José Bové a raison !

José Bové a raison !

Il est de bon ton à droite de considérer José Bové comme un trublion gauchiste, ennemi juré du libéralisme, donc personnage peu recommandable qui « rougit » tout ce qu’il touche. Quant à moi, je me méfie comme de la peste des colleurs d’étiquettes, à quelque clan qu’ils appartiennent. Ce qui m’intéresse chez un homme, c’est le courage qu’il met à défendre ce qui est juste, et peu m’importe alors qu’il soit catholique ou athée, capitaliste ou socialiste, royaliste ou républicain. Personne n’est parfait, et beaucoup d’humains se croient encore tenus de se réclamer d’une idéologie ou d’une doctrine, ce qui est sans doute le plus sûr moyen de raisonner de travers. Mais quelque chose me dit que cela va passer de mode au cours du xxie siècle, et que les hommes vont apprendre peu à peu à tenir compte des faits plutôt que ressasser des théories.

Il se peut que José Bové soit socialiste, bien que je l’aie jamais entendu le dire lui-même. Je le tiens plutôt pour un anarchiste. Il est vrai que beaucoup d’anarchistes se disent de gauche, ce qui est idiot, l’anarchisme rejetant par définition tous les systèmes de pouvoir, quelle que soit leur couleur.

Certes, José Bové n’a pas toujours raison. Mais il a aujourd’hui raison absolument dans son combat contre le fipronyl, (molécule constituant le Regent et le Gaucho), jugé nocif depuis 1993. Et je suis en complet accord avec lui et la Confédération paysanne lorsqu’ils exigent l’arrêt immédiat de l’utilisation de ce neurotoxique qui tue les abeilles et qui altère la santé des cultivateurs imprudents qui l’utilisent, de même que celle des apiculteurs. Et peut-être même la santé des consommateurs de miel, ce dont personne ne parle, ce qui n’est pas fait pour me rassurer. On remarquera d’ailleurs que, dans ce combat, Philippe de Villiers et José Bové se retrouvent côte à côte, alors qu’ils sont loin d’être du même bord. Moi qui ne suis ni du bord de l’un ni du bord de l’autre, je me range volontiers à leurs côtés, et j’espère que tous les Français de bon sens feront de même, sans se soucier des « étiquettes ».

Pour la santé : union sacrée !

L’utilisation de ces toxiques est l’un des nombreux scandales sanitaires qui déshonorent les sociétés modernes. Les producteurs et distributeurs de ces poisons sont évidemment coupables. Ils viennent d’ailleurs d’être mis en examen. Mais que penser d’un État qui a laissé faire et demeurait inerte alors que les apiculteurs sonnaient l’alarme depuis huit années déjà ? Et voici que M. Hervé Gaymard, ministre de l’Agriculture, ayant pris enfin conscience de la gravité de cet empoisonnement public, ose surseoir pendant une année encore, sous prétexte que des sacs de semences empoisonnées ont été stockés ! Eh bien qu’on les brûle ! Aux frais de leurs producteurs, à titre d’avertissement envers les industriels voyous qui seraient tentés de remettre des substances nuisibles en circulation. Qu’on les brûle donc en même temps que ces farines animales dont il existe encore des entassements mal protégés, alors que les pluies entraînent leur virulence vers les nappes phréatiques. On devait alimenter des cimenteries avec ce combustible tout trouvé. Je n’ai pas eu confirmation que cela ait été fait en proportion suffisante. C’était pourtant aussi une urgence.

Certains désapprouvent les façons « musclées » de José Bové. Mais que proposent-ils comme autre type d’action efficace contre la froide monstruosité d’une administration étatique sclérosée, dans un prétendu « pays des droits de l’homme », où jamais l’on ne demande l’avis des citoyens sur quelque décision que ce soit, où le référendum est devenu un frère jumeau de l’Arlésienne et où près du quart des électeurs est privé de députés ? Je fais ici allusion au Front National, dont je n’aime guère le substrat idéologique, mais qui n’en est pas moins représentatif en de nombreux domaines du sentiment profond des Français…

Aussi terminerai-je sur cette anecdote, dont certains de nos lecteurs se souviendront peut-être, puisqu’elle fut télévisée : lors d’un salon auquel participait la Confédération paysanne, une brave citoyenne s’approche du stand derrière lequel se trouve José Bové, pour le féliciter de son action. Puis elle se déclare membre du Front National et ajoute, avec une réjouissante naïveté : « Vous êtes sans doute un de nos sympathisants ? » Quelque peu éberlué, mais demeurant impassible et courtois, José Bové réplique : « Non, non, pas vraiment ». J’espère qu’il a compris ce jour-là, et la dame également, que lorsque la patrie est en danger, c’est-à-dire aujourd’hui la santé du peuple, il faut savoir mettre les étiquettes au fond du tiroir et constituer l’union sacrée

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Comments (18)

  • François TATARD à DINARD Répondre

    Je vais en rajouter, effaré de voir que ce sont des agrégés de lettres qui sont ministres pour des choses auxquelles ils ne comprennent ou pas grand chose.

    L’intoxication mentale mondiale
     
     
    A la fin du 18° siècle et au début du 20°, circulaient des hypothèses farfelues pour expliquer l’incompréhensible. On notera :
     
    – le fluide calorique que les lois de Joule vont anéantir mais qui restera dans les esprits littéraires pour faire croire à la pompe à chaleur aux rendements supérieurs à l’unité.
    – Le mouvement perpétuel pour lequel il faudra attendre le début du 20° siècle pour voir refuser les brevets par l’Institut de la propriété industrielle.
    – La génération spontanée que seul le grand Pasteur réussit à éradiquer.
    – L’effet de serre provoqué par des gaz erratiques particuliers ce qui entraînait la notion de lévitation des gaz lourds par convexion, dilution et courants d’air.
     
    De nos jours ne subsistent de ces ragots d’ignares, que la pompe à chaleur et l’effet de serre.
     
    De ces deux là, seul l’effet de serre connaît une exploitation commerciale en devenir. Cette exploitation est concentrée sur le gaz carbonique qui nourrit nos végétaux, avant de nourrir les hommes et les animaux.
     
    Comment gagner de l’argent avec le gaz carbonique ?
     
    La Société l’Air Liquide, un de nos meilleurs placements boursiers dits «  de père de famille », vous communiquera les cours de vente au détail du CO2 comprimé dans des bouteilles d’acier.
    Le CO2, sans être rare par rapport à la demande, ne se trouve pas disponible n’importe où. On peut le récupérer, assez propre, dans les cuveries de fermentation. Moins pur, vous le trouver sortant des sols volcaniques. Alors, direz-vous, pourquoi ne pas le prendre là où il est sensé provoqué le réchauffement climatique en vitrifiant notre atmosphère, par convexion ou dilution ?
    Parce que à raison de trois litres de CO2 pour 10000…litres d’air ce n’est pas une mince affaire. Rendez vous compte ; C’est comme s’il vous fallait trouver trois billes noires insérées dans un tas de neuf mille neuf cent quatre vingt dix sept billes blanches, du même diamètre. C’est ce qu’on appelle chercher une aiguille dans une botte de foin.
     
    « Mais ! Monsieur ! Vous n’allez pas me faire croire qu’il n’y a que trois billes noires dans près de dix mille billes blanches pour changer le climat. Il y en aurait-il le double, soit 200% que cela ne changerait rien à la chose. Donc vous me mentez et les « scientifiques » du GIEC rectifieront vos mensonges »
     
    « Ah bon ! Vous ne voulez pas me croire parce que vous ne voulez pas apprendre les propriétés des gaz ? »
     
    « Non Monsieur ! Je ne vous crois pas parce que vous n’êtes pas le patron du CNRS, ni de l’ADEME. Tous les dirigeants politiques le confirment. C’est même écrit dans les journaux »
     
    « Alors si c’est écrit dans le journaux c’est que c’est vrai. Donc, désormais vous paierez pour récupérer un gaz que les autres vendront »
     
    « Non Monsieur « ils » ont déjà commencé à le stocker dans la terre et ce n’est pas pour le vendre »
     
    «  Ah Bon ! Mais dites-moi : j’ai besoin de l’échelle ; Tenez bien le pinceau.
     
    Des dérives encore plus graves : les biocarburants
     
    « Parfaitement, les journaux le disent : la France st toujours en retard, même sur le Brésil qui roule au sucre de canne. Pardon à l’éthanol »
    « Détrompez-vous cher Monsieur et un peu de patriotisme ! Que diable ! En effet, dès 1938 la France carburait à l’alcool et pas seulement dans le pinard et le pastis. Les excédents vinicoles et les marcs des vendanges étaient distillés. Ce n’était pas une mesure économique, mais politique, si on ne voulait pas voir le Sud vinicole se révolter avec violences. C’était déjà arrivé. Cet alcool était additionné à l’essence pour livrer un carburant au rabais appelé CARBURANT NATIONAL. Il était considéré, à juste titre, comme une belle saloperie. La consommation augmentait, le moteur peinait, n’avait plus de reprise, d’autant plus que les véhicules français étaient sous-puissants donc d’un très mauvais rendement, puisqu’il fallait les pousser à leurs limites. Vous voyez qu’on n’a pas attendu les Brésiliens et qu’on en a tiré une leçon qu’ils tireront plus tard à leur tour »
     
    Ce qu’on a fait en 1938 pour nos vignerons, l’Etat moutonnier s’apprête à le refaire pour nos betteraviers, enfants gâtes du blocus continental napoléonien. On va même l’étendre à toute l’agriculture en comblant les jachères imposées par l’EUROPE de Bruxelles.
     
    Intoxications financières
     
    Quand les services de l’Etat prétendent chiffrer leurs projets insensés, la même démarche les conduit à truquer tous les chiffres et de refuser de comparer ce qui est comparable.
    Ainsi des biocarburants dont le prix de revient hors taxes est comparé au prix de l’essence à la pompe.
    Ainsi des éoliennes qui s’amortissent sur un prix du KWH supérieur aux prix du KWH payé par l’abonné à l’EDF. Ce cadeau qui leur est fait est payé par le consommateur.
     
    Curieuse démarche de la pensée universelle. Nos « Marie Chantale » de l’écologie nous bourrent le mou avec l’appui des médias. Incapables de faire un simple calcul énergétique ou financier ils plaident pour éradiquer la « faim dans le monde » en conseillant aux affamés de produire un mauvais carburant plutôt que de la nourriture.
    Il y a quelques années, la presse spécialisée dans le sensationnel, pseudo scientifique, celle qui répand les âneries de l’effet de serre, claironnait qu’on avait réussi à extraire ou synthétiser des protéines à partir du pétrole. Les mêmes plaident, maintenant, pour transformer notre nourriture en carburant. Il faut vraiment que le lecteur ait une toute petite cervelle pour ne pas s’apercevoir qu’on se « paie sa tête ».
    Gille de Gennes vient de mourir. Sa grande âme n’aurait pas admis ces supercheries. Mais il n’est pas seul à refuser de suivre les papagalos de l’écologie officielle. Malheureusement, il y a tant de craintifs qu’on est pas à la veille de les entendre.
     
     
     
     
     
     
     
    30 mai 2007 à 17 h 21 min
  • François TATARD Répondre

     

     

    EFFET DE SERRE                      GAZ CARBONIQUE et OXYDE D’AZOTE.

     

     

    Du mouvement perpétuel, au"bogue" de l’année, 2000, en passant par la pompe à chaleur, on est arrivé à l’effet de serre. « Des Scientifiques ont dit » c’est la locution préférée de nos informateurs pour propager les pires bêtises.

    Les lois de la physique sont souvent difficiles à comprendre.

    L’équation caractéristique des gaz les imagine parfaits.

    Les lois de Dalton sont souvent mal assimilées.

    Quand à la thermodynamique, elle est si mal perçue qu’au 21éme siècle on peut construire une merveilleuse chaudière atomique, mais ce n’est que pour faire marcher les machines de Denis Papin(1690) ou, mieux, de FULTON. Nos automobiles continueront encore longtemps à utiliser les inventions du 19éme siècle sous le nom de cycle de Beau de Rochas (1862), popularisé par le moteur à quatre temps. L’électronique, en l’améliorant, ne sera jamais qu’un cautère sur une jambe de bois.

     

    Les Scientifiques de bureau ont encore beaucoup d’avenir dans leurs prévisions qui ne sont étayées ni par des mesures, ni par des statistiques, ni par des expérimentations sérieuses. Leur invention d’effet de serre, provoqué par l’accumulation du DIOXYDE de carbone (avouez que cela a plus d’allure que le gaz carbonique) dans l’atmosphère, les ferait recaler au Certificat d’Etudes Primaires s’il existait encore.

    Sans aller jusqu’à un tel niveau de culture scientifique, limitons au cours moyen des années 1957 et suivantes, notre bibliographie.

    Qu’ils essaient d’extraire le gaz carbonique accumulé au fond d’une cave de fermentation. Ils constateront que pour le soulever il faut complètement le pomper.

    Qu’ils essaient, en soufflant dessus, de le maintenir en suspension dans l’air. Ils verront qu’il est si lourd qu’il retombe en se dissolvant dans la moindre goutte de pluie et dans bien d’autres choses encore.

    A la pression atmosphérique un litre d’eau dissout un litre de gaz carbonique.

    A « n » fois cette pression un litre d’eau va dissoudre « n » litres de gaz carbonique.

    Imaginez ce que peut en absorber l’océan dans ses profondeurs.

    Ce qu’en produisent les industries humaines est ridicule devant les volumes émis par les respirations, les fermentations, les éruptions volcaniques, les calcinations des carbonates de toutes sortes qui constituent une bonne partie de notre planète. Enfin, la consommation du gaz carbonique par les végétaux n’a jamais été mesurée, ni même estimée. Pourtant, c’est la seule source de carbone dont disposent les végétaux pour fabriquer de la cellulose. Vous imaginez tout ce qu’il en faut pour construire un tronc d’arbre.

    Avant d’en faire le « vitrage » de notre atmosphère, il serait bon d’en mesurer sérieusement la réelle concentration en fonction de l’altitude.

    Il en va de même pour ces fameux oxydes d’azote, du « trou » dans la couche d’ozone et de toutes ces billevesées qui ne reposent sur rien. En effet, nos statistiques sur ces questions manquent manifestement d’ancienneté.

    Que dire de cette histoire de niveau des océans qui serait en augmentation ? Est-ce l’eau qui monte ou la terre qui descend ?

    Nos misérables existences ont été, de tout temps, victimes de ces conformismes majoritaires, contre lesquels il faut lutter mieux que des moutons de Panurge.

     

    Pour ceux qui doutent encore.

     

    L’azote et l’oxygène sont intimement mélangés pour former l’atmosphère que nous respirons. Leurs densités différentes devraient les dissocier ? Pourquoi n’en serait-il pas de même entre le gaz carbonique et l’air ?

     

    Constats qui ne sont pas des explications.

     

    L’eau et l’huile ne se mélangent pas, l’huile moins dense surnage.

    L’eau et l’alcool se mélangent en toutes proportions, malgré des densités différentes.

    Pourquoi ? Si l’on ne veut pas être noyés dans un cours de physique, il faudra nous contenter d’une réponse d’adjudant :

     

    « C’est comme cela parce que ce n’est pas autrement.»

     

    Le gaz carbonique n’a aucune affinité avec l’air qui nous entoure. Au maximum, l’air peut en dissoudre trois volumes pour dix milles (3/10000). Au delà de cette concentration, il s’en sépare et « tombe » au fond où tout concourt pour qu’il soit absorbé par l’eau, mais aussi par d’autres minéraux et végétaux.

    Il en va de même du fameux oxyde d’azote que nos automobiles sont accusées de produire à l’excès. Or, le véritable producteur d’oxyde nitreux, c’est l’électricité sous tension élevée. Bien sûr, on en trouve un peu aux électrodes des bougies d’allumage des moteurs à explosion.

    Les aigrettes bleues qui s’échappent des isolateurs des lignes à haute tension en produisent un peu plus. Par temps humide, on en sent l’odeur, qui accompagne le grésillement sonore caractéristique. Il s’y mélange un peu d’ozone qui accentue l’odeur.

    Tout cela ne produit pas grand-chose si on le compare à la puissance énorme de l’éclair en temps d’orage, capable d’en synthétiser des milliers de tonnes.

    Ce gaz nitreux est une bénédiction pour la nature et pour l’homme. Sans lui, il n’y aurait pas de végétation.

    On peut faire, les mêmes constatations avec le gaz sulfureux.

    Gaz carbonique, gaz nitreux et gaz sulfureux, solubles dans l’eau, ne restent pas dans l’atmosphère. Heureusement, s’il n’en était pas ainsi la vie, ne serait pas possible sur terre : nous serions tout asphyxiés. Depuis le temps que l’on consomme l’oxygène de l’air pour faire des oxydations, sa teneur devrait diminuer si l’on poursuit le raisonnement de nos fameux « Scientifiques médiatiques ». On ne l’a jamais constaté et on respire encore.

    Ces trois dioxydes se combinent à l’eau pour donner les acides, carboniques, nitreux et sulfureux qu’on ne peut pas isoler. Ce sont leurs solutions qui ont des caractéristiques acides.

    Contrairement aux autres solutions, ces dioxydes voient leur concentration dans l’eau diminuer quand la température s’élève. Finalement, ils ont tous tendance à être absorbés par le sol.

     

    Comment pourraient-ils provoquer un effet de serre ? Qui provoque réellement l’effet de serre ? comment le constate-t-on ?

     

    C’est l’eau dans l’atmosphère qui est à l’origine des nuages. Les propriétés de diffusion des rayonnements par les nuages sont connues du bon sens populaire. Un ciel clair provoque le refroidissement nocturne de la terre. Un ciel nuageux, au contraire, protège des excès du soleil et de la déperdition des calories accumulées par la terre et les eaux.

    Si l’on compare les masses d’eau nuageuse, avec les quelques gaz transparents, qui se diluent en quantités ridiculement petites dans l’atmosphère, on voit bien que tous ces gaz, soi-disant à « effet de serre », ne peuvent avoir aucune influence sur le climat de la planète.

     

    Les gaz à effet de serre : canular ? Ou imbécillité ?

     

    Il serait tellement plus satisfaisant que ce soit un canular. Comment analyser les causes réelles de l’imbécillité ?

    Un essai de réponse est apporté par un chiffre.

    Lorsque nous avons demandé à ces fameux « Scientifiques  », correspondants attitrés de nos « Reporters  », à combien ils chiffraient le réchauffement de la planète, depuis les années 1900, ils ont répondu :

     

    « La planète a connu, au vingtième siècle, un réchauffement d’un demi degré centigrade »

     

    Mépriser le calcul d’erreur à un tel niveau, est franchement scandaleux.

    Comment mesurer des températures avec une telle précision ?

    Les conditions de prise de température et les performances des matériels, tant au début du vingtième siècle que maintenant, permettent-elles d’être aussi affirmatif, pour prétendre que le chiffre donné est significatif.

    Aucune élucubration statistique ne peut étayer une telle sottise.

     

    Même le suffrage universel ne nous permet pas de nous protéger des « maries Chantal» scientifiques, qui ne sont pas moins dangereuses que leurs soeurs en Politique et en Littérature.

     

    KYOTO  ou la mondialisation de la bêtise.

     

    Les activités industrielles humaines, en y ajoutant les autres occupations des sols, couvrent moins de dix pour cent de la surface terrestre. L’exploitation n’en perce l’écorce que sur une moyenne de quelques centaines de mètres. Les fourmis humaines sont bien prétentieuses quand elles prétendent modifier les climats, par leurs activités minuscules.

    Accuser les Etats-Unis d’Amérique de tous les maux, c’est oublier leur territoire gigantesque.

    Ramenée au kilomètre carré, leur activité industrielle et humaine est bien inférieure à celle de l’Europe.

    On envisage pourtant, sans inquiétude, que la population du globe atteindra rapidement les dix milliards d’individus. Comme toutes les formes de vie, celle de l’homme disparaîtra noyée dans son caca. Dans la fosse morte universelle, quand les hommes verront le niveau des sanies atteindre leur lèvre inférieure, chaque nouvel arrivant provoquera la supplication unanime : « Surtout, pas de vagues ». Les plus grands seraient donc les derniers à disparaître ?

     Cela ne sera pas la conséquence des émissions de gaz carbonique qui s’élimine automatiquement. La vraie source de nuisance et d’autodestruction tient dans une seule phrase de la genèse :

     

    Croissez et multipliez

     

    Il faut bien que les choses s’arrêtent un jour.

     

    Le réchauffement climatique :

     

    « Sans effet de serre, comment faire pour expliquer le réchauffement climatique ? »

     

    J’ai déjà dit combien nos statistiques et la précision de nos mesures, dans le temps, étaient insuffisantes pour prouver que le climat se réchauffait. Nos pauvres mémoires sont si courtes qu’elles ont oublié les mois de juin torrides pendant lesquels on « faisait les foins ». Elles ont aussi oublié les étés « pourris », froids et humides avec les récoltes qui pourrissaient sur pied, les épouvantables sécheresses qui décimaient les troupeaux. Pensez donc qu’en 1947 et en 1959 les vignes du Nord ont produit et conduit à maturité des raisins bien sucrés. A Melun le bananier du jardin public a produit un splendide régime de bananes parfaitement comestibles.

    Ces années-là, les vins étaient méconnaissables. Ils étaient si généreux que cela cachait leurs terroirs. Les vins blancs avaient tous le goût de Xérès espagnol et, en Champagne, ils étaient inaptes à la seconde fermentation appelée prisez de mousse. Il fallait les couper (on dit assembler cela fait plus noble) avec des « piquettes » des années antérieures.

    Les vents étaient alors autant de Sud-Ouest que de Nord-Ouest, les tempêtes aussi. On ne parlait pas encore de réchauffement climatique.

     

    « Mais, cher Monsieur, sans épiloguer sur les mesures thermométriques que vous contestez, la régression des glaciers, la fusion des glaces polaires sont bien en rapport avec une évolution du climat qui ne trouve d’explication que dans l’effet de serre, universellement reconnu. »

     

    Les glaces qui fondent sont une réalité. Alors ! Qui les réchauffe ?

     

    Le sens des proportions :

     

    Il faut remettre les grandeurs à leurs places qui sont toutes relatives. Le monde vivant occupe une « pellicule » du globe terrestre bien mince : à peine un  pour mille du rayon de le terre. En volume, cela ne représente que trois  pour mille de notre globe. Ramenez cela à un beau pamplemousse de cent millimètres de rayon, cela représente péniblement un dixième de millimètre, soit la peau d’une pomme de terre nouvelle.

    L’astronomie ne signale pas des mouvements du soleil, ni des émissions calorifiques inhabituels.  Par contre, les tsunamis, éruptions volcaniques et tremblements de terre se sont distingués ces dernières années. Quand on pense aux sources chaudes d’Islande et d’ailleurs et qu’on observe que les glaciers et les banquises fondent surtout par la base, on peut se demander si ce n’est pas la croûte terrestre qui laisse transpirer un peu plus du feu central si mal connu.

    Une campagne de mesures de la température des sols, tant sur la terre qu’au fond des océans, permettrait d’émettre des hypothèses moins philosophiques que l’effet de serre. Cela prendra du temps et, dans l’attente, on entendra encore de belles âneries.

    Enfin, l’histoire est là qui nous apprend que les vikings appelaient VINE LAND ce que nous appelons encore GROELAND, malgré les glaces et les névés qui recouvrent ce territoire.

     

    On peut regretter que nos formations intellectuelles nous spécialisent trop en nous enlevant la capacité généraliste de raisonnement scientifique et technique. Les sociétés et académies savantes ont bien failli à leur mission.

     

     

     

     

     

    Dinard le 17 Février 2001 –        

    François TATARD – 18 rue de l’isle célée                                  

                                                                                                                 

    6 décembre 2006 à 12 h 03 min
  • TATARD Répondre

    Cuterrix, le Gaulois BOVE, a raison de lutter contre les pesticides. La meilleure parade réside dans les semences génétiquement modifiées. Depuis le mildiou et le philloxéra nous buvons du vin issu de vignes génétiquement modifiées. Toutes les hérésies journalistiques de l’effet de serre/CO2 à la pompe à chaleur abétissent l’humanité. Alors demandez à GOOGLE le paragraphe “MEDIATIQUE MAIS FAUX” ainsi que: FRANCIS REY CO2 -Monsieur LANCE j’ai une question très personnelle de généalogie à vous poser. Merci de me contacter. [email protected] François TATARD 18 Rue de l’isle célée 35800 DINARD

    5 novembre 2006 à 12 h 03 min
  • Xavier Collet Prégentil Répondre

    “Il se peut que José Bové soit socialiste, bien que je l’aie jamais entendu le dire lui-même. Je le tiens plutôt pour un anarchiste. Il est vrai que beaucoup d’anarchistes se disent de gauche, ce qui est idiot, l’anarchisme rejetant par définition tous les systèmes de pouvoir, quelle que soit leur couleur.” Houla, si cette grosse merde de Bové est anarchiste alors je veux bien être considéré comme coco ou facho. Allez sérieusement, ne prenez pas Bové pour un anarchiste, il ne défend pas l’individu contre l’Etat, thuriféraire qu’il est du politique contre l’initiative individuelle, non c’est un collectiviste de la pire espèce tout comme ceux qui en France osent se réclamer de l’anarchie et ne sont en réalité que les pires ennemis de cette étiquette là. Pregentil

    7 avril 2004 à 20 h 19 min
  • nico Répondre

    Merci Didier de nous livrer un bel exemple de reaction de peur face au changement, à l’indépendance d’esprit. Mais tu te trompe, c’est l’immobilisme qui nous perdra en premier. C’est à mon avis grâce à tout ce petit peuple effrayé qu’aujourd’hui les grandes majors se croient tout permis comme imposer des OGM contre la volonté du peuple par exemple… Salutations

    16 mars 2004 à 11 h 08 min
  • Didier Répondre

    Je me méfie de ces gens qui s’arrogent le droit de détruire la propriété d’autrui sous des prétextes les plus divers. Si on laisse faire ce genre de milices un autre jour, ils viendront détruire notre maison parce la couleur n’est pas à leur goût, notre vie parce qu’on n’est pas rentré dans le moule de l’homme nouveau… Avec bien sûr, des tas d’excuses écologiques ou syndicales ! Avez-vous vu ce qu’ont fait les amis de José Bové en Espagne ? Et là ils n’ont pas visé la Jet-set de Marbella, mais le bon petit peuple qui va au boulot, nos sacrés amis du peuple ! M. Lance, c’est bien joli d’être fidèle en amitié, encore faut-il savoir les choisir.

    12 mars 2004 à 18 h 29 min
  • Lola Répondre

    Lola salue respectueusement l’indépendance d’esprit de Pierre Lance!

    11 mars 2004 à 19 h 47 min
  • nico Répondre

    A Hypnos et aux autres anti-anarcho-syndicalistes de gauche, jetez un oeil sur cette page meme si c’est contre vos principes et dites moi si c’est de la désinformation: http://www.greenpeace.fr/campagnes/ogm/faim_argu.php3 Tu semble te rassurer parce que l’on exporte des denrées mais elles sont largements subventionnées, et par la même anéantissent les petites exploitations du Sud. C’est ca que j’appelle plonger ces pays dans la misère et la dépendance. Mais supprimer nos subventions c’est une autre histoire effectivement alors inutile de me tenir un discour sur ce sujet. Adolphos, La diversité dont tu parle c’est 50 sortes de boites de cornflakes, 50 sortes de yahourts et des produits transformés en pagaille ect ect…(sans compter les canigous, l’electroménager…; tu mange ca toi?) Celle dont je parle c’est par exemple 7000 sortes de pommes au début du siècle, combien au supermarché ? 2 ou 3 maximum Autre exemple en Inde : 30000, oui bien 30000 variétés de riz au début du siecle contre une dizaine cultivées aujourd’huui C’est ce qu’on appelle la biodiversité: cette diversité génétique qui a permit jusqu’à aujourd’hui aux plantes et aux animaux de s’adapter à différents environnements et conditions de croissance. Tout ca pour dire que l’homme a un égo tellement énorme qu’il se prend parfois pour DIEU et comme vous semblez savoir tout mieux que tout le monde je me permet de vous classer dans cette catégorie. Bonne lecture et continuons à nous informer

    10 mars 2004 à 23 h 25 min
  • Yann Répondre

    Cher nico, je n’ insisterais pas. Il y a certes des progrés à faire, mais, pêle-mêle : Augmentation de l’ espérance de vie, diminution des intoxications alimentaires, diminution de la pauvreté et de la mal-nutrition dans le tiers-monde (a part bien-sûr dans des pays comme la Corée Du Nord…), instauration des contrôles sanitaires et de la traçabilité, réaction nettement plus rapide des organes mondiaux (OMS,OMC), etc,etc,… . Finalement, il n’ y a que les fautes d’ orthographes, de conjugaison et la désinformation pour être en constante progression. C’ est à desespérer. Merci Bové, Star Ac’ et Guignols.

    9 mars 2004 à 13 h 06 min
  • Adolphos Répondre

    Vu que la moitier des Français à plus de 45 ans, je ne vois pas du tout en quoi l’age de certain dirigeants serait un probléme par rapport à la société. Par ailleur affirmer que “la diversité et globalement la qualité de notre alimentation se détériorent ” est complétement faux. Il suffit de comparer la taille des hypermarché avec la taille des magasins ou des épiceries des années 60 pour constater tout au contraire une explosion du choix. Et par ailleurs les normes sanitaires ont passablement étaient durci. Bref, jamais dans toute l’histoire de l’humanité la nourriture n’a été aussi saine, et nous devons continuer à toujours l’améliorer.

    9 mars 2004 à 11 h 41 min
  • HyPNOS Répondre

    Nico, Nous vivons sur la même terre, mais apparemment pas depuis la même époque. La naïveté de ton propos trahit ta jeunesse et tes nombreuses lacunes. Tout à fait amicalement, je te conseille de te renseigner sur quelques unes de tes affirmations : 1 ) Concernant la surpopulation Les démographes avaient prévus dès les années 60 le doublement de la population de l’époque (environ 3 milliards) pour la fin du siècle. Par ailleurs, compte tenu des capacités de productions agricoles de l’époque, ils entrevoyaient des famines. Pour éviter cela, certaines nations, telles que les Etats-Unis, ont tenté d’introduire un planning familial pour les pays les plus exposés à la croissance démographique. On a alors crié au génocide (chez nous en France et dans les autres pays de gauche). De leur coté, les pouvoirs religieux ont également appelé à la reproduction massive. Aujourd’hui, nous sommes 6,5 milliards d’être humains. La surpopulation n’est pas le fait de notre pays, mais bien celui des pays qui n’ont pas adopté de planning familial (contraception pour les néophytes), il aurait été plus intelligent de combattre la famine et la pauvreté en stabilisant la démographie du tiers-monde, plutôt qu’en criant au génocide. En envoyant des sacs de riz pour se laver sa conscience de petit bourgeois de gauche, on ne résolvait aucun problème, bien au contraire. On projetait des millions de gens dans l’assistance et la misère. Heureusement, la science n’a pas attendu le feu vert des anarcho-syndicalistes de gauche pour trouver le remède à une situation catastrophique. Grâce au progrès scientifique et à la « révolution verte » (utilisation d’engrais azotés notamment), la faim dans le monde a reculé. Bien sûr tout se paie. Aujourd’hui les sols sont pollués et affaiblis par la culture intensive. Mais à qui la faute ? 2) Concernant l’eau et la nourriture Un pays comme la France est exportateur net de céréales et d’eau. Alors, je suis désolé, Nico, mais ni toi, ni moi, ne mangeons dans l’assiette d’un éthiopien. Il faut en finir avec les légendes auto-culpabilisatrices véhiculées par la presse islamo-gauchiste qui consiste à nous désigner comme les éternels coupables des malheurs du monde. Le monde se surpeuple du fait de l’ignorance et de l’absence de volonté d’utiliser des moyens contraceptifs. Le surpeuplement est un effet pervers de l’assistance médicale et alimentaire donnée à des pays qui n’en avaient pas les moyens. Je ne veux pas formuler ici de jugement, c’est juste un constat. Nos avons donc 6,5 milliards d’êtres humains à nourrir. Bientôt nous en aurons 10 à 12, et il faudra des solutions. Ce n’est pas José Bové avec ses copains islamistes qui va trouver le remède en supprimant les OGM ou en laissant galoper la procréation des pays surpeuplés. Quant au progrès, Nico, c’est un tout petit peu logique, vois-tu, que cela soit les pays qui font avancer la technologie et la science qui en soient les premiers bénéficiaires. Réfléchis allons ! Tu ne crois tout de même pas que le progrès va t’être apporté par l’Afrique sub-saharienne ? Là encore, il y a des fossés à combler. Ces pays sont en retard de plusieurs siècles, il faudra du temps pour les mettre à niveau.

    9 mars 2004 à 10 h 05 min
  • nico Répondre

    Pour adolphos: oui bref on choisi un dirigeant qui est quand meme sansé nous représenter et si la société change, c’est aussi le role des dirigeants d’adapter les lois pour qu’elles collent à la réalité. Et c’est bien la que ca pèche… (vu leur age, on peut pas trop leur en demander non plus) Pour HyPNOS: si tu as toujours pas remarqué qu’il ni aura peut etre plus une goutte d’eau potable pour ces 10-12 milliards d’humains, que ce sont les memes qui mangent plus et les memes qui ne bénéficient pas des progrès, que la diversité et globalement la qualité de notre alimentation se détériorent … vraiment je sais pas ou tu vit, mais apparement pas sur terre Non mais vraiment je rêve, c’est pas possible (sur le fond et sur la forme)

    8 mars 2004 à 21 h 14 min
  • Adolphos Répondre

    Moi j’avais lu un article expliquant que les abeilles mourrait surtout d’un nouveau parasite… Comme quoi, tout n’est sans doute pas si simple. Par ailleur je m’éléve contre cette idée que les electeurs voteraient pour être représenté à l’assemblé nationnale. Et donc que l’assemblé nationnale devrait représenter la société. C’est absurde. Aucun groupe ne peut prétendre représenter la Société, tout simplement parce que la société change continuellement, et que par ailleur la seul personne qui puisse véritablement me représenter, c’est moi. Vouloir la représentation, c’est effectivement s’exposer à l’émergence de groupuscule extrémiste comme Bové ou les antimondialistes qui prétendent eux véritablement représenter la Société, le Peuple, et considérent donc l’assemblé nationnale comme illigitime. Bref, cela ne peut conduire qu’au désordre. Quand on vote, on vote pour choisir son dirigeant, pas pour faire de la représentation : nous ne somme pas dans un théatre.

    8 mars 2004 à 11 h 44 min
  • HyPNOS Répondre

    Monsieur Lance, D’aucuns dans ce forum, vous reprochent votre complaisance à l’égard d’idéologies douteuses (de l’anti-américanisme à José Bové). Il est effectivement choquant qu’une personne intelligente et cultivée telle que vous puisse écrire des articles d’une telle indigence intellectuelle. Je préfère penser que vous le faites par provocation ou pour donner “un semblant” d’objectivité à travers un débat contradictoire au sein des 4-vérités. Je peux le comprendre et cela rendrait moins pathétiques vos articles. Peut-être même deviendrait-il attendrissant de savoir que vous avez été désigné pour porter ce fardeau et revêtir la robe de l’avocat du diable. Cependant vous avez écrit un article qui, aussi médiocre et incomplet soit-il, appelle un certain nombre de précisions : 1) Sur le forme : Vous semblez (feignez) ignorer que les thèses alter-mondialistes de Monsieur José Bové consistent à mélanger pêle-mêle, la lutte contre l’impérialisme anti-américain, la lutte contre les OGM, les engrais chimiques, la lutte contre le libre échange et l’économie de marché, le capitalisme, et depuis peu consiste à rallier le camp des islamo-fascistes de Tariq Ramadan. Ce « fourre-tout » idéologique ne ressemble pas à du courage politique ou humain, pardonnez-moi, mais bien à du prosélytisme démagogique visant à « ratisser large ». Et qui récolte ? Regardez bien qui se trouve associé à Monsieur Bové : les verts, Noël Mamère en tête ; ATTAC, la LCR, LO, les partis musulmans pro-palestiniens et autres islamo-gauchistes de tout poil. La destruction d’un Mac-do ou d’un champ planté de cultures transgéniques, ne sont pas des actes facétieux liés au courage d’un seul homme, mais le fruit d’une idéologie totalitaire et obscurantiste visant à interdire le libre échange et surtout le progrès scientifique. Et puis quand on parle de « mal-bouffe » et de « globalisation », il faut souligner qu’il y a 10 fois plus de restaurant chinois à Paris que de Mac-do ; que leur nourriture est importée directement d’Asie (avec les conditions sanitaires que l’on connaît et du personnel travaillant au noir) et qu’il est bien rare de ne pas avoir des problèmes de digestion dans les heures qui suivent un repas dans leurs établissements. A-t-on vu pour autant Monsieur Bové détruire un restaurant chinois ? Ca ne ferait pas bon chic bon genre du coté du Mrap ou de la LCR… 2) Sur le fond : Permettez-moi de citer Hubert Reeves – Mal de Terre- Seuil- page 119 : « Les fameuses famines de l’an 2000 annoncées vers le milieu du XXe siècle, du fait de l’accroissement rapide de la population mondiale, n’ont pas eu lieu grâce à ce qu’on a appelé « la révolution verte ». L’étude scientifique des modes de croissance des végétaux, le développement d’une technologie efficace dans l’utilisation des engrais azotés ont accru un peu partout sur la planète le rendement des récoltes. Entre 1950 et 2000, la production mondiale de céréales- le principal produit des terres cultivables- est passé de 600 à 1900 millions de tonnes, soit 250 à 300 kg par personne » sic « en somme la faim dans le monde a régressé jusqu’à un point probablement jamais connu dans l’histoire ». Comment Monsieur Bové envisage-t-il de nourrir les 6,5 milliards d’habitants de la planète ? En supprimant les engrais et les pesticides ? Comment Monsieur Bové envisage-t-il de nourrir en 2020-2030 les 10 milliards d’habitants que comptera la planète (généreusement peuplée par ses amis musulmans qui ne connaissent aucun plan familial). En supprimant les OGM ? Il faut choisir : conserver les OGM ou revenir aux pesticides et aux engrais. Ou encore tout supprimer et provoquer une famine planétaire incommensurable. Heureusement, les scientifiques ont su relever le défi imposé par la surpopulation et pourront probablement nourrir les 10-12 milliards d’humain que l’avenir nous réserve. Encore une fois, je préfère penser que vous savez tout cela, et que la difficile tâche qui vous est confiée est de donner une « anti-thèse » aux articles publiés par vos confrères.

    8 mars 2004 à 11 h 02 min
  • Yann Répondre

    Il paraît évident que les gouvernants politiques de tous bords ont leurs parts de responsabilité dans les pollutions, rurales ou urbaines. Que des voix s’ élèvent aujourd’ hui pour dénoncer ces manquements est la moindre des choses. Comment s’ étonner ensuite que face à ce clintèlisme politique, l’ établissemnt soit confrontée au déni de la population ? Les choix alternatifs ont de beaux jours devant eux.

    7 mars 2004 à 19 h 25 min
  • Henri Nicaise Répondre

    Certes M. Lance sait écrire, mais le talent, la ferveur et la passion et la violence de l’avocat ne prouve pas la justesse de la cause. Les questions qui touchent à l’écologie sont très complexes. En effet il est difficile d’évaluer les conséquences des choses actuelles dans un futur lointain et l’extrapolation est une opérations pleine de risques. Même les spécialistes peuvent nous tromper: Un universitaire doit publier, faire parler de lui, obtenir la faveur des media et plus encore des crédits pour son laboratoire. Toute exploitation d’une découverte comporte des risques et la balance entre les avantages et les inconvénients doit être faite. Quel serait le coût d’une agriculture sans pesticides ? Le propre des écologistes est de procéder par affirmations péremtoires et dogmatiques. D’intenter des procès avec des accusations souvent démagogiques. De ne présenter qu’un seul aspect des choses, le leur. D’injurier leurs adversaires, décrits comme corrompus par un capitalisme avide, sans scrupules, meurtrier et même assassin. Et même pire, les adversaires, que dis-je, les ennemis sont des débiles mentaux, puisque ceux qui voient des contradictions dans les dogmes écologiques sont des imbéciles et/ou des malfrats. J’avoue que je ne sais pas faire la synthèse, fût-ce par énergies douces interposées, entre l’abandon des énergies fossiles avec l’effet de serre qui transformrera la Terre en Vénus, et l’énergie nucléaire qui cancérisera la planète entière. Est-il anti-écologique de nous affranchir d’une trop grande dépendance vis à vis du Moyen Orient?

    7 mars 2004 à 15 h 35 min
  • Thouvenot. Emile Répondre

    Bravo pour votre article:José Bové a raison, c’est cet article que j’aurrais voulu écrire, merci. un ecologiste indépendant .

    7 mars 2004 à 9 h 47 min
  • chevalier de la Liberté Répondre

    Merci, Pierre Lance, pour cette précision fort intéressante au sujet de vos attirances politiques. Vous nous avez, si cela était encore nécessaire, amplement démontré les connivences entre la pensée des intégristes écolos et celle des anti-capitalistes et anti-mondialistes de tout poil, teintée d’un chauvinisme méprisable qui ressemble plus au tribalo-nationalisme primitif et ressentimental des pays du tiers-monde qu’au sentiment patriotique d’appartenir au monde civilisé, anti-mondialisme et anti-capitalisme qui s’incarnent dans les visages de José Bové et… Pierre Lance(?): attirance pour la faiblesse de la Nature contre une civilisation jugée décadente et un Occidental qu’il faudrait castrer de peur qu’il n’infecte le monde peut-être (?) Mon pauvre Pierre Lance, c’est vous le décadent, et vous emportez le monde libre dans votre décadence mentale et votre haine de la modernité sous toutes ses formes. Je pense même que toute la décadence de l’Europe occidentale se résume sur votre personne.

    6 mars 2004 à 23 h 49 min

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