Intégration ou désintégration ?

Intégration ou désintégration ?

Le 18 décembre vers 8 h 30, j’écoute l’émission de Jean-Claude Bourdin « Bourdin and Co » sur Radio Monte Carlo. Et j’entends cette phrase ahurissante prononcée par un invité : « La France est un pays du Maghreb ». Je me demande aussitôt quel est le forcené islamiste qui est en train de la prononcer. Quelques instants plus tard, je sais qui a parlé de la sorte. C’est Jean-Louis Borloo, Ministre de la Ville dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Certes, je n’ignore pas que M. Borloo est Colonel d’active dans les Gaffeurs à cheval, mais je crois que, ce jour-là, il a sauté par-dessus sa monture !

Non, M. Borloo, la France n’est pas et ne sera jamais un « pays du Maghreb » et ceux qui s’obstinent à vouloir intégrer de force à la nation française des Maghrébins dont beaucoup n’y tiennent pas, ne nous préparent que la guerre civile. Quant à la « discrimination positive », trouvaille démentielle de Nicolas Sarkozy, que Jacques Chirac a heureusement rejetée, elle aboutirait à défavoriser socialement les Français de souche, ce qui serait un comble.

Je n’ai personnellement aucune prévention contre quelque peuple que ce soit et, comme l’immense majorité des Français, je ne suis ni raciste ni xénophobe. Tout ce que je demande à un étranger accueilli dans le pays de mes pères, c’est qu’il respecte son identité, sa culture et ses lois. S’il trouve chez nous du travail et qu’il puisse y vivre honnêtement d’un revenu mérité, je consens à ce qu’il reste parmi nous aussi longtemps qu’il voudra et pourra, et qu’ensuite il puisse retourner dans sa propre patrie, comme je le ferais moi-même à sa place.

Si cet étranger fonde ici une famille et que ses enfants aient l’opportunité de devenir des citoyens français, il est nécessaire qu’ils en expriment, à l’âge de dix-huit ans, la volonté ferme et claire. Mais ils doivent s’engager du même coup à pleinement adopter la culture nationale, républicaine, démocratique et laïque et à renoncer, en dehors du cadre familial, à toutes les manifestations publiques de leur ancienne appartenance, qu’elles soient religieuses ou simplement vestimentaires. Un étranger ou fils d’étranger qui veut sincèrement devenir citoyen à part entière de notre pays doit faire en sorte que rien ne le distingue dans son comportement d’un autre Français (hormis, évidemment, ce qui tient à sa propre personnalité). L’intégration, c’est cela, et elle dépend essentiellement de la volonté individuelle de l’intéressé.

S’intégrer est un choix personnel

S’il s’y refuse, ce qui est son droit, il ne doit pas pouvoir acquérir la nationalité française et doit demeurer un résident étranger, respectable comme tel selon les lois universelles de l’hospitalité, mais sans pouvoir accéder aux droits sociaux et politiques des Français (en dehors des droits liés à l’exercice de sa profession, bien entendu.) Ces principes ont d’ailleurs été implicitement respectés au cours des âges, sans qu’il soit besoin de lois particulières, par des dizaines de milliers d’Italiens, d’Espagnols, de Portugais, de Polonais, de Russes, d’Arméniens, et aussi d’une certaine proportion de Maghrébins (notamment de Kabyles) qui se sont intégrés sans problèmes à notre nation. Ils ont gardé, bien sûr, dans leur intimité familiale, une affectueuse nostalgie du pays de leurs ancêtres, et nul ne saurait leur en faire grief. Mais ils ont tenu et ils tiennent loyalement, et parfois brillamment, leur place dans la communauté nationale.

Mais force est de constater que la communauté maghrébine pose un problème particulier quasi insoluble. Non seulement parce qu’elle est très nombreuse et qu’elle prolifère, mais aussi parce qu’elle est victime d’une religion archaïque totalement incompatible avec la civilisation occidentale. Elle est en outre touchée de plein fouet par le chômage endémique et sa jeunesse désorientée se laisse en grande partie glisser dans la délinquance. Du même coup, elle représente un gibier de choix pour l’islamisme intégriste, tout cela étant évidemment aggravé par le conflit palestinien et le contexte international. Il ne faut pas se voiler la face : il deviendra de plus en difficile, dans les années qui viennent, d’être à la fois Arabe et Français, a fortiori si l’on veut s’obstiner à être musulman dans le siècle même où les Français cessent d’être religieux. Si nos gouvernants s’imaginent qu’ils régleront cela par une pseudo-intégration massivement subventionnée, ils n’aboutiront qu’à désintégrer la France. Mais la France ne se laissera pas faire, ce qui nous promet des lendemains agités…

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Comments (18)

  • Sarah Répondre

    je pense que l’intégration ne dépend pas de la volonté personnelle de chacun car lorsque une personne arrive dans un pays ou dans un lycée…et qu’elle n’est pas acceptée par rapport à la couleur de sa peau ou autres,même si elle souhaite avoir des amis,si ils refusent elle n’aura pas le choix!!!

    4 avril 2005 à 16 h 53 min
  • luc77 Répondre

    Ce que j’aimerais comprendre,on parle sans arret de la colonisation que veut dire ce mot? Si c’est une allusion a l’algérie îl n’y avait pas colonisation, car les enfants naissants labas étaient français a part entière en naissant, un breton ou un alsacien est t’il colonisé par la france? je n’en ai pas l’impression!!!!de nos jours quand le président chirac va en voyage en algérie les gens dans la rue crient des visa des visa…..pourtant avant, personne dans ce département avait besoin de visa….de plus je voudrais ajouter,on a donner l’appelation de guerre d’algérie a un département français a mon sens dans un departement il ne peut pas y avoir de guerre tout au plus des événements pouvez vous m’éclairer sur ces points merci…..ou alors les pauvres soldats francais mort labas qui sont dans nos cimetières sont pas mort pour la france mais pour des dépatements car l’algérie si je me souviens bien comptait 3 départements oranais algérois et contantinois enfin si je me trompe merci de me le dire …luc…..

    1 juillet 2004 à 15 h 07 min
  • Mathieu Répondre

    Il faut bien voir que si la France devenait « un pays du Maghreb », alors, ce serait fatalement, à terme, l’Europe entière qui ne serait plus qu’une partie du Maghreb… Et ceci eut égard à la position géographique et à l’influence de la France au coeur de l’Europe. Ainsi s’en serait vraiment fait de l’Occident (et à mon sens par-là même de la civilisation), puisqu’aussi bien son autre pôle actuel – les USA – semble s’être pareillement résigné, en acceptant trop de migrants, à la marginalisation de sa souche blanche et européenne d’origine (et ce au profit du monde entier qui déferle dans l’allégresse sur la riche Amérique, tout autant que sur l’Europe). On voit clairement par là que l’intégration est à moyen-long terme un pis-aller. Elle ne résoudra rien et, pire, ne fera qu’enfoncer l’Occident dans une tiers-mondisation dissolvante et déstructurante, n’étant nullement garante – bien au contraire – d’une maîtrise des flux migratoires. De Gaulle ne cru-t-il pas nécessaire de rappeler dès 1959 : « Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Sinon, la France ne serait plus la France. » ? Face à une Amérique du Nord et une Europe « métissées » (en fait morcelées racialement et culturellement, en proie aux luttes sociales, acculturées, déracinées, déséduquées, soigneusement abruties d’« idéaux » matérialistes de jouissances immédiates et mesquines, plongées dans un hiver démographique durable) se trouveront la Chine et l’Inde. Fortes de leur bon milliard d’habitants respectif, de sociétés nettement plus homogènes, et d’élites disciplinées et bien formées elles devraient avoir la part belle ! Passons pudiquement sous silence le cas des pays de l’ex-URSS, lesquels, nul ne l’ignore, disposent à revendre de diplômés bon marché et performants… Il faut bien dire ce qui est, les élites sociales françaises ont depuis De Gaulle bradé le pays à leur seul profit. Celles de gauche essentiellement pour des raisons idéologiques et électorales, se faisant le relais servile un internationalisme inepte. Celles « de droite », et en l’occurrence le grand patronat français et la bourgeoisie affairiste, pour des raisons beaucoup plus triviales et méprisables encore. En effet, les sectaires d’un certain libéralisme se sont montré définitivement incapables de jamais prendre en compte autre chose que leurs intérêts financiers à courte vue (les seules valeurs qu’ils ne méconnaissent pas sont celles qui sont cotées en bourse…) : plus d’immigrés pour mieux casser les salaires (jugés trop élevés) grâce à la « concurrence » créée de toutes pièces par le chômage de masse, plus d’immigrés aussi pour briser durablement l’unité toute relative d’un corps social salarié (celui des classes moyennes) qui avait eu l’impudente présomption d’obtenir une répartition à leur goût par trop équitable des richesses générées par son travail (on se souviendra ici de l’augmentation historique de 35% du salaire minimum arrachée en 1968, un an plus tard vint s’y ajouter la 4ème semaine de congés payés). Voilà donc d’où nous vient cette immigration de crèvent-la-faim non qualifiée, abâtardie et déracinée (au point parfois d’en arriver à ignorer elle-même jusqu’à ses origines précises), qui pose au pays des problèmes inextricables : voilà à qui elle a profité et voilà qui entend bien en tirer encore bénéfices le plus longtemps possible. Mais chacun aura aussi comprit à qui elle coûte, qui elle a contribué à spolier. Certains prendront encore conscience que, en dernière analyse, ce n’est autre que la France elle-même que des profiteurs sans vergogne et des idéologues véreux ont fait le choix cynique de livrer pieds et poings liés (par leurs soins) au pires outrages et à la ruine. Dans quoi peuvent bien prendre plaisir à se vautrer de concert avec une telle constance gauche et droite parlementaires (ces fameux « modérés » dont parlait Bonnard) ? Tout simplement dans une commune vision matérialiste du monde : d’aucuns ayant toujours été des plus habilles à feindre d’oublier que « l’homme ne vit pas seulement de pain ». On me permettra donc de laisser conclure le visionnaire lucide que fut en son temps un certain Alexis Carrel. « Malgré sa sévérité, la morale chrétienne eut, il est vrai, un prodigieux succès ; c’est elle qui donna à la civilisation d’Occident sa structure particulière, son oeuvre fut puissante ; néanmoins elle ne résista pas à la formation des conditions physiques de l’existence et du climat mental amené par les progrès de la science et de la technologie. Dès que la rébellion devient matériellement possible, l’homme s’élève contre toute discipline. » (Alexis Carrel, Réflexions sur la conduite de la vie) « Ce n’est ni en élaborant de nouvelles idéologies, ni en réformant nos institutions politiques, que nous construirons une société meilleure. C’est en nous réformant nous-mêmes (…) » (ibid.)

    9 janvier 2004 à 23 h 55 min
  • Gino Répondre

    M. Lance, “Excellent article, comme d’habitude” dit l’un de vos lecteurs. Je suis bien de cet avis et souscris (en toute conformité) à l’approbation quasi-générale. Je voudrais toutefois me permettre une remarque assez générique, qui concerne l’ensemble de vos articles et s’adresse aussi à vos confrères. Vos articles tournent fréquemment autour de trois réflexions : 1/ le constat de situation de notre pays, 2/ l’analyse des causes et 3/ les remèdes éventuels … lorsqu’il n’est pas trop tard. Si presque tout le monde s’accorde sur l’état du pays, en revanche l’analyse des causes donne lieu à des opinions plus différentiées : on implique tout à tour le “socialisme”, le secteur public, le social à tout crin, le “Mitterrandisme”, le “Jospinisme” (traduisez “la lâcheté et la psycho-rigidité jospiniennes”), Mai 68 et j’en passe … Au milieu de tout ça il me semble que vous ne parlez jamais de 2 grandes causes originelles de nos malheurs. La première c’est la Nomenklatura de ce pays, qui fait qu’un haut fonctionnaire incapable, entré à l’ENA sur le premier critère de look BCBG et sorti à 23 ans finira bien plus haut qu’un subalterne si méritant soit-il durant toute sa carrière. La seconde, plus déterminante encore, c’est le rôle désastreux de Giscard d’Estaing, qui selon moi est à l’origine de pratiquement tous nos déboires actuels. C’est Giscard, à ma connaissance, qui a le premier favorisé le regroupement familial, sans voir le risque démographique qui crevait les yeux. C’est d’ailleurs ce même Giscard qui a hébergé Komény sur notre territoire en pleine révolution, tout en se vantant d’avoir compris avant tout le monde que l’histoire avait tourné. C’est Giscard aussi qui, contre l’avis quasi-unanime des Français, a tout fait pour faire entrer les Anglais dans l’Europe et qui ainsi a commencé à déstabiliser tout l’édifice européen, en nous décrédibilisant aux yeux des allemands pourtant très bien intentionnés, eux. C’est Giscard qui a cru que la petite industrie n’avait plus sa place dans un grand pays moderne, qui a fait perdre ses lettres de noblesse à des pans entiers du petit artisanat et fait qu’aujourd’hui on parle d’embaucher (encore !) des étrangers pour faire les métiers que les Français “ne veulent pas faire” suivant l’expression honteusement consacrée par nos technocrates. C’est encore Giscard qui a fait preuve d’une ahurissante démagogie à l’égard des femmes entraînant nombre de lois sexistes, qui font qu’on a pas trop bonne mine de donner des leçons à certains intégristes aujourd’hui ! N’oublions pas que du temps de Giscard une femme qui divorçait en gardant la charge de ses enfants avait systématiquement une pension, contrairement à un homme qui se trouvait strictement dans le même cas. C’est ce même Giscard qui a fait fatalement venir Mitterrand au pouvoir; et ceci malgré les fantasmes moscovites qui sévissaient à l’époque dans l’opinion publique, fantasmes nés d’un battage médiatique du niveau de celui qui sévit aujourd’hui à l’encontre de JM Le Pen. Pour la petite histoire rappelons que ce même Giscard avait réuni un parterre de conseillers en communication, lesquels avaient réussi à lui faire gober que s’il était si impopulaire c’était uniquement à cause des diamants que Bokassa lui avait offerts. C’est encore Giscard qui a déplacé la moitié des préfets parce qu’ils n’avaient pas su recevoir sa Marie-Antoinette de femme, qui en l’occurrence n’avait strictement aucun mandat ni aucune fonction officielle pour se faire “inviter” de la sorte à nos frais de contribuables. C’est ce même Giscard qui, tout frétillant et tout content de lui, vient de pondre une magnifique constitution européenne dont on sait qu’elle ne marchera jamais. Au passage, si cette constitution de sert à rien, elle aura au moins servi à ce qu’il rentre à l’Académie Française. Ce genre de cumul lui sied fort bien, puisque après tout, il n’y a pas de petits profits Sans parler de l’incommensurable mépris dont il a fait preuve à l’égard de ses concitoyens, Giscard reste l’homme à qui nous devons véritablement le départ vers l’affaissement. Cet affaissement (certes accéléré par d’autres, surtout par Jospin) se traduit à ce jour par une France lourdement dégradée, dans une inconfortable situation politique car coincés entre monde arabo-musulman et les Américains, et dans l’impossibilité de s’appuyer sur une Europe qui ne se construira plus. Giscard c’est l’homme qui a tout raté … à l’exception de son CV. C’est le croisement absolu de l’Enarchie et du Nomenklaturisme ! In fine, M Lance, je conçois bien que votre préoccupation n’est pas tellement de ressasser le passé mais plutôt de vous attacher à trouver les remèdes les plus efficients pour la situation actuelle. Toutefois, dans le souci d’objectivité qui est celui de ce journal, j’aimerais que l’on rende à “Giscard ce qui revient à Giscard”. Cordialement.

    8 janvier 2004 à 8 h 11 min
  • DarkHellion Répondre

    J’ai hélas bien peur que les mesures vitales pour notre pays (suppression du regroupement familial, remplacement du droit du sol par le droit du sang, double-peine systématiquement appliqué, fermeture des frontières avec le Maghreb et renvoi des immigrés ne voulant s’intégrer) soit de plus en plus difficile à appliquer un jour. Plus le temps passe et plus le risque d’une insurrection, voire d’une guerre civile est à prendre en compte. Quand à la citation insultante de Boorlo, même si elle n’atteint pas le degré d’infâmie de celle de Shirak, elle reste mensongère. Pour l’instant. Et oui, je la considère comme une insulte : Que l’on mette sur un pied d’égalité la France et ces pays arriérés me répugne. Amicalement, le webmaster de Sos-Occident

    7 janvier 2004 à 20 h 17 min
  • Nicolas Répondre

    Integration ou desintegration?JE VOTE DESINTEGRATION!…

    7 janvier 2004 à 7 h 20 min
  • heurtaud Répondre

    Félicitations à Pierre Lance. J’ai photocopié et adressé à des amis l’analyse, à mes yeux parfaite, des problèmes très graves, que posent l’immigration et l’intégration à notre pays aujourd’hui. Ils sont d’autant plus graves que si rien n’est fait par ceux qui nous gouvernent, ils ne peuvent aller qu’en s’amplifiant, ne serait-ce que pour des raisons démographiques, et risquent de nous conduire à des situations explosives. Tout comme Pierre Lance, ” Je n’ai personnellement aucune prévention contre quelque peuple que ce soit et comme l’immense majorité des Français je ne suis ni raciste, ni xénophobe …” et j’adhère totalement à la suite de son article.

    5 janvier 2004 à 21 h 57 min
  • Virgile UK Répondre

    Si la France etait les Etats Unis, il y aurait une autre solution que la denaturalisation. Le baton et la carotte. Tu bosses bien, tu t’integres tu as droit a plus. T’es un traine savate fumeur de hasch et casseur, direction la zonzon : 0 tolerance ! Oui mais pour ca, il faut construire des prisons, qui n’est pas un probleme en soi, mais il faut pouvoir recompenser ceux qui filent droit sans oter le pain de la bouche des autres (pb de la discrimination positive). C’est pour cela qu’aux US il y a de la croissance, pour creer de l’emploi… DIEU MERCI la France n’est pas les US et ne cree pas d’emploi, si non ce serait trop simple, on ne saurait meme plus de quoi bavarder !!!! Les solutions existent, et elles marchent partout, mais exception francaise oblige, on passe notre temps a vouloir re-inventer l’eau chaude… comme si des pays d’Afrique du Nord allaient accepter des Francais (voyous) fraichement denaturalises pour faire plaisir a Tonton Shirak… Non evidemment, a part si la France verse un (tres tres gros) cheque aux dites dictatures pour heberger (voire torturer) dans leurs prisons les ex-francais voyous. Finalement, ce que vous proposez, c’est assez proche de Cayenne, n’est-ce pas ? En 2004 ? c’est presque bandant !

    5 janvier 2004 à 21 h 03 min
  • JacquesdeMoley Répondre

    Bravo a Cromwell .L’analyse d’une situation,c’est bien,mais trouver des solutions pratiques, c’est mieux.

    5 janvier 2004 à 12 h 05 min
  • Mathieu Répondre

    Je suis d’accord avec CROMWELL mais quitte à faire payer aux français le coût colossal de la politique irresponsable suivie depuis 30 ans autant le faire payer à ceux qui en sont directement coupables, à ceux qui l’ont réclamée… J’ai nommé les soixante-huitards. Pourquoi partiraient-ils en pré-retraite tranquillement à 50 ou 55 ans en laissant au peu d’enfants qu’ils ont eu la charge accablante de relever le pays ? Non, en justice ils devraient bien plutôt rembourser le plus possible du coût de leur forfaiture avant de passer de vie à trépas, quitte à ce qu’il faille les priver totalement de retraite. En effet, qui consomme paie ! Ils ont voulu s’enivrer d’utopies, renvoyer le fardeau sur le dos de générations futures numériquement moins nombreuses (et sans responsabilité aucune dans cette inqualifiable banqueroute) ne ferait qu’hypothéquer plus profondément l’avenir. Dans le journal Le Monde du 25 décembre 2003 Daniel Bouton – PDG de la Société Générale, responsable du MEDEF et directeur du budget de 1988 à 1991 – écrivait : “L’incapacité à décider et l’égoïsme dont les actifs d’aujourd’hui font preuve à l’égard de leurs enfants et de leurs petits-enfants devraient susciter la légitime révolte de tous les moins de vingt ans qui seront bien incapables de payer nos dettes, sauf à opérer une gigantesque ponction sur leur pouvoir d’achat.” et encore : “On aboutit à ce résultat paradoxal que les cotisations d’assurance-maladie et la CSG, payées principalement par les actifs, permettent de maintenir presque intégralement le revenu et donc le capital transmis par le de cujus de 83 ans à l’héritier de 61 ans.” CQFD

    4 janvier 2004 à 23 h 33 min
  • Antinea Répondre

    Les propos de J-L B sont à la hauteur de ceux de Chirac qui disait à Philippe de Villiers que les racines de l’Europe étaient autant chétiennes que musulmanes.

    4 janvier 2004 à 21 h 32 min
  • alexi Répondre

    Monsieur Lance, Vous avez entierement raison, mais le temps presse et si nous ne réagissons pas très rapidement nous serons… – Musulman et nos femmes devront porter un chiffon sur la tête. – Ou ce sera la révolution. Nos gouvernants sont vraiment des irresponsables que nous devrons enfermer dès que nous pourrons le faire.

    4 janvier 2004 à 17 h 14 min
  • CROMWELL Répondre

    Excellent article, comme d’habitude. Il convient, dans le prolongement de celui-ci, d’aborder un point essentiel : les modalités de retour des immigrés dans leur pays. Un nombre phénoménal d’immigrés inassimilables s’installe chaque année en France. Tôt ou tard, du fait de l’absence du droit du sang (acquisition de la nationalité par les parents, dont un au moins est français), ils acquièrent la nationalité française. Ces gens ne sont bien sûr que des “français de papiers” ou des “français de ventre”, qui viennent s’installer pour bénéficier de subsides sociaux pendant que leur -nombreuse- progéniture fait bien souvent les quatre cent coups (“tournantes”, caillassages de véhicules de police et de pompiers, rodéos de voitures volées, trafic de drogue, incendie de synagogues, intifada rampante, etc.). Que va-t-on faire d’eux ? Ils ont des “papiers”, ils votent, ils décident pour nous de l’avenir de ce pays, ils infléchissent sa politique étrangère (cf. le comportement honteux de la France lors de la libération de l’Irak), ils le “plombent” littéralement en exigeant toujours plus de subsides sociaux de la part d’une classe politique veule et privilégiant le court terme. Il est grand temps de définir une orientation claire sur les modalités de retour de ces colons dans leur pays d’origine. Je vois une solution : le versement de subsides étoffés dans leur pays d’origine à ceux qui accepteront d’y retourner et qui renonceront à la nationalité française (celle-ci ayant été acquise sans formalités ou presque, le processus inverse ne présentera pas plus de difficulté). Parallèlement, les subsides sociaux seront fortement réduits en France, de manière à inciter au retour, ce qui par ailleurs sera de nature à remettre les Français de souche au travail. Cette aide au retour sera financée temporairement (pendant une ou deux générations) par l’augmentation de la durée du travail et, sans doute, par un nouveau recul de l’âge de la retraite. Cela est malheureusement indispensable. Mais, à toute chose malheur est bon : grâce à l’institution de cet “impôt immigrés”, les Français auront ainsi une appréhension plus concrète du coût réel de la politique menée par leurs gouvernants depuis 40 ans.

    4 janvier 2004 à 14 h 34 min
  • tatangas2 Répondre

    Il me semble que Mr Pierre LANCE se trompe. C’est Mr Jean-Louis BORLOO qui paraît être dans le vrai. L’immigration qui se répand en France n’a plus rien à voir avec celle qui venait d’Espagne, d’Italie, du Portugal etc… et qui s’est installée ici il y a quelques décades. Consciente de son nombre et de sa force, celle d ‘aujourd’hui avance à pas de plus en plus rapides. Dans quelques années, nous verrons bien que l’explication par le conflit israélo-palestinien qui semble être la cause de tous les problèmes, aura été un parapluie bien insuffisant.

    4 janvier 2004 à 13 h 58 min
  • Virgile UK Répondre

    Vous mettez le doigt sur un point particulier qui est celui du contrat dans le projet d’integration. Le contrat c’est la tractation directe entre l’Etat francais et l’individu etranger. Il implique que c’est en connaissance de cause que l’individu etranger accepte les regles de la societe francaise, qu’il a des responsabilites vis a vis de la nation qui l’accueille, laquelle doit en retour garantir sa securite et les conditions de son developpement. Une individualisation de l’integration permettra justement de donner sa chance a un etranger qui desire ardemment s’integrer, et refouler celui qui n’accepte pas le contrat. Cependant, le contrat n’est pas compatible avec la republique francaise d’aujourd’hui, basee sur une vision etatique collectiviste et un colonialisme qui perdure. Accepter de donner un passeport francais a un nouveau ne dont les parents sont etrangers represente un risque, car rien ne prouve qu’il a le minimum requis pour une bonne integration. En outre la procedure est automatique et n’implique pas le choix du nouveau-ne d’accepter ou de refuser le contrat. De fait, le gamin devenu francais ne se sent aucune obligation envers le pays ou il vit, et lorsqu’il devient adulte, il benificie d’un bulletin de vote comme tout citoyen francais de 18 ans. Si son parcours d’integration est exemplaire (grace a des parents etrangers), il se sent exactement les meme chances et devoirs que tout autre francais. Par contre si de l’ecole a la maison, de la rue au poste de police, son integration est ratee, il devient une charge pour la nation entiere, et ce toute sa vie !!! C’est bien ce que comprennent nos dirigeants aujourd’hui (avec 30 ans de retard) : une mauvaise integration et une deresponsabilisation de l’individu sont une charge, mais egalement une vie gachee… L’Etat francais ne peut lui-meme plus rattrape toutes les situations collectivement gachees. Ce qui pouvait etre une chance pour le pays, s’avere etre un flagrant echec. Et on peut affirmer sans mal que l’Etat a une responsabilite enorme dans cet echec : vouloir conserver le maximum de monde dans des revenus de subsistance cree de la pauvrete, ne pas reagir lorsque les boites de nuits trient leur clientele sur la couleur de peau cree de l’exclusion (appele Apartheid en Afrique du Sud), rester impuissant lorsque des centaines de voitures flambent cree l’anarchie, imposer des quotas de diffusion radiophonique francaise a cree les NTM et messagers de l’anti-integration, et enfin acceder automatiquement a toutes les requetes (meme les plus folles) des profs sans controle de leur travail a en soit desintegre une bonne partie de la jeunesse immigree… Parce que tout a toujours ete donne comme sur un plateau, parce qu’il n’y a jamais eu d’effort a fournir, de contrat a respecter, de responsabilites a prendre, ceux qui aujourd’hui ont la nationalite francaise et le droit de vote se comportent en fait comme des gamins capricieux de 3 ans face a des parents impuissants.

    4 janvier 2004 à 13 h 07 min
  • Tseulao Répondre

    Aucun commentaire particulier sur les idées exprimées dans cet article : à chacun ses opinions. Mais une phrase m’a fait mourir de rire : “Il ne faut pas se voiler la face”. Bel exemple d’humour involontaire.

    4 janvier 2004 à 12 h 06 min
  • manu Répondre

    C’est ahurissant qu’il est pu dire un truc pareil ; remarquez on ne l’a pas trop étalé , c’est un “dérapage” mais qui traduit peut-être une vision de l’avenir ou pire un programme . Il vaut mieux penser que c’est une c… qu’il vaut mieux oublier .

    4 janvier 2004 à 11 h 57 min
  • leon leon Répondre

    J’aimerai que Mr Jean-Louis Borloo regarde le film “Michael Collins ” je pense qu’il comprendrait qu’il est du côté des collaborateurs ! Très beau film , décors magnifiques et acteurs au top . Tous les indigènes , autochtones qui supportent de moins en moins la colonisation planifiée par les “Borloo & Cie” devraient regarder ce film !

    3 janvier 2004 à 22 h 41 min

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