L’autre visage de Big Brother

L’autre visage de Big Brother

L’affaire Snowden a soulevé beaucoup d’émotion en focalisant l’attention sur les méthodes d’information très pointues des Américains, pratiquées d’ailleurs avec un peu moins de maestria dans la plupart des pays de notre planète.

Il est clair que, dès lors que l’on met un doigt dans la vie digitale, on court le risque d’être épié de mille manières, pas toujours innocentes. Comme un homme averti en vaut deux, j’ai tendance à penser que c’est plutôt une bonne chose que les puissances mondiales se renseignent presque en direct, techniquement, sur leurs agissements mutuels, car l’ego surdimensionné de leurs dirigeants les conduit à prendre des décisions souvent extrêmement dangereuses. Bien des mauvaises surprises peuvent être ainsi éliminées.

Quant au quidam, s’il n’a rien à se reprocher, les sondages qui sont faits sur lui à son insu ne peuvent que lui être bénéfiques puisqu’ils sont faits pour mieux connaître ses goûts et le servir.

Quid en ce qui concerne les mauvais garçons (et les mauvaises filles, cela va sans dire…) ? Ils ont tous, comme presque tout un chacun, une signature digitale qui peut les faire repérer et éventuellement même permettre de prévoir leurs projets néfastes, les services de renseignements le savent bien.

On pourrait dès lors les empêcher de nuire préventivement. Si on ne le fait pas, c’est pour des raisons pseudo-morales, politiques et juridiques absurdes.

On préfère dépenser des milliards d’euros en faisant semblant de maintenir un État de droit auquel plus personne ne croit, alors que l’utilisation rationnelle des techniques mo­dernes pourrait, sans doute à moindre frais, s’avérer nettement plus positive.

Big Brother n’est pas nécessairement ce tyran épouvantable que l’on décrit, il peut devenir l’ami de populations bien mieux sécurisées. En fait, ceux qui le redoutent le plus sont ceux qui n’hésitent pas à commettre les pires crimes au nom d’idéologies plus ou moins perverses. Mais n’avons-nous pas tout à gagner à ce que politiques et religions deviennent moins violentes ?

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Comments (5)

  • vozuti Répondre

    l’auteur oublie (volontairement?) un détail : nos dirigeants s’interessent plus à leurs opposants qu’aux terroristes.les terroristes tel que mohamed merha (qui travaillait pour la police) peuvent tuer pendant plusieurs jours sans etre inquiétés parce que le pouvoir préfère pourchasser “l’extreme droite”.

    27 septembre 2013 à 14 h 41 min
  • Claude Roland Répondre

    Pas besoin de Snowden pour comprendre ce qu’il se passe dans le monde et vers quoi nous allons si les peuples continuent à jouer les moutons décérébrés.

    Regardez cette vidéo qui est d’importance capitale :
    http://www.youtube.com/watch?v=pD3qgpfOSUs

    26 septembre 2013 à 16 h 45 min
  • Philippe Coutel Répondre

    Angélisme

    26 septembre 2013 à 9 h 37 min
  • dagmar Répondre

    cher monsieur
    je suis sidérée de votre raisonnement: “Quant au quidam, s’il n’a rien à se reprocher, les sondages qui sont faits sur lui à son insu ne peuvent que lui être bénéfiques puisqu’ils sont faits pour mieux connaître ses goûts et le servir.” Vous savez que vous n’avez rien a vous reprocher? Cela dépend de “mouvement” des lois que vous le quidam ne maitrisez pas.
    Vous êtes catholique, alors vous êtes fiché. Vous achetez et lisez les livres d’edition TRIDENT.. vous êtes fiché. Vous affirmez qu’il y avait des esclaves blanc, chrétiens/nes, vous êtes hors la lois. Et en plus les”CHRETIENES” blanches, elle le méritais…les salopes.
    Vous n’êtes que le serviteur de SYSTÈME (chuuut…. trois points)

    26 septembre 2013 à 9 h 17 min
  • France Répondre

    Liberté : nous sommes des Francs, des Français, ce qui veut dire non-esclaves. Libres.
    Snowden, Assange, Prism : le concept de liberté est à redéfinir et à préciser.
    Notre civilisation nous vient de l’antiquité, faite pour des hommes et des femmes libres, contrairement aux autres peuples, basés sur l’esclavage. Voir Aristote, Politiques, tous sont esclaves, sauf un seul, le chef de tribu.
    Législateurs, à vos plumes !

    25 septembre 2013 à 16 h 18 min

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