Gay, gay, marions les ! Ils auront beaucoup d’enfants

Gay, gay, marions les ! Ils auront beaucoup d’enfants

Le mariage n’est plus une prison bourgeoise. C’est une revendication universelle, un droit de l’homme (et de la femme). Stérile par nature, l’homosexualité offre toute liberté de rupture. Voici à quoi voudraient renoncer tant de personnes, en faveur du contrat le plus désuet : plus de la moitié des premiers-nés naissent hors mariage.

Pourquoi tant de bruit ? Le commerce préfère les « D.I.N.K » : Double Income No Kid : deux revenus sans enfant. Les couples homosexuels s’autorisent souvent des coups de canif dans le contrat, comme on le dit des époux. Les pays qui ont accordé le mariage à ces paires, comme s’ils étaient des couples, n’ont pas vu de foule se précipiter chez M. le Maire. Pourquoi donc cette volonté de marier les plus rebelles à l’ordre établi ?

Ce n’est pas nouveau. C’est même vieux comme le paléolithique. Il s’agit de réunir dans une même personne des sexes différents. Les idoles les plus secrètes et les plus exigeantes réclament l’androgynie, insulte au Créateur : «  Homme et femme, Il le créa ». Astarté imposait à ses prostituées de s’habiller en homme, de couper leurs cheveux longs. Et si toutes les idoles sont des démons, comme l’affirme la Bible, alors, le diable est un proxénète de travestis. « Menteur depuis le commencement ». Le retour en force sur la place publique du chaos des sexes est le signe du recul de Dieu. Les sabbats décrits en Bretagne au XVIIème siècle par le père Julien Maunoir étaient des orgies, des « tournantes » entre adultes consentants.

Et l’enfant ? Massacré aux frais du contribuable, objet du désir des paires de même sexe, quelle est la société qui le réclame ? Celle qui se penche avec amour ? Ou bien celle des sacrifices humains ? Il n’y aura pas de refuge de la SPA pour recevoir les orphelins d’amours artificielles. La conception d’un enfant désiré contre nature le désigne au malheur d’être privé d’un père, ou d’une mère, ou des deux. Les mêmes idoles réclamaient des sacrifices d’enfants dont les derniers cris montaient dans un ciel vide.

« Quant à vous, quand vous prierez, vous direz Père. » Tenir cette promesse électorale envers et contre beaucoup d’intéressés, est un symbole. Un geste dont la portée dépasse les auteurs. Un cri contre le Ciel et la terre. La France aura-t-elle le destin de Carthage ?

Sancho Pensa

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Comments (3)

  • sancho pensa Répondre

    La répétition n’est-elle pas la meilleure figure de rhétorique ?

    Désolé, je n’avais pas connaissance de vos textes.

    Le point qui me frappe est la dimension anti Dieu le Père dans ce projet, où la gauche se sert d’une “convention bourgeoise” étrangère à sa culture.
    Amitié, Sancho Pensa

    19 novembre 2012 à 9 h 50 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    vous me devez des droits d’auteur

    celle là je l’avais faite bien avant vous !

    18 novembre 2012 à 14 h 41 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ce qui chagrine , semble t il , l’auteur c’est moins que l’enfant soit “sacrifié” mais qu’il le soit “aux frais du contribuable” !
    il y a des associations qu’il faut éviter avec un grand soin … un peu de ” finesse ” ( dans la pensée et la langue ) ne nuit pas à une prise de position même ( et peut être surtout ) sociétale !

    18 novembre 2012 à 14 h 32 min

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