La gréves des privilégiés

La gréves des privilégiés

Avant la Révolution, du fait de certaines fonctions qu’ils assuraient depuis des siècles, les nobles ne payaient pas certains impôts, alors que les bourgeois, qui assuraient de leur côté d’autres fonctions dans la cité, devaient les payer.

Comme l’État français manquait toujours d’argent (il n’y a rien de nouveau sous le soleil), ses financiers ont découvert un excellent moyen de remplir ses caisses : certaines fonctions assurées par les bourgeois permettaient au bout d’un certain temps d’accéder à la noblesse.

Le Roi accordait alors très généreusement ce nouveau titre, contre une somme rondelette d’argent, ce qui permettait au nouveau noble et à ses héritiers de ne plus payer certains impôts. Les autres bourgeois, non encore anoblis, n’étaient pas contents du tout. En janvier 1776, sous leur pression, Turgot a voulu supprimer certains privilèges. Tous les privilégiés ont hurlé, en particulier la Reine Marie-Antoinette : Turgot aurait même eu l’audace de lui interdire de puiser dans les caisses de la France pour accorder quelques faveurs à ses protégés.

Louis XVI renvoie Turgot le 12 mai 1776 et les privilégiés conservent leurs privilèges jusqu’à la fameuse nuit du 4 août 1789. Mais il était trop tard. La Révolution était en marche. Des têtes sont tombées, dont celle de la belle Reine Marie-Antoinette.

En 1945, un pouvoir français, démocratiquement élu, a décidé de nationaliser les transports par rail, la production d’énergie et de nombreux autres secteurs économiques. Les idées marxistes étaient alors à la mode. Ces nationalisations ont eu deux conséquences. Elles ont d’abord mis directement sous la coupe de l’État d’importantes entreprises comme la SNCF, EDF ou GDF. Elles ont ensuite mis hors concurrence toutes ces entreprises qui sont ainsi devenues des monopoles très particuliers, les monopoles d’État.

Le dialogue social à la SNCF ou à EDF ne s’est plus fait entre les salariés d’une entreprise et une direction soumise à la concurrence. Il s’est déroulé entre les salariés et l’État. Or pour des raisons faciles à comprendre, quand l’État est le patron d’une entreprise non soumise à la concurrence, il a tendance à accorder plus qu’il ne serait raisonnable d’accorder : les salariés de la SNCF ou de l’Éducation nationale sont en effet aussi des électeurs.

La concurrence contre les privilèges

Les salariés de la SNCF ou de la RATP sont parfaitement conscients de cette situation très privilégiée. Ils se mettent en grève pour obtenir ce qu’ils désirent. Ils le font en toute tranquillité : ils ne risquent pas en effet de perdre leur emploi, puisque leur entreprise, étant un monopole d’État, ne peut pas être éliminée par la concurrence.

Enfin le pouvoir politique ne cherche pas à maintenir la compétitivité de son entreprise : c’est un monopole d’État. Par contre, il lui est très facile de puiser dans les caisses de l’État, pour donner satisfaction à ceux qu’il veut favoriser. Comme Marie-Antoinette l’aurait fait…

Mais si les salaires de la SNCF ou d’EDF étaient devenus deux à trois fois plus élevés que ceux des autres Français, le bon peuple de France aurait protesté. Les négociateurs ont donc trouvé toute une série de « privilèges » et on ne peut qu’être admiratif devant leur imagination : emploi à vie, aucun risque de chômage, progression des salaires à l’ancienneté et non au mérite, train ou électricité gratuit, retraite à 50 ans, retraite calculée sur les 6 derniers mois de salaire, mutuelles médicales gratuites, séjours de vacances ou centrales d’achat à des prix imbattables, etc., etc., etc. Pour couronner le tout, les Français diminuent leurs retraites pour financer celle des privilégiés.

Les salariés d’EDF ont appris à se mettre en grève sans couper le courant. Il faut que les salariés de la SNCF les copient et se mettent en grève sans couper la circulation des trains. Au nom de la justice sociale, si chère aux Français, il faut supprimer les privilèges, c’est évident. Mais il faut surtout rétablir partout où c’est possible la concurrence. Car avec la concurrence, il n’y a plus de privilèges possibles. Il est sur ce point précis très intéressant de suivre les aventures de « Fret SNCF » mis en concurrence sans que les privilèges y soient abolis…

Bon vent à Nicolas Sarkozy.

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Comments (19)

  • anar Répondre

    bordel, c’est vrai c’est une grève des petits privilégiés qui veulent devenir’ grands, pourquoi ne s’attaquent ils pas au GRANDS ? PAR EXEMPLE ceux qui volent en avion privé etc…..et ceux qui n’ont rien ni retraite à 50, 60, ou 70 juste un minimum pour crever sans trop couter à la SOCIETE.ceux qui ont besoin d’un bus ou d’un métro pour avoir l’impression de vivre encore un peu…. Q’EN PENSEZ VOUS MESSIEURS ……..(SYNDICATS ET AUTRES…. A METTRE DANS LE MEME SAC)

    14 novembre 2007 à 18 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    bordel c’est vrai que maintenant les grèves sont celles des privilégiés qu’ils s’attaquent donc aux GRANDS privilegies genre ceux qui voyagent en avion privé etc……et pour les autres ceux qui n’ont rien….il reste la colère la vraie COLERE…..ELLE VA VENIR ?

    14 novembre 2007 à 18 h 43 min
  • picardet Répondre

    Bonsoir,

    Deux solutions :
    Pour les victimes des grèves, le Parlement doit permettre la concurrence aux services "dits publics"
    Et pour ceux qui y travaillent : Qu’ils changent donc de crèmerie s’ils ne trouvent pas la crème bonne!

    13 novembre 2007 à 19 h 32 min
  • SAS Répondre

    a MARC……sas te salut et te remercie de ton exemple in vivo……mais vois tu ami ,le propre des enfoirés , c’est de le rester…..même le nez dans la merde , les marxosrose te jure sur la tête de leur mère que c’est du chocolat…..non pas qu’ils veulent te tromper……juste te faire partager le résultat de leur manque chronique d’intelligence,le solde de leur mauvaise expérience et les résultats de leurs fausses bonnes idées…..l’abolition de la peine de mort , les 35 heures, l’europe de schumann etc,etc

    sas qui vit sur une ile où 60% des emplois sont publics et semi publics et où rien ne marche et ne prospère à part les loges maçonniques :65 en martinique et guadeloupe….

    budget et transfert organisés par eux, pour eux et entre eux……des milliards d’euros réservés et loobyés entre 100 personnes à tout casser….

    Sas te félicité pour ton parcours d’artisan……la seule race de chiens en france à n’être protégé de rien….juste le droit de trimer dure, de n’être pas payés, ranconnés plus que de raison et solvables sur leurs couilles…..et encore si ils ne crêvent pas avant 40 ans…..BRAVO A TOI MARC; et respect pour ces gens pilliers de l’économie francaise: son plus gros employeur

    sas

    4 novembre 2007 à 13 h 46 min
  • no second to Répondre

    Jaures

    La SNCF ne fut crée qu’ aprés la seconde guerre mondiale,en 1940 il existait plusieurs compagnies de chemin de fer privées comme le PLM, PO, EST, le NORD les Chmis de fer Bretons et la compagnie des chemins cher dite ETAT.

    Juste un petit rappel pour vos notes toujours aussi approximatives sur beaucoup de sujet.

    Laissez parler ceux qui savent.

    Ayant vécu dans les années 60 jusqu’ à 77 dans une petite citée batie pour les agents de la SNCF,je peux vous assurer que les enfants de ceux ci étaient loin d’ être malheureux.Mes parents ont la possiblité d’ habiter cet endroit bien que n’ étant pas du sérail;les cheminots trouvaient ces habitations pas assez correctes pour leurs standings.La sociéte due offrir ces appartements à des "aliens" à mourir de rire!

    Dans les années 80,je n’ ai vu aucun "chasseur de tête" venant des administations dans mon école car dans ce cas là,j’ aurais signé les yex fermés ainsi que bon nombre de mes petits camarades d’ école .

    N’ être jamais le second.

    30 octobre 2007 à 16 h 40 min
  • R. Ed. Répondre

    """""""   Pratiquement un chef pour un sans grade dans la SNCF.  """""""

     

    C’est comme dans les armées des pays banania, y plus de généraux que de soldats !!!

     

    Sur le Tabur Yak (ou yacht, au choix) d’un agent de la SNCF, c’est pas possible d’y inviter Sarköcu, y qu’une place, et le plafond n’est pas assez haut.

    30 octobre 2007 à 14 h 56 min
  • sas Répondre

    A l’endoctriné de gôooche du dessus…….heureusement que des bolloré existent en france……même si ce capitalisme ,mafieux,initié et monopolistique concerne 10 connards élu me fait gerber…..pinault,dassaul, lagardere,bouygues etc et tout les anomymes pas moins initiés……qui accoquinés lourdement avec les corrompus de la politique française depuis 40 ans se sont enrichis H O N T E U S E M E N T; c’est pas ça la libre concurrence et l’économie de marché…….(ne désespéront pas les concurrents russes arrivent avec leurs méthodes tout aussi efficaces…) ceci dit des yaths et des  patrons il en faut jaures……car tous savent :"…..lorsque le riche patrons maigri……..la pôoovre ouvrier lui meurt…."

    il n y a que toi qui continu à rêver debout….et je tiens à te rassurer grace à vos comportement préhistoriques…….de l ultralibéralisme sauvge tu vas en avoir pour ton sou.

    sas

    30 octobre 2007 à 12 h 35 min
  • Jaures Répondre

    A Marc: Renseignez-vous mon cher: la pension moyenne des agents sncf s’élève à 1567€. 41% des agents sont pourtant cadres et agents de maîtrise. Ceci étant, les hauts cadres dirigeants gagnent eux excellemment leur vie. Ce sont peut-être ces gens, probablement non grêvistes, que vous croisez sur votre station baléaire. Car soyons sérieux, ce n’est pas sur le yacht d’un agent sncf que Sarkozy passe ses vacances et ce ne sont pas les enseignants que font leurs courses ru de Rivoli ou place Vendômes. Par ailleurs rappelons nous que la sncf comptait près de 450 000 agents en 1940, pour 180 000 à présent. Le déficit des régimes spéciaux a donc été organisé au détriment de l’entretien, de la sécurité, de l’accueil sans que les prix aient réellement baissé. Demandez-vous à qui iront les économies réalisées sur les agents sncf: aux plus pauvres? aux petits retraités?

    29 octobre 2007 à 13 h 02 min
  • SAS Répondre

    AMEN ou amène jean claude……amène

    J’écoutais il y a peu un terroriste de air france, un stewart se plaignant du peu qu’il touchait ,alotrs qu’ils restent ,de toute évidence, des femmes de ménages ou boniche de l’air…..donc l’intrigant revendicateur comparait sa rémunération à celles (anormale c’est sure) des pilotes de lignes d’air france…..et de déclarer"…..on commence à 1 500 euros…", ométtant de préciser à combien ils finissent….mais plus grave TEL LA SNCF,EDF et tous les autres…….COMBIEN LES CONS TRIBUABLES ONT DUS TRIMER ET REINJECTER DE MILLIARDS dans ces usines à gaz chroniquement déficitaires……pour assurer leurs avantages honteusements réclamés,honteusements auto-accordés et honteusement acceptés…..toutes ces sommes rondelettes et abyssales ne sont mêmes plus mentionnées tellement elles sont acquisent…..

    sas qui vote pour la proposition de jc….ET MOINS DE 70 SERAIT FAISABLE plus suppression des grabataires du sénat…..et de leurs familles parlementaires…

    SAS

    29 octobre 2007 à 12 h 40 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    28/10/07    – "Les 4-Vérités" –

    A propos des privilèges, des "avantages acquis", etc. dont tout le monde est d’accord pour en débarrasser le voisin, on l’a vu dans une autre période encore plus grave, encore plus troublée, qu’il faudrait un évènement particulièrement grave   – comme la prise de la BASTILLE  –  pour que les prévilégiés de la REPUBLIQUE acceptent de sacrifier leurs "avantages acquis", leurs prébendes, leurs aides en tous genres sur l’autel de la PATRIE en danger. D’autant que, la PATRIE, ils s’en foutent pour la plupart !

    On le sait, l’exemple (bon ou mauvais) doit venir de haut.  Pourquoi celui-ci ne viendrait-il pas des politiciens, particulièrement des parlementaires ? Et le meilleur exemple que les parlementaires pourraient donner au peuple français de la nécessité absolue de REFORMER, et pas seulement les "REGIMES SPECIAUX", devrait marquer les esprits, comme, naguère, avec la "NUIT DES PRIVILEGES".

    En sacrifiant leur propre "régime spécial" de retraite (1) ? Pourquoi pas ? mais ce ne serait-là qu’une simple gesticulation. Le vrai geste serait que les parlementaires (sénateurs et députés, donc) décident de réduire très sensiblement leur nombre. A titre d’exemple, les ETATS-UNIS, pour un peu plus de trois-cent-millions d’habitants, comptent seulement 435 représentants (députés) et 100 sénateurs, tandis que, pour un peu plus de 63 millions d’habitants, la FRANCE compte 577 députés et 346 sénateurs. Pour ramener leur nombre à des proportions américaines, je suggère que les PARLEMENTAIRES décident d’eux-mêmes que, à la prochaine législature, leur nombre ne serait plus respectivement de 91 députés et de 78 sénateurs. Voilà qui aurait de la gueule. Voilà qui permettrait aux Français, particulièrement à ceux qui, comme nos politiciens se sont installés dans "situations acquises" (d’aucuns diraient des "fromages") de comprendre, devant un tel sacrifice, que l’heure est grave. Que le temps n’est plus ni aux grèves ni aux palinodies. Que la FRANCE a réellement besoin d’une cure d’austérité. Et qu’elle n’a pas besoin d’être représentée par un PARLEMENT OBESE. Pas seulement d’ailleurs parce qu’elle n’en a plus les moyens…. L’exemple d’un PARLEMENT ainsi "aminci" ferait sans doute comprendre à toutes et à tous qu’il est plus que temps de "dégraisser" le MAMMOUTH; et pas seulement le MAMMOUTH, l’ensemble de la FONCTION PUBLIQUE. Et cela sans attendre le fil des départs à la retraite. Le "FRANCE-TITANIC" aura coulé avant, sous le poids de dettes accumulées, des charges, des aides en tous genres apportées à un peuple qui s’installe de plus en plus dans l’assistanat., de l’immigration galopante, etc.

        Bonne semaine, corfdialement, Jean-Claude THIALET

    (1) dont, pour se donner bonne conscience, comme le font d’ailleurs tous les salariés qui bénéficient de régimes ou avantages spéciaux, ils assurent qu’il est destiné à donner une "garantie" aux élus de la Société civile qui ont dû abandonner leur sotuation, ou leur entreprise, pour briguer un mandat, et risquent de se retrouver sans rien en cas de non-réélection.

    28 octobre 2007 à 18 h 31 min
  • sas Répondre

    Mon cher jaures’liste….je ne riste pas à te répondre ,bien que ma prmière disposition veuille que je zappe les millière et toi même et consorts…..étnt décidé en tout d’aller à l’essentiel

    lis bien ce qui suit …socialomarxiste de l’eradication dite nationnal, bien que je sache que comme tous les démocrates de ce noble pays ,tu es plutot partisan de la censure que tu réclame à ton maître qu’à la vérité des chiffres……HOPITAL DE LA MEYNARD DE FORT DE FRANCE: 900 millions de frans de budget….toujours insuffisant et incessament abondé de 300 à 400 millions…..qui assure péniblement 80% des frais salariaux et des charges sociales….les 20 % restant étéant insuffisant au fonctionnement et investissements……la moindre infirmaière ou aide soignate touche 15 à 20 000 balles , plus maison gratos et autres spécificitées……des equipe dirigeant et directrice à 100 000 balles par mois plus bagnole,maison et jardinier……alors en conclusion ,je ne sais où tu prend tes chiffres, mais si il y en d’assez con pour gratter à 5000 frs……tu me cites noms et adresses pour vérifications…….je crois que tu écoute de trop les niaiseries fielleuses cgtiste….j’ai eu des fiche de paye de 8000 euros pour des demandes de location …..

    tu rêve man…..descend de ton nuage rose….

    sas le célinien si tu veux…

    27 octobre 2007 à 22 h 02 min
  • Marc Répondre

    JAURES, arrètes tes conneries,elles ne nous font même plus rire ! Tu es un véritable fumiste ! J’habite une petite station balnéaire,où 73 % des logements,sont des résidences secondaires,plus de la moitié de ces résidences secondaires,selon un ami employé  de mairie,appartiennent à des retraités de la fonction publique,et à des fonctionnaires encore en activité ! Les enseignants,représentant plus de la moitié de ces propriétaires, quand aux retraités de la SNCF,ils représentent plus du tiers de l’autre moitié ! Rien que dans ma résidence, ( 15 maisons) ils sont 3 ! Je suis le seul résident permanent, les retraités de l’enseignement sont 4, 2 médecins des hopitaux à la retraite, soit 11 fonctionnaires sur 15 propriétaires ! Arrètes tes conneries Jaurès ! Un conducteur de train, termine sa carrière avec un revenu net annuel de 75 000 E. ! Sécurité sociale gratuite, ils sont couverts à 100 % ! La gratuité des tranports pour eux et leurs familles, comité d’entreprise plus que généreux, salaire d"embauche d’un conducteur de train, 2200 à 3200 euros ! Retraites calculée sur les 6 derniers mois d’activité, aucun n’aurra cotisé les 37,5 années, fais le calcul, retraite prise à 50 ans, à moins d’avoir commencé à conduire des trains à l’âge de 12 ans 1/2, je ne vois pas comment celà est possible ! Mais je sais par expériece, que tu diras que ce n’est pas vrai ! J’ai cotisé personnellement plus 46 ans, ma retraite est inférieure à celle de la belle mère de mon fils,( nous en avons discuté, mais elle, elle est honnête, elle recconnait qu’elle est une privillégiée) Son mari décédé, était mécano à la SNCF, moi j’étais cadre dans une entreprise pendant 25 ans, et artisan le reste, elle perçoit 100% de la retraite de son mari,  plus le train gratuit pour aller dans sa résidence secondaire à st malo, ( eh oui) sa résidence secondaire, en plus d’un pavillon dans le 91 ! Allors Jaurès, racontes tes con neries à d’autres !   

    27 octobre 2007 à 19 h 19 min
  • Jaures Répondre

    S.A.S, toujours dans son style de vrai-faux Céline (à qui il est ce que Lara Fabian est au chant Grégorien), nous gratifie de splendides lieu-communs teintés d’une haine nauséeuse qui ne semble pas émouvoir notre webmaster plus prompt à réagir en des occasions moins évidentes. J’espère, cher sas que vous n’aurez pas un jour, dans une chambre d’hôpital, à subir les attentions d’un personnel soignant de couleur tenu de donner à votre personne les soins primaires que vous seriez incapable d’assumer. Nul n’est à l’abris de la vieillesse ou la maladie. Ayant une amie aide-soignante, je puis témoigner de leurs conditions de travail déplorables, de leur disponibilité et de leurs salaires ridicules. D’ailleurs, tous les hôpitaux manquent d’infirmières et d’aide-soignantes. Que tous les sas de France postulent à ces métiers si cools.Il en est de certains métiers comme de la douleur: on ne peut les comprendre que lorsqu’on les vit. En quelques heures, ils comprendront.

    26 octobre 2007 à 11 h 03 min
  • sas Répondre

    A jaures , les avantages sont honteux depuis le début, puisque c’est une part supplémentaire qui est pris sur le bien commun pour s’être autodistribué à un petit grouppe juge et parti à cette affaire…. sas n’est ni solidaire d’enclume , ni chaud partisan d’injustice flagrante…..pour la pénibilité je n’aborde même pas se sujet d’un autre âge : sncf, edf,poste, hospital, police = METIERS DE GLANDEURS…. si tu’en es pas sure ; tu n’as qu’à compter le nombre d’antillais dans ces métiers…. et eux , y a pas photo pour trouver des jobs à grande inertie.

    Pour conclure ce n’est pas parceque le système à chier des patrons escrocs et droit commun qui devraient être en taule (mais c’est là le modele de contrôle et parasitage de la hierarchie républicaine par les frères et les méchants)……que l’on doit conserver une base minoritaire , nocive et contestattaire aux endroits cléfs de notre système……foulant par le fait au pied la notion m^me de démocratie populaire….Quoi que tu en dises, quoi que tu en pense et quoi que tu argumentes inutilement.

    sas qui connait quelques métiers du privé…….qui sont 1000 fois plus pénible que le plus pénible des métiers du public.

    25 octobre 2007 à 13 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Je me souviens, lorsque j’étais au lycée au début des années 80, les entreprises publiques et les collectivités locales venaient gentilement nous draguer. Bien entendu, ils partaient sous les quolibets devant la faiblesse des salaires proposés. A l’époque, il y avait plus de places proposées aux concours de l’Ecole Normale que de candidats. On embauchait à tour de bras des instituteurs contractuels, mis du jour au lendemain dans les classes, et on les titularisait par concours interne au plus vite. Il en était de même à EDF où le privé proposait, à qualification égale, des salaires bien plus élevés.

    Aujourd’hui, on traite de privilégiés ceux qui ont fait le choix d’une carrière plus courte plutôt qu’un salaire élevé. Ce n’est pas leur situation qui s’est améliorée, mais celle des autres qui s’est dégradée. A la SNCF, un retraité sur 5 gagne au plus 1000 €, 8 sur 10 gagnent moins de 1500€/mois.

    Trémeau voudra donc, avec Sarkozy, nous faire croire que les fonctionnaires sont des privilégiés et N.Forgeard ou A.Lagardère des victimes. Que les salariés du privé réfléchissent. Quand les régimes spéciaux seront allignés sur le leur, ce dernier sera t-il pour autant amélioré. Se poser la question c’est y répondre.

    24 octobre 2007 à 17 h 57 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    24/10/07    – "Les 4-Vérités"

    Même si je ne suis pas certain d’avoir compris les raisons pour lesquelles Bernard TREMEAU évoque les "privilèges" sous l’Ancien Régime, je saisis ce rappel au vol. Voilà des années que, régulièrement, dans ce forum ou sur d’autres sites comme dans certains journaux, je réclame une "NUIT DES AVANTAGES ACQUIS", comme il y a eu naguère une "NUIT DES PRIVILEGES"…

    J’attends avec impatience que tous ceux qui, sous une forme ou sous une autre, bénéficient de privilèges (ceux qu’on appelle "AVANTAGES ACQUIS" dans un pays où les DROITS prennent  de plus en plus le pas sur les DEVOIRS) en raison d’un statut, d’un emploi, d’une fonction, d’un mandat, que sais-je encore? aient le courage de demander  d’eux-mêmes l’abolition de leurs avantages, AVANT QUE N’ECLATE LA REVOLUTION. Comme l’avait fait la Noblesse dans la nuit du 4 août 1789. Bien avant, donc, que l’on commenàât à couper des têtes !

    Faut-il rappeler que les  nobles "privilégiés d’antan"  – même si ce "droit" s’était estompé – avaient, en compensation de leurs "privilèges" le droit de sa faire tuer GRATUITEMENT, en même en payant de leur poche, A LA GUERRE. Que le Clergé assurait GRATUITEMENT la classe aux couches pauvres.

    Alors que les salariés de la SNCF, de la RATP, et quelques autres encore, acceptent par exemple   – s’ils veulent conserver certains de leurs "avantages" (dont la plupart sont obsolètes) –    de renoncer d’eux-mêmes à leur sacro-saint DROIT DE GREVE grâce auquel, par fait du monopole dont jouit leur entreprise, ILS SE PERMETTENT DE PARALYSER UN PAYS dont l’économie est aux abois et dont les finances sont largement dans le rouge.Voilà un sacrifice (relatif) qui aurait de l’allure et qui donnerait peut-être au Peuple français le "la" d’une nécessaire solidarité, celui qu’un Président digne de ce nom devrait savoir obtenir sans vaines (autant que fausses) promesses des membres de l’équipage et des passagers du "FRANCE TITANIC" dont il est le capitaine …

     Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. Je ne résiste pas à la tentation de vous livrer cette citation :

    "NOUS SOMMES GOUVERNES PAR DES CIRCULAIRES, C’EST POUR CELA QUE NOUS TOURNONS EN ROND !". Elle est de l’humoriste kabyle FELLAGH pour expliquer la situation en ALGERIE… Mais je trouve qu’elle s’applique tout aussi bien à la FRANCE et à l’UNION EUROPENNE gouvernées, l’une et l’autre, par des fonctionnaires (dont les fameux énarques !) dont on sait qu’ils "fonctionnent" à grands coups de … circulaires !

    24 octobre 2007 à 17 h 48 min
  • Gérard Pierre Répondre
        Je suis sexagénaire et j’ai trois enfants.
     
       Depuis leur naissance, mes enfants ont eu droit à un « régime spécial » entièrement financé par mes revenus. Ce « régime spécial » est bien sûr plus avantageux pour eux que si toute ma carrière s’était déroulée au S.M.I.C. Ils ont donc contracté des habitudes avec le temps et ont pu ainsi bénéficier d’un certain nombre de conditions attractives, tant pour leurs études (aucun ne fut boursier) que pour leurs loisirs. Aujourd’hui, même en étant autonomes, ce régime continue à les satisfaire. Ils en sont arrivés à considérer cela comme un « droit acquis » et ne comprendraient pas que je change de comportement à leur égard. Aussi les ai-je bien prévenus :
     
       «  Lorsque je serai mort, c’est-à-dire lorsque je ne pourrai plus alimenter les « fonds spéciaux » de votre « régime spécial », n’hésitez pas à revendiquer auprès de l’état français pour le maintien de ces droits au nom de vos acquis durement négociés avec moi et arrachés à ma cupide volonté par votre talent à obtenir de votre père certains privilèges. Et si certains grincheux trouvent votre démarche aberrante, traitez les de racistes, de fachos, de réac. …………… et n’hésitez pas à mettre le désordre dans les transports et la distribution d’énergie. Votre revendication sera légitime ! »
     
       ………… ils m’ont regardé, …… l’air abasourdi, …… et ont appelé notre médecin de famille. Lorsque ce dernier m’a examiné, il leur a simplement dit : « Votre père est atteint par une crise passagère de cégétite aiguë. Dans son cas je peux soigner parce que c’est pris à temps, mais en règle générale, quand ça traîne depuis trop longtemps, c’est incurable. Si j’étais vétérinaire ce serait pour moi beaucoup plus simple : je ferais abattre les bêtes. »
    24 octobre 2007 à 14 h 27 min
  • sas Répondre

    Il est notoirement imératif de préciser……que dernièrement que ce soit la SNCF ou EDF; ces entitées ont tranférées leurs abyssales dettes au budget de l’etat(creusée de par leur masses salariales , avantages acquits et divers et retraites), avec enplus une ardoise supplémentaire de 700 millions d’euros pour EDF…….qui prélève allègrement 1% sur toutes les factures emmisent en direction des clients captifs…. sous la mentions extraordinaire.CONTRIBUTION AU SERVICE PUBLIC D ELECTRICITE???? sauf qu’une contribution est en général VOLONTAIRE…..et que ce n’est pas au service public d’électricité qu’elle va……mais abonder la rente nécessaire au paiement des enclumes de la raie publique.

    SAS

    24 octobre 2007 à 13 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    La SNCF (Sur Neuf, Cinq Feignants) est incapable de rentabiliser le frêt, alors qu’ils ont un monopole et que d’autres pays ont depuis un bail rentabilisé le frêt et que même une société privée Française louant des wagons à la SNCF rentabilise son travail…  Et personne ne se pose de questions ?

    Il est vrai que les Français, le peuple le plus drogué du monde à coup de psychotropes, préfère fermer les yeux par lâcheté.   Chaque beni oui oui interviewé au sujet des grèves y va de son petit "Ah ben oui, mais bon, ça me cause des problèmes mais bon, ils ont raison"…  Quel tas de couards !!!

    Et les autres peuples alentour se marrent bien… 

    Et je ne parle pas de la RATP (Reste Assis T’es Payé)…

    24 octobre 2007 à 10 h 35 min

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