La Sécu, cancer de la nation

La Sécu, cancer de la nation

On a beau savoir de longue date que nos politiciens de tous bords sont des incompétents absolus, ignares, incultes, prétentieux, en outre psychologues autant que des palourdes, on se prend encore, parfois, à espérer d’eux quelque vague lueur de lucidité et un pâle éclair de courage. Hélas ! C’est à chaque fois la consternation de la déception et l’abomination de la désolation ! Ils sont tellement nuls dans leur globalité qu’un Sarkozy passe presque pour un petit génie simplement parce qu’il a pris quelques mesures de bon sens que ma boulangère lui eut aisément soufflées entre deux baguettes. Dans la République des aveugles, les borgnes sont de brillants ministres !
Ainsi avais-je eu la faiblesse de croire un instant – je le confesse, amis lecteurs, j’en ai honte et je bats ma coulpe ! – que le gouvernement Raffarin allait réellement essayer, ne fut-ce que timidement et partiellement, de réformer la Sécurité sociale.
Mais où avais-je donc la tête ? ! Comment ces gens, qui n’ont aucune connaissance des lois les plus élémentaires de la biologie, de la sociologie, de la psychologie seraient-ils capables de comprendre que le principe même de la Sécurité sociale est totalement contre-nature et qu’elle n’est rien d’autre qu’une bombe à retardement amorcée il y a soixante ans, et qui doit inexorablement faire exploser un jour prochain l’économie française, sans parler de ses conséquences épouvantables sur la santé physique et morale de nos descendants.
On assiste donc, sous la férule de l’ineffable Douste-Blazy, à peine plus finaud que le Mattéi qui le précédait, à un énième replâtrage et rafistolage de cette machine infernale qui réduit à néant tous les efforts de l’un des peuples les plus industrieux et les plus astucieux de la planète. C’est à pleurer de rage ! Et l’on nous parle d’économies utopiques, ratatinées à l’avance par la constante propagande télévisuelle faite à toutes les techniques médicales avancées, aussi ruineuses que superfétatoires.


Ouste Blazy !

Et l’on essaie, par exemple, sous prétexte de prévention, de persuader nos compagnes de subir après cinquante ans une mammographie tous les deux ans, ce qui est le plus sûr moyen de leur causer un cancer du sein par excès de rayons X. Et l’on va augmenter encore le racket de la CSG et prolonger celui de la CRDS pour alimenter en pure perte le tonneau des Danaïdes de la superstition médicaliste moderne, aussi pernicieuse que les anciennes.
On sait que 20 % des maladies sont contractées à l’hôpital (mais c’est sûrement davantage). On sait que d’autre part 20 % des maladies sont causées par des abus de médicaments ou des erreurs de prescription (mais c’est sûrement davantage).
Ce qui fait déjà au moins 40 % des maladies qui sont créées par le système de soins lui-même, et quant à moi, je parie que c’est plutôt 60 %. Mais personne ne veut voir que notre nation a été mise en coupe réglée par la mafia médicalo-pharmaceutique qui a gangrené toutes les allées du pouvoir et qui nous conduit à la ruine absolue. Au fait, une simple question : Avez-vous déjà vu confier le Ministère de la Défense nationale à un général ? Non, n’est-ce pas ? Alors expliquez-moi pourquoi le Ministre de la Maladie est toujours un médecin.
Le monopole de la Sécurité sociale a été aboli en principe, comme Claude Reichman ne cesse de le répéter. Mais pour que cela entre dans les faits, il faudrait que le salarié ait le courage de se prendre en main et de demander à son patron son « salaire total » (toutes cotisations incluses) pour aller s’assurer lui-même où il veut et pour ce qu’il veut. Et il faudrait encore que son patron soit réceptif à cette demande et qu’il ait lui-même le courage de déclarer à l’URSSAF que tel ou tel de ses salariés a décidé de cotiser ailleurs. Ce n’est pas demain la veille, car l’État a infantilisé tous les Français. Or, si l’on ne restaure pas le principe de responsabilité individuelle, le collectivisme pseudo-sécuritaire nous fera couler corps et biens !
Je me suis appliqué voici quelques années à résumer dans une formule concise ce que j’appelle « la quintessence de la décadence ». Je la livre ci-après aux méditations de nos lecteurs : « Notre système dit de “protection sociale“ consiste à taxer le travail, l’invention, l’initiative, la prévoyance, le courage, la vigilance et la sobriété, afin de subventionner l’insouciance, l’imprudence, l’irresponsabilité, l’intempérance et la gloutonnerie.
Un biologiste vous dira qu’un tel système de sélection négative maintenu au sein d’une population durant plusieurs générations ne peut aboutir qu’à la dégénérescence de cette population, et à sa disparition du monde vivant, à plus ou moins brève échéance ».

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Comments (14)

  • WATINE Joseph Répondre

    Des hôpitaux sans patients Confortablement installés, en première classe, dans le rapide Paris-Bordeaux, nous discutions depuis le départ de la gare Montparnasse. Mon voisin m’avait expliqué qu’il allait assister au congrès “European Health Management”. Il était porte parole d’un groupe d’hôpitaux à la pointe de la nouvelle gouvernance. Je lui avais laissé s’imaginer que les organisateurs du congrès m’avaient invité en tant que consultant. Alors que nous traversions la gare d’Angoulême, il m’affirma: “des hôpitaux sans patients: c’est notre objectif pour l’année 2020”. “Voilà un concept inhabituel !” me contentai-je prudemment de répondre, pour ne pas trahir ma qualité de médecin. “Quel projet grandiose !”, commença-t-il à s’enthousiasmer à l’évocation de son dada. “Vous n’avez pas idée des difficultés que nous causent les patients quand il s’agit de faire fonctionner efficacement un hôpital, et les médecins n’arrangent rien: ils prennent généralement le parti des patients, contre nous !”. “Mais où iront donc les patients ? Tous ne peuvent sans doute pas se payer les cliniques privées” objectais-je. Mon nouvel ami me rassura tout de go. “Les patients seront pris en charge par un réseau efficace en matière d’urgences médicales, baptisé, tout simplement, URGENCES – en hommage à la série télévisée très appréciée du public, et en fait financé par le même groupe d’investisseurs”. Logique, pensais-je, ayant pressenti depuis longtemps qu’il était inévitable que la vie finisse par ressembler, un jour ou l’autre, à la télévision. “Pour les traitements de longue durée ou la chirurgie difficile”, continua-t-il, avec un regard profondément inspiré vers son verre de bière, “les patients seront envoyés dans des pays où les coûts sont moindres qu’en France, que ce soit en Europe de l’est ou dans d’autres pays en voie de développement”. Ayant peut-être perçu une lueur de surprise sur mon visage, il poussa plus loin ses arguments: “les patients soignés dans une langue étrangère tendent à être moins exigeants; de plus, le cadre juridique des pays avec lesquels nous traiterons permettra de réduire considérablement les dépôts de plaintes pour négligences ou défauts de soins, ce qui permettra, entre autres, de substantielles économies de primes d’assurances; nos bénéfices augmenteront en proportion”. “Les médecins ne laisseront jamais passer cela !” m’exclamais-je, incrédule. Il en était maintenant à son troisième verre et un début d’ivresse le rendait de plus en plus volubile. “Nous travaillons là-dessus depuis quelques temps. Je ne pense pas qu’ils offriront énormément de résistance” bredouilla-t-il. Je bus une bonne gorgée de café. Il fallait garder les idées claires et ne pas se trahir. “Nous avons commencé par introduire progressivement des procédures administratives à leur exercice: papiers à remplir, réunions répétées, multiplications des comités de pilotage et autres groupes de travail, etc. Nous avions déjà procédé de la même manière avec les personnels para-médicaux. Le but était de rendre ces personnels aussi inactifs que possible auprès des patients”. “Maintenant qu’ils ne passent plus qu’une petite moitié de leur temps de travail auprès des patients, il nous sera facile de démontrer, à l’aide des techniques les plus modernes d’évaluation des pratiques professionnelles, que leurs effectifs peuvent être réduits d’une bonne moitié. Dans les hôpitaux universitaires, la communauté médicale pourra éventuellement sauver les meubles en prétendant faire de la recherche, mais il n’y aura pas de faux prétextes de ce type dans les hôpitaux généraux. Avec le changement de statut de médecin hospitalier que nous sommes en train de concocter, nous pourrons virer tous ceux qui nous gênent et nos projets iront ensuite tranquillement jusqu’à leur terme”. Nous étions maintenant arrivés à destination. Mon interlocuteur, la valise à la main, titubant légèrement, parvint à la sortie du wagon quand un faux pas le fit chuter lourdement sur le quai. Impossible de se relever seul: visiblement une fracture du fémur. J’appelais les secours et me faisais orienter vers un centre d’appel d’urgences basé, apparemment, dans un de ces pays à faibles coûts salariaux. On me conseilla de rassurer le blessé: ils allaient s’occuper de tout. Un quart d’heure plus tard, je prenais congé de celui-ci en lui souhaitant un prompt rétablissement. Quelle surprise après ces quelques jours de congrès de retrouver mon interlocuteur sur le quai de la gare, hagard et dans un sale état. Il n’avait toujours pas été pris en charge par son superbe système ou bien il devait y avoir eu une incompréhension linguistique.

    3 juillet 2006 à 10 h 29 min
  • henri Répondre

    Bravo pour l’article Pierre, mais mauvais titre. La médecine moderne sanctuarisée est tout autant un problème que la Sécu, sans doute plus. Vous abordez le sujet. Un programme pour en sortir en trois gros mots : libre entrée et concurrence. Comme au temps des grandes découvertes des siècles passées. Mais là, ça bloque complètement dans les neurones. Quasi impossible à comprendre alors que les exemples sont sous nos nez dans bien d’autres domaines. Il faudra encore beaucoup souffrir.

    9 juin 2004 à 15 h 25 min
  • Christophoros. Répondre

    Faites attention aux métaphores, elles sont délétères. ex : “la guerre des nazis contre le cancer” R.N. Proctor (les Belles Lettres, un ouvrage très dérangeant pour le monde occidental issu de WW2 ). “la guerre des nazis contre le cancer ne faisait pas que s’en prendre à la maladie elle-même : elle était aussi une métaphore, dans la mesure où, pour les nazis, les juifs et les autres “ennemis du peuple” étaient une tumeur qu’il fallait extirper du corps de l’Allemagne”. Que voulez-vous extirper du corps social français monsieur ?

    8 juin 2004 à 22 h 11 min
  • Gino Répondre

    Je suis totalement d’accord avec vous sur le fait que ce système est truffé d’abus et d’aberrations, qu’il devient abominablement coûteux à la nation, et qu’il conduit souvent les patients à être des consommateurs assistés et irresponsables, au détriment même de leur santé et au bénéfice de la grande industrie pharmaceutique. Par contre, si j’estime que ce système doit être réformé en profondeur, je ne souhaite surtout pas qu’il soit supprimé en totalité. J’estime que la nation doit rester solidaire, et même le devenir encore d’avantage à l’égard des VRAIS malades, infirmes ou accidentés. Au passage je vous félicite pour votre titre digne de faire la une dans « Ici Paris ». Il est remarquablement délicat à l’égard de vos lecteurs qui seraient eux même atteints d’un cancer.

    8 juin 2004 à 22 h 06 min
  • R. Ed. Répondre

    Les maladies d’hôpital sont principalement des maladies exotiques et très mal connues .Un grand merci à tous les clodos et tous les paumés de la terre qui viennent nous enrichir de leurs misères .L’Etat me prend déjà la moitié de ce que je gagne et ce qui reste , non merci, moi je n’ai pas envie de partager. Que les humanistes qui nous gouvernent se débrouillent avec ce qu’ils nous pompent pour aider le tiers monde , “chez eux” , au lieu de ne penser qu’a se remplir les poches en passant par celles des potentats africains et autres .

    8 juin 2004 à 18 h 08 min
  • Eliot D.H Répondre

    Très bien, merci messieurs. Revenons maintenant dans le monde réel. Et arrêtons toutes ces formules d’aides aux malheureux, pauvres etc… Le meilleur moyen de les aider est de fonder autour d’eux un pays solide autrement dit de mener une bonne politique qui va dans le sens de l’intérêt général. Le schéma est simple : une entreprise perd de l’argent ou elle en gagne. Si elle en perd, elle doit disparaître. Si elle en gagne, c’est à dire si elle compense ses dépenses par ses revenus, elle reste. Elle pourra ensuite prétendre developper son activité. La boulangère dont parle Mr Lance expliquerait cela aisément. Et ceux qui refuse manquent évidement de bon sens. Mais il semble que ce soit de nos jours ces rêveurs qui aient la parole. La Sécurité Sociale est une entreprise avec ses employés et son capitale. Elle n’a rien de “sacré”, et ce n’est pas non plus une “aventure” comme les communistes se plaisent à le dire : ce n’est autre qu’une entreprise avec ses objectifs, ses pertes et ses gains. Ceçi établie, quelle la situation actuelle ? Les dépenses ont toujours été superieures aux cotisations. L’entreprise est vouée à disparaître ou a être profondement redressée. Ne pas le faire, ce à quoi nous incite la gauche et la fausse droite, est simplement folie et aboutira une véritable crise. Dans le monde réel et en politique, n’a sa place que le bon sens. Arrêtons donc de palabrer et regardons les choses avec lucidité : cette Sécurité Sociale d’hier et d’aujourd’hui doit disparaître.

    8 juin 2004 à 15 h 22 min
  • lagorre Répondre

    La vivacité des répliques (et souvent leur mauvaise foi) montrent que le sujet est sensible. La dégradation continuelle des comptes sociaux a atteint un niveau insupportable. C’est de toute manière une nécessité financière pressante qui impose la réforme, bonne ou mauvaise. Cela est hors de toute considération morale. Quant à M. Lance, je crois comprendre qu’il part du principe que chacun est responsable de sa propre santé. A ce propos je me permets de vous signaler que c’est de ce principe que s’est inspiré le Congrès américain pour des réformes du financement de la santé, voici deux ans. Le discours de l’économiste Pilzer est intéressant: The Wellness Revolution, chez Wiley, bientôt en francais. (Conseiller, malgré son sérieux, l’économiste Peter Ferrera provoquerait un ouragan de protestations)

    8 juin 2004 à 9 h 33 min
  • jacques furlainac Répondre

    “On sait que 20 % des maladies sont contractées à l’hôpital (mais c’est sûrement davantage). On sait que d’autre part 20 % des maladies sont causées par des abus de médicaments ou des erreurs de prescription (mais c’est sûrement davantage). Ce qui fait déjà au moins 40 % des maladies qui sont créées par le système de soins lui-même” Et puis quoi encore! Pourquoi pas 90% tant que vous y êtes? “Alors expliquez-moi pourquoi le Ministre de la Maladie est toujours un médecin” C’est une protection pour éviter qu’un démagogue ignare qui croit toutes les idioties qu’il lit ne cause une hécatombe s’il devenait ministre de la santé… Vous me paraissez avoir la même connaissance de la santé qu’un activiste vert a de la théorique physique du nucléaire…

    8 juin 2004 à 5 h 32 min
  • chevalier de la Liberté Répondre

    Non, Pierre Lance a raison: le système de sécurité sociale à la française coûte une petite fortune à chaque contribuable pour ôter le sens de la responsabilité aux Français et reporter les conséquences de l’alcoolisme et du tabagisme sur toute la population. Je terminerai en disant que lorsque la “sécu” explosera, ça fera un gros bruit… et ce jour là, je crois que la France aura donné la meilleure leçon à l’humanité qu’elle ait donné depuis des décennies et des décennies.

    7 juin 2004 à 23 h 30 min
  • chistophoros Répondre

    Savez-vous ce qu’est le cancer Monsieur Lance ? Songez-une seule seconde à vos lecteurs qui en sont atteints. Je suis inquiet. Visiblement, l’humoriste de la Trinité sur Mer fait des émules.

    6 juin 2004 à 17 h 45 min
  • La Vérité Répondre

    “Et demandez aux américains qui n’ont pas les moyens de payer une mutuelle si ils sont heureux de ne pas faire partie d’une société “décadente” et “dégénérée” qui va à la ruine parce qu’elle pense aux moins chanceux. ” N’ont pas les moyens ou n’ont pas envie ? “Oui il faut lutter contre les abus de médicaments, mais non il ne faut pas priver de soins ceux qui n’ont pas les moyens, sous prétexte qu’il auraient pu favoriser l’apparition de la maladie par leur comportement. ” Toujours la même antienne. Au nom de 0,001 % de la population, tout le monde devrait se saigner. A croire que les “pauvres” ne sont bons qu’à justifier la tyrannie de la Sécu et des entreprises publiques monopolistiques. “C’est tellement empreint d’égoïsme” : toujours la même antienne : tous ceux qui ne sont pas pour la dictature de la Sécu sont des égoïstes. A croire que la France était peuplée exclusivement d’égoïstes avant la création de la communiste Sécurité Sociale. Que penser alors des prêtres, des bonnes-soeurs, des associations caritatives, des mécennes, etc. qui consacraient leur vie ou leur argent à la cause des indigents sans pour autant être à l’origine de déficits monstrueux répercutés sur les générations suivantes ?

    6 juin 2004 à 16 h 45 min
  • eric dugas Répondre

    Mr Nicolas, il n’empeche que meme si on n’est pas d’accord sur tout ce qu’ecrit Pierre Lance (il a parfois des explications surprenantes), le titre de son article est bien juste : la secu, cancer de la nation. Voila l’essentiel.

    6 juin 2004 à 14 h 01 min
  • R. Ed. Répondre

    Dans chaque système, ce qu’il faut faire c’est la chasse aux profiteurs et dans la sécurité sociale ils sont en surnombre mais malheureusement la chasse est fermée.

    6 juin 2004 à 11 h 49 min
  • Nicolas Répondre

    Demandez donc aux centaines de femmes chez qui le dépistage a permis d’éviter le développement de la maladie et l’ablation d’un sein voir la mort si elles pensent que c’est dangereux ? Et demandez aux américains qui n’ont pas les moyens de payer une mutuelle si ils sont heureux de ne pas faire partie d’une société “décadente” et “dégénérée” qui va à la ruine parce qu’elle pense aux moins chanceux. Oui il faut lutter contre les abus de médicaments, mais non il ne faut pas priver de soins ceux qui n’ont pas les moyens, sous prétexte qu’il auraient pu favoriser l’apparition de la maladie par leur comportement. C’est tellement empreint d’égoïsme que çà décrédibilise tout votre article. Et la mauvaise gestion de la sécurité sociale nous coûte chez, oui, mais de là à annoncer la disparition des Français çà frise le ridicule. C’est très décevant de votre part en tout cas ….

    5 juin 2004 à 22 h 09 min

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