Fessenheim

Fessenheim

Comme en 1997 pour Superphénix, on ferme une centrale nucléaire qui tourne bien et ne pose pas de problème – ni sur le plan technique, ni sur celui de la sécurité.

On arrêtera la centrale de Fessenheim le 22 février prochain. C’est fortuit naturellement : comme par hasard, cela arrive avant les municipales pour récupérer les voix des « écologistes ». De la même façon que l’arrêt de Superphénix avait, en son temps, servi à amadouer Dominique Voynet. Les centrales de même génération tournent depuis 60 ans aux USA et fonctionneront encore pendant 20 ans. Leurs organismes de contrôle de la sécurité sont aussi draconiens que le nôtre.

Notre production d’électricité est considérablement moins polluante que celle de nos voisins allemands et, s’il n’y avait pas cette obligation législative de produire toujours plus d’électricité à partir de l’éolien et du photovoltaïque, nos factures n’auraient pas augmenté ces 10 dernières années.

Ces kilowatts heure « verts », achetés, selon leur provenance, 2 à 3 fois plus cher que leur prix de revente, nous ont coûté l’arrivée de taxes et contributions diverses qui représentent, maintenant, le tiers du montant de nos factures (voir les trois dernières lignes).

Pour faire vivre la concurrence, voulue par Bruxelles, et lui garder des marges, on augmente encore le prix du kWh en février.

Habituez-vous, braves gens ! Chaque nouvelle élection verra brader une partie de notre patrimoine pour aller à la pêche aux voix et se traduira par une nouvelle augmentation de nos factures car, sans nos taxes et impôts, les filières solaire et éolienne ne sont pas viables, alors que l’éolien, avec notre contribution, dégage des marges à deux chiffres.

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