’une batterie d’astuces rhétoriques dont je ne m’étonne pas de vous voir abuser. Pourquoi absurde ? Parce que le fait que les hommes venus de la gauche représentent 80% des collaborationnistes parisiens n’est strictement en rien incompatible avec le fait que d’autres hommes de gauche aient rallié la Résistance ! Si vous ne pouvez comprendre cela, alors effectivement, je ne peux plus rien pour vous.

        Enfin merci pour votre conseil de lecture : j’en ai déjà lu. Mais comme je vous l’ai déjà dit, je tiens Blum pour l’un des grands hommes du siècle et plutôt que de relire une biographie d’un résistant communiste, je préfère me replonger dans ses mémoires !

        28 octobre 2014 à 21 h 27 min
      • euréka Répondre

        Parce que vous croyez que les résistants communistes ont bataillé pour la France ?
        Mais non, ils ont uniquement lutté pour les intérêts des soviétiques.
        Après avoir collaboré dans un premier temps.
        D’ailleurs si la France est dans la mouise aujourd’hui c’est la faute à De Gaulle qui a laissé les administrations aux cocos pour ne pas les avoir au gouvernement.
        Maurice Druon “la France aux ordres d’un cadavre”

        28 octobre 2014 à 21 h 51 min
        • brandenburg Répondre

          Je suis gaulliste et je ne peux admettre ce que vous dites sur de Gaulle quoique je sois d’accord avec vous sur le reste.N’oubliez pas qu’au temps du RPF,de Gaulle appelait les communistes “le parti de l’étranger” et que les gaullistes de l’époque ont gagné la bataille de rues avec les communistes,morts à l’appui!Quant à ce qu’il a fait à la libération en acceptant sue Thorez soit ministre ainsi que d’autres qui ont,c’est vrai,infiltré certains ministères et entreprises publiques-et nous en subissons encore les conséquences-j’admets qu’on puisse en discuter à condition de se mettre dans les conditions de l’époque qui étaient dramatiques.De Gaulle a voulu rassembler tous les français,hors les collaborateurs.Il a échoué et en a tiré les conséquences en quittant brusquement le pouvoir.”la traversée du désert” lui a fait mieux comprendre le danger communiste.Après son retour au pouvoir,aux premières élections législatives,les communistes n’ont eu que dix députés.Vu sur le long terme,c’est lui qui a “tué” le pc et pas cette ordure de mitterrand qui leur a donné des postes-clés comme la fonction publique avec le pors qui a encore renforcé le statut privilégié des fonctionnaires et a avec les autres ministres communistes redonné vigueur à leur infiltration. mais le communisme était agonisant et les socialistes les ont remplacés tout en gardant pour certains ce sur-moi marxiste que valls a dénoncé récemment.La question est donc simple:tout compte fait ,de Gaulle a-t-il eu raison en 1945?Y avait-il une autre solution?Oui,la dictature qu’il aurait pu imposer facilement mais il a dit plus tard:”la dictature,je sais comment on l’installe mais je ne sais pas comment on en sort”.Il a donc préféré se retirer.Il est donc légitime de penser qu’il a eu raison puisqu’il est revenu au pouvoir en comprnant comment on pouvait entrer et sortir de la dictature sans drame:voila la raison de l’article seize de la constitution qui permet une dictature de six mois renouvelable en cas de danger pour la patrie et joignant les actes à la parole il a utilisé cet atrticle malgré les cris d’orfraie venant des passéistes de droite et de gauche pour régler la guerre d’Algérie malgré les complots contre sa vie dont l’un a été à deux doigts de réussir,imitant la Rome ancienne qui avait dans sa constitution la possibilité de confier pour un an la dictature en cas de danger mortel à une personne comme ce fut le cas pour Cincinnatus qui retourna ensuite à son champ après avoir sauvé Rome.Son éche-catastrophique et du à un nouvel cartel des non allant de l’extrème droite à l’extrème gauche archaiques- en 1969 fit perdre à la France 40 ans,d’où “les quarante piteuses” dont nous n’arrivons pas à sortir et notamment l’arrivée au pouvoir “d’un politicien au rancart” mitterrand,le modèle de l’anormal hollande.Le vrai drame est que de Gaulle,sauf Pompidou qui a tenu bon,n’a jamais eu de successeur et que les forces du passé ont repris le pouvoir en n’étant “progressistes” que pour ouvrir toutes portes à la culture de mort!A la fin de sa vie a tiré la conclusion définive en disant “la démocratie n’a jamais rien fait” à quoi on pourrait ajouter “que détruire”!Aux nouvelles génératiuons de reconstruire en allant plus loin encore que de Gaulle car les dangers que courre la France sont mortelles.Alors cessons de nous écharper sur un passé qui est mort et pas glorieux hors les gaullistes et empéchons que la prophétie de Malraux à la fin de sa vie,presque converti au catholicisme, ne se réalise:”le vingtième siècle sera un siècle de sexe et de sang”.Certes,c’est bien parti et seuls les crétins ignorent le lien indissoluble entre sexe et sang mais comme de Gaulle, que nos descendants sachent dire “non” et que pour cela qu’ils s’inpirent de de lui tout en tenant compte des réalités nouvelles meme si elles sont déplorables mais elles l’étaient encore plus le 18 juin 1940!

          29 octobre 2014 à 5 h 18 min
  • HOMERE Répondre

    Mais dans tout çà …ou est passé Zemmour ? es ce une Anomalie ? ou Jaurès l’aurai t il enterré ?
    N’oubliez pas que Noël c’est dans 65 jours…on a le temps certes mais ….on fatigue !!

    28 octobre 2014 à 18 h 09 min
    • euréka Répondre

      Notre cher Zemmour, malgré quelques possibles imprécisions dans les chiffres, essaie de ramener à leur identité véritable les Français qu’une sale révisionisme a étouffé depuis l’après-guerre. Qu’il en soit remercié.
      Je n’ai pas lu le livre, mais d’ores et déjà son rappel à la toute puissance de l’Etat me donne envie de prendre mes jambes à mon cou. Avec quelques années de plus il aurait été comme un poisson dans l’eau avec le plan calcul, la foirade du minitel, du Concorde et du France, autant de grands projets donnaient à la France un air d’Ancien Régime.

      29 octobre 2014 à 2 h 03 min
      • brandenburg Répondre

        prenez les jambes à votre cou et foutez le camp!Eureka,j’ai trouvé la solution pour guérir vos bobos de bobos!

        29 octobre 2014 à 3 h 40 min
  • Anomalie Répondre

    Vous vous essoufflez, Jaurès : beaucoup d’ironie, mais pratiquement plus d’idées dans votre dernier commentaire. Il faut croire que votre rhétorique s’épuise.

    Vous continuer d’ânonner dans le vide : comme par hasard, aucun commentaire sur l’interprétation d’Epstein qui contredit votre propos. La messe est donc dite, sur ce point en tout cas.

    Laissez-moi à présent prendre une image pour illustrer pourquoi vous vous fourvoyez dans un autre domaine. Un enfant vole une pomme. Plutôt que se demander pourquoi il l’a fait, et peser la conséquence de son acte, il s’écrie : mon camarade aussi a volé une pomme ! Voici résumé votre argumentaire. Application : la majorité des collaborationnistes parisiens viennent de la gauche. Oui, mais d’autres ont aussi collaboré ! Il est bien plus intéressant d’analyser les ressorts idéologiques du ralliement massif d’une certaine gauche non à la Collaboration, mais au collaborationnisme, plutôt que d’en minimiser la portée. Mais vous préférez vous rassurer parce que d’autres ont également volé la pomme. Et comme cela ne suffit pas, vous minimisez : “Des centaines de militants sont devenus collaborationnistes. Certains avaient milité dans des partis de gauche et s’en sont éloignés ou en ont été exclus”. Or, s’il s’agissait de cela, je pourrais vous suivre. La question n’est pas pourquoi quelques militants de gauche se sont compromis, mais pourquoi les structures et les idéologies des partis pro-nazis, donc collaborationnistes, émanent d’hommes venus de la gauche et pas de l’extrême droite. Vous n’y répondez pas. Ou plutôt si, mais à votre manière, c’est-à-dire en procédant une fois de plus par fausse analogie. Ainsi vous écrivez :

    “Si le collaborationnisme de la gauche est ce que vous en dîtes, à savoir que la gauche aurait fourni les troupes, les cadres et l’idéologie, on se demande pourquoi la résistance s’est organisée autour de valeurs parfaitement opposées avec pour l’essentiel des cadres socialistes et communistes”.

    C’est très intéressant – et très révélateur en même temps. Mais parfaitement vain. Aussi peut-on enfoncer les mêmes portes ouvertes concernant toutes les formations : si la Collaboration est essentiellement d’extrême droite, alors comment expliquer que l’extrême droite est majoritaire dans la Résistance avant l’entrée des communistes en 1941 ?

    J’ai donc bien vu juste : vous avez une vision militante de l’Histoire, qui concourt à en gommer la complexité pour ne conserver que le mythe (mythe des deux France, mythe du parti des fusillés, mythe du Vichy revanchard etc.). La structure et l’idéologie des partis pro-nazis français relèvent d’un socialisme national davantage que d’une pensée réactionnaire. Si les hommes de gauche ne constituaient que 10, allez 20 %, des structures collaborationnistes, on pourrait effectivement parler de dévoiement, voire de hasard, ou de statistique. Mais lorsque l’écrasante majorité des collaborationnistes provient de la gauche, lorsque l’écrasante majorité des collaborationnistes prône un alignement total sur la révolution national-socialiste, lorsque l’écrasante majorité des collaborationnistes place le curseur de la paix avant toute autre considération, lorsque l’écrasante majorité des collaborationnistes développe une idéologie révolutionnaire et socialiste dont l’objectif est d’abattre les éléments réactionnaires, cléricaux, et d’extrême droite du régime de Vichy, alors il on ne parle plus de hasard ou d’égarement, mais de tendance lourde.

    L’histoire et le militantisme politique ne font pas bon ménage. Vous savez bien que vous avez choisi la seconde option, même si vous essayer de faire passer des vessies pour des lanternes. Simon Epstein identifie à cet égard un tropisme idéologique et an-historique, peut-être inconscient, dans nombre d’ouvrages de l’école historique française, lié sans doute à la persistance de ces mythologies politiques qui fonctionnent à coups de simplifications. Epstein critique ainsi Pierre Azéma et Olivier Wieviorka, dont les oublis volontaires concourent à exonérer la gauche et à accabler la droite, tentative qu’il passe de nombreuses pages à analyser et à réfuter. Vos commentaires montrent que vous en êtes le parfait reflet.

    PS : et ne vous inquiétez pas pour Homère, il survivra !

    28 octobre 2014 à 17 h 07 min
    • Jaures Répondre

      Cher Anomalie, c’est vous qui participez à une nouvelle mythologie.
      Comme je l’ai expliqué sur mon dernier post (peut-être un peu long pour vous et Homère), plusieurs mythologie se sont succédés après la libération. De celui de la France résistante on est passé à la France collaborationniste, du parti des fusillés on est passé à la gauche compromise, voire organisatrice de la collaboration.

      Votre allégorie de la pomme est plaisante mais totalement déplacée. Je n’écris absolument pas que les autres auraient plus collaboré que les personnalités venues de la gauche mais que celles qui avait trahi n’étaient de fait plus de gauche et d’ailleurs souvent exclues de leur parti.

      D’ailleurs, votre phrase visant à faire des collaborationnistes de gauche des révolutionnaires socialistes est burlesque. Et que voulaient alors les résistants dans les maquis ? Le libéralisme ?
      Vous sombrez dans le grotesque.

      Comme je le disais, dans votre nouvelle mythologie il faut que l’extrême droite devienne le fer de lance de la résistance. Pour cela, vous vous appuyez sur les personnalités citées par Epstein.
      Mais les réseaux de résistance ont vu le jour dés 1940 (lisez le post que j’ai écrit à Agathe. Est-ce votre second pseudo ?). Il est vrai que les premiers faits d’armes ont été des actes individuels (les partis de gauche étaient clandestins, les cadres étaient prisonniers ou en fuite) mais très vite, dés octobre-novembre 1940, les réseaux vont apparaitre et s’organiser.
      D’ailleurs, à l’arrivée, où est l’extrême droite ? Quelle est son influence dans le CNR ?
      La droite est laminée. Seule celle autour de De Gaulle demeure. La gauche gère les principaux réseaux de résistance. Cela lui assure une influence politique déterminante aux élections. Comment croyez-vous que cette popularité est née ? Dans les bureaux parisiens du collaborationnisme ?
      Lisez simplement les biographies de quelques résistants, cela vous changera et vous comprendrez comment ils ont conquis le soutien politique de la population.

      Il ne suffit pas d’aligner quelques biographies pour créer une tendance lourde. Il faut observer ce qui se joue dans la continuité historique non pas dans la vie de quelques personnages aussi intéressants soient-ils mais dans l’ensemble d’une population. C’est cela une tendance lourde. C’est ce qui se construit au fil des mois et donne les résultats que l’on connait.

      Si la droite et l’extrême droite avaient créé et conduit la résistance, si la gauche s’était à ce point compromise dans la collaboration, alors c’eut-été des maurassiens qui auraient entouré De Gaulle au CNR et les Français les auraient honorés de leurs suffrage.
      Leur rôle minimal à l’arrivée signe leur discrédit. Comme vous l’écrivez, la messe est dite mais la vraie: celle en latin.

      28 octobre 2014 à 17 h 59 min
  • Anomalie Répondre

    Nous sommes deux à ne pas êtres dupes, comme je le relevais dans mon commentaire précédent. C’est déjà ça ! Puisque vous assénez des contre-vérités, vous déplacez ensuite la discussion sur un terrain annexe, ce qui est bien pratique pour éviter d’apporter une contre-argumentation structurée. En multipliant les strates de discussion, vous espérez ainsi sans doute perdre votre interlocuteur et vous en sortir à bon compte, malheureusement vous tombez toujours à côté. Une autre manipulation à laquelle vous vous adonnez avec constance est la minimisation systématique : il n’est qu’à noter le champ lexical de l’égarement, du dévoiement… manière habile, pour quelqu’un qui ne saurait décrypter les ressorts de votre rhétorique, de faire de cas isolés une norme (cf Zoretti) ou au contraire, de faire passer des tendances lourdes pour des parcours individuels (les fauristes).

    Voyez un exemple concret, parmi tant d’autres, de votre manière malhonnête de procéder. Vous écrivez dans votre dernier commentaire : “Je vous rappelle que vous dénombrez 300 collaborationnistes « venant de la gauche » à Paris”. Cela vous arrangerait effectivement, vous pouvez ainsi mettre ce chiffre en parallèle avec les 130 000 adhérents de la SFIO ! Sauf que ce n’est pas ce que j’écris. J’écris : “parmi les 380 collaborationnistes d’importance, 300 viennent de la gauche”. Je précise par ailleurs : “par collaborationnistes d’importance, on entend les dirigeants des structures collaborationnistes et les personnalités influentes”. D’où mon trait d’ironie sur la concierge de Madame Michu. Ceci est bien sûr explicité noir sur blanc par Simon Epstein, que vous n’avez donc pas lu, qui, à travers les biographies de plus de 1000 personnalités d’importance de la période, pointent non des parcours individuels, mais établit des tendances lourdes. Quel intérêt pour un historien d’un travail de compilation de parcours individuels si ce n’est d’en tirer des enseignements historiques ou idéologiques ? Il faut lire, Jaurès, ce qu’écrit Simon Epstein en interprétation de ses travaux. Curieusement, ce qu’il écrit est le contraire de ce que vous affirmez qu’il pense, alors que lorsque je le cite, vous affirmez que je tronque ses propos. Heureusement que le ridicule ne tue pas, Jaurès.

    Voilà pourquoi vous biaisez sans cesse et ne pipez jamais mot de cette tendance lourde. Ce ne sont pas les hommes de l’extrême droite, des ligues, ou de l’Action Française qui ont constitué la structure idéologique du national-socialisme et de l’hitlérisme français, ce sont des hommes venus de la gauche socialiste, communiste et syndicale. Cela s’explique aisément.

    Quelques citations tirées d’un paradoxe français :

    “Loin de pulluler à Vichy, les maurassiens et l’extrême droite font, au contraire, partie des éléments les plus antiallemands et les moins favorables à la politique de collaboration, que ne vont cesser d’évincer les hommes venus de la gauche ou du pacifisme, pilotés par les nazis, dont l’objectif est d’orienter la Révolution Nationale dans un sens national-socialiste”.

    “Des pans entiers de la droite sont restés viscéralement antiallemands, et le sont restés en dépit de leur ralliement au pacifisme pro-italien en 1935, au franquisme en 1936, aux accords de Munich en 1938. Réciproquement, des pans entiers de la gauche ont prôné le rapprochement avec l’Allemagne par pacifisme et idéal européen et ont continué de le faire après 1940. L’anti-germanisme des premiers les prémunit contre une attirance pour le collaborationnisme à outrance, le pacifisme des seconds les prédispose à prêter l’oreille aux arguments européens et réconciliateurs d’Otto Abetz”.

    “Il n’est donc pas stupéfiant que dans son ensemble, la Collaboration ait été plus briandiste que maurrassienne. La « maurrassification » intempestive de la Collaboration a pour effet principal de jeter le voile sur la texture idéologique et politique du régime de Vichy et du collaborationnisme parisien. Michel Winock, à partir du cas Maurras, affirme que les antidreyfusards sont au pouvoir en 1940, alors qu’ils n’y sont pas ou très peu ».

    Vous pouvez bien sûr continuer à communier dans le mythe des deux France et à assimiler la tendance lourde de l’adhésion massive d’une certaine gauche au national-socialisme à des “égarements individuels dans une période trouble”. Vous vous condamnez ainsi, malheureusement, à débiter des lieux communs qui relèvent d’une vision militante de l’Histoire, comme l’analyse Simon Epstein. Mais il ne faut pas désespérer Billancourt, sans doute…

    28 octobre 2014 à 14 h 46 min
    • Jaures Répondre

      Attention Anomalie, vous allez donner raison à Homère !
      Un paragraphe complet consacré uniquement à ma rhétorique “malhonnête” c’est beaucoup et cela laisse peu de place aux idées.

      Vous ne pouvez contester que les 1000 biographies d’Epstein sont des parcours individuel D’autres historiens ont déjà analysé les tendances lourdes de la collaboration. C’est pourquoi le travail d’Epstein est intéressant car il nuance les tendances lourdes. Mais ces dernières sont tenaces.

      Ainsi, si le collaborationnisme de la gauche est ce que vous en dîtes, à savoir que la gauche aurait fourni les troupes, les cadres et l’idéologie, on se demande pourquoi la résistance s’est organisée autour de valeurs parfaitement opposées avec pour l’essentiel des cadres socialistes et communistes.
      Vous interprétez le travail d’Epstein et en tirez des généralités mais si je faisais une compilation de 1000 ou même 10 000 biographies de résistants issus de la gauche je pourrai de même inverser vos “tendances lourdes”.
      Ce serait moins difficile, tant ces biographies sont célèbres et largement diffusées mais quel est l’intérêt de revenir sur ce qui est acquis ?

      Votre discours sur les fauristes est erroné et vous le savez bien car on pouvait être fauriste et devenir collaborationniste, résistant ou se faire oublier. Vous créez de toute pièce des “tendances lourdes” en triant parmi des individualités.
      Pareillement, Epstein met en exergue l’engagement dans la résistance de personnalités d’extrême droite. C’est intéressant mais en faites-vous une “tendance lourde” ?
      Quels réseaux maurassiens participent au CNR ?

      A vous lire on pourrait croire que la gauche s’est compromise et que la droite a sauvé la face.
      Vous êtes comme ces comptables doués qui réussiraient à vous faire passer un lourd déficit pour un copieux bénéfice. Mais lorsque l’on ouvre le coffre, il n’y a rien.

      J’en reviens donc à ce que j’ai déjà écrit. Des centaines de militants sont devenus collaborationnistes. Certains avaient milité dans des partis de gauche et s’en sont éloignés ou en ont été exclus (Doriot, Zoretti,…). Leur expérience militante en ont fait les leaders de partis fascistes aux valeurs totalement opposées à celles de la gauche.

      On peut artificiellement dire qu’une personne est de gauche parce qu’elle le fut. Aujourd’hui des milliers d’anciens électeurs communistes votent FN et un de ses cadres “d’importance” vient de la gauche chevènementiste. Le FN est-il un parti de gauche ?
      Un communiste exclu (comme Doriot) est-il toujours communiste ? Et que faudrait-il faire pour ne plus l’être ?

      Vous surfez sur une tendance de saison. Jusqu’aux années soixante, il fallait dire que toute la France avait résisté. La collaboration était un tabou (“Le chagrin et la pitié” fut censuré). Dans les années 70 la mode était à dire que tout le monde avait collaboré:

      “Ils oublient qu’a l’abri des bombes
      Les français criaient vive Pétain
      Qu’ils étaient bien planqués à Londres
      Qu’y avait pas beaucoup d’Jean Moulin”
      chantait Renaud.

      Ensuite on a dit que l’Etat français était coupable en le désolidarisant de la population.
      Aujourd’hui, c’est à l’inversion des tendances que l’on assiste. Oubliant les faits (réseaux de résistance, masse de partisans engagés, impact politique à la libération), on fabrique des “tendances lourdes” à partir de quelques centaines de biographies qui devraient nuancer et affiner la réflexion mais qui, à des personnes perverses ou limitées, occultent la réalité.

      Il ne reste donc désormais qu’à attendre la prochaine mode. Peut-être lirons-nous bientôt ici un compte-rendu sur un livre démontrant que l’Islam est à l’origine du collaborationnisme…

      28 octobre 2014 à 16 h 18 min
      • Jaures Répondre

        oups ! Il fallait lire “maurrassien” bien sûr.

        28 octobre 2014 à 16 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      c ‘est bientôt fini votre marathon ?

      28 octobre 2014 à 17 h 14 min
  • HOMERE Répondre

    Jaurès est une anomalie…çà on le savait…..mais les post d’anomalie sont des sinécures du passé décomposé dont on à cure…..la synthèse est une qualité qui permet la concision sans pontifier et sans anesthésier les lecteurs qui doivent prendre des congés payés pour lire ces fleuves de savoir…….imaginons que chaque intervenant soit aussi prolixe……un peu de respect…merci !!

    28 octobre 2014 à 13 h 23 min
    • Jaures Répondre

      Il est vrai que vous dans la vacuité vous êtes une parfaite synthèse.

      28 octobre 2014 à 14 h 37 min
  • Anomalie Répondre

    Votre embarras est de plus en plus manifeste : vous assénez contre-vérité sur contre-vérité, et lorsque j’y réponds, vous bottez en touche et selon votre technique habituelle, vous déplacer la question. Ainsi vous dites : les fauristes ont été exclus en 1940 et ne peuvent donc être considérés comme “venant de la gauche”. Vous pensiez ainsi sans doute trouver la parade. Or je pointe votre inconséquence et votre méconnaissance manifeste de la période en vous apprenant qu’ils n’ont été exclus qu’en 1944. Et que faites-vous ? Comme d’habitude, vous vous mettez à parler d’autre chose, à savoir que le pacifisme était répandu dans d’autres partis ! La ficelle est grosse, pour ne pas dire grossière, mais j’ai appris que c’est ainsi que vous fonctionnez, et je m’en accommode. Votre manière de botter en touche en dit plus long sur vos lacunes que votre argumentation, dont j’attends toujours (10eme fois) que vous infirmiez les propos d’Epstein (“les hommes venus de la gauche forment la partie prépondérante et non la frange annexe des collaborationnistes parisiens”).

    Ensuite, il n’y a aucun copié-collé de Wikipédia dans mon histoire de la SFIO, à part la reprise des chiffres des mandats du Congrès de Nantes. Il faut bien les prendre quelque part ! Vous devez confondre avec vous, cf votre copié-collé partiel sur le PPF pour tenter maladroitement de vous raccrocher aux branches après avoir établi sans rire que tous les militants étaient des Croix de Feu ! Or, les communistes forment la quasi totalité des instances dirigeantes (7 sur 8) et la majorité des militants (cf Epstein et Sternhell).

    Ce qui est plaisant avec vous, c’est que vous ne vous départez jamais du ridicule. Me voici accusé de tronquer la définition du collaborationniste, alors que j’ai dû vous apprendre jusqu’à leur existence. Auparavant, vous parliez de patrons collaborateurs, de 35 000 hommes, allant jusqu’à dire que Laval en faisait partie.

    Vous fonctionnez à coups de mythes politiques et de fictions militantes, ce qui explique votre incapacité à lire les faits tels qu’ils sont. Il vous faut donc, à coup de questions faussement naïves, tordre la réalité pour y faire entrer ces fictions. Je me demande même sérieusement si vous avez lu Epstein in extenso, ou si vous vous contentez d’en piocher les bonnes pages dans certaines fiches de lecture, car l’interprétation que vous en faites est radicalement différente de ce qu’il écrit. Il parle lui même de fictions militantes forgées par la gauche pour expliquer la vision tronquée de la Collaboration, pointe le fait qu’on y trouve bien plus d’anciens socialistes et communistes que de maurrassiens etc… Je pense sérieusement que si nous dissertions de la Grèce Antique, vous me soutiendriez mordicus que Thésée est réellement entré dans la Labyrinthe pour tuer le Minotaure.

    Ces fictions militantes avaient certes une fonction louable : réconcilier les Français après la Libération et tenter de reforger un vivre-ensemble après quatre années de “guerre civile franco-française”. Une nouvelle page du roman national devait donc être écrite. S’il vous plaît de vous complaire dans la fiction militante du parti des 75 000 fusillés, grand bien vous fasse.

    C’est très aimable de me donner des chiffres, je vous en ai donné d’autres : 13 dirigeants du RNP sur 15 sont des socialistes (SFIO ou USR), les deux fondateurs des plus grands partis pro-nazis français sont des hommes de gauche (Doriot numéro 2 du PCF, qui fonde le PPF ; Déat, poulains de Léon Blum, qui fonde la PSdF, puis l’USR puis le RNP ; Gitton, numéro 3 du PCF, qui fonde le POPF ; René Belin, numéro 2 de la CGT, qui fonde le syndicalisme collaborationniste). Alors que foisonnent les hommes d’extrême droite dans les années 30, vous devriez vous interroger sur les raisons pour lesquelles les partis fascistes ne sont pas fondés par des maurrassiens ou des Croix de Feu, mais par des hommes du PCF, de la SFIO, ou du PCF. Bien sûr il y a Marcel Bucard qui fonde la Parti Franciste, mais ses effectifs cumulés n’atteindront jamais ceux d’une seule des structures collaborationnistes issues de la gauche.

    28 octobre 2014 à 12 h 26 min
    • Jaures Répondre

      Cher Anomalie, vous utilisez des techniques de rhétorique qui font peut-être effet au café du coin mais dont je ne suis pas dupe.

      Par exemple, vous me faites dire que ” les fauristes ont été exclus en 1940″. Je n’ai jamais écrit cela. J’ai cité le cas de Zoretti exclu en 1939 (pas en 1940). Pour les autres fauristes collaborationnistes par qui auraient-ils été exclus en 1940 alors que les dirigeants étaient en fuite, en clandestinité ou en prison ?
      Et que voulez vous avancer en écrivant cela ? Que les autres membres de la SFIO alors attelés à fonder des réseaux de résistance étaient plus ou moins complices ?
      Vous vous égarez totalement !

      Je vous ai déjà répondu mais vous ne me lisez pas. Epstein étudie un millier de fiches où on trouve des hommes plus ou moins engagés à gauche et à des niveaux très divers. Il insiste sur le poids du pacifisme et le fait que les égarements des membres de la lICA comme de ceux de la gauche pacifiste découlent de la peur de la guerre comme l’engagement de personnalités d’extrême droite dans la résistance vient de leur haine de l’Allemand.
      Cependant, comme il faut reprendre la juste proportion. La LICA c’est 50 000 adhérents. Le PCF en 1939 c’est 250 000 adhérents. la SFIO 130 000.
      Je vous rappelle que vous dénombrez 300 collaborationnistes “venant de la gauche” à Paris.

      C’est d’ailleurs ce qui explique que des anciens cadres de partis de gauche sont impliqués dans les partis collaborationnistes. Aucun parti de droite de l’époque ne possède une telle masse de militants expérimentés. La partie militante de la droite est dans les ex Croix de feu et à l’Action Française. Elle côtoie Doriot mais s’investit également dans la milice et la LVF. Les partis de droite de l’époque (et c’est pourquoi vous n’en parlez pas) sont dans les choux. La quasi totalité des parlementaires libéraux et conservateurs ont voté les pleins pouvoirs. La plupart vont devenir des notables collaborateurs.
      Un seul réseau de résistance de droite sera représenté au CNR.

      C’est vous qui entrez dans un discours militant. La gauche a investi la résistance. Le peuple lui en a su gré en 1945 (on n’était pas alors dans le mythe mais dans la réalité des morts et des ruines). C’est insupportable pour l’extrême droite à qui il faut un contre-feu.
      On fait alors une généralité de personnalités dont certaines n’avaient plus rien à voir avec la gauche depuis longtemps (Doriot et le PPF) et on oublie la passivité coupable de la droite libérale et conservatrice.

      Parmi la masse de militants de gauche, des centaines se sont compromis. Des dizaines de milliers se sont engagés dans la résistance. Beaucoup ont simplement, comme l’ensemble du peuple, tenter de survivre.
      La droite de l’époque, soumise et défaitiste, n’a pas résisté et ne se relèvera que grâce à De Gaulle.
      Mais vous avez le droit d’écrire ce que vous voulez.

      28 octobre 2014 à 13 h 55 min
  • Anomalie Répondre

    C’est heureux que vous notiez mes approximations, c’est toujours intéressant, mais les vôtres sont, dans l’ensemble des commentaires postés jusqu’à présent, récurrentes. Que ce soit sur le PPF (qui est bien composé d’une majorité et non d’une minorités de communistes, cf Epstein, et qui n’est pas un parti dominé par les Croix de Feu, comme vous l’asséniez sans doute un peu trop rapidement avant que je vous invite à vous renseigner), que ce soit sur les collaborationnistes (dont vous ignoriez qu’ils se différenciaient des collaborateurs d’Etat ou économiques, comme le prouve votre tentative d’y rattacher les grands patrons), que ce soit sur le vote des pleins pouvoirs (quand vous affirmiez que 100% (sic) des 80 opposants étaient de gauche… Bref, la liste est trop longue.

    En revanche, vous n’avez pas été en mesure, après une bonne dizaine de commentaires, de réfuter sérieusement, sans circonvolutions ou tentatives de déplacer l’objet du débat, la conclusion que donne Simon Epstein à ses travaux, à savoir : “les hommes issus de la gauche et de l’extrême gauche forment la partie prépondérante, et non la frange annexe, du collaborationnisme parisien”. Ce n’est pas moi que l’écrit. En ce sens, Epstein rejoint d’ailleurs, à travers l’étude des itinéraires des hommes de gauche vers le fascisme, les travaux de Zeev Sternhell, entre autres, ou ceux de Georges L. Mosse.

    Quant à votre tentative un peu désespérée d’exclure (au sens figuré!) les fauristes du champ de la SFIO, elle est totalement erronée. Vous confondez plusieurs choses, ce qui vous amène à faire une double erreur d’analyse : la première est que l’exclusion ou le départ de la SFIO ne change pas, spontanément, le fait que vous n’êtes plus un homme de gauche ! Mélanchon n’est donc plus de gauche ? Ne peut-on pas être de gauche si l’on n’est pas de la SFIO ? La seconde procède de votre technique habituelle : isoler un nom pour en faire une généralité, en l’occurrence Zoretti. Or, vous ignorez manifestement la profonde rupture qu’a constitué le Congrès de Nantes, qui prolonge en fait presque une décennie de profonds bouleversement au sein de la SFIO.

    Ainsi, on ne compte plus les courants exclus de la SFIO depuis 1933, que ce soient la tendance “néosocialiste”, la tendance de “l’action socialiste”, la tendance de la “gauche révolutionnaire”. Pourquoi ? Parce que quinze ans à peine après la « der des ders », les bruits de botte achèvent de rendre intenable la position du socialisme français. Dans le sillage du néo-socialisme, et sous les auspices d’un jaurésisme anachronique, la SFIO est bousculée de l’intérieur par un pacifisme inflexible qui forme le vœu chimérique d’un rapprochement franco-allemand. Maurice Maurin, animateur du courant « Action socialiste » de la SFIO, déclare dès 1933 : « Il faut le dire hautement, sans crainte d’être accusé par tous les Blum, les Lévy, les Grumbach, d’être à la solde de la propagande allemande : si les conversations directes avec l’Allemagne contiennent une chance de paix sur mille, il faut causer ». Toute une frange des socialistes s’apprête ainsi à sacrifier les Juifs sur l’autel d’une paix allemande, à l’instar d’Armand Chouffet, député SFIO du Rhône, qui déclare en 1938 : « J’en ai assez de la dictature juive sur le parti. Le socialisme n’est pas un ghetto. Je ne marche pas, moi, pour la guerre juive » ; Ludovic Zoretti, secrétaire général de la Fédération de l’enseignement, lui répond en écho dans Le Pays normand, le 18 septembre 1938 : « Oui, Blum, si la guerre éclatait, vous en porteriez la responsabilité que je vous souhaite légère. Vous ne deviez pas, avec votre haute intelligence, avec votre lucidité, céder au courant stalinien qui pousse à la guerre avec une volonté si manifeste. Le peuple de France ne vous suit pas. Il ne comprend pas. Il ne veut pas, dans son sein, faire tuer des millions d’hommes, détruire une civilisation pour rendre la vie plus facile aux 100 000 juifs des Sudètes ».

    En juin 1939, le Congrès de Nantes scelle la division de la SFIO en deux tendances à peu près égales : d’un côté les partisans de Blum – les blumistes, résolument antifascistes ; de l’autre les partisans de Paul Faure – les fauristes, hostiles à la guerre. La motion de Paul Faure obtient 2 200 mandats contre 2 800 pour la tendance Blum. Durant le Congrès, Théo Bretin, membre de la commission administrative permanente de la SFIO, peut ainsi s’assurer le soutien d’une petite moitié du parti lorsqu’il déclare à la tribune le 9 juin : « Autour de Blum, il n’y a plus que des juifs, les Blumel, les Grumbach, les Bloch, les Moch ». Le 12 octobre 1939, Paul Faure confesse à Ludovic Zoretti : « Sais-tu quels sont les hommes que je considère comme les plus dangereux à l’heure actuelle ? C’est Blum et Herriot. Il était question d’Herriot aux Affaires étrangères. Tu vois cela d’ici ! Et Blum, vice-président du Conseil, installant tout Israël avec lui. C’était la guerre sans fin ». Paul Faure était secrétaire général de la SFIO jusqu’en 1940, et ce depuis 1920, il ne s’agissait donc pas d’un sous-fiffre. Finalement, les fauristes, notamment Charles Spinasse, André Delmas, Jean-Baptiste Séverac, Louis L’Hévéder, Fernand Roucayrol, Ludovic Zoretti, Pierre Albertini, Georges Soulès, se rapprocheront du gouvernement de Vichy ou des collaborationnistes et y retrouveront ainsi la majorité des néo-socialistes, tandis que les blumistes, notamment Pierre Brossolette, Félix Gouin, Jean-Baptiste Lebas, Daniel Mayer, Guy Mollet, André Philip, Jean Pierre-Bloch, rejoindront les rangs de la Résistance.

    Le cas du RNP est intéressant : l’une des particularités du RNP est en effet sa tonalité nettement marquée à gauche : Marcel Déat réserve l’ensemble des postes dirigeants du mouvement à des militants issus de la gauche pacifiste – SFIO ou USR, ce qui se traduit par une forte activité syndicaliste et une orientation socialiste et fédéraliste européenne. Le RNP ne se départit jamais de sa filiation avec le républicanisme social, et la tonalité spécifique du parti, faite de surenchère collaborationniste et de défense d’une ligne socialiste, l’amène à protester contre la révocation des maires de gauche et contre les campagnes visant les francs-maçons, tout en célébrant un national-socialisme désireux d’effacer les frontières et d’édifier une Europe pacifiée, unie et socialiste. Les hommes de gauche qui composent le mouvement lui impriment un héritage républicain, laïc et pacifiste, qui se manifeste par la défense du principe du suffrage universel et de l’école publique, par la défense d’une ligne anticléricale, et par le maintien de la forme républicaine de l’État. Ce positionnement maximaliste et socialiste suscite le rejet des éléments réactionnaires qui dominent le premier gouvernement de Vichy et le différencie radicalement de son grand rival, le PPF de Doriot.

    Ainsi, alors que le RNP, presque exclusivement constitué de socialistes (13 membres du bureau politique contre 2 de droite), est davantage motivé par l’intégration continentale dans une unité européenne et socialiste, le PPF opère un rassemblement plus large, et les transfuges de l’extrême droite y sont plus nombreux. Le PPF illustre donc davantage que le RNP les itinéraires paradoxaux qui jalonnent les années 30, ou comment des militants venus de la droite conservatrice ou de l’extrême droite antirépublicaine se sont ralliés à des mouvements fascistes fondés par des hommes venus de la gauche pacifiste.

    28 octobre 2014 à 2 h 29 min
    • Anomalie Répondre

      Et je viens de me rendre compte que j’ai laissé passé une telle contre-vérité que c’en est flagrant ! Vous écrivez : “Il est faux de dire que les collaborationnistes « fauristes » étaient encore membres de la SFIO en 1940. Zoretti ? Il est exclu de la SFIO en 1939”.

      Vous plaisantez ? Comme je le disais, vous vous faites une spécialité d’isoler un nom pour en faire une généralité, et faire d’un cas isolé la norme ! Zoretti a bien été exclu en 1939 (puisqu’il proposait une motion différente de celle de Paul Faure, très maximaliste), mais les 2200 fauristes n’ont pas été exclus ! Où donc êtes-vous allé pêcher ça ? Paul Faure est secrétaire général de la SFIO, il s’est exclu lui-même, ainsi que la moitié de l’appareil ? En réalité, les fauristes ont été exclus de la SFIO à la Libération, en 1944. Bref, comment dites-vous déjà ? “L’aplomb ne cache pas vos propres errances, c’est à dire envoyer une rafale de contre vérités et d’approximations pour qu’y répondre demande un volume” ?

      28 octobre 2014 à 2 h 53 min
    • Jaures Répondre

      Anomalie, vous seriez aimable de bien lire mes posts avant d’y répondre.
      Concernant le PPF, je maintiens que les militants issus du PC y sont minoritaires. Je vous donne des chiffres (35 000 sur 130 0000). Je vous en donne d’autres: sur les 7198 délégué du Grand Congré du PPF, 1556 viennent du PCF. Les autres sont issus des organisations déjà citées.
      Ces chiffres sont disponibles dans l’ouvrage de P.Ory déjà cité, chapitre “Les 7 couleurs”.
      Maintenant, vous pouvez continuer à dire que 1556 sur 7198 forment une majorité mais alors je ne peux plus rien pour vous.

      Merci ensuite de votre copier-coller de wikipedia sur la SFIO, mais vous enfoncez des portes ouvertes.
      Le courant pacifiste n’est pas propre à la SFIO ni même à la gauche. Le traumatisme de 14-18 est là. Pour une partie de la gauche, la guerre est une invention capitaliste.
      Pour une partie de la droite, il n’est pas question de faire la guerre par solidarité avec les juifs ou contre l’idéologie nazie.

      Maintenant, le pacifisme ne conduit pas mécaniquement au collaborationnisme. Ainsi, parmi les “Paul-fauristes”, si on trouve des Zoretti collaborationnistes, d’autres entrent dans la résistance: Félix Gouin, Jean Biondi, Edouard Depreux,…
      Mais au-delà de ces itinéraires particuliers, la grande majorité des “P.fauristes” restera en marge et gardera le silence (raison pour laquelle peu continueront leur carrière après la Libération).
      Si Zoretti a été exclu ce n’est pas en raison de son “P.faurisme” qui, on vient de le voir ne laissait rien présager, mais pour des propos injurieux envers Blum.

      Il importe de comprendre que tout cela est révélateur de la situation française de l’époque. Ces courants de pensée pacifistes, patriotiques, internationalistes, antisémites,…traversaient alors toute la société, à gauche, à droite et ailleurs. La différence, c’est que la gauche s’est ensuite investie dans la résistance et que les égarements de certains de ses militants ont ainsi été considérés comme ce qu’ils étaient: des parcours individuels singuliers liés à un contexte trouble.

      Encore une fois, vous détournez le travail d’Epstein (comme vous falsifiez le terme de collaborationniste). Celui-ci n’a pas votre interprétation de la notion “venant de la gauche”. Il ne dit pas que 80% des collaborationnistes étaient des militants de gauche “occupant les plus hautes fonctions” jusqu’en 1940. Il étudie une population particulière, celle de collaborationnistes ayant appartenu à la gauche ou/et au mouvement contre l’antisémitisme (LICA).
      De même, il étudie l’implication de l’extrême droite dans la résistance. Ce qui fait dire à Agathe que seule la droite fut résistante jusqu’en 1943.
      Comme vous avez un esprit zemmourien, vous faites une fixation sur ces personnalités et, du coup, dans vos propos, on dirait que la France de 1940 n’était peuplée que de gens de gauche, certains oeuvrant dans la collaboration, d’autres dans la résistance.

      Et encore une fois (6), je vous repose les mêmes questions. Si le collaborationnisme était une perversion de gauche, pourquoi les ennemis auxquels ils déclarèrent une guerre sans merci furent justement leurs amis de le SFIO et du PCF ?
      Pourquoi les partis qui, selon vous, fournirent les bataillons du collaborationnisme furent plébiscités aux élections de 1945 ?
      Où était la droite durant toutes ces années ? Si elle n’était pas collaborationniste, pourquoi apparait-elle si peu dans la résistance qu’un seul réseau sur 8 représentera la droite au CNR ?

      28 octobre 2014 à 11 h 12 min
  • Anomalie Répondre

    Vous êtes touchant, Jaurès. Je vous faire rire, c’est déjà ça, en revanche, vous, vous m’inquiétez. Vous ne savez pas que Laval n’est pas un collaborationniste, vous ignoriez que le PPF est fondé et animé par des hommes de gauche (cf Sternhell in la droite révolutionnaire : “aucun autre parti que le PCF ne perd autant de militants et de membres de son bureau politique en faveur d’un parti fasciste lors de la fondation du PPF”. Que des anciens ligueurs aient participé à l’aventure, c’est connu, mais le parti est fondé et animé par des hommes de gauche en majorité), vous prétendiez sans rire que le parti était composé exclusivement de militants des Croix de Feu avant de vous renseigner et de vous rendre compte que ce n’est pas le cas. Votre gloubi-glouba en tout cas est totalement à côté de la plaque. J’espérais que vous vous renseigneriez un minimum, je vois que vous ne savez pas ce qu’est un collaborationniste au vu de votre long post. Après vous avoir laissé une dizaine de posts, je vois que c’est peine perdue et me vois donc dans l’obligation de vous en donner la définition, parce que vous tournez en rond !

    Les collaborationnistes désignent une catégorie particulière de collaborateurs identifiés par les historiens Burrin et Azéma. Ils se distinguent des autres en ce qu’ils ne sont pas établis à Vichy et ne participent pas au gouvernement (du moins jusqu’en 1944), mais sont établis en zone occupée, à Paris notamment, d’où le nom de “collaborationniste parisien” utilisé par Epstein. Quand j’ai lu que vous en étiez à disserter sur l’origine parisienne au sens géographique du terme des collaborateurs, je me suis que je devais intervenir parce que vos interventions deviennent absconses !

    Donc, ces collaborationnistes, au contraire des collaborateurs d’Etat, ou des collaborateurs économiques, se distinguent par une adhésion idéologique au fascisme et au national-socialisme, par la recherche d’une paix et d’une unification européenne, et par une profonde révolution national-socialiste que ne permettent pas les hommes de droite ou les conservateurs de Vichy, jugés trop pusillanimes. Ces collaborationnistes gravitent autour du RNP, du PPF, du POPF, et de toute une pléthore d’organisations syndicales, littéraires, journalistiques, qui donnent le ton d’une collaboration d’adhésion et non d’une collaboration tactique.

    Ils sont pilotés par les nazis, notamment par Otto Abetz, et viennent à 80% de la gauche pacifiste (tendance fauriste, dont tous étaient membres de la SFIO jusqu’en 1940), de la gauche planiste (autour de Déat et de l’Union Socialiste Républicaine, de gauche également jusqu’en 1940, qui a participé au Front Populaire), de la gauche syndicale (la tendance Syndicats de la CGT, autour de René Belin, numéro 2 de l’organisation jusqu’en 1940), des communistes du POPF (animés par le numéro 3 du PCF jusqu’en 1940)… Je précise à chaque fois jusqu’en 1940 car comme vos lacunes sur la période sont abyssales, vous ignorez sans doute également que tous ces hommes viennent bien de la gauche, pas parce qu’ils ont distribué l’Huma à 20 ans, mais bien parce qu’ils occupaient les plus hautes fonctions dans leurs partis ou formations respectifs.

    Vous pouvez continuer de parler de brebis égarées ou de tout confondre, collaborationnisme et collaboration, Laval et Doriot, PPF et Croix de Feu, disserter sur la sémantique du mot “venir de”… Vous masquerez peut-être ainsi aux yeux des naïfs votre totale méconnaissance des concepts de la période, comme je l’ai démontré à l’envi, reste le fait que vous êtes donc incapable d’infirmer ce fait.

    27 octobre 2014 à 22 h 06 min
    • Jaures Répondre

      Je veux bien dialoguer avec vous, Anomalie car contrairement à beaucoup sur ce site, vous savez écrire sans envoyer un flot d’insultes après chaque phrase, mais vous vous laissez un peu aller à la fantaisie.
      Je n’ai jamais écrit que le PPF était exclusivement composé de Croix de Feu. Je nie simplement qu’il s’agisse d’un parti de gauche car les anciens du PCF y sont largement minoritaires (35 000 sur 130 000 selon Pascal Ory opus cité). Les autres sont des anciens Croix de Feu ou d’Action Française (et une petite minorité issue de la SFIO).
      Il s’agit d’un parti fasciste qui en adopte les rituels et l’anticommunisme.

      Sur le collaborationnisme, merci de votre exposé mais il est erroné. Ce terme n’est pas propre à Epstein ou Azéma mais à tous les historiens depuis bien longtemps et désigne les partisans d’une collaboration active avec pour but la victoire de l’ennemi.
      Il ne s’agit absolument pas d’un phénomène exclusivement parisien: il se manifeste également dans toutes les villes de Province (ainsi Gabriel Duch, responsable local du groupe “Collaboration” à Lyon qui demande une aide financière à Abetz en terminant par ” Avec vous pour la nouvelle Europe! Heil Hitler !”).

      L’aplomb ne cache pas vos propres errances. Et vous vous laissez aller ensuite aux techniques zemmouriennes, c’est à dire envoyer une rafale de contre vérités et d’approximations pour qu’y répondre demande un volume.
      Il est faux de dire que les collaborationnistes “fauristes” étaient encore membres de la SFIO en 1940. Zoretti ? Il est exclu de la SFIO en 1939. D’autres sont rentrés de captivité après 1941 alors que la SFIO était clandestine.

      Les plus hautes fonctions dans leurs partis respectifs dîtes-vous ? Mais le PCF était interdit depuis 1939. Comment ses plus hauts dirigeants, en fuite ou en clandestinité, seraient en 1940 libres et prêts à collaborer ? En 1940, la SFIO est clandestine. Ceux qui veulent collaborer ont rejoint le RNP. L’immense majorité, exhortée par Blum va entrer en résistance dés 1940 autour de Libération-Nord.

      Je pense que mes questions de fonds (auxquelles vous n’avez pas répondu) vous empêchent désormais de penser et vous poussent en cette attitude zemmourienne.
      Je vous les rappelle. La gauche était-elle à l’époque seule au monde, soit dans la collaboration, soit dans la résistance ? où étaient donc les autres ?
      Je ne reviens pas sur la notion de “venant de la gauche” car vous êtes désormais passé dans l’outrance voulant nous faire croire que les dirigeants de gauche sont devenus des figures de la collaboration. Si c’était le cas, on se demande comment la SFIO et ses dirigeants auraient pu réunir 25% des voix et le PCF 27% en 1945.
      Les Français étaient-ils si reconnaissants aux collaborateurs de gauche et si courroucés envers les héros de droite et d’extrême droite qui s’étaient illustrés dans le maquis ?

      27 octobre 2014 à 23 h 59 min
  • Charles Martel Répondre

    Anomalie

    – Le fait que (selon vous) 80 % des collaborateurs – ou collaborationnistes – seraient originaires de la gauche n’a strictement aucune importance !

    1. Parce que l’origine d’un individu ne préjuge en rien de son parcours futur : tous les vieillards sont d’anciens nourrissons. La plupart des Réformateurs protestants, au 16e siècle, étaient d’anciens hommes d’Eglise. Cela ne les a pas empêchés de combattre l’Eglise avec acharnement.

    2. Parce que la politique menée par ces “hommes de gauche” fut une politique de droite, voire d’extrême droite, et que la politique qui a été menée depuis 1944 est clairement une politique contre les idéaux, les conceptions et la philosophie de la droite, telle que celle-ci était représentée dans les années 1930. Parce que, depuis 70 ans, tout ce qui est de droite est passé sous le boisseau, ridiculisé, déprécié et considéré comme moins que rien.

    27 octobre 2014 à 21 h 44 min
    • Anomalie Répondre

      Je pourrais vous suivre Charles Martel s’il s’agissait d’engagements de jeunesse. Or, comme le montre Simon Epstein, il n’en est rien.

      27 octobre 2014 à 22 h 12 min
    • euréka Répondre

      “la politique menée par ces « hommes de gauche » fut une politique de droite, voire d’extrême droite, et que la politique qui a été menée depuis 1944 est clairement une politique contre les idéaux, les conceptions et la philosophie de la droite, telle que celle-ci était représentée dans les années 1930. ”

      Dès lors comment s’étonner que la France aille si mal ? La droite conservatrice se voit ridiculisée depuis 70 ans à tel point que les personnalités politique de droite sont extraordinairement complexées par la gauche. Veuleries, lâchetés,et trahisons, c’est tout ce qui nous est servi à droite..

      28 octobre 2014 à 22 h 10 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    alors bon ! voilà de nouveau nos deux phraseurs ( plus patriote et résistant que moi tu es fusillé ) qui ” occupent ” le blog … moi je pars pour Londres ( pour lutter patriotiquement contre les occupants )

    27 octobre 2014 à 20 h 37 min
    • Anomalie Répondre

      Vous pouvez également participer, quinctius cincinnatus !

      27 octobre 2014 à 20 h 47 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        pas de temps à perdre avec CE passé ! à 75 ans il est logique que je me projette dans … l ‘avenir ! faites assaults de savoirs livresques et de rhétorique scolastique … personne ne vous lit pas même Homère auquel en tant que Zeus je donne raison !

        28 octobre 2014 à 17 h 18 min
        • euréka Répondre

          Faux moi je lis. Et je remercie Anomalie et Jaurès de nous donner le spectacle de ce style de joute typiquement français, ainsi que nous faire partager leur savoir.

          28 octobre 2014 à 22 h 17 min
  • Anomalie Répondre

    Jaurès, vous me reprochiez à tort il y a quelques posts d’inverser la charge de la preuve, en quelque sorte. Vous me demandez maintenant de vous expliquer (un comble !) comment 400 hommes tiennent la Collaboration, alors qu’il ne s’agit pas de cela, que je ne parle pas de cela, que vous avez vous-même extrapolé cela puisque vous vous êtes retrouvés coincé dans une discussion dont vous ne maîtrisez pas les termes ! Vous usez d’une rhétorique habile, Jaurès, mais comme souvent, cette rhétorique masque une grande approximation dans les concepts. Vous ne connaissiez pas le PPF par exemple, et vous ignorez qu’il s’agit d’une formation créée et animée par des hommes qui viennent essentiellement de la gauche. Bref, votre rhétorique habile vous sert à délayer sans cesse, à déplacer systématiquement la discussion sur un autre terrain quand vous sentez que vous ne pouvez plus argumenter. Un exemple : depuis le début, je vous parle des collaborationnistes parisiens, que vous amalgamez à la Collaboration, à Laval, et je ne sais quoi encore ! Puisque vous n’êtes pas à mesure d’infirmer le fait (je dis bien le fait) que 80% des animateurs de ces mouvements pro-nazis viennent de la gauche ou animaient jusqu’en 1940 des partis de gauche, vous faites une embardée à 180°C pour me parler des patrons qui ont collaboré ! C’est dire. Je vous renouvelle donc ma demande fondée sur la conclusion des travaux historiographiques de Simon Epstein : pouvez-vous, je vous prie, puisque vous le contester, étayer le fait que “la majorité des collaborationnistes parisiens ne viennent pas de la gauche” ? Je veux bien, ensuite, parler du gouvernement de Laval, du Conseil National de Vichy, de la Révolution Nationale ou même de botanique si le sujet vous sied, mais en attendant, nous parlons des collaborationnistes parisiens dont 80% viennent de la gauche. Une fois de plus, j’attends que vous apportiez des arguments, des faits, et non que vous bottiez en touche par d’éternelles questions qui partent dans tous les sens.

    27 octobre 2014 à 20 h 35 min
    • Jaures Répondre

      Vous me faites rire, Anomalie ! Qui ne connaissait pas le PPF ? Vous ou moi qui vous ai appris que nombre de ses membres fondateurs étaient militants d’extrême-droite (Croix-de-Feu, Action Française,…) ? Evidemment, quand on ne sait pas cela on continue à dire, tel une Agathe, qu’il s’agissait d’un parti de gauche.

      Car vous ne répondez toujours pas aux questions essentielles: que veut dire venir de la gauche ? Qui en 1940, membre de la SFIO ou du PCF est devenu collaborationniste “d’importance” ? Pourtant moi je peux vous citer des dizaines de militants qui dés cette année là fondèrent des réseaux de résistance et des centaines d’autres qui tombèrent dés l’année suivante. Et pour eux il n’y a pas de doute: ils étaient bien militants socialistes ou communistes et proclamaient l’être !

      Ma question des 400 est essentielle. Vous dîtes que 80% des collaborationnistes “d’importance” venaient de la gauche, soit environ 300 personnes. Même si on s’en tient maintenant à Paris, ce qui réduit fichtrement l’intérêt de cette polémique, pensez-vous que ces 400 collaborationnistes auraient suffi pour contrôler la capitale ? Savez-vous que Paris en paix c’est déjà près de 40 000 employés municipaux ? Imaginez sous l’occupation avec la masse problèmes à gérer !
      D’ailleurs ce n’est pas un hasard si les collaborationnistes étaient si nombreux à Paris. De fait, les partis collaborationnistes représentent plusieurs dizaines de milliers de membres.

      Bref, vos 400 fiches sont bien peu représentatives, même dans votre interprétation large de la notion “venant de la gauche”. Votre affirmation est donc peu crédible, ce qui est normal puisque le travail d’Epstein est ciblé sur une partie précise de la population collaborationniste. Votre extrapolation est donc dénaturée.

      Je ne dis pas que la majorité des collaborationnistes parisiens (oublions les 80%) n’ont pas eu un jour un contact avec la gauche, je dis que cela ne veut rien dire. D’abord parce que ce “venant de la gauche” est une notion nébuleuse (sauf si cela concerne des militants communistes ou socialistes avérés qui collaborent), ensuite parce qu’établir des proportions avec si peu de données est sans intérêt (sauf si cela vous amuse).

      Le travail d’Epstein nous montre qu’il n’y a pas de parcours stéréotypé qui mène au collaborationnisme. Cela se vérifie d’ailleurs dans la vie politique moderne où on voit des hommes changer d’étiquette et de convictions au fil de leurs ambitions ou de leur réflexion.
      On a vu des ex communistes s’allier avec des Croix-de-Feu, on voit aussi des conservateurs de droite et des socialistes fonder un réseau de résistance en décembre 1940 (OCM).

      27 octobre 2014 à 21 h 39 min
  • Anomalie Répondre

    Jaurès, soyez sérieux. Vous êtes incapable de répondre à ma demande, et comme vous refusez de l’admettre, vous vous enferrez. Mes filets, ne vous inquiétez pas, ils sont très bien là où ils sont, c’est-à-dire autour de vous ! Par contre, j’ai un problème : je pense sincèrement que vous ne savez pas ce qu’est un collaborationniste. Je vous suggère de faire une visite rapide ne serait-ce que sur wikipédia, je suppose que vous y trouverez quelque chose qui explicite le concept. Il me semble, au vu de vos réponses, que vous tenez pour synonymes collaborationniste et collaborateur. Ou sinon, comment expliquer que vous écrivez : ” que voulez-vous démontrer ? Que la collaboration auraient été tenue par moins de 400 personnes ? Vous plaisantez ! Comment 400 personnes auraient- pu gérer la milice, la collaboration industrielle, l’administration, les rafles, la presse”. Je vous conseille donc, préalablement, de reprendre vos esprits et de revoir vos concepts, sinon la poursuite de la discussion sera vaine !

    27 octobre 2014 à 19 h 08 min
    • Jaures Répondre

      Votre conseil est inutile et un peu suffisant. Expliquez-moi comment 400 (ou même 1000) collaborationnistes pourraient conduire la France de 1940 ?
      Je vous rappelle que rien que la milice c’est alors 35 000 hommes qu’il faut encadrer, motiver, entrainer, entretenir. Par comparaison, c’est plus que l’effectif maximum évalué de l’EIIL. A combien évaluez-vous le nombre de personnes motivées, armés idéologiquement et compétentes pour gérer cela ?

      Sur Doriot, il est vrai que si vous vous étiez documenté vous auriez su que le PPF comportait non seulement une bonne part de croix de feu, mais également des francistes, des membres d’Action Française et des Conservateurs Chrétiens qui côtoyaient d’anciens communistes et socialistes.
      Ceci pour montrer que Doriot n’avait plus rien à voir avec la gauche et que son parti était un ramassis hétéroclite de personnages en déshérence.

      Et, au delà de la plaisante joute épistolaire, ce qu’il importe de cerner c’est cette notion de “venait de la gauche”.
      Cela veut-il dire personnes encartés à gauche (pour l’essentiel PCF et SFIO). Auquel cas, qui, membre du PCF ou de la SFIO en 1940 devient collaborationniste “d’importance” ?
      Ou bien, vous considérez comme venant de la gauche qui a été membre un jour d’un de ces partis ou a collaboré avec eux.
      En ce dernier cas, “venir de la gauche” ne veut plus dire grand chose. Si l’on compare avec aujourd’hui, Florian Philippot, porte parole du FN, vient de la gauche. Idem Alain Soral, Guy Millière… ou Jacques Chirac qui milita au PCF.

      On voit que “venir de la gauche” ne veut rien dire. Des personnes ont eu un engagement qu’ils ont renié, comme c’est encore le cas aujourd’hui.
      Mais faire de l’histoire de la collaboration une affaire de gauche entre collaborationnistes et résistant n’est-il pas un peu court. Une manière schématique de lire l’Histoire qui amène à des aberrations du type du post d’Agathe prétendant que seul la droite s’engagea dans la résistance jusqu’en 1943 ?

      27 octobre 2014 à 20 h 08 min
  • Anomalie Répondre

    Jaurès, votre mauvaise foi est en passe de devenir proverbiale. Vous n’avez pas de chance avec moi : je suis patient et ne me laisse pas entraîner dans les méandres nébuleux où vous souhaitez me perdre en espérant que je perde le fil. Voici ce que j’ai écrit sur les 80 % en question dans le premier commentaire que j’ai posté : « je vous suggère, si vous en avez le loisir, de mener une petite expérience que j’ai moi-même menée. Les travaux de Simon Epstein compilent plus de 1000 fiches biographiques qui retracent le parcours de personnalités sous l’Occupation. J’ai pris la liste des collaborationnistes d’importance (ndlr: notez, Jaurès, le mot “d’importance”) dressée par Jean-Pierre Azéma et je l’ai comparée avec leur parcours tel qu’il est dressé par Simon Epstein : sur les 380 collaborationnistes d’importance, 301 venaient de la gauche. Vous pouvez vous aussi effectuer cette démarche, et vous tomberez sur ce même chiffre. C’est très intéressant”.

    Voilà, Jaurès. Quels sont les collaborationnistes d’importance ? Les dirigeants, le bureau politique, et les militants des principales structures politiques, syndicales ou journalistiques du collaborationnisme parisien. Si vous voulez me faire dire que je n’ai pas analysé les opinions politiques d’avant-guerre de la soeur de la concierge de madame Michu qui a passé un coup de fil à la Kommandatur pour l’informer patriotiquement et parce que c’est une période trouble que Robert d’en face a saigné un cochon dans l’arrière-cour, oui, Jaurès, je l’admets ! Mais ce n’est pas la question. Bref, parmi les collaborationnistes parisiens d’envergure (et pas la soeur de Madame Michu, hein Jaurès), 80% proviennent de la gauche syndicale, socialiste, communiste ou radicale-socialiste. Est-ce suffisamment à votre portée, ainsi ?

    J’attends donc, puisque vous n’êtes pas d’accord, que vous réfutiez ce fait. J’entends bien que votre sensibilité de militant puisse être troublée, mais il ne suffit pas d’aligner des éléments de langage militants ou de finasser en répondant par des questions sur les dentistes pour refuter, Jaurès mais bien d’étayer. Pas de répondre à des questions par d’autres questions demandant d’expliquer avec embarrass “mais alors si, comment expliquez vous que”… Je sais bien que vous ne pouvez pas, c’est pour cela que je vous taquine, non parce que vous n’en avez pas les moyens intellectuels, mais simplement parce que pour cela, il vous faudrait travestir les faits, puisque la réalité est celle-ci: 80% des collaborationnistes parisiens viennent de la gauche.

    Et si Simon Epstein ne donne pas ce chiffre que j’ai établi et qu’en toute bonne foi je vous invite à établir également, il est toutefois suffisamment clair en établissant que “les hommes originaires de la gauche et de l’extrême gauche forment la composante prépondérante, et non la frange annexe, du collaborationnisme parisien”. Prépondérante, Jaurès, vous comprenez, pas comme vous tentez de le faire une frange d’égarés qui se sont compromis à la faveur d’une période trouble! Bref, contestez-vous cette conclusion d’un travail historiographique de grande ampleur ? Si oui, prouvez qu’il a tort et que ces hommes venus de la gauche n’y étaient pas largement majoritaires. Je vous livre également la note remise par Rudolf Schleier à Otto Abetz, et vous en precise le contexte. Le 3 août 1940, à la suite de l’armistice, Otto Abetz est nommé ambassadeur d’Allemagne en France. Les services consulaires et les Renseignements s’emploient dès lors à dresser un état des lieux des éléments sur lesquels pourra s’appuyer la politique de collaboration franco-allemande. Le principal conseiller d’Otto Abetz, Rudolf Schleier, note ainsi que « la grande majorité des partisans de la politique de collaboration vient de la gauche française ». Il ne dit pas 80%, je vous l’accorde, mais voilà déjà une source primaire et contemporaine basée sur les Renseignements allemands (Abetz) et une source historiographique reposant sur un travail colossal de compilation des itinéraires des collaborationnistes parisiens (Epstein) qui le confirment. Et vous Jaurès, qu’avez-vous donc à produire en dehors de vos dénégations militantes ou de votre argumentation sur les dentistes ou Pierre Laval ? J’attends toujours…

    27 octobre 2014 à 17 h 09 min
    • Jaures Répondre

      Allons, cher Anomalie, vous tentez de vous extirper pathétiquement de vos propres filets.
      Vous écrivez: ” et qui affirme que le PPF, ce sont les Croix de Feu. Franchement…”
      Je n’ai jamais écrit que le PPF était les croix de feu mais qu’ils en étaient largement partie prenante. Vous sembliez ignorer ce détail pourtant révélateur de la teneur du mouvement de Doriot bien plus complexe que “venant de la gauche”.

      Ensuite que voulez-vous démontrer ? Que la collaboration auraient été tenue par moins de 400 personnes ? Vous plaisantez ! Comment 400 personnes auraient- pu gérer la milice, la collaboration industrielle, l’administration, les rafles, la presse, …
      Si Epstein cite 1000 personnes “venant de la gauche” et compromises c’est que c’est justement l’objet de son étude. S’il avait étudié le rôle des concierges dans la collaboration vous auriez trouvé la fiche de Mme Michu.
      Ce sont vos propres préjugés qui vous amènent ainsi à étendre l’interprétation et à nous sortir vos 80% à partir de quelques centaines de noms quand des milliers de personnes étaient impliquées à des postes importants.

      Car encore une fois, si tout le monde était de gauche, collaborateurs et résistants, où étaient donc la droite (4ème fois) ?
      Si l’essentiel de la collaboration était tenue par la gauche, pourquoi est-ce la droite et l’extrême droite que le peuple a sanctionné en 1945 ?

      27 octobre 2014 à 17 h 59 min
      • Anomalie Répondre

        Et puisque vous avez du mal à accepter la réalité et vous complaisez dans un fantasme de brebis égarées, je vous recite Simon Epstein : lisez attentivement chaque mot, vous verrez que je n’invente rien !

        “les hommes originaires de la gauche et de l’extrême gauche forment la composante prépondérante, et non la frange annexe, du collaborationnisme parisien”. Encore une fois ?

        27 octobre 2014 à 19 h 15 min
    • Anomalie Répondre

      “”Allons, cher Anomalie, vous tentez de vous extirper pathétiquement de vos propres filets.
      Vous écrivez: » et qui affirme que le PPF, ce sont les Croix de Feu. Franchement… » Je n’ai jamais écrit que le PPF était les croix de feu mais qu’ils en étaient largement partie prenante. Vous sembliez ignorer ce détail pourtant révélateur de la teneur du mouvement de Doriot bien plus complexe que « venant de la gauche ».””

      Ah si, Jaur!s, je vous assure ! Vous avez écrit noir sur blanc que les militants du PPF étaient des Croix de Feu. Comme je vous montre, à l’appui d’Epstein, que la plupart des militants PPF viennent de la gauche, vous avez dû vous ruer sur je ne sais quelle encyclopédie pour finalement dire, ah oui, en fait ils ne sont que 100 sur 600 ! Franchement…

      27 octobre 2014 à 19 h 11 min
  • Anomalie Répondre

    Je réitérerai ma demande tant que vous n’y aurez pas répondu : j’attends donc votre démonstration avec intérêt, pour l’instant je suis comme soeur Anne, je scrute mais ne vois rien venir !

    Si vous appelez argutie le fait de vous rappeler des concepts que vous tordez voire que vous ne connaissez pas, alors oui j’use d’argutie. Un collaborationniste n’est pas un collaborateur. Laval n’était pas un collaborationniste.

    Quand je parlais de mauvaise foi, je ne savais pas que vous en feriez montre avec autant d’aplomb que sur le PPF. Voici Jaurès qui, un post précédent, écrit : “il fonde un nouveau parti (PPF) dont les militants viennent des Croix de Feu”. Notez bien qu’il s’agit alors là de tous les militants, si la syntaxe a encore un sens. Et voici que ces “tous” les militants deviennent 100 sur 600 ! Bref, Jaurès, vous l’ignoriez, d’où votre réponse un peu virulente et embêtée. Pour le reste, vous n’apportez aucun argument, une fois de plus, et j’attends donc que vous étayiez votre propos par des faits et non par des questions ! Au travail.

    27 octobre 2014 à 16 h 54 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il est bien évident que dans cette ” dispute ” ( qui est une véritable Guerre Civile ) le @Sophiste essaie par tous les artifices de sauver l’ honneur ( perdu ) de la Maison Mère ( la S.F.I.O. dont le P.S. de Mitterrand n’ est qu’une résurgence ) Quand on est membre d’ un ” appareil ” pour y faire carrière il faut ” obéir comme un cadavre “

      27 octobre 2014 à 17 h 32 min
      • verdad Répondre

        Avec la France gouvernée par les Radicaux Socialistes qui comptaient sur le Pacte FRANCO-SOVIETIQUE
        d’ASSISTANCE MUTUELLE?. TRAIT2 EN 1935 entre l’ambassadeur d’URSS

        8 mars 2015 à 10 h 08 min
        • verdad Répondre

          Deux coupures consécutives.

          Avec la France gouvernée par les Radicaux Socialistes qui comptaient sur l’application par l’URSS du Pacte FRANCO-SOVIETIQUE d’ASSISTANCE MUTUELLE?. TRAITE EN 1935 entre l’ambassadeur d’URSS Potemkine et Pierre LAVAL
          RADICAL sOCIALISTE,ce pacte palliait aux déficiences
          3 COUPURES SUCCESSIVES
          ANGLAISES sans Armée de TERRE et sans chars.
          Résultats: ROOSWELT refusa d’entrer en Guerre aux
          côtés de l’Angleterre car, non interventionniste dans un
          conflit Européen, STALINE ne respecta pas son pacte
          avec la France qui avait mobilisé Deux Millions de réservistes
          et l’Angleterre en 12940 envoya 200.000 soldats non formés
          C’est ainsi que nous avons été manipulés par des salopards
          et , nous nous sommes retrouvés occupés et, avec Deux
          Millions de Soldats Prisonniers Otages en Allemagne.
          Plus notre flotte Atlantique au mouillage à Mers el KEBIR
          tous feux éteints, dans l’impossibilité de réagir, détruite par
          les Anglais ( CHURCHILL)1900 de nos marins grillés vifs.
          Plus tentative d’envahir DAKAR où 1000 tonnes d’or
          y étaient planqués, d’où à l’abrit des convoitises Anglaises
          et Allemandes !
          .

          8 mars 2015 à 10 h 25 min
  • Jaures Répondre

    ” Comment établir un débat sensé avec quelqu’un qui place Laval parmi les collaborationnistes parisiens et qui affirme que le PPF, ce sont les Croix de Feu. Franchement…”
    Evidemment, difficile d’avoir un débat quand il est nécessaire de rappeler les bases.
    Le PPF de Doriot est fondé en novembre 1936. Il compte alors environ 600 membres dont une centaine de Croix-de-Feu. Parmi les dirigeants on retrouve notamment Yves Paringaux, membre éminent des croix-de-feu.
    Si mes lacunes sont patentes les vôtres sont monumentales !

    Sur Laval, n’usez pas d’arguties: il a été l’organisateur principal de la collaboration avec l’Allemagne. Cela mérite tout de même qu’on s’arrête sur son cas. Répondez à cette simple question: a-t-il oui ou non gouverné avec la SFIO et/ou le PCF, c’est à dire les 2 partis de gauche de l’époque ?
    Qu’il ait gouverné avec les radicaux, bien sûr: tout le monde a gouverné avec les radicaux puisque certains sont de gauche et d’autres de droite. C’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui si cela vous avait échappé.

    Sur les 80%, je ne vois pas en quoi cela m’embête puisqu’à l’époque mes parents n’étaient pas encore nés. Par contre, si vous incluez dans les “personnes venant de la gauche” toutes celles qui ont un jour été membre d’un parti de gauche, ont collaboré avec la gauche ou s’en sont réclamé, y compris 10 ou 15 ans auparavant (et même s’ils n’ont plus la moindre attache en 1940 avec ces mêmes partis), vous pouvez effectivement, et en limitant votre concept de collaborationniste, atteindre un chiffre appréciable (je rappelle que ces 80% sont avancés uniquement par vous).
    D’autant que rien que si on compte comme “venant de la gauche” les personnalités politiques qui ont gouverné avec le PRS on doit se rapprocher des 100% !

    Mais surtout, vous ne répondez pas à cette contradiction. Les principaux partis interdits en 1940 sont la SFIO et le PCF. Les militants internés, déportés, fusillés, sont ceux de ces 2 partis.
    Donc, soit “les collaborationnistes qui viennent de la gauche” ne sont plus de gauche. Soit il n’y avait en France qu’une gauche avec des bons et des méchants.
    Je réitère ma question pour la 3ème fois: où était donc la droite républicaine ?
    L’Histoire ne s’est-elle jouée qu’entre gauche collaborationniste et gauche résistante ?

    C’est là qu’est le problème, Anomalie. Que le collaborationnisme n’a pas été uniquement de droite est un fait. Cela a été montré depuis longtemps (voir “Les collaborateurs” de P.Ory).
    Mais dire que celui-ci serait le fait “à 80% de personnes venant de la gauche” n’est pas tenable.

    Je prend l’exemple des entreprises. Des centaines d’entre elles ont accepté de participer au plan Speer, recevant lors de cérémonies solennelles le fameux certificat S.
    Ces entreprises étaient-elles dirigées par des socialistes ?
    Des milliers de commerces ont affiché la sinistre publicité “Ici maison française interdite aux Juifs”. Tous tenus par des gens de gauche ?
    Les centaines de militaires qui se sont compromis dans l’organisation des 35 000 miliciens ou dans l’envoi de bataillons aux côtés des Allemands ? Des militants de gauche ?

    Bref, votre schématisme ne résiste à l’observation rationnelle des faits. Vous ne pouvez de quelques centaines de parcours individuels tirer une conclusion générale sur une période qui a impliquée des centaines de milliers de personnes durant 5 années.
    On ne peut, c’est vrai, oublier le passé de gauche d’un collaborationniste. Mais il est vrai également qu’on ne peut dire qu’un collaborationniste “vient de la gauche” sous prétexte d’engagements anciens plus ou moins clairs qu’il a reniés.

    Mais surtout, et pour finir, l’époque ne se limite pas à une lutte entre une gauche collaborationniste et une autre résistante. Votre discours tend à faire disparaitre comme par enchantement le rôle des autres parties de la France occupée.
    Comme je l’ai souligné lors de mon précédent post, en 1945, le peuple a reconnu les siens en donnant aux partis de la résistance une majorité écrasante reléguant la droite non gaulliste et l’extrême droite (malgré le courage de quelques individus) à portion congrue.
    Ceux qui ont vécu cette période ailleurs que dans les livres se sont alors rendus à l’évidence.

    27 octobre 2014 à 16 h 44 min
    • verdad Répondre

      » Comment établir un débat sensé avec quelqu’un qui place Laval parmi les collaborationnistes parisiens et qui affirme que le PPF, ce sont les Croix de Feu. Franchement…
      *********************************************************************************************************************************************************************
      LE pARTI pOPULAIRE fRANCAIS sauf erreur de mémoire, fut créé par DORIOT N°1 Communiste en France qui fut éliminé par MOSCOU,
      car Nationaliste alors que le Communiste est la base de l’internationalisme, Moscou ayant éliminé DORIOT? au bénéfice de THOREZ?
      Doriot fonda le Communisme National, PP.F., ses Partisants, adhérèrent à son Parti; non aligné sur Moscou!

      8 mars 2015 à 10 h 03 min
    • brandenburg Répondre

      Comme d’habitude vous mêlez le vrai,le faux et l’approximatif! 1 les communistes n’entrent dans la résistance qu’après l’agression d’Hitler sur l’urss et sur l’ordre de Staline;en 1940 ils demandent aux autorités à Parus de’ réautoriser l’Humanité à paraître;avant la guerre par leur bras armé la cgt,ils ordonnent de saboter les industries françaises d’armement.Daladier en profite pour les exclure des chambres;ils se livrent aussi à une propagande pacifiste éhontée,Thorez désere à la mobilisation de 1939 et se réfugie en urss et c’est Duclos quui dirige clandestinement la parti et l’épure des non-pacifistes avec assassinats à la clé;2 les socialistes:ils soutiennent Daladier pour les accords de Munich;Blum parle “d’un lâche soulagement”;Spinasse,sfio ,crée un groupe socialiste indépendant de la sfio et pacifiste qui se rapproche de Vichy et des multiples tendances autour de ce régime qui se haïssent;la participation des sfio à la résistance est dérisoire d’où leur place très secondaire au CNR!A Londes auprès de de Gaulle aucun sfio notoire;3 les francs-maçons:après l’armistice,ils viennent toutes obédiences confondues annoncer qu’ils s”auto-dissolvent;aucun fm notoire dans la résistance ou à Londres,beaucoup près de Pétain dont Laval;4 A Londres,le seul radical notoire est Mendès-France que de Gaulle nommera même Ministre:après la Libération,il se prononce pour une politique économique très rigoriste et se heurte à Pleven,plus laxiste:de Gaulle tranchera-à tort,comment savoir?-pour Pleven estimant que les français ont assez souffert comme cela; 2lections générales successive,législatives,constitutionnelles,etc:les trois partis de la “résistance” MRP,SFIO,PC se liguent contre de Gaulle:c’est le règne du tri-partisme,catastrophique où les seuls qui savent ce qu’ils veulent ,les communistes,imposent leur loi;de Gaulle dégoûté

      8 mars 2015 à 15 h 27 min
      • brandenburg Répondre

        J’ai été coupé!De Gaulle dégoûté par le retour des partis a déja
        claqué la porte5 la cgt organise des grèves insurrectionnelles dans les années 1951 1952:Ramadier,président du conseil sfio les exclue du gouvernement et Jules Moch,Ministre de l’intérieur sfio, envoie les chars contre eux;6 d Gaulle crée le Rpf qui obtient un raz-de-marée aux municipales;les législa tives à venir prévoyant le même résultat,tous les partis anti-gaullistes dont l’ipas où s’est recyclée la droite vichyste jusqu’au PC changent in extremis le mode de scrutin en autorisant “le “panachage” des listes,un gigantesque trucage pour empêcher le RPF de l’emporter haut-l-main et ça marche mais la chambre ingouvernable est dissoute par Edgar Faure,radical et futur gaulliste:en 1956 “le “front ré”publicain” mené par le sfio guy mollet l’emporte mais avec un raz-de-marée poujadiste;en 1958 le régime s’écroule sans un bruit et de Gaulle revient enfin au pouvoir:11 ans de bonheur et de succès mais en 1969,nouvelle alliance des archaiques de Tixier-Vignacourt au Pc et de Gaulle perd;45 ans de malheur!”Et voila pourquoi votre fille est miette”-Molière à l’attention des”républicains”!

        8 mars 2015 à 15 h 59 min
  • Agathe Répondre

    Rappel : le 1ère resistance était de droite – même interdite aux communistes – les premiers résistants étant pratiquement exclusivement recruté dans les milieux de droite –
    Ce n’est qu’en 1943 que la gauche a créé ses propres réseaux, dont les partisans ont d’ailleurs combattus les autres, et même jusqu’à leur tirer dessus, dans l’ombre.

    27 octobre 2014 à 16 h 09 min
    • Jaures Répondre

      Juste pour votre information, Agathe. Sur les 8 principaux réseaux de résistance (membres du CNR) le Front National (ne pas confondre avec l’autre) est fondé en 1941 par le PCF.
      Le Franc-Tireur (gauche républicaine et communistes) est fondé en 1940.
      Libération Nord et Sud (SFIO) est créé en 1940.
      l’OCM (droite et socialiste) est fondé en 1940.
      Le seul réseau de droite du CNR (le CDLL) est fondé en 1940.

      Pour votre gouverne, des résistants de gauche ont été fusillés et déportés dés 1941, notamment les 27 communistes fusillés en octobre 1941 après les exécutions de deux officiers nazis par des militants communistes.

      27 octobre 2014 à 20 h 25 min
  • Anomalie Répondre

    Jaurès, votre mauvaise foi est en passe de devenir proverbiale. Vous n’avez pas de chance avec moi : je suis patient et ne me laisse pas entraîner dans les méandres nébuleux où vous souhaitez me perdre en espérant que je perde le fil. Voici ce que j’ai écrit sur les 80 % en question dans le premier commentaire que j’ai posté : « je vous suggère, si vous en avez le loisir, de mener une petite expérience que j’ai moi-même menée. Les travaux de Simon Epstein compilent plus de 1000 fiches biographiques qui retracent le parcours de personnalités sous l’Occupation. J’ai pris la liste des collaborationnistes d’importance (ndlr: notez, Jaurès, le mot “d’importance”) dressée par Jean-Pierre Azéma et je l’ai comparée avec leur parcours tel qu’il est dressé par Simon Epstein : sur les 380 collaborationnistes d’importance, 301 venaient de la gauche. Vous pouvez vous aussi effectuer cette démarche, et vous tomberez sur ce même chiffre. C’est très intéressant”.

    Voilà, Jaurès. Quels sont les collaborationnistes d’importance ? Les dirigeants, le bureau politique, et les militants des principales structures politiques, syndicales ou journalistiques du collaborationnisme parisien. Si vous voulez me faire dire que je n’ai pas analysé les opinions politiques d’avant-guerre de la soeur de la concierge de madame Michu qui a passé un coup de fil à la Kommandatur pour l’informer patriotiquement et parce que c’est une période trouble que Robert d’en face a saigné un cochon dans l’arrière-cour, oui, Jaurès, je l’admets ! Mais ce n’est pas la question. Bref, parmi les collaborationnistes parisiens d’envergure (et pas la soeur de Madame Michu, hein Jaurès), 80% proviennent de la gauche syndicale, socialiste, communiste ou radicale-socialiste. Est-ce suffisamment à votre portée, ainsi ?

    J’attends donc, puisque vous n’êtes pas d’accord, que vous réfutiez ce fait. J’entends bien que votre sensibilité de militant puisse être troublée, mais il ne suffit pas d’aligner des éléments de langage militants ou de finasser en répondant par des questions sur les dentistes pour refuter, Jaurès mais bien d’étayer. Pas de répondre à des questions par d’autres questions demandant d’expliquer avec embarrass “mais alors si, comment expliquez vous que”… Je sais bien que vous ne pouvez pas, c’est pour cela que je vous taquine, non parce que vous n’en avez pas les moyens intellectuels, mais simplement parce que pour cela, il vous faudrait travestir les faits, puisque la réalité est celle-ci: 80% des collaborationnistes parisiens viennent de la gauche.

    Et si Simon Epstein ne donne pas ce chiffre que j’ai établi et qu’en toute bonne foi je vous invite à établir également, il est toutefois suffisamment clair en établissant que “les hommes originaires de la gauche et de l’extrême gauche forment la composante prépondérante, et non la frange annexe, du collaborationnisme parisien”. Prépondérante, Jaurès, vous comprenez, pas comme vous tentez de le faire une frange d’égarés qui se sont compromis à la faveur d’une période trouble! Bref, contestez-vous cette conclusion d’un travail historiographique de grande ampleur ? Si oui, prouvez qu’il a tort et que ces hommes venus de la gauche n’y étaient pas largement majoritaires. Je vous livre également la note remise par Rudolf Schleier à Otto Abetz, et vous en precise le contexte. Le 3 août 1940, à la suite de l’armistice, Otto Abetz est nommé ambassadeur d’Allemagne en France. Les services consulaires et les Renseignements s’emploient dès lors à dresser un état des lieux des éléments sur lesquels pourra s’appuyer la politique de collaboration franco-allemande. Le principal conseiller d’Otto Abetz, Rudolf Schleier, note ainsi que « la grande majorité des partisans de la politique de collaboration vient de la gauche française ». Il ne dit pas 80%, je vous l’accorde, mais voilà déjà une source primaire et contemporaine basée sur les Renseignements allemands (Abetz) et une source historiographique reposant sur un travail colossal de compilation des itinéraires des collaborationnistes parisiens (Epstein) qui le confirment. Et vous Jaurès, qu’avez-vous donc à produire en dehors de vos dénégations militantes ou de votre argumentation sur les dentistes ou Pierre Laval ? J’attends toujours…

    27 octobre 2014 à 15 h 36 min
    • brandenburg Répondre

      Tout ce que vous écrivez est bien connu de ceux qui sans entrer dans des dépouillements personnels faits par tel ou tel connaissent dans les grandes lignes toute cette histoire!Alors pourquoi remuer le passé ce en quoi je crois que Zemmour a tort en le faisant?Ce qu’il dit sur le présent et l’avenir est plus intéressant meme si en tant que gaulliste je lui reproche de ne pas avoir insisté sur ce que de Gaulle a fait-meme ses erreurs dans le domaine “culturel” où sous l’influence de Malraux il a été trop tolérant- et sur les pistes qui encore aujourd’hui restent valables quant aux grands principes meme si les choses ayant considérablement changé et se sont dégradées depuis son départ ,ils doivent étre adaptés aux réalités nouvelles car comme il disait toujours:”rein ne vaut en dehors des réalités” nous appelant ainsi à faire un puissant effort intellectuel ce que meme valls a dit que la plupart des socialiste étaient incapables de faire.Retroussez donc vos manches intellectuelles au lieu de perdre votre temps sur un passé qui les choses ayant été ce qu’elles ont été était inévitable!PS vous devriez insister si vous persistez dans votre polémique sur le role que les disciples d’Alain,ce philosophe de bas-étage ,ont eu dans la collaboration du fait du pacifisme aveugle de leur maitre,seule la grande Simone Weil ayant pratiquement échappé à ce naufrage de tous les autres!

      27 octobre 2014 à 16 h 14 min
      • Anomalie Répondre

        Le pacifisme, plus que l’antisémitisme, est effectivement la clé. Celle qui ouvre les portes de la Collaboration massive d’une certaine gauche prête à sacrifier les Juifs sur l’autel d’une paix durable et d’une Europe unifiée, fût-elle allemande.

        27 octobre 2014 à 16 h 25 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    je suis persuadé au moins d’ une chose c’est que sous l’ Occupation @ Jaurès aurait choisi les Partisans ….

    27 octobre 2014 à 14 h 13 min
    • Frédéric Bastiat Répondre

      …ou l’exil Cf Thorez par exemple et la veuleurie du présumé Jaurès face à l’islam.

      27 octobre 2014 à 14 h 46 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        bien entendu il s ‘agissait d’une plaisanterie de très mauvais goût et surtout provocante ! puisque @Jaurès ne nous dit pas si dans sa famille ( la sienne c à d généalogique ) les résistants ont été légion !

        27 octobre 2014 à 17 h 02 min
        • Frédéric Bastiat Répondre

          Là où il y a de la génétique, il n’y a pas de plaisir. Il est toutefois facile de refaire l’histoire à la buvette de la CGT où les cocktails sont d’ailleurs moins savoureux qu’au café du commerce (qui lui a au moins l’avantage d’être convivial et sympathique).

          27 octobre 2014 à 17 h 30 min
  • Jaures Répondre

    Anomalie, il ne suffit pas de dire les choses avec aplomb pour qu’elles s’avèrent exactes.

    Je constate déjà que vous manipulez le vocabulaire avec désinvolture. Ainsi Laval est successivement sous votre plume “gauche indépendante”, “radical socialiste” puis “socialiste indépendant”. Et quoi au prochain post ? judéo-bolchéviste ?
    Vous dîtes que Laval a construit des majorités avec le Parti Radical, c’est exact, mais surtout avec les partis de droite. Laval n’a jamais gouverné avec la SFIO ou avec le PCF. Les radicaux sont de gauche quand ils gouvernent avec la gauche et de droite quand ils sont avec la droite. Je pense que cela est simple à comprendre.
    Je ne me focalise pas sur Laval (j’ai cité aussi le cas de Marchandeau) mais son cas est souvent cité par Zemmour lui-même avec les approximations dont vous vous faites le relai.

    Pour votre chiffre de 80%, je vous invite à en faire un livre puisque apparemment aucun historien ne s’est avancé à une telle précision. Par ailleurs, si dans ces personnalités “venant de la gauche” vous incluez des gens comme Laval, il est assez aisé de gonfler ce chiffre.
    Encore une fois, comment expliquez-vous que”l’écrasante majorité des collaborationnistes seraient de gauche”et que les partis interdits seraient justement les partis de gauche et les militants internés socialistes et communistes ?
    A vous lire, on croirait que l’Histoire de France se résume à celle de la gauche.

    Sur les débuts de la résistance, on sait qu’il s’est agi au départ d’actions individuelles. Cela s’explique aisément: nombre de militants étaient prisonniers, en fuite ou en clandestinité. La SFIO a été interdite et ses dirigeants éparpillés. Symbolique est le premier fusillé, E.Achavanne, simple ouvrier agricole qui sabote des lignes téléphoniques.

    Il est exact que des personnalités nationalistes de droite (souvent royalistes) se sont engagées également dans la résistance.
    Mais leur nombre n’a aucune mesure avec la masse des militants de gauche qui se sont engagés dés qu’ils ont pu.
    Si je devais mettre en regard de la vôtre la liste des résistants de gauche, cela représenterait le bottin !
    Et encore une fois, où était dans tout cela la droite républicaine ??

    C’est facile: lors du Conseil de la Résistance sont réunis les 8 plus grands réseaux de la lutte intérieure. Sur ces 8, un seul est de droite (le CDLL). Les autres sont de gauche ou apolitiques. Les plus importants tenus par le PCF et la SFIO. D’ailleurs, aux élections de 1945, les électeurs apporteront leurs suffrages aux formations qui ont tenu ces réseaux ou épaulé De Gaulle.

    L’ambiguïté de vos propos transparait dans votre dernier paragraphe: ” les collaborationnistes de gauche avaient un parcours et un engagement clair à gauche jusqu’en 1940, qu’ils soient membres du Parti Communiste, de la SFIO, du POSP, de l’USR, du Parti Radical-Socialiste”.
    On a vu que c’était déjà faux avec P.Laval. Si l’on prend DORIOT, il rompt avec le PCF avant le Front Populaire et fonde un nouveau parti (PPF) dont les militants viennent des Croix de Feu. Les exemples de ce type fourmillent.
    S’agit-il là d’un “engagements clair” ?

    Le problème est que vous utilisez des travaux qui veulent nuancer une approche pour réviser l’ensemble de l’Histoire. De même qu’après “Le chagrin et la Pitié” on fit dire à Ophüls qu’il prétendait que toute la France avait collaboré (après le mythe de la France résistante).
    La vérité est que les temps étaient troubles. Que les parcours individuels l’étaient également. Que beaucoup soutinrent le Maréchal et s’engagèrent ensuite dans le combat (comme St- Exupéry). Que d’autres renièrent leurs anciennes convictions et se compromirent pour de multiples raisons qu’Epstein met en lumière.
    Les extrapolations que vous en faites sont, pardonnez-moi, zemmouriennes, c’est à dire que vous lancez à la légère des pourcentages à partir de quelques centaines de personnalités alors que le collaborationnisme a touché des centaines de milliers de personnes à des degrés divers.

    27 octobre 2014 à 13 h 06 min
    • Anomalie Répondre

      “Anomalie, il ne suffit pas de dire les choses avec aplomb pour qu’elles s’avèrent exactes.” Je ne vous le fais pas dire !

      “Je constate déjà que vous manipulez le vocabulaire avec désinvolture. Ainsi Laval est successivement sous votre plume « gauche indépendante », « radical socialiste » puis « socialiste indépendant »” : pas du tout : je vous invite à me relire, si possible sans mauvaise foi. Laval est de gauche indépendante (ou socialiste indépendant) et il a construit des majorités autour du parti radical-socialiste, comme l’ensemble des chefs de gouvernement sous la IIIe. Je pense que c’est simple à comprendre !

      “Les radicaux sont de gauche quand ils gouvernent avec la gauche et de droite quand ils sont avec la droite” : magique ! Et bien pratique… Si vous le permettez, celle-ci, il faut la sertir.

      Bon, puisque vous ne pouvez aller plus loin dans l’argumentation, passons à ce que vous écrivez.

      “Pour votre chiffre de 80%, je vous invite à en faire un livre puisque apparemment aucun historien ne s’est avancé à une telle précision. Par ailleurs, si dans ces personnalités « venant de la gauche » vous incluez des gens comme Laval, il est assez aisé de gonfler ce chiffre.” Je sais que cela vous embête, et pourtant c’est un fait. Un fait confirmé par Simon Epstein, mais aussi par des contemporains, notamment Otto Abetz et Rudolf Schleier. Ensuite, je n’inclus pas Laval : c’est vous qui vous focalisez dessus puisque vous ne pouvez apporter aucun argument à l’appui de votre thèse, et vous vous contentez de noyer le poisson. Dont acte. Pour votre gouverne, Laval n’est pas un collaborationniste, c’est le chef du gouvernement de Vichy. Rien à voir, donc, vos lacunes sur la périodes sont patentes.

      On a donc vu que vous êtes incapable d’infirmer les travaux d’Epstein qui établit que les personnalités issues de la gauche “représentent la frange prépondérante du collaborationnisme parisien”. Comme ce fait vous gêne, vous répondez systématiquement à côté ou faites une obsession sur Laval, qui n’est pas concerné puisque non collaborationniste ! Ah, vous avez trouvé Doriot, c’est bien, qui a emmené avec lui une partie du staff du parti communiste.

      Les militants du PPF viennent des croix de Feu ? Jaurès, vous racontez n’importe quoi ! Comment établir un débat sensé avec quelqu’un qui place Laval parmi les collaborationnistes parisiens et qui affirme que le PPF, ce sont les Croix de Feu. Franchement…

      “Les hommes originaires de la gauche et de l’extrême gauche sont dominants au RNP et au PPF, qui sont les deux grands partis du pro-nazisme français. Ils forment la totalité des militants du POPF et de toutes les organisations du collaborationnisme prolétarien. Ils s’implantent au Mouvement Social Révolutionnaire du cagoulard Eugène Deloncle, qu’ils évincent de la direction au profit du fauriste Georges Soulès. Ils sont présents en bonne position, et en quantité non négligeable, à la Milice, à Je suis partout et aux Waffen-SS. Qu’ils aient viré au fascisme le plus extrême ou qu’ils continuent à se réclamer de la gauche et de ses valeurs, ils forment la composante prépondérante, et non la frange annexe, du collaborationnisme parisien” (Un paradoxe français).

      Essayez, je vous prie, d’utiliser des faits, et non des circonvolutions. Vous n’avez toujours apporté aucun argument crédible dénonçant ce que j’avance, je pense que je peux attendre longtemps !

      Pour finir, petite dédicace : Simon Epstein parle de vous (en creux) : “La collaboration de droite est présentée comme naturelle alors que celle de gauche est présentée comme déviante. Un collaborateur qui vient des Croix de Feu n’échappera pas à son passé et sera stigmatisé avec insistance comme Croix de Feu. Inversement, un collaborateur venu du parti radical ou de la SFIO perdra miraculeusement son indication d’origine : il sera étiqueté technocrate sans âme, complice de Laval, personnage redoutable et ambitieux”. B ref, très loin, très très loin, de ce que votre vision militante tente de réécrire… Maladroitement, d’ailleurs.

      27 octobre 2014 à 14 h 19 min
      • brandenburg Répondre

        Pourquoi vous obstinez-vous à échanger avec ce “jaurès”?Il est si cauteleux,tordeur des faits,ignare ,grand filtreur de moucherons en laissant passer le chameau que pour ma part j’y ai renoncé en lui disant d’aller se faire foutre! que po

        27 octobre 2014 à 14 h 33 min
    • Anomalie Répondre

      Pardonnez-moi, je n’ai pas répondu à la seconde partie.

      Vous dites : “Mais le nombre des Résistants d’extrême droite n’a aucune mesure avec la masse des militants de gauche qui se sont engagés dés qu’ils ont pu”. C’est faux, c’est précisément le contraire. “Leur poids dépasse largement celui des anciens de la SFIO et du parti radical” (Simon Epstein). mais peut-être avez-vous mené une analyse plus exhaustive de la question que Simon Epstein, auquel cas c’est moi qui vous invite à écrire un livre !

      Bref, tout est à l’avenant : vous êtes approximatif, vous procédez par détournement de concept, vous ne réfutez pas mais vous contentez de pointer Laval et Doriot… Bref, il vous faut travailler la période pour être plus convaincant !

      27 octobre 2014 à 14 h 26 min
      • brandenburg Répondre

        le premier créateur d’un réseau de Résistance est le très monarchiste Rémy et son Alliance Notre Dame (sauf erreur sur le titre exact).Quant à la “résistance” des radicaux et des socialistes ,vous avez parfaitement raison!Un mot sur celle de mitterrand :elle a duré moins que ce que durent les roses,moins que sa collaboration avec Vichy et que sa très rapide présence à Alger auprès de de Gaulle qui un jour exaspéré de le voir toujours au premier rang de ses réunions lui jeta à la figure:”encore vous”

        27 octobre 2014 à 14 h 41 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          au point même que les résistants de la première heure se méfiaient de lui et que jamais il n’ avait communication des programmes en cours ( c’ est l’ épouse d’un ancien résistant d’ Auvergne qui me l’ avait confié )

          27 octobre 2014 à 17 h 07 min
          • brandenburg

            Très vraisemblable,en effet!On peur ajouter qu’ensuite mitterrand a fait carrière en prenant la tete des prisonniers de guerre -près de deux millions-et les faisait manifester sous le bureau de de Gaulle.Celui-ci,exaspéré,l’a fait venir dans son bureau et lui a dit -de mémoire:”ou vous arrétez ces manifestations ou je vous arréte:allez dans le bureau d’à coté,vous avez cinq minutes pour me répondre”.miterrand recula et les manifestations cessèrent par miracle.Ensuite pour gagner sa vie,il fut directeur d’un magazine genre points de vue-images du monde consacrée aux altesses et d’extrème droite!Comme disait Jean Cau le voyant entrer chez LIpp:”et dire que ce type-là est président de la république”!

            30 octobre 2014 à 17 h 04 min
  • Anomalie Répondre

    Jaurès, je ne sais où est l’embarras après avoir lu votre réponse. Venir de la gauche a une signification très simple, si les mots ont un sens. Je ne sais pas si je zemmourre, comme vous dites – relisez d’ailleurs ce que je pense de Zemmour, cela vous donnera une indication – mais ce que je sais c’est que vous bottez en touche, et très loin ! Je vous félicite, c’est du grand art ! Trêve d’ironie à nouveau – point d’embarras.

    80% des collaborationnistes viennent de la gauche syndicale, socialiste, ou radical-socialiste. J’attends que vous me démontriez le contraire, faits et études à l’appui. En attendant, vous n’avez rien apporté de probant en réponse.

    De même, 70% de la SFIO a voté les pleins pouvoirs à Pétain. C’est un fait également. Seuls 36 parlementaires SFIO ont mêlé leurs voix aux 44 radicaux-socialistes, radicaux, centristes, gauche indépendante, et démocrates chrétiens qui ont eu le courage de voté contre. Je sais que vous n’aimez pas Léon Blum, comme je l’ai constaté lors de notre dernier échange sur l’Affaire Dreyfus, mais puisque je le tiens pour l’un des grands hommes du siècle, je vous livre ce qu’il exprimait à l’issue du vote : “Tel camarade qui, à mon entrée dans la salle, s’était précipité vers moi la main tendue, m’évitait visiblement au bout d’une heure. De moment en moment, je me voyais plus seul, je me sentais plus suspect. Il ne surnageait plus que quelques débris intacts à la surface de la cuve dissolvante. Le sentiment cruel de ma solitude ne m’avait pas trompé ; j’avais bien eu raison de me juger désormais comme un étranger, comme un suspect au sein de mon propre parti”.

    Et Simon Epstein de commenter : “Les socialistes représentent un pourcentage relativement important du total des opposants, mais il s’agit d’un pourcentage infime en face de la composition du parti socialiste. Dans leur grande majorité, les socialistes ont donc voté, comme les autres, comme l’ensemble des antifascistes du Front populaire, comme les partis du centre et de droite, la fin de la République”.

    Venons-en maintenant à ce que vous écrivez sur Laval. C’est fort de café ! Si embarras il y a, il est là. Le fait de se faire élire contre un député SFIO ne lui confère pas une étiquette de droite ! Mais où donc êtes vous allez pêcher ça ! Si un divers gauche présente une candidature aujourd’hui contre le PS, alors il devient de droite ? Non. Laval a toujours été étiqueté de gauche indépendante, regardez d’ailleurs où il siège à l’Assemblée, regardez ses professions de foi de député. Là, vous racontez un peu n’importe quoi quand même.

    Enfin, vous écrivez : “Mais ces personnalités étudiées sont des parcours individuels (bien décrits par ailleurs selon les motivations), pas du tout un échantillon représentatif de la population de l’époque”. Pouvez-vous préciser votre pensée ? Je n’ai pas compris ce que vous vouliez dire. Sans ironie, cette fois !

    26 octobre 2014 à 23 h 24 min
    • Jaures Répondre

      Bien, Anomalie, je me dois d’être plus concret.
      Si quelqu’un est d’abord membre du PS, puis de l’UMP et s’inscrit enfin au FN, direz vous qu’il vient de la gauche ou de la droite ? Merci de justifier votre réponse.

      Le cas de Laval est très caractéristique. Il quitte la SFIO en 1922. Il fait ensuite alliance avec des personnalités de tous bords. En 1926, il est élu sous l’étiquette “Nationale Républicaine” (et non “gauche indépendante”) soutenue par la droite contre la gauche.
      Il participe ensuite à des gouvernements de centre droit mais le Front Populaire l’exclut du pouvoir.
      Qu’est-ce qui vous fait donc dire qu’en 1940, quand il revient au pouvoir, ce personnage viendrait de la gauche alors que depuis 1922 il n’a plus figuré sur aucune liste de partis de gauche et n’a pas participé au Front Populaire ?

      Personne ne nie que 70% des députés de la SFIO ont voté les pleins pouvoirs. Mais curieusement, on ne parle ici que de ces 70% alors que la droite a voté à 100% les pleins pouvoirs. Je remarque d’ailleurs votre embarras car vous ne relevez pas cela dans mon dernier post.
      Mais surtout, la gauche s’est largement engagée ensuite dans la résistance. La plupart des figures historiques de l’armée de l’ombre sont des militants de gauche.

      Curieusement, vous me demandez de prouver que 80% des collaborationnistes n’étaient pas issus de la gauche.
      C’est à un étonnant retournement de preuve que vous voulez que je me livre ! Comme je le dis ci-dessous, pouvez-vous me prouver, études à l’appui, que 80% des dentistes ou des commerçants n’étaient pas collaborationnistes ?

      Ce que je constate, c’est que l’essentiel des réseaux de résistance étaient tenus par la SFIO ou le PCF. Le parti socialiste est interdit après le PCF et continue ses activités dans la clandestinité. Des milliers de ses militants sont déportés et fusillés.
      Ne voyez-vous pas une contradiction à dire que la collaboration serait de gauche et constater que la résistance serait également de gauche ? Mais que diable faisaient donc les autres ?!

      Le travail d’Epstein recense le parcours d’individus dont les motivations sont très diverses (pacifisme, ambition, rancoeur,…). Mais les quelques centaines de personnalités étudiées ne sont pas un échantillon représentatif des institutions auxquelles ils appartenaient.
      Comme je l’écris ci-dessous, Epstein étudie le cas de plusieurs dizaines de membres de la LICA qui ont trahi (et ont été dénoncés par Bernard Lecache), mais la LICA affichait 50 000 adhérents dont plusieurs milliers se sont illustrés dans la résistance ou ont été déportés.

      Je crois qu’il ne faut pas se laisser aller à une lecture zemmourienne du travail d’Epstein. Ce dernier ne met pas en cause l’ensemble de la gauche de l’époque et ne dit à aucun moment que “80% des collaborationnistes viendraient de la gauche”.
      Il montre qu’une partie de la gauche pacifiste (on a du mal à imaginer aujourd’hui le traumatisme que fut 14-18) a fait le jeu d’Hitler et s’est compromise dans la collaboration.
      Son étude précise du parcours de centaines de personnalités montre quels cheminements divers ont amené à ce fourvoiement. Comme Paul Marchandeau, étonnant parcours qui fait que ce militant de la LICA fait voter une loi antiraciste en 1939 et la fait abroger 1 an plus tard après avoir voté les plein pouvoirs à Pétain qu’il soutient puis quitte en 1943.

      27 octobre 2014 à 10 h 34 min
      • Anomalie Répondre

        L’embarras est une manie chez vous. Si j’étais freudien, j’y verrais un transfert, Jaurès !

        Beaucoup d’inexactitudes et d’approximations dans ce que vous écrivez. Reprenons.

        Vous vous focalisez sur Laval (comme par hasard, c’est le seul que vous citez !) pour éviter d’avoir à répondre sur un fait simple : 80% des collaborationnistes viennent de la gauche syndicale, socialiste et radical-socialiste. Vous ne vous en sortirez pas avec une pirouette sur les dentistes ! Je me doute que vous êtes incapable d’infirmer ce fait, d’où votre gêne, mais je vous l’ai prouvé, moi, par une étude croisée d’Azéma et d’Epstein. Ce n’est donc pas un retournement de preuve, simplement un échange. J’attends.

        Laval est de gauche indépendante. Elu de la banlieue rouge, il peut être comparé à Frêche, si vous voulez : clientéliste, allergique aux appareils, nouant ses réseaux avec des maires de gauche comme de droite. Ensuite, Laval est caractéristique des hommes politiques de la IIIe République : comme président du Conseil (3 fois), il construit ses majorités autour du parti radical-socialiste, pivot de la IIIe République. C’est tellement vrai que les radicaux font et défont les majorités à telle enseigne qu’ils participent de l’instabilité gouvernementale ambiante. Les radicaux participent au Front Populaire (alliés, dites-vous), mais vous oubliez que ces mêmes radicaux sont justement à l’origine de la chute du gouvernement Blum. Donc si je comprends bien, les radicaux sont de gauche quand ils votent contre les pleins pouvoirs, mais ils sont de droite quand ils gouvernent avec le socialiste indépendant Pierre Laval ! Vous n’êtes pas très sérieux, Jaurès.

        Ensuite, vous assénez une contre-vérité avec un tel aplomb qu’il faut y revenir : “Ne voyez-vous pas une contradiction à dire que la collaboration serait de gauche et constater que la résistance serait également de gauche ?”. Premièrement, je ne dis nulle part que la collaboration est de gauche ! Vous caricaturez sciemment pour évitez d’avoir à répondre à ce fait : l’écrasante majorité des collaborationnistes viennent de la gauche. Jaurès, zemmoureriz-vous également ? Bref, nulle contradiction dans ceci, quand on sait que la SFIO s’est divisée en deux blocs à peux près égaux : un bloc qui a rejoint la Résistance (les “blumistes” du Congrès de Nantes), un bloc qui a rejoint la Collaboration (les “fauristes” du même congrès).

        “Ce que je constate, c’est que l’essentiel des réseaux de résistance étaient tenus par la SFIO ou le PCF. Le parti socialiste est interdit après le PCF et continue ses activités dans la clandestinité. Des milliers de ses militants sont déportés et fusillés”. Vous constatez très mal, Jaurès ! Les militants d’extrême droite, les maurrassiens, la droite antijuive, la droite germanophobe, ont constitué les premiers résistants et la plupart des réseaux. Ces militants sont plus importants que ceux de la SFIO. Vous avez mal lu Epstein. Laissez-moi vous rappeler son travail : « Le poids de l’extrême-droite est considérable dans la résistance non communiste. Replacé dans la Résistance des débuts, quand il n’y avait personne ou presque, leur apport est crucial. Leur poids dépasse largement celui des anciens de la SFIO et du parti radical, et si l’on se place avant le 22 juin 1941, c’est-à-dire avant l’entrée massive des communistes dans la Résistance, à la suite de l’attaque allemande contre l’URSS, leur poids relatif s’accroît encore ». Et l’historien de citer notamment tous ceux qui ont constitué les réseaux maquisards après 1942 : Emmanuel d’Astier de La Vigerie, Maurice Clavel, Georges Loustaunau-Lacau, Marie-Madeleine Méric, Paul Dungler, Paul Armbruster, Louis de La Bardonnie, le colonel Maurice Dutheil de la Rochère, le colonel Claude Arnould, Hélie de Saint Marc, Aristide Corre, Lucien Robet, André Brouillard, Hubert de Lagarde, le colonel Raymond du Jonchay, François de Grossouvre, Pierre Dunoyer de Segonzac, Hubert Beuve-Méry, Henri Romans-Petit, Jean Vallette d’Osia, Paul Colette, le colonel Henri Giraud, Fernand Bonnier de la Chapelle, Raymond Triboulet, René Pléven, le colonel Rémy, le colonel Passy, Alexandre Sanguinetti, Maurice Duclos, Pierre Fourcaud, Claude Hettier de Boislambert, Roger Wybot, Stanislas Mangin, Pierre Tissier, Alfred Heurtaux, le duc Joseph Pozzo di Borgo, Jacques Arthuys, le colonel Alfred Touny, Maxime Blocq-Mascart, Philippe Viannay, Maurice Ripoche, André Mutter, Willy Holt, Gabriel de Choiseul-Praslin, Gabriel Cochet, Henri Frenay, Daniel Cordier, Georges Batault, Pierre Guillain de Bénouville, Jules Davet, Jacques Renouvin, Michel de Camaret…

        Ensuite, vous écrivez : “Je crois qu’il ne faut pas se laisser aller à une lecture zemmourienne du travail d’Epstein. Ce dernier ne met pas en cause l’ensemble de la gauche de l’époque et ne dit à aucun moment que « 80% des collaborationnistes viendraient de la gauche ». : je n’écris pas moi non plus qu’il met en cause l’ensemble de la gauche de l’époque. Toujours votre manie de déplacer la discussion sur des propos que je n’ai pas tenus pour éviter d’avoir à répondre sur ceux que je tiens. 80% des collaborationnistes viennent de la gauche : faites le calcul vous-même à l’aune de la méthode que j’ai utilisée. D’ailleurs, Epstein le confirme en creux : “Au total, les hommes originaires de la gauche et de l’extrême gauche forment la composante prépondérante, et non la frange annexe, du collaborationnisme parisien” (in Un paradoxe français).

        Enfin, seuls 13 députés et sénateurs du centre, du centre-droit, et de la droite ont voté contre les pleins pouvoirs (sur 80). Rapportés au nombre de parlementaires présents lors du vote, la proportion n’est pas glorieuse ! Mais pas moins glorieuse que celle des socialistes et des radicaux-socialistes qui ont voté contre. Et Vincent Auriol de commenter : “Les 80 opposants appartiennent à toutes les tendances politiques du Parlement et du pays. Tous les partis ont leurs renégats et leurs traîtres”.

        Pour conclure, vous écrivez : “Si quelqu’un est d’abord membre du PS, puis de l’UMP et s’inscrit enfin au FN, direz vous qu’il vient de la gauche ou de la droite ? Merci de justifier votre réponse”. réponse très facile à justifier : les collaborationnistes de gauche avaient un parcours et un engagement clair à gauche jusqu’en 1940, qu’ils soient membres du Parti Communiste, de la SFIO, du POSP, de l’USR, du Parti Radical-Socialiste ! Difficile d’être plus clair. Mais la vraie question est celle à laquelle vous ne pouvez pas répondre : pouvez-vous à votre tour justifier que ces hommes n’étaient pas de gauche ? Bon courage.

        27 octobre 2014 à 11 h 12 min
  • Caillou Répondre

    Ceci au sujet d’Adam et Eve.

    26 octobre 2014 à 20 h 37 min
  • BRENUS Répondre

    En bon Béotien que je suis je m’amuse de vous voir captés – même pour les plus cultivés et intellectuels d’entre vous – par cette raclure de jojo. Lequel, soyez en persuadé est bel et bien payé pour passer son temps à tenter de pourrir (et il y parvient parfois) les débats les plus intéressants. Gramsci a bien fait son boulot. Cet allien ne manque jamais de venir déposer ici ses oeufs de parasites. Pour en revenir a Zemmour et quoi que l’on puisse en dire ou écrire, je considère comme des millions de mes compatriotes qu’il fait oeuvre utile et je me fous des avis sur le fait qu’il ne soit pas historien : ce qu’il a d’ailleurs toujours clamé.

    26 octobre 2014 à 18 h 44 min
    • Jaures Répondre

      Irez vous voir, à votre première arythmie, quelqu’un qui proclame ne pas être cardiologue ?

      26 octobre 2014 à 18 h 59 min
  • Jaures Répondre

    ” j’ai passé l’age d’avoir des « opinions »” écrit Brandebourg.

    Je me méfie toujours de ceux qui prétendent ne pas avoir d’opinion ce qui sous-tend qu’il possèdent la Vérité Absolue.
    En démocratie on n’a que des opinions. Celles-ci sont ensuite vérifiées ou infirmées.
    C’est donc en toute humilité que je dis que ce que j’avance ici relève de mon opinion et n’engage que moi.
    Mais j’entends considérer de même ce qui s’écrit ici, par M Brandebourg ou quiconque.

    26 octobre 2014 à 15 h 30 min
  • Attila Répondre

    Je comprends enfin pourquoi Jaurès s’est fait revolverisé au café du croissant… Son artefact, quel abruti ! Ecrire autant et de si longues âneries ne semblent pas le fatiguer; nous, ça nous épuise !

    26 octobre 2014 à 11 h 22 min
  • HOMERE Répondre

    Les révolutions ont des origines bourgeoises que ce fut 1789 ou 1968….on peut même compléter en disant que depuis 1789 l’aristocratie et la bourgeoisie sont toujours au pouvoir…ce qui montre que le peuple n’a été que l’instrument manipulé par les idées bourgeoises et aristocrates.Ceci étant,il est tout aussi réel que depuis 1945,le socialisme s’est introduit dans les écoles de la République dont les buts étaient clairement de bien marquer dans les jeunes esprit,la lutte des classes…
    Zemmour a donc raison sur ce point….
    1968 porté par les bourgeois du SNESUP (Geismar) et Sauvageot appuyé par l’autre bourgeois marxiste Cohn Bendit aura été une révolte bidonnée afin de réduire au silence les ouvriers et les syndicats après les accords de Grenelle…..cette révolte,qui fut plutôt un grand chahut,a été un modèle d’intox de haut niveau portant sur la négation de l’autorité dans toute ses composantes,ce que la jeunesse d’alors,et encore,reste imprégnée durablement…je passe sur les interventions baveuses de Sartre le grand bourgeois donnant des leçons aux ouvriers de Renault…
    Zemmour a donc raison sur ce point.
    Concernant Vichy,en se reportant à l’époque,beaucoup de français ont sauvé des juifs,d’autres les ont trahis en les livrant aux boches…c’était alors la guerre,impitoyable,avec ses tragédies et ses turpitudes…je crois savoir qu’en zone occupée,Vichy n’avait aucun pouvoir sur l’autorité allemande,et qu’il n’existait pas une majorité de juifs en zone libre mais que ceux ci furent protégés dans les campagnes par des paysans,comme j’en fut témoin…
    Je pense aussi que l’on oublie,ou minimise, le rôle de la Gestapo qui fut la grande organisation chargé des déportations de juifs comme de communistes ou de droits communs….je reste également persuadé que Pétain,dont je rappelle qu’il était très âgé,aura été celui qui a adouci l’occupation autant qu’il le put malgré les anciens communistes Laval,Déat,Doriot…qui eux furent directement impliqués dans la déportation…
    Les socialistes et les communistes,,aidés en celà par les Gaullistes ont chargé Pétain pour le faire disparaître de l’histoire en le salissant à outrance….ils ont,en partie,réussis mais en partie seulement car Pétain restera comme le vainqueur de Verdun….ce qui est omis dans les “ouvrages” scolaires…
    Sur Zemmour,il dérange au point qu’il fasse l’objet de toutes les attentions de la presse et de la classe politique…c’est une belle réussite !!
    Incontestablement,il porte une parole simple mais réaliste sur la situation de notre pauvre pays….la voix de ceux qui ne s’expriment que par Mélenchon ou Le Pen interposés….

    26 octobre 2014 à 10 h 39 min
    • Serge LETELLIER Répondre

      Excellent commentaire, merci à vous..

      26 octobre 2014 à 14 h 14 min
    • Jaures Répondre

      “,il est tout aussi réel que depuis 1945,le socialisme s’est introduit dans les écoles de la République”.
      Où avez-vous vu cela Homere ?

      Pour se persuader du contraire, il suffit de relire les livres de classes des années 40-50.
      Morale: “L’enfant doit à ses parents obéissance, reconnaissance respect et amour”
      “Le patriotisme est l’amour que nous éprouvons pour notre patrie.Etre bon patriote c’est avant tout être un honnête homme”
      Instruction civique: “On sert son pays en obéissant aux lois, en s’instruisant à l’école, en faisant son service militaire et en payant ses impôts”
      Histoire: “La France est une patrie généreuse. Elle a toujours défendu les faibles contre les puissants”
      Grammaire: “soulignez les conjonctions:
      – travaillez avec ardeur car le temps est précieux
      – ni l’or ni la grandeur ne vous rendront heureux”
      (Merci à J.Gougaud pour sa compilation).

      Croyez-vous, cher Homere que ces principes énoncées dans nos écoles d’après (comme d’avant) guerre préparaient des “déconstructeurs” ou n’est-ce pas justement contre ces niaiseries débitées par leurs maïtres que se sont finalement révoltés des jeunes instruits et peu enclins à devenir à leur tour “d’excellents Français, d’excellent soldats qui marchent au pas” ?

      26 octobre 2014 à 14 h 17 min
      • brandenburg Répondre

        “jouissez sans entraves”,”Faites l’amour,pas la Guerre” (ce que personne ne leur demandait d’ailleurs ,de Gaulle ayant mis fin aux guerres coloniales),”sous les pavés,la plage”,”crs=ss”,”il est interdit d’interdire”,”nous sommes tous des juifs allemands”(o* était la menace de camp de concentration?),”nous ne voulons pas perdre notre vie en la gagnant” (il fallait donc les assister jusqu’à leur muort?),”on ne nous transporte pas ,on nous roule” (il leur fallait à chacun des rolls royce avec chauffeur?), “je ne serre pas la main à un général fasciste”( un “instruit”-sans dote par althusser pro-chinois et qui le pauvre a assassiné sa femme- de normale “supérieure”.”Cours ,camarade, le vieux monde est derrière toi” (oui sur les plages dès le début de l’été pour se faire bronzer le cul et rencontrer le “peuple”,”à bas la répression” (un mort mais comme par hasard un commissaire de police à Lyon).Cela vous suffit-il comme “niaiseries” ,vulgarités,bassesses,ignominies?Je peux vous en rajoute car j’y étais!Désolé d’etre brutal:vous n’etes qu’un crétin vaniteux,rase-motte,hypocrite,menteur,manipulateur,tyrannique,ignare crasse,bref un pale voyou qui a mené la France au désastre,au déshonneur,à la dépravation,à la bétise à front de taureau,j’en passe et des pires!Alors allez-vous faire foutre avec vos “idées”,votre refus de la réalité qui est bien sur fasciste et surtout ne me répondez pas ,votre prose me fait vomir!

        26 octobre 2014 à 15 h 47 min
        • Jaures Répondre

          La différence, c’est que ces niaiseries n’étaient pas enseignées à l’école. D’où sont elles donc venues ?

          26 octobre 2014 à 19 h 01 min
          • brandenburg

            Derrière les petits voyous bourgeois et ignares,il y avait les “anciens” de l’ex jeunesse communiste dissidents et les officines trotskystes anciennes qui mettaient en oeuvre leur stratégie traditionnelle,l’entrisme:frankistes,lambertistes(jospin),bordegistes,et bien d’autres tous as de la manipulation qu’ils avaient apprises auprès de leurs inspirateurs clandestins et se cachant sous des pseudonymes:je le sais car j’y ai assisté et vu comment deux ou trois habiles tacticiens s’emparaient de l’esprit de gamins qui n’avaient jamais entendu parler de Marx et levaient le poing sur ordre à la fin d’une assemblée!:Talleyrand:”on peut faire faire ce que l’on veut au peuple”;je ne me rappelle plus qui:”les assemblées sont dominées par la peur”!Tout est dit!

            27 octobre 2014 à 6 h 29 min
        • euréka Répondre

          Jaurès est surtout d’une mauvaise foi absolue.
          Il tire une jouissance d’être systématiquement dans la contradiction.

          27 octobre 2014 à 2 h 09 min
      • HOMERE Répondre

        J’ai vu celà chez moi dans ma propre école…..les livres ne sont pas le reflet unique de l’enseignement mais le support…les enseignants disent et interprètent les textes selon leurs sensibIlités….nous savons qu’au sortir de la guerre,la gauche communiste et socialiste était puissante et a occupé l’éducation nationale en nombre important,installant ainsi ses préceptes dans l’école même…..il suffisait de constater les positions socialistes d’alors pour entendre les élèves répéter à l’envie la lutte entre les riches et les pauvres,les croyants et les athées,les bourgeois et les travailleurs,l’armée et les pacifistes….
        Ou croyez vous que les esprits fussent soudainement investis de la sémantique socialiste ? à l’école bien sûr !!
        Etiez vous vous même à l’école en 1945 ? j’ai précisé “depuis 1945” et non pas en 1945, ce qui comprend la période jusqu’à nos jours…
        Nier que le corps enseignant est d’obédience socialiste est une imposture et un gros mensonge…ou de l’intox !!

        26 octobre 2014 à 16 h 33 min
        • Jaures Répondre

          Et qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que les enseignants d’après 1945 (donc formés auparavant) étaient plutôt socialistes ? Sur quelles études vous basez-vous ?
          Merci de me donner vos références.

          26 octobre 2014 à 19 h 04 min
          • quinctius cincinnatus

            Allons @ Jaurès vous savez très bien qu’ il fallait, pour que les Hommes soient ” libres ” , éradiquer la ” Superstition ” ; Celle ci fut alors remplacée par une Autre ” le Bonheur Humain “obtenu par l’ effacement, la suppression, la disparition des ” classes ” . Mais comme la Nature Humaine est ainsi faite celles ci [ les classes ] changèrent simplement d’ occupants et vous êtes ici la preuve vivante de cette idéologie qui ( heureusement ) se meurt … laissez donc aux autres les choix qu’ ils désirent avoir sans vouloir leur donner à chaque occasion sociétale qui se présente votre montage personnel du Bonheur !

            27 octobre 2014 à 10 h 44 min
          • Jaures

            Merci de me donner le mode d’emploi pour changer comme ça, en quelques années, une superstition par une autre.
            Je vous rappelle qu’à la libération on a pas changer le corps enseignant par magie. La plupart de ceux qui officiaient en 1939 ont retrouvé leur poste à la libération (quand ils en avaient réchappé).

            Revoyez “Les 400 coups” qui donnent un exemple assez vivant des enseignants des années 50.

            27 octobre 2014 à 13 h 45 min
          • quinctius cincinnatus

            vous savez très bien que pour sauver sa peau et son poste rien de tel que de changer …. ” d’ opinion ” … j ‘ ai vu ça tout au long de ma vie professionnelle chez mes confrères et consoeurs !

            27 octobre 2014 à 14 h 08 min
          • brandenburg

            Répondez à Jaurès auquel j’ai écrit d’aller se faire foutre,”le nombre des adhérents aux syndicats d’enseignants,ils sont irréfutables

            27 octobre 2014 à 14 h 48 min
      • David Répondre

        -L’enfant doit à ses parents obéissance, reconnaissance respect et amour ».
        -« Le patriotisme est l’amour que nous éprouvons pour notre patrie.Etre bon patriote c’est avant tout être un honnête homme »
        – « On sert son pays en obéissant aux lois, en s’instruisant à l’école, en faisant son service militaire et en payant ses impôts »
        – « La France est une patrie généreuse. Elle a toujours défendu les faibles contre les puissants »
        – travaillez avec ardeur car le temps est précieux
        – ni l’or ni la grandeur ne vous rendront heureux »
        Mr Jaurès les soixante huitars ont proposé “il est interdit d’interdire”, et vous appelez cela de l’intelligence ? Là je crois que vous monterz votre vrai visage, car si ces valeurs civiques pouvaient être excessives sur certains points, elles représentaient tout de même un cadre permettant à tous d’assumer leur responsabilité citoyenne dans le respect de la liberté des uns et des autres. Car il ne peut exister de liberté sans cadre. D’ailleurs, puisque vous faites référence à Adam et Eve, le serpent, le diable, a voulu leur faire croire qu’ils pouvaient vivre libre en dehors du cadre que Dieu leur avait donné, et les a poussé à transgresser cet ordre qui leur garantissait la liberté et le bonheur. Donc les révoltés de mai 68, qui pour la plupart n’ont pas voulu subir les efforts qu’incombe tout individu vivant en communauté, ont été des mauvais exemples, tant au niveau des responsabilités familiales, politiques, sociales et sociétales, ont produit des rejetons qui inquiètent de plus en plus les dirigeants de ce pays, car sujets à la vilolence, aux perversions sexuelles, à l’irrespect de leur propre corps, à l’alcoolisme, aux drogues, à la culture du corps et du moi…etc
        L’état de notre société est le résultat des actions et des idéologies des uns et des autres. Le nier serait de la malhonnêteté ou du déni.

        27 octobre 2014 à 14 h 43 min
        • brandenburg Répondre

          Bravo!Essayez de retrouver une liste plus complète de ces slogans immondes que j’ai adressées il y a à jaurès auquel j’ai écrit daller se faire foutre tant il est cauteleux,filou et menteur!

          27 octobre 2014 à 14 h 53 min
  • Kikounache Répondre

    L’invasion africaine a été signalée à nos dirigeants politiques par nos Ambassadeurs depuis plus de quarante ans !… Nu ne s’était alors préoccupé, à Paris, de l’appel d’air irrésistible que représentaient nos aides sociales généreusement octroyées à l’étranger par nos CCPAS (comité consulaire pour la protection et l’action sociale). Ces aides permettaient en effet et entre autres à des familles entières (double nationales) de vivre (location de maison & nourriture !) sur les seules bourses scolaires de leurs enfants ! Certaines familles ayant trouvé plus simple de les percevoir directement en France (à la Réunion), elles restaient ainsi vivre au pays (Madagascar) selon leurs us et coutumes… Mais cela générait une certaine jalousie de leurs voisins qui eux travaillaient durement pour un salaire inférieur aux allocations perçues de la France par leurs voisins assistés. Pire, des instructions contraignantes interdisaient alors à nos consuls d’enrayer ou de sanctionner ces profiteurs… Les fraudeurs voyant l’incapacité de la France à lutter contre eux, n’ont fait qu’en profiter et à multiplier les fraudes (usurpations d’identité, faux documents d’état-civil etc…) et à “obliger” ainsi nos consuls à enregistrer des demandes de visa ou de naturalisations sachant pertinemment que les documents présentés étaient des faux !… Impossible en effet de contester la signature d’un officier de l’etat-civil étranger (au titre de la réciprocité !)… Et quand on sait que pour quelques francs malgaches de l’époque, il était facile de se “faire naître” (sur le papier) d’un père ou d’une mère français(e), on saisit vite l’étendue de la gabegie générée !… Et je ne cite là que quelques exemples…
    Nous ne recueillons donc aujourd’hui que le fruit de ces années de laxisme. Et si beaucoup d’Africains ex-fraudeurs sont devenus aujourd’hui des citoyens français “respectables” (mais néanmoins fraudeurs !), la plupart d’entre eux ont préféré continuer à vivre d’aides sociales (en France ou à l’étranger) plutôt que de se retrousser les manches et de participer au développement de leur pays d’origine… Mais l’histoire ne s’arrête pas pour autant là : nos petits Français travailleurs, voyant autour d’eux des étrangers vivre de l’air du temps, se sont évidemment dit : pourquoi eux et pas moi !… le résultat : plus personne en France n’a envie de travailler ! A qui la faute ?…

    26 octobre 2014 à 10 h 39 min
    • euréka Répondre

      Kikounache tout ce que vous écrivez est la réalité.
      Notre système encourage le parasitisme, vous savez ce qu’on nomme les “revenus braguettes”.
      Mais il y a pire. C’est tout le système qui est pourri.
      Exemple : trouvez-vous normal qu’une personne profession libérale doive côtiser 40000 euros/an aux différentes caisses alors qu’en se désafilliant elle côtise seulement 4800 euros/ans pour les mêmes prestations auprès d’une compagnie d’assurance anglaise ?
      Les députés viennent de voter une aggravation des sanctions pour toute désafilliation à la SS. Normal ?
      Bel exemple de “démocratie laïque” !
      Les gens en ont de plus en plus marre de la solidarité obligatoire, surtout quand il s’agit de payer pour financer le parasitisme.
      Le plus étonnant c’est que les Français semblent être résignés d’être pris pour des cochons payeurs. Tout ce système auquel ils tiennent n’est qu’une énorme imposture héritée des communistes au lendemain de la Libération.

      27 octobre 2014 à 2 h 34 min
  • druant philippe Répondre

    Il est vrai que seules les statistiques socialojauressiennes sont exactes et reflètent la vérité !
    Un homme de gauche est par essence infaillible .

    26 octobre 2014 à 10 h 13 min
    • Jaures Répondre

      Philippe, je donne toujours les références de mes chiffres.
      Jusqu’ici, personne n’a été capable de me donner des chiffres alternatifs émanant d’institutions publiques ou privées françaises ou étrangères.

      26 octobre 2014 à 15 h 24 min
  • Agathe Répondre

    Zemmour : mai 68 à été un phénomène spontané de ras-le-bol général. Commence en France, il a continué à l’étranger.
    Les classes dirigeantes font faire des études universitaires à leurs enfants, depuis toujours.
    C’est pourquoi les étudiants contestaires de l’époque se retrouvent naturellement politiciens plus ou moins importants aujourd’hui.
    Toujours la même caste depuis 2 siècles.

    26 octobre 2014 à 9 h 24 min
  • DA85 Répondre

    Ce que Zemmour a écrit sur Pétain est une vérité établie bien entendu si vous cherchez la vérité chez Paxton vous allez chercher longtemps. Lisez Robert Aron, Amouroux,le professeur Georges Dreyfus, Dominique Venner , Le général Le Groignec. Vous aurez une vision française objective de l’époque 40/45

    26 octobre 2014 à 9 h 23 min
    • Jaures Répondre

      Le problème de Zemmour est qu’il prétend que les résistants étaient de droite et les collaborateurs de gauche pour ensuite voir surtout des bienfaits dans la collaboration.
      Ensuite il utilise la méthode Le Pen: des chiffres inventés, souvent absurdes, pour étayer ses démonstrations. Le tout en telle quantité qu’y répondre en détail est impossible.
      C’est habile et vendeur, reconnaissons-le: l’homme a du métier.

      26 octobre 2014 à 10 h 09 min
      • goufio Répondre

        Cela tombe bien que vous évoquiez des chiffres inventés. Je vous ai sur ce point fourni des données quantitatives qui contredisent votre argumentaire dans l’article LES CAUSES DE LA RECESSION à trois reprises. Je vous invite donc à vous y reporter. Goufio ou 0094917

        26 octobre 2014 à 10 h 57 min
      • Anomalie Répondre

        Si je puis me permettre, Jaurès, Zemmour ne “prétend” pas que les “résistants ÉTAIENT de droite et les collaborateurs de gauche”. Il démontre, à l’appui de la somme monumentale de Simon Epstein qui a révolutionné l’historiographie de cette période, que l’écrasante majorité des collaborationnistes parisiens, près de 80%, VIENNENT de la gauche. Ce n’est pas la même chose. Et surtout, Epstein, en historien, explique le pourquoi, ce que ne relaie pas Zemmour, et c’est bien dommage !

        26 octobre 2014 à 11 h 17 min
        • Jaures Répondre

          Cher(e) Anomalie, que veut dire VENIR de la gauche ?
          Et que voulait dire “collaborationniste” notamment à Paris où l’occupant était omniprésent ?
          Si l’on regarde qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain en 1940, sur les 80 parlementaires qui ont refusé, tous venaient de la gauche (SFIO, Parti Radical). Le PCF était déjà interdit et nombre de parlementaires de gauche s’étaient déjà embarqués sur le Massilia.
          Je n’ai pas vu sous la plume d’Epstein que “80% des collaborateurs parisiens venaient de la gauche” (mais ma mémoire peut être infidèle, merci de me rappeler la ligne d’où vous tirez cette statistique). Son travail est salutaire car il nuance nombre d’idées reçues (même si M.Ophüls avait déjà en son temps piétiné quelque peu le consensus d’Etat) en compilant la singularité de nombreux parcours. Mais n’oublions pas qu’il s’appuie sur le travail de personnalités de gauche. Ainsi, c’est par B.Lacache qu’il a connu les membres de la LICA qui avaient collaboré.
          Ces observations recoupent d’ailleurs la réalité moderne.
          On voit par exemple un Alain Soral militer au PCF, puis fonder le GUD et entrer au FN qu’il quittera ensuite.
          Ces aller-retours sont fréquents, comment imaginer qu’il en fut différemment en une époque où une mauvaise option pouvait coûter la liberté ou la vie ?
          Les résistants étaient environ 300 000. La milice avait 35 000 membres. Au milieu, certains ont été complaisants, d’autres passifs, la plupart cherchaient surtout à survivre quitte à envoyer une des 50 millions de lettres de dénonciations qui sont une des plus sombre tache de notre histoire.

          26 octobre 2014 à 15 h 22 min
          • Anomalie

            Jaurès, que veut dire venir de la gauche ? Je ne sais pas, en émaner ! Provenir de. Pardonnez-moi ce trait d’ironie, mais à question idiote, réponse idiote.

            Que veut dire collaborationniste ? Je vous renvoie aux travaux de Jean-Pierre Azéma qui, si je ne m’abuse, a le premier fait le distinguo entre les collaborateurs et les collaborationnistes.

            Voilà pour vos questions. Passons maintenant à ce que vous écrivez.

            “Si l’on regarde qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain en 1940, sur les 80 parlementaires qui ont refusé, tous venaient de la gauche (SFIO, Parti Radical)” : c’est inexact. la gauche est majoritaire parmi ces 80 parlementaires, mais “tous” n’étaient pas de gauche, et surtout la SFIO était minoritaire. En revanche, un autre chiffre est intéressant : sur les 126 parlementaires (sénateurs et députés) SFIO qui ont participé au vote, 85, soit 70%, ont approuvé les pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, et 5 se sont abstenus. Il en reste donc 36 (sur 80) qui ont voté contre.

            “Je n’ai pas vu sous la plume d’Epstein que « 80% des collaborateurs parisiens venaient de la gauche »” : je vous suggère, si vous avez le loisir, de mener une petite expérience que j’ai moi-même menée. Les travaux de Simon Epstein compilent plus de 1000 (!) fiches autobiographiques qui retracent le parcours de personnalités sous l’Occupation. J’ai pris la liste des collaborationnistes d’importance dressée par Jean-Pierre Azéma et je l’ai comparée avec leur parcours tel qu’il est dressé par Simon Epstein : sur les 380 collaborationnistes d’importance, 301 venaient de la gauche (pour le terme “venir”, cf la première ligne de mon commentaire). Vous pouvez vous aussi effectuer cette démarche, et vous tomberez sur ce même chiffre. C’est très intéressant.

            Je partage votre intérêt pour les travaux de Simon Epstein. Ils sont fondamentaux, et apportent un éclairage absolument neuf qui, pour le coup, brise réellement les tabous français. Je regrette leur exploitation par des gens comme Eric Zemmour, qui n’ont malheureusement pas la pertinence nécessaire pour analyser ces travaux à l’aune du contexte. Simon Epstein – et là, il n’est pas le premier – pointe le rôle fondamental du pacifisme qui explique pourquoi la Collaboration a drainé autant d’hommes de gauche.

            26 octobre 2014 à 15 h 55 min
          • Jaures

            Anomalie, je ne sais s’il s’agit d’ironie ou d’embarras.
            Je vais prendre un exemple. Pierre Laval est à la SFIO jusqu’en 1922. Il se rapproche ensuite de la droite et se fait élire en 1926 sous cette étiquette contre les socialistes . Il sera toujours ensuite élu contre les candidats de gauche.
            Diriez-vous qu’il vient de la droite ou de la gauche ? Quel est le temps de prescription ? Qui peut se vanter d’avoir eu une trajectoire politique rectiligne ?
            Millière, ancien relativiste de gauche vient-il de la gauche ? Comme Alexandre Adler, membre du PC, puis du PS puis compagnon de P.Séguin pour finir soutien de G.W.Bush ?

            Vos comptes sont par ailleurs un peu étriqués. Sur les 80 parlementaires,la quasi totalité sont de la SFIO, du parti radical (allié), de la gauche démocratique et du PDP (ce dernier avait soutenu les républicains de la guerre d’Espagne).
            Mais surtout, qui à droite ? Qui à droite voté contre ?
            On peut reprocher à la gauche de ne pas avoir en bloc refusé Pétain, mais alors que dire de la droite ?

            Ensuite, votre approche est biaisée. En effet, le travail d’Epstein est justement de déceler ceux qui avaient un discours de gauche et dreyfusard et qui sont devenus collaborationnistes et antisémites malgré cela.
            Bien entendu, les centaines de noms recensés sont justes, notamment les dizaines de membres de la LICA qui se sont compromis.
            Mais la LICA avait 50 000 membres.
            Je vous rappelle qu’il y avait 35 000 miliciens.

            Il ne faut pas détourner de leur objectif les travaux d’Epstein. Oui, et c’est l’objet de ses recherches, des centaines de militants de gauche et antiracistes se sont compromis. Mais ces personnalités étudiées sont des parcours individuels (bien décrits par ailleurs selon les motivations), pas du tout un échantillon représentatif de la population de l’époque.
            Avec une extrapolation semblable, on démontrera que 80% des commerçants, des dentistes ou des propriétaires fonciers étaient collaborateurs.

            Vous zemmourez, Anomalie.

            26 octobre 2014 à 20 h 08 min
          • brandenburg

            Lisez Henri Amouroux :”40 millions de pétinistes” gauche,centre et droite confondus,donc.La cause?La débacle habituelle de la démocratie totalitaire et inerte!Seuls de Gaulle et une poignée de gamins ont sauvé l’honneur de la France!

            27 octobre 2014 à 6 h 04 min
    • brandenburg Répondre

      J’ai lu tous ses livres,figurez-vous mais il n’en reste pas moins que pétain a eu tort de vouloir souper avec le diable car ayant déja des absences il n’avait pas une assez longue cuillère!Alors il a pris par deux fois laval comme premier ministre,un vieux cheval de retour de la troisième en plus de tout issu de l’extreme gauche:pour se disculper de ses turpitudes,il disait:”avec les allemands,je finasse”-fnassieren dans cette langue et quand il avait réussi à barrer des noms sur des liste d’ otages destinés à etre fusillés,il triomphait mais en fait de “finasseries” hitler était un maitre et pétain et laval des apprentis

      26 octobre 2014 à 10 h 27 min
    • Anomalie Répondre

      Votre commentaire reflète une vision très militante de l’Histoire. Il n’y a pas de “vérité” à chercher dans Paxton, pas plus que dans Zemmour, a fortiori ; simplement une interprétation des faits basée sur de nouvelles recherches historiographiques. Les archives s’ouvrent, les passions s’estompent : les reconstructions idéologiques nécessaires pour ressouder le peuple français et recréer un vivre ensemble après la guerre ont produit nombre de fictions militantes ; celle du Vichy bouclier et du gaullisme épée, que reprend aujourd’hui Zemmour, est l’une d’elles. Je lis Venner, Amouroux, Aron, certes, mais je lis aussi Paxton, Epstein, Azéma… Il me semble plus logique de lire les travaux de tous les historiens pour avoir comme vous dites une “vision française objective de la période” plutôt que de lire uniquement les historiens marqués à droite.

      26 octobre 2014 à 11 h 08 min
      • Anomalie Répondre

        Ce commentaire est en réponse à celui de DA85.

        26 octobre 2014 à 11 h 09 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      surtout Le Groignec, qui il faut le rappeler et même le souligner, fut un authentique gaulliste, devant une Histoire aussi ” trafiquée ” , s’ éleva contre ” Le Mythe ” !

      26 octobre 2014 à 19 h 54 min
  • brandenburg Répondre

    Zemmour a la plupart du temps raison mais il commets hélas quelques erreurs: 1 ses propos sur pétain sont insanes; 2 Le seul tort de de Gaulle est son idolatrie des peaux d’ane-les diplomes-dixit Pompidou lui-meme:il n’a donc pas osé s’attaquer au mythe de ” l’école de la république”,cette antre de l’obscurantisme et de la franc-maçonnerie qui a fait d’elle le plus mauvais système éducatif d’Europe;2 Pompidou a été conscient des immenses dangers que courrait la France-lire “le noeud gordien” écrit par lui alors qu’il savait qu’il allait mourir et s’était durci mais il a créée le centre pompidou,cette caverne à merdes dont presque tous les patrons-l’actuel compris-ont été des invertis sexuels.Or à inversion sexuelle,inversion dans tous les domaines; 4 qu’il cesse de parler de culture qui est un bric-à-brac,un fourre-tout,un foutoir gauchiste mais d’intelligence car il n’y a culture qui tienne sans intelligence en amont comme le prouve l’origine germanique du mot qui n’est pas du tout française:ce mot apparait lorsque que bismarck lance son Kulturkamf dont le but était d’annéantir le catholicisme dans le nouvel empire allemand mais pour la seule fois de sa vie,il dut recules grace au chef du parti catholique allemant,le centrum, Windhorst.Hitler reprit ce projet dans “mein kamf” et ce titre ne doit rien au hasard!Donc,intelligence d’abord et comme les gauchards sont stupides mais parfois teintés d’un vernis culturel,la victoire est possible:Malraux:”le vingtième et unième siècle sera un siècle de sexe et de mort”:bonne définition de l’art contemporain ou plutot de “l’art cul” tout court comme on vient de le voir place Vendome et à la Monnaie de Paris:trou du cul et godemichets en chocolat!Quant à ceux qui ignorent le lien indissoluble entre le sexe et la mort,qu’ils lisent “eros et thanatos”!

    26 octobre 2014 à 9 h 07 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Parce que vous pensez ( CROYEZ plutôt ) que ce sont SURTOUT les F.F.I. qui ont apporté la contribution la plus efficace à la Libération de la France et pas … l’ Armée d’ Afrique ? vous devriez recycler vos ” connaissances ” sur l’ Histoire des Armées et ne pas nous (re)servir un mythe dont se gaussent encore et toujours nos amis Anglais ! !

      26 octobre 2014 à 9 h 18 min
    • Jaures Répondre

      L’Histoire n’est plus maintenant, dans la quantité d’opuscules plus ou moins documentés édités selon les modes, qu’une affaire d’opinion. On se fait une idée de l’Histoire, puis on choisit l’ouvrage qui étaye cette opinion a priori.
      On procède ainsi en Economie.

      26 octobre 2014 à 10 h 13 min
      • brandenburg Répondre

        Vous avez bien choisi votre pseudonyme-un idéologue sympathique mais aveugle qui a d’ailleurs commencé sa carrière politique comme modéré-mais figurez-vous que j’ai passé l’age d’avoir des “opinions” et que je sais depuis longtemps que comme l’a dit Sophocle il y a plus de 2 400 ans:”la puissance de l’opinion est plus forte que la vérité” et que j’ai lu Platon qui à la meme époque a vilipendé l’opinion au profit de la recherche de la vérité.Athènes est morte de ce règne de l’opinion et les “démocraties totalitaires” occidentales en mourront aussi,j’espère pour vous pas avec votre aide mais,sauf si j’ai mal interprété votre commentaire,l’affaire semble mal engagé car avec Jaurès vous avez un siècle de retard-dixit meme valls!

        26 octobre 2014 à 10 h 38 min
        • Jaures Répondre

          Oh, certains prennent pour pseudo des noms bien plus anciens…

          26 octobre 2014 à 15 h 32 min
          • brandenburg

            Crétin,Brandenburg est mon nom patronymique et je ne me cache pas derrière un pseudonyme :pourtant ,j’en ai un plus qu’honorable:Erlande,nom de plume de mon grand-père,écrivain,anglais,vivant en France avec ses ancétres depuis des générations,catholique et qui s’est engagé à 37 ans avec trois enfants en bas age dont mon père dans la Légion Etrangère dès le premier jour de la guerre de 14 pour défendre son pays d’accueil,vite gazé,devenu aphasique puis après une longue réeducation a écrit sur le conseil de son médecin militaire le récit de sa guerre sous le titre “en campagne avec la Légion Etrangère qu’avec mes frères nous avons décidé de réediter et qui paraitra chez un petit éditeur courageux en janvier:alors allez vous faire refoutre!

            26 octobre 2014 à 15 h 57 min
          • quinctius cincinnatus

            c’est sans doute un signe de grande… sagesse ; du moins c’ est ce qu’ on dit en Afrique !

            26 octobre 2014 à 20 h 02 min
  • Marquais Répondre

    Jaurès,… ce manipulateur d’opinion, je me demande bien qui peut le payer pour vernir polluer ainsi ce forum ?
    Quoi ? c’est gratuit ? alors c’est encore pire, il faut être foncièrement vermoulu ; mais très bien informé pour répandre de telles arguments biaisés ( Il a du être biaiseur chez Paquin, pas possible autrement))
    Néanmoins il est généralement correct ce qui me gêne un peu pour dire réellement ce que je pense de lui:
    Dommage, j’avais quelques fantaisies dans mon vocabulaire qui auraient bien situé le personnage!
    En tous cas, les forums de l’HUMA lui conviendraient mieux! que celui-ci )

    26 octobre 2014 à 8 h 00 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      @ Jaurès sait qu’ il ne peut pas vous manipuler , mais il conserve ses ” convictions ” d’ un autre siècle comme encore les sympathisants ( F.N. + P.S. + F. de G.+ D.L.R. etc … ) c à d tous les ” c’est l’ Etat qui peut tout ” )

      26 octobre 2014 à 9 h 22 min
  • Serge-Jean P.Peur Répondre

    Jacky Social:très bon.

    26 octobre 2014 à 1 h 41 min
  • Serge-Jean P.Peur Répondre

    L’aura-t-on vu le Zemmour ces dernières semaines sur les places médiatiques? Pour le démolir,ça on n’en doute pas.
    Mais qui peut être aussi lucide actuellement sur notre situation? Ceci explique cela.

    26 octobre 2014 à 1 h 35 min
  • Yvan Shadok Répondre

    Déconstruction et destruction, mode d’emploi.

    Petit rappel historique que, à peu près tout le monde a oublié.

    Ce nécrologue en dit plus long, dans sa brutalité et sa sécheresse, que tous les commentaires. Les laïcisateurs, comme on le voit ( aujourd’hui ” paradoxalement ” facilitateurs de l’islamisation ) n’ont pas boudé la besogne.

    Voici le nécrologue laïciste antichrétien en question.

    1879, les processions sont interdites dans la plupart des villes et dans beaucoup de campagne.

    Le 29 mars et le 30 juin 1880, malgré le vote du Sénat, Jules Ferry dissous 265 Congrégations d’hommes et les chasse, par la force armée, de leurs couvents.

    Le 12 juin 1880, on abroge la loi de 1814 qui interdisait de travailler le dimanche et les jours de fête.

    En décembre 1881, on commence à supprimer, pour outrage à la République, le traitement du clergé.

    Le 28 mars 1882, l’enseignement religieux est proscrit dans les écoles publiques.

    Le 8 juillet 1882, les aumôniers militaires sont supprimés.

    Le 14 août 1884, on supprime les prières publiques, prescrites par la constitutions de 1875, pour la rentrée des chambres.

    Le 30 octobre 1884, on déchire le statut qui rattachait certaines Congrégations à l’Université et on retire à leurs membres le droit d’enseigner dans les écoles publiques.

    En mars 1892, on commence à supprimer le traitement des évêques.

    En 1893, les Fabriques paroissiales se voient soumises à tous les règlements et à tous les contrôles des établissements d’Etat, pour être un jour plus facilement expropriées.

    En 1900, des poursuites sont engagées contre les religieux de l’assomption, dénommés, pour la circonstance, ” les moines ligueurs “.

    Le 13 avril, M. de Lanessan, ministre de la marine, défend aux vaisseaux de guerre de prendre le deuil le vendredi saint, comme c’était prévu par les règlements.

    Le 11 décembre, M.Monis, ministre de la Justice, supprime la messe du Saint-Esprit, prévue depuis fort longtemps pour la rentrée des tribunaux.

    Le 1er juillet 1901, la loi sur les associations exige, à son titre 3 , que les congrégations non autorisées déposent une demande d’autorisation et édicte que ces demandes seront examinées une à une par le Parlement, et pourront être par lui acceptées ou refusées. Or, en violation formelle de la loi, les demandes formulées par les congrégations d’enseignement et de prédication sont rejetées en bloc et sans examen.

    Le 27 juin 1902, M. Combes ordonne la fermeture de cent vingt écoles catholiques fondées postérieurement à la loi de 1901.

    Le 12 juillet 1902, on ferme deux mille huit cents écoles antérieures à 1901.

    Le 11 novembre 1903, un décret de M. Pelletan porte que les hôpitaux de la Marine ne seront plus desservis par des soeurs hospitalières.

    Le 1er janvier 1904, on supprime le personnel religieux dans les hôpitaux de l’armée de terre.

    Le 9 février 1904, le général André, ministre de la guerre, défend aux soldats la fréquentation des cercles militaires catholiques.

    Le 7 juillet 1904, une loi interdit l’enseignement de toutes les congrégations sans exception, même à celles qui étaient autorisées depuis plus d’un siècle. Du coup, quinze mille huit cent soixante-quatorze écoles catholiques sont fermées.

    Le 20 mai de la même année, l’ambassade française auprès du Vatican est supprimée.

    Le 6 décembre 1905, on vote la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat, inacceptable à tous les point de vue par les catholiques. Au cours de l’année suivante, on fait l’inventaire à main armée des objets du culte. Des gendarmes d’abord, des soldats ensuite, brisent à coups de hache les portes des sanctuaires et pénètrent jusqu’aux marches des autels.

    Le 7 février 1907, cinq mille cinq cents séminaristes et prêtres, ayant accompli depuis deux, trois, cinq ans, leur service militaire, sont rappelés illégalement sous les drapeaux.

    A partir du 17 février, la loi de séparation ayant été condamnée par le pape, les petits et grands séminaires sont envahis par la police et fermé.

    Pendant trois mois, bravant le ridicule et l’indignation, le Gouvernement considère comme un délit le fait de dire la messe et ses commissaires de police infligent des milliers de procès-verbaux aux célébrants.

    En 1908, la loi de dévolution arrache à l’Eglise ses séminaires, ses presbytères, l’argent de ses fabriques, les fondations pour les morts, et ne lui laisse que la jouissance de ses sanctuaires, la propriété en étant attribuées aux communes..

    Sources: – L’Assaut contre le Christ au XXième siècle. Les mystiques totalitaires de haine et de mort – Gustave Combès, P. Duthielleux, éditeur 1948 . ( Pages 105,106,107 )

    25 octobre 2014 à 21 h 20 min
    • Jaures Répondre

      Qu’en concluez-vous, Yvan ?
      Etes-vous pour le retour de la religion d’Etat ?

      25 octobre 2014 à 22 h 37 min
      • Jacky Social Répondre

        A quand la séparation du socialisme et de l’Etat? Hein Jaurès.

        26 octobre 2014 à 0 h 25 min
        • Jaures Répondre

          Cela ne dépend que du suffrage universel, Jacky.
          A vous d’être convaincant.

          26 octobre 2014 à 9 h 57 min
    • euréka Répondre

      République haineuse.
      Toutes ces persécutions ont commencé à l’instauration de la 3ème république. Il fallait coûte que coûte faciliter son enracinement et obliger les Français à l’accepter. La propagande allait faire le reste.

      27 octobre 2014 à 3 h 17 min
      • brandenburg Répondre

        parfaitement exact:il fallait détruire la re ligion:engagement secret des francs-maçons arrivés à un certain de gré “d’initiation”!

        27 octobre 2014 à 4 h 32 min
  • Anomalie Répondre

    Zemmour n’a pas encore compris qu’il est aujourd’hui dominant, qu’il incarne la pensée majoritaire. La “pensée unique” aujourd’hui est celle qu’il déverse sur toutes les ondes et sur tous les plateaux en prétendant faire acte de subversion. Si les idées soixante-huitardes perdurent parmi les élites culturelles et, dans une certaine mesure, médiatiques, il est clair que la population, et surtout la jeunesse, est acquise à la cause zemmourienne. Le FN est le premier, ou le second selon les scrutins, parti des 18-25 ans, et en Autriche, les jeunes de 16 à 25 ans votent à 55% pour le FPO ! Même profil pour la NVA flamande, ou pour le Congrès de la Nouvelle Droite polonais qui truste jusqu’à 60% du vote des jeunes.

    Il n’y a rien de nouveau dans cet éternel mouvement de balancier qui veut que les générations nouvelles se construisent en réaction à celles qui les ont précédées.

    25 octobre 2014 à 19 h 30 min
    • Jaures Répondre

      Zemmour n’est ni un sociologue ni un philosophe.
      C’est un chroniqueur télé qui a réuni en un livre ses meilleurs moments.
      Le créneau du “tout fout l’camp” est toujours payant.
      Brighelli en son temps, avait réussi un coup semblable.

      25 octobre 2014 à 22 h 41 min
      • Anomalie Répondre

        Il n’est pas non plus historien, ce qui explique sans doute ses approximations concernant Vichy.

        26 octobre 2014 à 2 h 35 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        c’est bilan politique clinique qui se conclue sur un constat , celui d’ un échec ou plutôt celui d’ échecs et de mauvais choix successifs et ce n ‘est certes pas Hollande qui redressera la barre de ” La Méduse ” , puisqu’ il est un homme du passé , d’ un passé très, très ancien à en être obsolète , auquel 30 % de ” socialistes” ne croient même plus !

        26 octobre 2014 à 9 h 29 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        c’ est l’ essence même du polémiste que d’ être excessif ; mais il est vrai que la majorité aime qu’ on lui serve la soupe sous forme de brouet !

        26 octobre 2014 à 9 h 42 min
    • Jacky Social Répondre

      Je ne suis pas d’accord avec vous, Anomalie. Comme Jaurès, vous êtes en contradiction avec vous-même.
      “Il n’y a rien de nouveau dans cet éternel mouvement de balancier qui veut que les générations nouvelles se construisent en réaction à celles qui les ont précédées”. Si l’on vous suit, aucune civilisation n’est capable de se construire. De quel balancier parlez-vous? Y avait-il un balancier sous Staline? Sous Louis XIV? Eclairez-nous car on ne comprends pas très bien. Ne confondez pas le conflit de génération ou la crise d’adolescence avec les idées totalitaires capables de liquéfier toute une civilisation en moins de 40 ans. Et svp laissez tranquille la NVA flamande.

      26 octobre 2014 à 0 h 24 min
      • Anomalie Répondre

        Ce n’est pas grave de ne pas être d’accord avec moi, Jacky Social ! En revanche, je ne vois aucune contradiction dans mes propos… Contradiction par rapport à quoi, d’ailleurs, puisqu’il s’agit là de mon premier post ? Chaque génération se construit généralement en réaction à celle qui l’a précédée. Je ne saurais être plus clair ! Et promis, enfin, je laisse tranquille la NVA flamande, qui était juste citée pour étayer mon propos…

        26 octobre 2014 à 2 h 33 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          croire que la génération qui vient après vous est le reflet de vous même dans une glace est assez étrange car pour cela il faudrait que la première qui se regarde dans une glace se voit … de dos comme dans le célèbre tableau de René MAGRITTE à Rotterdam : ” La reproduction interdite ” ….

          26 octobre 2014 à 9 h 34 min
          • Anomalie

            Très beau tableau, d’ailleurs…
            Nous sommes des animaux sociaux, quinctius cincinnatus, ceci explique sans doute cela.

            26 octobre 2014 à 11 h 31 min
        • Chatap Répondre

          Autrement dit,la “génération” c’est l’alternance ?

          26 octobre 2014 à 22 h 41 min
    • Chatap Répondre

      Si seulement,ça pouvait être vrai .
      Les Français ont été assez soulés de votre pensée unique à vous.
      Le comique,c’est que vous criez “Pensée Unique”,chaque fois que vous rencontrez une contradiction !

      C’est ce que vous appelez “échanger des idées” !

      26 octobre 2014 à 22 h 45 min
  • Jaures Répondre

    Comme d’habitude vous me lisez mal Jacky.
    J’écris “SI ceux qui avaient 20 ans en 68…”. Je ne reprends évidemment pas à mon compte la théorie fumeuse de Zemmour lequel utilise toujours la même technique: envoyer une telle rafale de contrevérités et d’approximations qu’y répondre demanderait des volumes.
    Pour le reste, vous semblez croire en une génération spontanée. Quelle propagande aurait ainsi corrompu des enfants nés entre 1945 et 1950 alors que n’existaient ni télé, ni internet et que, à ma connaissance, les enseignants n’étaient pas encore les “soixantehuitards” que vous dénoncez ?

    25 octobre 2014 à 16 h 58 min
    • Jacky Social Répondre

      Mais je me fous de Zemmour. Seulement, entre lui et vous, je choisis lui. “Pour le reste, vous semblez croire en une génération spontanée”. Mais nooooooooooooooooon, je vous l’ai expliqué. Mais vous êtes rétif à toute mise en face de vos contradictions. Relisez vos posts ou alors on ne comprend plus rien à vos dires, ce qui est normal puisque vous ne comprenez pas ce que vous écrivez, d’où les incohérences. C’est vous qui reconnaissez que Mai 68 est le fruit d’idées funestes. Ce n’est pas moi qui le dit. De toutes façons, on s’en fout. Mai 68, c’est l’échec et la décadence.

      25 octobre 2014 à 17 h 23 min
    • Toni Répondre

      On se torche les pieds sur vos propos … Dans la vie courante je ne prends même pas la peine de stoper ma bagnole quand vos babouins genent la circulation avec les tracts, un hochement de tete négatif suffit.

      Un bonsoir d Italie, dans mon cas je n aurai pas votre tronche a supporter pendant mes vacances.

      Va bene arrivederci …

      25 octobre 2014 à 19 h 29 min
    • Jacky Social Répondre

      Cher Jaurès, Pouvez-vous me renseigner un lycée ou une école de bonne conduite où je pourrai me rééduquer et apprendre à vous lire bien, Jaurès? Vous qui êtes si pur et si assoiffé de connaissance, dis-moi comment vois lire correctement.

      26 octobre 2014 à 0 h 28 min
      • Jaures Répondre

        Il suffit de lire simplement ce qui est écrit, non ce que vous préjugez y trouver.
        Et de répondre rationnellement aux arguments sans prétendre voir des contradictions qui n’existent pas.
        On peut ne pas être d’accord en restant courtois. Le but n’est pas de se convaincre mais simplement d’échanger des idées.

        26 octobre 2014 à 10 h 03 min
    • Kalahari Répondre

      jaurés est toujours pervers dans ses affirmations car la réponse est facile: ce sont les journaux qui déjà étaient bien gauchisants, des artistes déjà …Montan ect…. la radio qu’on écoutait dés la sortie del’école et surtout les syndicats politisés qui envahissaient facilement les entreprises en plein développement aprés guerre, je suis né en 47 et j’ai bien connu tout cela ne vous en déplaise.

      26 octobre 2014 à 10 h 15 min
  • Thierry Theller Répondre

    « Le génie de la génération soixante-huitarde, l’Art contemporain… ».

    Et c’est ainsi que la création monstrueuse d’un être socialement informe et sans attaches nationales ou spirituelles, a pu être ainsi rendue possible. Résultat : non l’avènement d’un être nouveau : comme les soixante-huitards auraient tant aimé nous le faire accroire, mais, potentiellement, l’émergence d’un “magma” humain sans consistance autre que celle d’un « Frankenstein » idéologisé et conçu dans les latrines doctrinales de la subversion salonarde. En réalité un “homme caca” ! Désormais, l’art contemporain en témoigne : « plug » anal géant… peinture composée de matières fécales… étrons photographiés et exposés publiquement… etc.

    Aujourd’hui, la malfaisance, la fausseté, la laideur font florès. Doit-on applaudir ?…

    25 octobre 2014 à 15 h 24 min
  • Agathe Répondre

    Ce mai 68 à influencé le monde entier. Pourquoi ? C’est un mystère.
    Il a cristallisé un ras-le-bol.

    25 octobre 2014 à 12 h 16 min
  • Agathe Répondre

    Heureusement que Pompidou s’est intéressé à l’art contemporain, parce qu’après lui, tous les autres politiciens n’y connaissent strictement rien.
    Et pourtant, la peinture et son monde était considérée autrefois comme l’art suprême…
    Mais aujourd’hui, il n’y en a que pour le show-biz et ses vulgarités.

    25 octobre 2014 à 12 h 10 min
  • Jaures Répondre

    “« nous n’avons jamais été autant oppressés par une censure et par un conditionnement.” explique Zemmour sans rire sur toutes les radios et télévisions publiques et privées.

    Juste une question: qui est à stigmatiser ? La génération de 1968 ou celle qui l’a éduquée ? Car si ceux qui avaient 20 ans en 68 ont exprimé des idées si funestes, qui les a conditionnés pour que celles-ci adviennent ?
    Et allons plus loin: que penser de la génération qui a éduqué celle qui a conditionné les futurs “déconstructeurs” ?
    Finalement, les coupables, les “déconstructeurs”, n’étaient-ils pas Adam et Eve ?

    25 octobre 2014 à 12 h 07 min
    • Agathe Répondre

      Jaurès : Je parie que c’est encore Ève la coupable !
      J’ai observé qu les révolutions commencent à la cuisine, et que c’est la mère qui se rebelle devant son fils ado, lui insufflant de mauvaises pensées.
      Ce serait la condition féminine qui serait en cause ?

      25 octobre 2014 à 13 h 28 min
      • Jaures Répondre

        J’ai bien écrit Adam et Eve, Agathe.

        25 octobre 2014 à 22 h 44 min
    • M.d'O. Répondre

      Evoquant globalement – sans besoin de remonter jusqu’à Adam et Eve – les éducateurs, les conditionneurs , bref les “coupables” et “déconstructeurs” en chaîne par formatage de ces générations , pensez-vous aussi aux enseignants ?

      25 octobre 2014 à 14 h 37 min
    • Jacky Social Répondre

      Implicitement, Jaurès, vous reconnaissez que la Génération 68 avaient donc bel et bien des idées funestes. Quant aux générations précédentes qui auraient conditionné celle de Mai 68, ce que vous avancez est fallacieux et outrageusement manipulateur puisque cette Génération de Mai 68 a voulu instauré le monde à l’envers de nos valeurs occidentales en faisant exactement le contraire de ce que préconisaient les générations précédentes. C’est du rejet des valeurs que viennent les idées funestes dont vous parlez. D’où cela provient-il? De la propagande gauchisto-bisounoursienne de l’époque (maoïsme, castrisme, guévarisme, pacifisme à sens unique, trotskisme, etc.). Je constate que vous êtes en contradiction avec vous-même, Jaurès. Tel est pris qui croyait pendre. Evidemment vous allez nier. Bien sûr. Mais on s’en fout, car ce faisant vous allez vous enfoncer encore plus dans votre gauchisme, cette fange caractérielle bien de chez vous. Je n’ai aucun respect pour vos opinions. Le respect n’a rien à faire avec des simagrées gauchistes de donneurs de leçons à la morale plus que douteuse.

      25 octobre 2014 à 15 h 38 min
    • Caillou Répondre

      Je crois qu’il n’y a une éclisse mal vissée sur le rail Jaurès !

      26 octobre 2014 à 20 h 36 min

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