Frappons les syndicats au porte-monnaie

Frappons les syndicats au porte-monnaie

Que des syndicats ne représentant pour l’essentiel qu’une fraction du public hyper-protégé et hyper-favorisé fassent grève sous n’importe quel prétexte, sans lien avec des négociations sociales « classiques », semble déjà violer le « droit de grève » inscrit dans la constitution.
Qu’ils se mettent en grève contre un projet qui ne les touche pas n’est plus une action syndicale, mais une opération politique contre un gouvernement issu des urnes on ne peut plus démocratiquement. La casse entraînée par certains de leurs manifestants est de leur seul ressort, et de leur responsabilité en dédommagements, préjudice et intérêts.

D’autre part, certains syndicats locaux se permettent d’entraver le droit à la libre circulation des personnes et des biens, de s’en glorifier publiquement en énonçant leur volonté de paralyser le pays, au bénéfice de quelques dizaines de nantis qui ne rêvent que de gagner encore plus en travaillant encore moins, et qui ne savent plus rien faire d’autre que d’empêcher les gens normaux de travailler et que de condamner nombre d’entreprises à perdre beaucoup d’argent, à mettre leur personnel en chômage technique et à ne pas recruter.

Les chiffres impressionnants des pertes entraînées par les exactions de ces racketteurs laissent pantois. Et ces irresponsables à l’abri de toute sanction n’encourent aucun risque ni pénal ni financier.

Il est bien connu que ces syndicats ne vivent – sur un grand pied – que par les subventions que la République leur verse généreusement (les cotisations des adhérents ne suffiraient pas à payer 20 % de leurs permanents, ni leurs loyers et frais de manifestations…).
Or, ces subventions, c’est nous, contribuables, qui les versons malgré nous.

Nous devrions donc porter plainte contre chacun de ces groupes acharnés à nous prendre en otages pour nous extorquer plus d’argent pour eux-mêmes. Cela ferait le bonheur de milliers d’avocats pour au moins 20 ans, avec un résultat plus qu’incertain.

Il y a plus simple : déduire des subventions versées le montant des pertes subies par les entreprises et par les salariés empêchés de travailler.
Ces organes de défense et d’inflation de leurs « avantages acquis » n’en ont rien à faire du respect de l’autre et de son travail, du sens public du service (on protège le service public en le bloquant !), du redressement du budget national et du soutien aux entreprises qui créent de l’emploi. Seules les intéressent les actions de chantage ou d’extorsion bénéficiant aux affidés de quelques groupuscules ânonnant péniblement quel­ques relents de la « lutte des classes » et se comportant en bandits de grands chemins des siècles passés, mais sans risque…

Frappons au seul endroit sensible : le porte-monnaie. Et, pour une fois, le leur !

Bruno de Peyret

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Comments (12)

  • fradet Répondre

    entièrement d’accord avec vous puisque c’est, aux mots près, exactement ce que je dénonce et réclame. J’ajouterais aussi une réforme essentielle et toujours plus urgente: celle du Statut de la Fonction Publique et en particulier du privilège statutaire (celle ci devrait être facilitée par les statistiques mêmes de l’INSEE qui montrent que le salaire moyen d’un fonctionnaire et nettement plus élevée que celui d’un salarié du privé qui n’a pas en plus la garantie de l’emploi!

    26 novembre 2010 à 9 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    voilà, aux mots prés, ce que je ne cesse de répéter depuis des décennies  avec l’antienne Réforme du Statut de la Fonction Publique (notamment le privilège électif)

    26 novembre 2010 à 9 h 49 min
  • sas Répondre

    ….casse toi pôvre con…..

     

    …….le porte monnaie des syndicat est celui du contribuable français …vu que les syndicats et les politicards verreux qui nous faillissent…….marchent en permanence avec une main dans notre poche…..et un doigt dans le cul…..

    ….encore une vraie fausse bonne idéee….

     

    SAS ARF ARF ARF…..

    25 novembre 2010 à 18 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    100 % de l’avis de TOL

    Déjà, Sarkozy aurait dû dès 2007 supprimer la loi des 35 heures et passer le Kärcher dans les cités.

    Il a rien fait et ne se met à nettoyer les cités de Grenoble et Marseille que maintenant, et encore…Cela ira-t-il jusqu’au bout, jusqu’au squicky clean ?  j’en doute.

    Voici une info sympa que j’ai reçue sur les parasites syndicalistes.  Comme Tol, je pense qu’il faut liquider les syndicats actuels et créer de vrais syndicats dépolitisés.

    HONTE ET DESHONNEUR……

    Merci Monsieur THIBAULT de la CGT

    Merci la société Total…

    Pour votre "franchise"
    Pour avoir "emmerdé " le peuple qui travaille.

    Voila la vérité sur le blocage des Raffineries.

    Savez vous que chaque syndicaliste de chez TOTAL a droit à 17 jours de grèves par an, oui mais 17 jours rémunérés ?…
    Alors calculez, chers lecteurs.

    Ils ont tenu 18 jours et donc perdu une journée de salaire.  Mais celle-ci sera compensée par le fond social (les quêtes).
    Bien sur que le Gouvernement qui le sait ne disait rien et s’employait a dire que le  mouvement allait se terminer…

    De plus l’augmentation du prix du litre, justifiée par un surcoût du  transport ne tient pas la route et a permis à Total, comme aux gros distributeurs de s’en mettre plein les poches..

    Elle est belle l’unité syndicale… Est-ce que les médias auront le courage d’en parler ??   Comptez-y !
    Bien sur que non, le syndicat majoritaire (CGT) mettra son veto.  Et chez les gauchistes, ça marche au doigt et à la baguette !

    Alors faites circuler… Peut-être que cela servira à quelque chose, du moins à réveiller les naïfs et les bons moutons.  

    25 novembre 2010 à 18 h 31 min
  • tol Répondre

    Laisser mourir les syndicats d’intérêts particuliers et privilégiés pour favoriser l’émergence de véritables syndicats dévolus à leurs adhérents. Supprimer les subventions.

    25 novembre 2010 à 13 h 06 min
  • Philippe Landeux Répondre
    Je rejoins François. Il vaut mieux prévenir que guérir. Que l’Etat arrête donc de dilapider son argent, c’est-à-dire le notre, en subventionnant des choses qui ne relèvent pas fondamentalement de lui et qui, souvent, ne semblent avoir d’autre vocation que de détruire la France. Que les institutions se serrent également la ceinture, au lieu de rouler carrosse sur notre dos. Que les régions et les mairies fassent de même. Bref que les prélèvements en tout genre, directs et indirects, soient ramenés à leur strict nécessaire et la différence sera autant d’argent restera dans la poche des contribuables. Que les syndicats ne préconisent-ils cette méthode pour augmenter le pouvoir d’achat de leurs affidés, comme ils le réclament chaque année ?
    25 novembre 2010 à 6 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    Tol : " (…) les subventions qui maintiennent hors de l’eau des syndicats dont la représentativité avoisine les 5 %."

    –   A part des cas exceptionnels a définir, les subventions, qui ne sont que l’argent du voisin, et qui sont souvent utilisées pour acheter des votes, donc pour tricher, ne devraient pas éxister, ni pour l’Association Fraternelle des Cocus Charentais Heureux, ni pour les Habitants Detrempés par la Riviere d’a Coté, ni pour les syndicats, ni pour personnes. La responsabilité collective ne doit pas remplacer la responsabilité individuelle, sans ca, il y a affaiblissement de l’individu (il n’y a qu’a voir ou l’on en est aujourd’hui). Ce sont les dons, qui font appel au volontariat plutôt qu’a l’obligation, qui devraient être utilisés.
    Par contre, sans syndicats sur la marché du travail, il manquerait peut-etre un petit poids d’un coté de la balance Patron / Employé, non? Une Démocratie, en principe, ca marche en équilibre; c’est connu, et ce n’est pas nouveau, et les syndicats sont des outils indispensables dans une société libre. Il suffit simplement d’y élire des gens de qualité…. de la meme facon que l’on élit des gens de qualité pour nous gouverner, n’est-ce-pas? (A moins, evidemment, que nous ne "fabriquions" plus assez de gens de qualité chez nous pour occuper nos postes a responsabilité, et cela expliquerait que l’on fasse ainsi appel aux Arabes et aux autres étrangers, qui eux, sont probablement meilleurs.)
    Anyway, si vous ne voulez plus de syndicats, alors vous ne voulez plus de démocratie et n’ayez pas peur de dire que vous pronez un gouvernement totalitaire.
    On va peut etre finir par en avoir un, d’ailleurs, a cause des multi conneries des Socialistes qui continuent a soutenir l’immigration intensive et le maintien non souhaitable d’autres populations sur la Terre de France, plus tout le reste de leur nauséabonde et stupide idéologie partageuse et destructrice. Si demain les dictatures fleurissent en Europe, vous pourrez remercier les Socialistes.
    Evidemment, comme dirait Grepon, une dictature risque d’etre plus difficile a installer aux USA… avec des centaines de millions d’armes dans les mains des citoyens qui boivent leur thé.. et leur Jack Daniel.

    Mancney

    25 novembre 2010 à 4 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Pour le modérateur: Ci-joint un meilleur texte que celui que je viens d’envoyer:

    Ronald REAGAN travaillait parait-il intensément 1 à 2 heures par jour seulement. Tout le monde le savait dans son entourage et devait donc s’organiser en conséquence. Il ne supportait pas qu’on lui soumette des décisions à prendre sur des détails de niveau non présidentiel ou bien des décisions dont  la définition des options possibles et leur formulation n’étaient pas clairement énoncées pour lui. Il voulait qu’on lui parle de choses importantes et présentées « prêtes à trancher en dernier ressort».

    Il tranchait et passait à la suivante.

    SARKOZY est parfaitement incompétent. Il se noie dans des détails relevant du 101-ième niveau inférieur, infantilise tous les énarques qui sont à sa botte (et qui sont déjà infantilisés d’origine par leur mauvaise formation, bouffis et infatués d’idées d’avant-garde pour pérenniser l’inefficacité, tout en pérennisant leur poste). Il va délivrer des otages, faire le coup de poing dans les endroits chauds (entouré de son armée de gardes), régler mille détails de femme de ménage. Il s’agite comme une guêpe 24h par jour et il ne fait strictement RIEN. Depuis 3 ans, il n’a même pas pris 5 mn pour se demander quelles étaient les 3 ou 4 priorités absolues à régler de toute urgence, quitte à NE FAIRE QUE CA. Après ses 5 ans, il n’aura absolument RIEN à montrer comme réalisation significative de fond. En simulant le mouvement Brownien observable dans la goutte d’eau immobile, il aura assuré une parfaite continuité de fait à l’immobilisme pétrifié de CHIRAC.

    L’une des priorités était évidemment de clore le bec définitivement aux nantis syndicalistes qui plastronnent comme de grands bourgeois balzaciens et ruinent son pays tout en faisant bonne chère. Il fallait le faire dans les 100 premiers jours. C’était faisable, simple et lui aurait probablement assuré une réélection.

    Au contraire, il a voulu ménager le loup, la chèvre et le chou, en appliquant les minables règles de cuisine qu’il croit avoir apprises « à la dure » en 30 ans de grenouillage politique. Il a voulu s’amuser comme un adolescent gâté à qui on offre une Porsche pour ses 18 ans. Résultat: des hurlements de pneus, des tête-à-queue, des ailes froissées et quelques sorties de route. Il y a des huits noircis partout sur le bitume du village, mais le nombre de kilomètres utiles réalisés est insignifiant. La voiture est vite devenue une quasi-épave, aux jantes voilées, bugnée de tous côtés, tournant sur 3 cylindres et ayant perdu 75% de sa valeur argus initiale, mais il aura bien rigolé en faisant croire à tous ses copains que si on lui avait confié un vrai volant de F1, « SCHUMACHER lui-même n’avait plus qu’à se casser comme un pov’con ».

    Si SARKOZY avait eu une vraie chance dans la vie, la place d’Angela par exemple, avec un peuple « qui tient la route », on aurait vu ce qu’on aurait vu.

    REAGAN a redressé son pays des années calamiteuses de CARTER. SARKOZY a papillonné et bricolé sous toutes les latitudes pendant que son pays s’écroulait économiquement. Il n’a absolument pas le temps, ni le recul, ni l’entourage, ni le bagage intellectuel nécessaire pour comprendre qu’IL NE FAIT RIEN.

     

    24 novembre 2010 à 22 h 26 min
  • Vlad Répondre

    J’irai plus loin: Les syndicats devraient etre interdits. Ils ne groupent d’ailleurs que de 5 a 10% des salaries, donc leur disparition ne serait pas une lourde perte. Que le droit de greve soit bien sur respecte, MAIS que tout greviste entravant la volonte de travail d’un autre salarie, soit emprisonne. Et bien sur supprimons les subventions en tout genre aux comites d’entreprise, par exemple le celebre 1% EDF! Que la racaille syndicale se mette au boulot!

    24 novembre 2010 à 21 h 34 min
  • IOSA Répondre

    A Toulouse les syndicats des conducteurs de tramway appelle à faire la grêve si il n’y a pas une augmentation de salaire de plus de 80,00 euros mensuel pour ces derniers.

    Bon OK, les conducteurs vont faire grêve, mais ce qui est le plus étonnant, c’est qu’ils vont commencer cette grêve….avant même d’avoir commencé à travailler sur le tout nouveau tram ???

    C’est comme si moi, j’allais demander à un futur employeur, une prime de pénébilité alors que je ne sais même pas encore ce que je vais faire comme boulot !!!

    Mister Jaurès aura sans aucun doute une réponse (toute prête) à nous fournir ?

    IOSA

    24 novembre 2010 à 18 h 47 min
  • françois Répondre

      Il y a encore plus simple: Cesser toute subvention financière ( étatique, régionale, départementale…) et toute mise à disposition de personnel qu’il soit payé par nos impôts ( fonction publique) ou par l’entreprise ( c’est à dire in fine nous, le consommateur).
      Je signale sur la question une pétition en cours sur le site de contribuables associés.

    24 novembre 2010 à 13 h 17 min
  • tol Répondre

    C’est à mon avis le péché originel de la présidence Sarkozy; il n’a pas profité de l’état de grâce pour supprimer les rentes de situation que constituent les subventions qui maintiennent hors de l’eau des syndicats dont la représentativité avoisine les 5 %. Il les a entretenus pour des raisons qui me sont obscures et nous payons la facture financière, en attendant qu’il paye la facture politique.

    24 novembre 2010 à 13 h 01 min

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