Était-ce mieux avant ?

Était-ce mieux avant ?

À la question : était-ce mieux avant ? Je réponds aussitôt : sur le plan de l’ambiance générale, oui, c’était mieux avant.

Aujourd’hui, comme chacun le sait et l’éprouve, nous vivons dans une ambiance de peur. Qu’est-ce qui va bien nous arriver aujourd’hui ? Nous avons peur de ceux qui sont chargés, dit-on, de nous protéger et qui, en réalité, nous harcèlent de mille manières. Nous avons peur de l’État qui nous enlève notre salaire, notre patrimoine, nos biens. Vous pouvez protester, mais dans la discrétion. L’État « protecteur » n’aime pas la critique. Si vous vous laissez aller à protester trop bruyamment, vous pouvez avoir de sérieux ennuis. Vous devez accepter en silence ce que dicte le monstre anonyme, multiforme et tout-puissant qu’on appelle l’administration.

J’ai un âge qui me permet d’affirmer que « ce n’était pas comme cela avant », c’est-à-dire avant la grande guerre de 1914-1918, à laquelle je n’ai pas participé mais dont j’ai beaucoup entendu parler, cette guerre qui a marqué un tournant sur lequel on n’est jamais revenu. À cette époque, la propriété était sacrée, l’entraide entre tous, réelle et spontanée. Des exceptions existaient sans doute, dues à la nature humaine, mais c’étaient des exceptions.

J’ai connu le cas d’une grande entreprise dont le personnel était correctement payé, les vacances annuelles garanties, le logement assuré, l’école aussi, ainsi que les loisirs. Les salariés allaient tout simplement à la pêche le week-end. Ils cultivaient leur jardin et attendaient en travaillant une retraite raisonnable. Ils ne rêvaient pas de passer leurs vacances à Honolulu ou aux Baléares. Le chômage n’existait pas. On pouvait dormir tranquille. On était sûr du lendemain.

C’était du paternalisme, me dit-on. Une horreur inventée par les patrons pour mieux exploiter la classe ouvrière. Celle-ci ne doit pas se laisser séduire. Elle doit résister à toute forme d’esclavage, même la plus dissimulée. Voilà ce qu’on entend maintenant, amplifié par les haut-parleurs des syndicats qui résument ainsi leur programme : les patrons sont des salauds, il faut leur casser la gueule. C’est la lutte finale et demain l’Internationale sera le genre humain … Les syndicats en France ne sont pas des syndicats, ce sont en réalité des organisations au service des partis politiques – le parti communiste pour ce qui est de la CGT.

Résultat : chômage, arrêt de la production, misère et, pour tous, une ambiance de crainte et de haine. La démonstration en est apportée tous les jours. La menace est telle que, le plus souvent, le gouvernement obéit aux syndicats et c’est la chienlit générale, le déficit, la dette, des désordres de toute nature et la délinquance. Ce virus-là, ce n’est pas en portant un masque que vous pourrez vous en protéger. Sans doute, en écrivant ces lignes, suis-je répétitif et je m’en excuse, mais l’événement l’est plus encore que moi.

877 dégradations d’édifices catholiques ont été enregistrées en 2019 en France et, dans des centaines de zones de non-droit, les forces de l’ordre ne peuvent pénétrer qu’avec des véhicules blindés. Ces zones sont peuplées en presque totalité de migrants qui, venus de tous les horizons, constituent désormais près de 25 % des populations vivant en France, dont la majorité est financièrement assistée par l’État. Ces mouvements ne peuvent que s’amplifier. Déjà 18 policiers sont blessés chaque jour et il ne s’agit pas d’égratignure, mais de blessures sérieuses. Il faut dire aussi que, dans les grandes agglomérations, on a souvent l’impression d’avoir affaire à des filous.

Ceci constaté, il faut honnêtement reconnaître que certains secteurs d’activité sont, en France, tout à fait performants. C’est le cas de la médecine, l’une des meilleures du monde.

Malheureusement, si la médecine proprement dite est digne d’une grande considération, la médecine administrative ne l’est pas. Les patients l’apprennent à leurs dépens lorsqu’ils finissent par obtenir un rendez-vous trois mois après l’avoir demandé, et à 100 km de leur domicile, pour découvrir souvent que le médecin vient de Cotonou parce que l’État a estimé que les étudiants en médecine français et nés en France étaient trop nombreux. Tout cela s’appuyant sur la Sécurité sociale, immense administration d’une grande complexité et bien sûr en déficit – que la presse qualifie d’administration kafkaïenne.

Ce qui est bien et bon en France est, on le voit, constamment menacé de disparaître, comme la gastronomie qui, au train actuel, va devenir un sujet d’articles pour les journaux (qui lui consacrent des pages entières, mais les pages des journaux, ça ne se mange pas !).

On s’éloigne ainsi chaque jour davantage de ce qu’on appelle le bonheur quotidien. Et, pourtant, le bonheur, ça existe. Il se résume en un mot : la sécurité, que la sécurité soit garantie, la sécurité physique, le droit de propriété, la sécurité fiscale, le logement, l’éducation des enfants à l’école et, ne l’oublions pas, la liberté d’expression de plus en plus précaire.

Oui, c’était mieux avant, quand la France était française et quand la démocratie n’avait pas été remplacée par la démagogie qui donne naissance à l’anarchie et à l’injustice.

Et pourtant, il peut arriver un jour où l’on regrettera la situation d’aujourd’hui, aussi mauvaise soit-elle. Dans quelques siècles, voire quelques décennies, les ressources alimentaires seront insuffisantes pour nourrir sur la planète les 9 milliards d’hommes qui s’annoncent. Déjà, au Moyen-Orient, l’eau est insuffisante. Alors, immanquablement, il en résultera des guerres – les guerres de la faim qui seront sans fin, si j’ose dire, dans un monde débordant d’armes de toute nature, l’arme atomique incluse qui, elle, pourrait bien régler le problème et ramener la population mondiale à un effectif plus limité …

Bref, une conclusion s’impose : on ne gère pas une telle situation sans une gouvernance faisant preuve d’autorité, d’honnêteté et de compétence. C’est ce qui manque trop souvent aux politiciens dont l’ambition essentielle est de conserver le pouvoir avec, bien sûr, ses privilèges, et qui ont pour seul horizon la prochaine élection.

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Comments (3)

  • R. Ed. Répondre

    Hola ! Le Romain !!!
    Faudrait arrêter de marcher à côté de tes pompes , non ?

    5 juin 2020 à 22 h 28 min
  • OMER DOUILLE Répondre

    Ne pas oublier que l’immigration “est une chance pour laFrance” (à répéter sans cesse comme un mantra, que vous y croyez ou non)
    Grace à cette immigration nous connaissons une ère de prospérité et de sécurité comme jamais dans notre histoire.
    Ce sont, au contraire, les français autochtones qui se montrent méchants.
    D’ailleurs la célèbre cantatrice Jordana franco-algérienne ne vient elle pas de dénoncer tout récemment les traitements inhumains de notre police (multicolore elle aussi) contre les colored-men, guettant les braves travailleurs matinaux aux coins des bois pour les massacrer , comme le KKK des états sudistes, etc…
    Ce doit être exact puisque notre pokerman de ministre de la justice à décidé de ne pas poursuite cette courageuse citoyenne préférant délirer sur un zozo “destrème droate” qui serait anticesmites de surcroit mais dont on ne sait pas très bien ce qu’il a fait (ce que l’on soupçonne qu’il puisse éventuellement faire).
    En taule tous les fachos qui refusent de baiser les babouches, même après qu’elles aient marché dans la m….
    Et défense de parler d’un jeune homme qui s’est récemment fait tuer d’un coup de couteau pour protéger une femme, dans un quartier “émotif” interdit aux koufars.

    27 mai 2020 à 2 h 17 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ce que décrit Monsieur Lambert c’ était le capitalisme industriel avec quelques patrons ” sociaux ” ( juifs comme les Dreyfus, protestants comme … madame Schneider, catholiques comme les Gilet ) maintenant ” Les 4 Vérités ” par les voix de Millière et de Joslain nous font l’ éloge du capitalisme ultra-libéral c. à d. financier … cherchez l’ erreur !

    26 mai 2020 à 15 h 20 min

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