Il n’y a plus de long fleuve tranquille en France

Il n’y a plus de long fleuve tranquille en France

Si vous voulez suivre le cours d’un long fleuve tranquille, ne venez pas en France. Mais, si vous voulez connaître et subir toutes les formes possibles et imaginables de l’insécurité, alors, oui, venez ! Vous serez comblés.

Vous subirez d’abord l’insécurité physique. Celle-ci est multiforme. D’abord, la rafale de kalachnikov tirée par un islamiste. Je relève, parmi bien d’autres, le cas de ce Thaïlandais qui avait, en touriste, quitté son pays, le pays du sourire, pour venir en France, le pays de la pagaille meurtrière. Il a reçu à Strasbourg, dans son pittoresque marché de Noël, une balle dans la tête, tirée par un Algérien au nom « d’Allah, le tout-puissant et le miséricordieux ».

Vous avez aussi, plus simplement, le coup de couteau d’un voyou venu du Sud, dans le but de vous dévaliser. Ou, plus simplement encore, le camion qui fonce dans la foule, et dont le conducteur psalmodie : « Allah est le plus grand. »

La « liberté d’expression » accordée aux gilets jaunes a provoqué la mort de dix personnes et causé 2 000 blessés, dont la moitié chez les forces de l’ordre, et, parmi ces blessés, renouvelés désormais chaque samedi, plusieurs sont encore à l’hôpital. Les dégâts et manques à gagner des commerçants se chiffrent en milliards d’euros qu’en fin de parcours, vous paierez de votre poche, démontrant par là que les gilets jaunes, infiltrés par l’extrême gauche et les casseurs, sont devenus, en réalité, des gribouilles habillés en jaune. Si, tous les samedis, on a le même cirque destructeur, on aura une belle facture chaque année à Noël, surtout si les forces de l’ordre surutilisées, parfois épuisées, finissent par baisser les bras.

Enfin, comme chacun sait, de nombreux territoires échappent en France à toute autorité. Ils ont fait sécession. Si vous voulez, malgré tout, vous y rendre, allez-y, mais en véhicule blindé piloté par des gendarmes armés.

En période de délitement du pouvoir, le banditisme prolifère évidemment partout. La presse publie régulièrement l’augmentation constante de la criminalité et de la délinquance dans un pays où, en moyenne, vingt policiers et gendarmes sont blessés chaque jour.

De l’insécurité physique, on passe facilement à l’insécurité fiscale. Celle-ci peut être quotidienne. Chaque jour, vous pouvez craindre que le facteur vous apporte un avis de « redressement ». Vous allez alors vous rendre dans le bureau de l’administration fiscale dont vous êtes « l’assujetti ». Pour essayer de comprendre, vous vous y rendrez une fois, deux fois, dix fois, pour découvrir que vous avez été l’objet d’une dénonciation. Mais c’est un vilain mot qu’il ne faut pas employer. L’administration parle plutôt d’« aviseur » ou de « lanceur d’alerte » ou encore d’« informateur ». Ça choque moins. Toujours est-il que, quoi que vous disiez, vous serez à coup sûr le dindon de la farce. Vous aurez perdu et votre temps et votre argent.

De l’insécurité fiscale, on passe tout naturellement à l’insécurité administrative. « Il vous manque un papier, Monsieur. Si vous n’avez pas ce papier, c’est impossible. Vous devriez le savoir, Monsieur. Vous n’avez pas lu les explications qui figurent au dos du papier, des explications détaillées en 289 alinéas ? Ce sont, Monsieur, des explications très élaborées, rédigées en une langue énarco-administrative. Vous dites que vous n’y comprenez rien. Eh bien, faits appel à un conseiller fiscal spécialiste en chinois et en français administratif. C’est la même langue. »

Bref, vous êtes emm … de tous les côtés. L’idéal, pour échapper à l’inquisition, c’est de ne pas exister administrativement. Si vous vous appelez Mamadou, officiellement « sans-papier », vous serez considéré. Vous serez admis aux Restos du cœur et vous finirez par obtenir de bonnes allocations. Et, ainsi, citoyen au statut de « sans-papier », vous pourrez, pour fêter cela, vous offrir une bonne bouteille.

S’ajoute à toutes ces réjouissances l’insécurité judiciaire. Vous pouvez être interpellé à tout moment, sur dénonciation. Vous serez placé en garde à vue, c’est-à-dire que vous serez mis en cellule. Vous pourrez alors faire appel à un avocat, à un médecin, et on vous apportera quelque chose à manger. Vous serez aussi autorisé à aller aux toilettes, mais sous surveillance. Si le procureur estime que vous êtes innocent, on vous rendra la liberté, votre montre et les lacets de vos chaussures. Peut-être même vous souhaitera-t-on une bonne journée. Mais votre nom restera dans les archives de la police. En tout cas, n’oubliez pas cette vérité première, dans la France d’aujourd’hui, socialiste et citoyenne, la malveillance rôde partout.

Au moment où j’achève cette chronique, j’apprends qu’une vieille dame a été renversée par une trottinette à moteur roulant à 50 km/h sur le trottoir. Fracture du col du fémur. Et cette pauvre dame en a pour un moment à l’hôpital. Là, elle pourra méditer sur la sécurité en France, telle qu’elle est assurée par les pouvoirs publics. Publics sans doute, mais sans pouvoir !

 

 

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Comments (3)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Le long fleuve tranquille des rémunérations présidentielles.
    Pour trouver “les sources” du fleuve c’est facile, mettez les mains dans vos poches.

    Voir l’article sur “bvoltaire.fr” : Scandale des rémunérations : et si les anciens Présidents montraient l’exemple ?

    Un extrait:
    // Quatre hommes qui coûtent à la nation dix millions par an. L’un d’entre eux a reçu de l’État plus de 85 millions d’euros au titre de sa retraite, selon les chiffres calculés par l’ancien député socialiste René Dosière, qui a aussi évalué ce que nous coûte ce dernier à 2,5 millions d’euros par an ! Eh oui, Valéry Giscard d’Estaing, à la retraite depuis 38 ans, coûte à la France 6.849 euros par jour ! À l’heure où les gilets jaunes demandent plus de justice sociale et plus de justice tout court, n’est-ce pas un privilège de trop ?//

    Prière de ne pas montrer aux gilets jaunes ils risqueraient de virer au rouge écarlate.

    Pour la suite lire l’article complet sur “bvoltaire.fr”.
    Bonne lecture et surtout essayez de garder vore calme.

    14 janvier 2019 à 11 h 37 min
  • IOSA Répondre

    “Vous avez aussi, plus simplement, le coup de couteau d’un voyou venu du Sud, dans le but de vous dévaliser. Ou, plus simplement encore, le camion qui fonce dans la foule, et dont le conducteur psalmodie : « Allah est le plus grand. »”

    Pour restez simple, je dirai plutôt “Allah a de grosses roues”

    La France change de nom, elle s’appelle dorénavant NO GO ZONE

    9 janvier 2019 à 18 h 21 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Après avoir lu l’article on se sent un peu plus rassuré, l’avenir de la France sera définitivement le Vénézuéla.
    Nous y avons déjà la jungle, des fleuves tumultueux genre “Orénoque” et bientôt des cocotiers sur lesquels se prélasseront les nouveaux venus.
    Bref un petit paradis que tous les gens bien intentionnés éviteront pour aller chez les voisins.

    8 janvier 2019 à 19 h 26 min

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