Le « changement climatique »

Le « changement climatique »

Cela fait plus de quinze ans maintenant qu’il n’y a pas le moindre signe de réchauffement climatique, et les défenseurs de théories autrefois en vogue liant réchauffement global et augmentation de la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère se font désormais très rares.

D’autant que, tandis que les signes, même minimes, de réchauffement disparaissaient, la quantité de CO2 dans l’atmosphère, elle, continuait à augmenter.

Cette raréfaction ne signifie pas pour autant que les défenseurs en question ont pris leur retraite. Ils ont simplement cessé de parler de réchauffement global, et ont adopté le terme de « changement climatique ».

Ce terme est bien plus commode, car il s’adapte à tout, le froid et le chaud, la pluie et la sécheresse… Ils parlent aussi beaucoup moins du CO2. Mais ils trouvent d’autres moyens de disséminer des phobies.

Et ils continuent sur leur lancée. Au nom du « changement climatique » et des phobies qu’ils disséminent, les gaspillages continuent : on sème des éoliennes dans toute l’Europe et dans tout le monde développé – sans dire, bien sûr, que les éoliennes ne tournant pas de façon continue, elles ne peuvent exister sans l’existence d’autres centrales, thermiques le plus souvent, pour que la fourniture d’énergie ne connaisse pas de rupture.

On parle de « transition énergétique » nécessaire et on dépense à cette fin des sommes faramineuses en subventions payées avec l’argent pris aux contribuables.

On interdit et on réglemente. Tout en cassant la croissance et en asphyxiant les économies, et en créant donc un non-développement, on n’en parle pas moins de « développement durable ».

On parle des coûts et des conséquences susceptibles de découler du « changement climatique », s’il n’était pas pris en compte, de la « transition énergétique », si elle n’était pas effectuée, et du développement, s’il n’était pas réorienté vers le « développement durable ». Mais on ne cite jamais les vrais coûts et les vraies conséquences.

Les gaspillages sont précisément au cœur des vrais coûts et des vraies conséquences.

Les éoliennes font partie des vrais coûts et des vraies conséquences. Les sommes faramineuses dépensées en subventions, les interdictions et les réglementations à l’infini, la création d’un non-développement font partie des vrais coûts et des vraies conséquences aussi.

À cela, il faut ajouter les salaires et les honoraires versés à des gens qui vivent des vrais coûts et des vraies conséquences, aux dépens des consommateurs et des contribuables, et qui mènent donc une existence parasitaire et délétère ; les activités productrices de richesses potentielles qui ne peuvent voir le jour en raison du poids des vrais coûts et des vraies conséquences ; mais aussi les coûts et les conséquences induits dans les régions les plus pauvres de la planète.

Gaspiller, interdire, réglementer, créer du non-développement ici, dans le monde développé, est déjà désastreux, mais on n’évo­que jamais les effets induits du désastre qui monte dans le monde développé pour le mon­de non développé ou en voie de développement.

Quand on crée des pauvres supplémentaires en Europe ou en Amérique du Nord, on condamne à la misère absolue, voire à la mort, des millions de gens en Asie ou en Afrique.

J’avais traduit et fait publier en France, au temps où je présidais l’Institut Turgot, un livre de Paul Driessen, spécialiste américain de la question, appelé « Peurs Vertes, morts noires ». En le relisant récemment, j’ai dû constater que, hélas, ce livre, plusieurs années après sa parution, n’avait rien perdu de son actualité, bien au contraire.

Nombre de gens qui se disent écologistes détruisent la prospérité et la liberté dans les pays riches, ce qui est déjà scandaleux.

Mais ils font bien davantage que détruire la prospérité et la liberté dans les pays pauvres. Et on peut et on doit le dire : dans les pays pauvres, ils tuent. Ils assassinent. Et ils n’ont ni remords ni scrupules.

Et tous ceux qui, jour après jour, reprennent stupidement leurs propos ou y adhèrent de manière écervelée ne voient pas qu’ils se font complices de meurtres – en toute bonne conscience, naturellement !

Partager cette publication

Comments (30)

  • Jacqueline Répondre

    Guy, il y a bien changement climatique : les neiges du pôle nord fondent, à tel point que les bateaux peuvent maintenant emprunter la nouvelle route maritime atlantique-pacifique au nord du Canada.
    L’histoire nous révèle que cette route avait déjà existé dans le haut moyen-âge, suite à un réchauffement climatique.

    A consulter: histoire du moyen âge, du Groenland, des Vikings, de l’Irlande, de l’Amérique pré-colombienne, et préhistorique, etc…

    19 juillet 2013 à 0 h 34 min
    • Dr H. Répondre

      Personne ne nie qu’il existe des variations climatiques selon des cycles plus ou moins longs. Les vraies questions sont 1°) est-ce un drame ? 2°) est-ce de notre faute ? 3°) y peut-on quelque chose ? Et sans faire de paranoïa, on sent bien que la chose est largement instrumentalisée par nos princes pour faire pression sur de multiples aspects de nos vies…

      19 juillet 2013 à 9 h 54 min
  • Jaures Répondre

    DrH, l’agriculture peut très bien être rentable. Il suffit de payer l’agriculteur au tarif de l’exploitant africain, qu’il ne connaisse ni retraite, ni sécurité sociale et le tour est joué ! De fait, la main d’oeuvre agricole est aujourd’hui insignifiante: de plus de 5 millions en 1954, elle est passée à moins de 0,7 million. Seule les grandes exploitations automatisées sont rentables, et encore, grâce aux subventions ! Comment en serait-il autrement quand tous les pays du monde subventionnent leur agriculture ?
    Il en est de même avec le ferroviaire. Nous ne sommes plus au temps de la Central Pacific où les terrains étaient gratuits, où les ouvriers peuvent être affamés pour les obliger à travailler 24h/24 dans des conditions de sécurité telles que des milliers meurent sur les chantiers, où l’on peut expulser les autochtones avec l’aide de l’armée,…
    Aujourd’hui, le ferroviaire est largement public afin que les normes de sécurité soient respectées. Même en Suisse (qui n’est pas vous en conviendrez un état socialiste), le ferroviaire est contrôlé par l’Etat Fédéral.
    Enfin, sur les assurances santé, le pays où elles sont le plus privatisées est les Etats-Unis. Résultat: 17,9% du PIB consacrés à la santé pour 11,9% en France (chiffres OCDE 2010)

    1 avril 2013 à 11 h 40 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      l’agriculteur , qui vous a nourri , n’a qu’une retraite misérable *** à peine supérieure à celle d’un immigré récent qui n’a jamais travaillé en France

      *** vos copains de gauche disent que même à la retraite ils sont toujours et encore des privilégiés puisqu’ ils sont propriétaires de terres agricoles … confisquons les domaines de ces profiteurs , de ces koulaks …affamons les comme des Ukrainiens !

      2 avril 2013 à 9 h 59 min
  • pi31416 Répondre

    Jaures: “sans aides et commandes publiques, il n’y aurait pas eu de centrales nucléaires ni de TGV. Il n’y aurait pas non plus d’agriculture ou d’industrie”

    Si j’étais vous, mon bon Jaurès, je me plaindrais à la SPA (Société Protectrice des Andouilles) pour cruauté envers vous, commise par votre collectif vous envoyant à l’abattoir, comme les Foch les piou-pious de 14-18.

    Sans aides et commandes publiques, il n’y aurait pas d’agriculture? L’agriculture est vieille de neuf à dix mille ans. Minimum. Elle était pratiquée en Nouvelle-Guinée il y a neuf mille ans. C’est donc que les cultivateurs papous bénéficiaient d’aides et de subventions. Sinon l’agriculture ne se serait jamais développée.

    Et d’où venaient ces aides et subventions? Allez, allez, dites-nous. Vous êtes évidemment dans le Secret des Dieux. Eclairez-nous, que nous prenions nous aussi vos vessies pour de lanternes.

    1 avril 2013 à 8 h 49 min
  • Jaures Répondre

    DrH, ne faîtes pas semblant de ne pas comprendre. Sans subvention, l’agriculture française n’existerait plus car plus une terre ne permettrait de donner à son exploitant un revenu suffisant. Vous pensez les contraire ? proposez aux paysans de supprimer les aides. je ne donne pas cher de votre peau.
    Pareil pour le nucléaire. Quels capitaux privés se seraient assez investis en France pour construire en quelques années le parc dont nous disposons ? De même pour le TGV. Sans volonté publique, il serait resté lettre morte. D’ailleurs, les autres pays européens financent également par le public leurs transports ferroviaires.

    31 mars 2013 à 10 h 59 min
    • Dr H. Répondre

      Je comprends très bien, cher Jaures, mais je ne confonds pas tout. 1°) l’agriculture est née des millénaires avant les subventions. Celles-ci n’ont commencé que lorsque les paysans ont voulu échapper aux aléas de la météo et du marché, mettant le doigt dans un engrenage diabolique dont ils ne peuvent plus sortir. Ils plantent ce qu’on leur dit de planter, sinon gare ! (A titre anecdotique et sur une question que je connais bien, c’est ce que le syndicat de généralistes ultras MGFrance essaye de faire pour les médecins libéraux.) 2°) Pour le nucléaire, si EDF n’avait pas été un monopole d’état, rien ne dit qu’il ne se serait pas développé aussi bien (et probablement moins cher…) avec des capitaux privés, comme les chemins de fer à l’origine. 3°) Idem pour le TGV. Quand l’état s’arroge un monopole, il est impossible de connaître son vrai prix, puisqu’il n’y a pas de concurrence. (C’est d’ailleurs pour ça que l’URSS s’est effondrée.) Une assurance maladie privée -à cotisation fixe calculée sur l’âge d’adhésion- coûterait la moitié, et serait le premier service à rendre aux “travailleurs” s’ils étaient défendus par une gauche vraiment à leur service. Et le développement du TGV (avec ses gares en rase campagne pour cause de bras de fer politiques !) il y aurait beaucoup à dire… Bien des milliards y investis auraient sûrement mieux profité aux trains de banlieue et à leur sécurité…

      31 mars 2013 à 17 h 02 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures, les subventions ne font que ralentir la mort de l’agriculture. Si elle n’est vraiment plus rentable c’est que les lois de l’état français y sont pour quelque chose.
      Avec des régulations qui l’étrangle il est étonnant qu’elle soit encore debout.
      Que l’état se donne un bon coup de pied dans le c.. et dégage!

      31 mars 2013 à 23 h 21 min
  • Jaures Répondre

    DrH, sans aides et commandes publiques, il n’y aurait pas eu de centrales nucléaires ni de TGV. Il n’y aurait pas non plus d’agriculture ou d’industrie et combien de médicaments seraient sortis du marchés ?
    Si vous pensez que les énergies renouvelables sont inutiles, libre à vous et dans ce cas, que vous souhaitiez que les aides et commandes publiques soient supprimées sur ce secteur est logique. Je pense tout autrement et constate que les coûts des énergies renouvelables baissent quand stagne celui du nucléaire (sans tenir compte du démantèlement) et explose celui des énergies fossiles. Le coût de l’énergie éolienne est aujourd’hui inférieur à celui du charbon et comparable à celui du gaz sans les inconvénients en termes de pollution et d’indépendance énergétique de ces derniers. Et la recherche permet des gains spectaculaires en rendement tant au niveau de l’éolien que du photovoltaïque ou du biomasse.
    D’ailleurs, ne nous y trompons pas: les Etats-Unis (même au temps de Bush) et la Chine investissent massivement dans l’éolien. En espérant qu’ils ne soient pas pris par le mirage du gaz de schiste.

    29 mars 2013 à 11 h 32 min
    • Dr H. Répondre

      Jaures a dit : “sans aides et commandes publiques, il n’y aurait pas eu de centrales nucléaires ni de TGV. Il n’y aurait pas non plus d’agriculture ou d’industrie et combien de médicaments seraient sortis du marché ?” Donc il pense sincèrement que sans les hommes de l’état, personne n’aurait pensé à semer des graines ou élever du bétail ? Qu’on a attendu les fonctionnaires pour créer des lignes de chemin de fer ? J’essaye de rester courtois, mais là Jaures, vous êtes à la limite du phénomène de foire ! Nier la réalité à ce point est quasiment pathologique. (Au passage, le seul régime qui n’a jamais inventé un seul médicament est précisément celui où tout était public, l’URSS. Sûrement un hasard…)
      En réalité les grandes découvertes ou inventions sont presque toujours le fait d’un seul individu. Si sa trouvaille sert réellement à quelque chose, il n’a pas de peine à convaincre des investisseurs. Les hommes de l’État n’interviennent généralement ensuite que pour brider, encadrer, contrôler, taxer et tenter de s’attribuer quelque miettes du mérite, comme la mouche du coche.
      Bastiat s’était amusé lors de l’inauguration de la ligne de train Paris Bruxelles, de la contradiction qu’il y avait à déployer tant d’ingéniosité pour accélérer le transport des marchandises, tout en créant au milieu de la ligne un dispositif destiné à le ralentir : la douane. Merveilleuse institution qui oblige les pauvres à payer plus cher ce qu’ils auraient pu avoir à meilleur prix, mais que Jaures admire sûrement beaucoup…

      30 mars 2013 à 9 h 27 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Le mirage du gaz de schiste US va se transformer en indépendance énergétique pour ce pays et lui évitera de s’approvisionner auprès de pays aussi peu recommandables que le Vénézuéla, le Nigéria et l’Iran.
      Pendant ce temps là la France et ses génies maléfiques tels que Jaures devront payer le prix fort sur le marché et creuseront ainsi la dette publique française. Le comble étant qu’il y a aussi du gaz de schistes en France.
      Avec de tels énergumènes la France n’aura plus besoin d’ennemis.
      PS: il est possible qu’en cas de pénurie extrême en France les USA envoient de temps en temps une barge de pétrole pour soulager la population.

      30 mars 2013 à 14 h 27 min
    • Grepon Répondre

      Le cout d’electricite venant du charbon serait moindre que celui eolien, dans la compatabilite fantastique utilisee par tractes pasteques appreciees par Jaures. C’est mentir sans vergogne de maintenir ca.

      Cote l’etat est indispensable dans tout, mais c’est bien sure que rien n’aurait pu être fait sans l’etat, tellement l’etat est en position de tout reglementer, tout imposer, tout sousventionner, tout informer, tout nier dans voter pays ou tout tourne ou ne tourne pas autour d’un etat dementiellement pervasif.

      1 avril 2013 à 18 h 24 min
  • Claude Germain V Répondre

    A Jaures , vos propos sont incohérents et inquiétants , quand on tente de vous suivre , VOUS ÊTES POUR ET CONTRE TOUT ; on croit rêver …

    28 mars 2013 à 21 h 55 min
  • Jaures Répondre

    Arrêtez donc vos délires ! Le nucléaire a-t-il été rentable en quelques années (l’est-il d’ailleurs vraiment encore aujourd’hui ?). Idem pour le TGV et tous les équipements qui ont demandé des milliards d’investissements publics. Et aujourd’hui il serait hérétique de subventionner des éoliennes et des installations photovoltaïques ?
    François, les boîtes de photovoltaïques sont en faillite car on leur a coupé les vivres d’un côté tendis que la Chine faisait du dumping de l’autre. Les entreprises reçoivent 65 milliards d’aides publiques chaque année mais pour les énergies propres il ne faudrait rien donner. Par ailleurs, j’ai bien précisé que c’est la diversité énergétique la réponse par la décentralisation de la production: là où le soleil est intense, favorisons l’acquisition de chauffe-eau solaires, en Bretagne utilisons le vent, ailleurs les hydroliennes, le bois, etc…
    Et à ceux qui ne supportent pas la vue d’une éolienne, pourquoi vos yeux ne se décillent pas devant les centaines de milliers de pilonnes portant les lignes à haute tension qui traversent villes et campagnes ? Les centrales nucléaires sont-elles nos nouvelles cathédrales ?
    Enfin, Claude Germain, si les éoliennes sont si rentables, je ne comprends pas que les chiffres d’affaires et les bénéfices des exploitants soient si ténus. Je vous croirai quand les actionnaires de BP revendront leurs parts pour acheter de l’éolien.

    28 mars 2013 à 18 h 11 min
    • Dr H. Répondre

      Jaures a dit “les boîtes de photovoltaïques sont en faillite car on leur a coupé les vivres”. Mais elle n’auraient jamais eu besoin de “vivres” (= novlangue pour “argent pris de force dans ma poche”) si elles servaient à quelque chose. Le marché aurait suffit… Tout le monde s’est goinfré de subventions : le bouseux qui louait son champ, le maire qui avait une “entreprise” sur sa commune (avec les taxes qui vont avec), le fabricant de moulin (étranger de surcroit), les gars d’EDF qui piquent 1% de la masse salariale pour faire la fête… Et le cocu de l’histoire, c’est toujours le même. La pollution visuelle en plus…

      29 mars 2013 à 0 h 47 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Il serait souhaitable que soient construits des moulins à vent dans le quartier de Jaures.
        Deux avantages immédiats en découleraient:
        a) le quatier diversifié serait aéré.
        b) et l’effet disco serait gratuit et les vocations de hip hop seraient décuplées pour la plus grande joie des djeunes.

        31 mars 2013 à 14 h 18 min
        • Grepon Répondre

          Jaures n’habite tres probablement pas parmi les djeunes qui inquietent. Il est syndicaliste dans sa boîte, alors il est suffisamment bien remunere pour ne pas devoir vivre les degats de ses preferences politiques.

          1 avril 2013 à 18 h 29 min
  • Saint Pierre Roger Répondre

    Le futur de l’énergie par Roger Saint Pierre
    Alors que beaucoup s’inquiètent du futur de l’humanité, coincée entre la nécessité de protéger notre planète et celle de faire face à des besoins énergétiques que la démographie et notre mode de vie font exploser, j’aimerais rassurer nos lecteurs. Nous ne sommes que poussières dans un univers qui contient une quantité d’énergie que nous sommes incapables, encore aujourd’hui, d’évaluer même très approximativement. Bien sûr la quasi totalité de cette énergie nous est hors d’atteinte, mais nous en avons suffisamment à notre portée pour ne pas paniquer.
    Les plus de cinquante ans auront en mémoire les prédictions du « Club de Rome » qui, en 1972, nous annonçaient que les réserves de pétrole seraient épuisées avant la fin du siècle. Ce fut certes une fausse mais utile nouvelle, dans la mesure où elle nous a permis de réaliser l’importance des économies d’énergie pour nos voitures et notre chauffage. Mais nous avons ensuite découvert de nouveaux gisements, notamment dans la mer, nous avons creusé plus profond et bien malin celui qui pourrait aujourd’hui dire quand nos réserves de pétrole s’épuiseront.
    Alors sont apparues les énergies nouvelles. Je placerais au premier rang de celles-ci la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui se sont rapidement développées dans les années 70. Centrales qui font peur, surtout après la catastrophe de Tchernobyl de 1986 en Ukraine et, plus récemment, la destruction par un tsunami de celle de Fukushima au Japon. Pourtant ces deux fers de lance de nos écologistes ne sont en réalité que des erreurs humaines, certes très graves, mais qui auraient pu être évitées. Pour Tchernobyl, le laxisme du système soviétique qui prévalait dans les usines de l’URSS avait créé des conditions d’exploitation qui auraient mené tôt ou tard à un accident du même type. A Fukushima, l’erreur qui a conduit au drame se situe au niveau de la conception d’un site en bord de mer, protégé par des digues trop basses, alors que les secousses sismiques suivies de raz de marée sont relativement fréquentes au Japon. Mais cela n’excuse pas la mauvaise foi des médias qui, à l’occasion du second anniversaire du tsunami de mars 2011, ne parlent que de la catastrophe de la centrale nucléaire alors que le raz de marée a frappé 600 kilomètres de côtes, pénétré jusqu’à dix kilomètres à l’intérieur des terres et fait plus de vingt mille morts. L’amalgame est flagrant et l’occasion trop belle pour les anti-nucléaires.
    Ces erreurs ne se reproduiront sans doute pas mais il y en aura d’autres. Les besoins énergétiques des hommes, depuis les feux de forêts en passant par les coups de grisou dans les mines de charbon ou l’explosion de plate-formes pétrolières ont depuis longtemps causé des victimes.

    Il est certain qu’en parlant d’énergies nouvelles, nos écologistes ne pensent pas au nucléaire mais à l’éolien, au photovoltaïque ou à la marée motricité. Ces méthodes de production d’électricité sont valables mais leur efficacité reste limitée à certaines régions. Dans l’état actuel de ces technologies, elles ne pourront jamais permettre de faire face aux besoins de la planète dans les prochaines décennies. Les USA, première économie du monde, l’a bien compris et se lance dans l’exploitation des gaz de schiste au moyen de la seule technique actuellement disponible : la fracturation hydraulique; à l’instar de Williston, petite ville du Dakota du Nord, qui a vu sa population tripler en trois ans grâce à cet Eldorado. Cela comporte des risques, notamment en matière de pollution des nappes phréatiques, ce qui entraîne le veto du gouvernement français. Mais curieusement l’Allemagne, où le lobby vert est particulièrement influent au point d’avoir entraîné la promesse de sortie totale du nucléaire en 2022, a décidé d’autoriser des forages schisteux. Ces décisions montrent la gravité du dilemme auquel font face les pays industrialisés qui doivent faire des choix environnementaux mais souvent également politiques. Les écologistes ne se contentent plus de faire du lobbying mais se présentent aux élections et pèsent sur les décisions nationales et locales dans un nombre grandissant de nations, souvent au mépris des intérêts économiques de leur propre pays.

    En regardant un peu plus loin, il est certain que les progrès géologiques et technologiques que le Club de Rome n’avait pas prévus vont continuer et dans tous les domaines. Il serait suicidaire de se priver de certains d’entre eux pour des raisons idéologiques :
    – Les méthodes d’extraction des gaz de schiste vont s’améliorer, écartant les risques de pollution des nappes. Les Américains risquent de faire n’importe quoi pour retrouver leur indépendance énergétique. Mais les recherches prévues en Allemagne pourraient se révéler très utiles. Il en est de même pour les gaz d’hydrates de méthane, appelés parfois « la glace qui brûle » que les Japonais ont réussi à extraire de leurs fonds marins.
    – Les centrales nucléaires vont devenir plus sûres et plus efficaces. Les centrales EPR, malgré le retard pris en France, vont se développer. La Chine, qui possède déjà le plus grand nombre de centrales nucléaires du monde, va inaugurer sa première centrale EPR l’an prochain.
    – A beaucoup plus long terme, les centrales actuelles qui utilisent la fission d’atomes d’uranium enrichi pourraient être progressivement remplacées par des centrales à fusion d’isotopes d’hydrogène. Une technologie qui doit faire ses preuves et ne sera sans doute pas utilisable avant la fin du siècle.
    – La source d’énergie la plus inépuisable, avec une durée de plusieurs milliards d’années, est la géothermie. À faible profondeur, elle offre certaines applications individuelles; mais c’est surtout à grande profondeur que le potentiel est énorme. En moyenne, l’augmentation de température en creusant dans la croûte terrestre atteint 20 à 30 degrés par kilomètre. Des forages à dix mille mètres ont été mesurés aux environs de 300 degrés, largement de quoi alimenter des turbines électriques de grande puissance, sans risque pour l‘environnement.

    Et pour revenir à mon introduction, si l’énergie contenue dans l’univers dépasse de loin notre échelle de Terriens, celle à notre portée est largement suffisante à condition de faire preuve de sagesse et d’imagination.

    28 mars 2013 à 17 h 38 min
  • francois Répondre

    jaures,
    vous n’arretez donc jamais d’ecrire n’importe quoi suaf qd vous dormez j espere ….mais dormez vous????votre haine totale de l’auteur vous fait dire tout et n’importe quoi:vous donnez le photovoltaique en exemple!!!!!! sstop la fumette ne savez vous pas que DS LE MONDE ENTIER les plus grosses boites de photo volt sont TOUTES en fallite!!! renseignez vous un minimum !!! et vous parlez d’avenir alors que depuis l’arret des aides publiques le photovoltaique est en ruine .dernier en date bosch arrete la production pour eviter ce qui arrive à TOUS les autres…..
    vraiment bravo encore une fois votre avis est brillant

    28 mars 2013 à 13 h 52 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      @ Jaurès est LE macro-économiste dont le pays a un urgent besoin !

      28 mars 2013 à 20 h 07 min
  • Claude Germain V Répondre

    Les éoliennes , ces machines a bruits , ces vilaines décorations de paysages . Les éoliennes grosses machines de l’inutile qui ne servent aux créateurs de cette merde mafieuse qu’a faire baisser leurs impôts . Pourquoi ? simple de simple . Je défie le meilleur des ingénieur dans ce domaine , je dis bien je défie le meilleur des ingénieurs de me prouver qu’une éolienne est rentable .Une éolienne coute et coutera, jusqu’à ce quelle crame ou soit détruite volontairement ,de l’argent ….Une éolienne coute de l’ argent , oui EN INVESTISSEMENT DE PRODUCTION ….au départ .
    Âpres cela une éolienne Rapporte de l’argent ….OUI !!!! et pourquoi ??? oh ! pas compliqué, elles rapportent de l’argent tout simplement par réduction des impôts sur capital investit …chaque année et cela en principe dépend de l’amortissement de l’investissement , si au départ l’éolienne a couté disons 1 million d’euro ( si l’amortissement dure 10 ans ), la première année la société X ( en général E… qui en a le monopole ou ses filiales ) enlèvera de ses impôts 1 millions d’euros , l’année suivante 900000 euros , la cinquième année 500000 euros et la dixième année 100000 euros . Âpres cela terminé , fini . On considère que l’éolienne a été amortie . PAS EN RENDEMENT BIEN SUR , PUISQUE L’OBJET EN QUESTION NE RAPPORTERA JAMAIS D’ARGENT DE PAR SON UTILISATION …..
    Il ne faut pas oublier bien sur les frais d’entretien de l’objet qui sont a défalquer chaque année de l’investissement …..Car ces petites bêtes coutent fort cher en investissement d’entretien …
    Ce qui fait que, (les chiffres d’amortissement sont très approximatifs bien sur ) l’investisseur pourra donc pendant 10 ans enlever approximativement de ses impôts et chaque année dégressivement = 1000000 + 900000 + 800000 +700000 +600000 +500000 +400000 +300000 +200000 +100000 (dernière année ) , je m’abstient d’en faire l’addition ………Donc imaginez pour 1 millions d’euros investit le nombre de millions défalqués des impôts ….. , cela reste je le répète tres approximatif …
    Ces chiffres sont bien sur TRÈS TRÈS TRÈS APPROXIMATIFS, mais démontrent qu’un investissement NON RENTABLE AU DÉPART SE RÉVÈLE COMPTABLEMENT TRÈS JUTEUX A L’ARRIVEE. Investissement non productif bien sur et qui ne le sera JAMAIS ..
    Mais cela donne a des sociétés voyeuses le droit , avec la complicité de l’Europe et des grosses multinationales du secteur , cela leur donne le droit de DÉMOLIR ET DÉTRUIRE LE PAYSAGE FRANÇAIS , ET ACTUELLEMENT , TOUTE LA MER DU NORD …… Bravo !!! beau programme de l’inutile … pour certains , pas pour d’autres ……….

    28 mars 2013 à 11 h 30 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      cela ( éoliennes et panneaux solaires nouvelle génération ) peut être LOCALEMENT utile ( Danmark , Allemagne du Nord par exemple ) associé à la bio-masse et à la géothermie … il ne faut donc pas être dans une attitude de rejet à la fois systématique et dogmatique

      28 mars 2013 à 20 h 22 min
  • Dr H. Répondre

    C’est plus simple que ça. Les Jaures et consorts veulent voler et contraindre. C’est dans leurs gênes ! Alors pendant un petit siècle, ils l’ont fait au nom des pauvres, et ça s’appelait le socialo-communisme. Quand tout le monde a bien vu que ça ne marchait pas (et que ça tuait beaucoup), il ont inventé l’écologie politique pour pouvoir poursuivre leurs buts au nom d’un principe plus “présentable”. Un député socialiste en est déjà à proposer l’interdiction de fumer en voiture…

    28 mars 2013 à 10 h 44 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      c’est une bonne chose puisque … entre autres avantages …
      l’habitacle devient habitable et le conducteur ne met plus le feu à son pantalon

      28 mars 2013 à 20 h 10 min
  • Druant Philippe Répondre

    @quinctius :

    je n’aime pas non plus son americanophilie délirante .
    Je suis un malthusien convaincu à savoir l’ antithèse de GM,
    croissantiste fanatique au prix de la destruction de notre environnement .
    D’ autres civilisations se sont effondrées et tant la démographie galopante que le changement climatique en furent responsables .

    28 mars 2013 à 6 h 53 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      les dernières études stratigraphiques menées par les archéologues spécialisés en Histoire Pré-Colombienne ( Américains ) confirment que l’Empire Maya s’est bien effondré brutalement du fait d’un … réchauffement climatique … on transmet l’information au laudateur de l’American Way. of Life….

      28 mars 2013 à 20 h 17 min
  • grepon Répondre

    Ouf ne me faites pas parler de la Californie, qui s’est embarquee sur le bateau rechauffisto-pastequien lors de la gouvernance de Arnold Schwartznegger. Desormais il y a une tarfication marxiste de l’electricite et gaz sur base de forcer toute l’industrie et toute la populace a reduire emissions de CO2 par tant, avant telle annee. Ca pousse les gens et les industries a quitter l’etat encore plus rapidement qu’avant, ou du moins investir aillieurs, laissant que des boulots de tres haut recompense dans l’etat, sur les cotes. L’etat et beaucoup de ses villes sont sur le bord de faillite. Le fond de pension des fonctionnaires/enseignants/pompier et cie CALPERS est horriblement sous-capitalisee. Mais Sacramento continue sa course folle encore plus vite, avec une supermajorite Democrat votee par une combinaison etrange de

    – fonctionnaires surpayees et syndicalisee de force
    – immigrants legalisees et bien d’autres pauvres vivant sur l’etat providence
    – riches des cotes, vivant loin des degats terrrible de la Central Valley, affichant progressivisme, et/ou achetant de l’influence pour leurs affaire, la protection si vous voulez, du Parti unique.

    La Californie s’est francifiee, si vous voulez, dans le sens qu’elle a ete capturee par un Parti de l’etat. The government party. La classe moyenne est ecrasee sous les impots, reglementations, et l’economie morflante qui va avec.

    La Californie des reves. Hollywood. Google. Facebook. Oracle. Silicon Valley. L’industrie aerospace. La plus productive zone agriculturells du monde. Ca fonce vers un etat de generalisation des pire cloaques du meme etat, Compton, Oakland, les gangs et voleurs qui pullulent en dehors des villes les plus riches, la ou les progressives echappent et les ecoles publiques sont presque acceptable.

    27 mars 2013 à 17 h 43 min
  • Jaures Répondre

    “Les éoliennes font partie des vrais coûts et des vraies conséquences. Les sommes faramineuses dépensées en subventions…” écrit Millière.
    Encore une fois, il ne fait pas dans la finesse. Rien que Total, c’est plus de 186 milliards de chiffre d’affaire et 12 milliards de bénéfices. La plus grosse entreprise européenne d’éolien est Vesta avec…5,8 milliards de chiffre d’affaire et 55 millions de bénéfices. Quant aux subventions, à combien se sont-elles élevées pour le nucléaire ? A combien s’élèveront-elles pour le démantèlement des centrales ?
    Et pourquoi ne parler que de l’éolien ? On sait que l’avenir est dans la diversité énergétique: l’hydraulique, l’éolien, le photovoltaïque, le biogaz,..
    La question est simple, au delà du CO2, comment accéder à l’indépendance énergétique durable ? Ceux qui persiflent les énergies renouvelables sont les mêmes qui exècrent (à juste titre) les théocraties pétrolières et l’autocratie de Poutine. Or, ce sont elles qui nous fournissent en gaz et en pétrole ! Soyons conséquents: investissons dans les économies d’énergie et la production locale.
    Enfin, on peut douter de ce qu’avancent la quasi totalité des climatologues. Le doute est salutaire. Mais pourquoi suivre aveuglément le lobby climato-sceptique qui réunit des donateurs aussi humanistes que des pétroliers ou les cigarettiers (voir les financeurs de Heartland Institute) ? Ne se souvient-on pas que les mêmes lobbies niaient la nocivité de la cigarette ou de l’amiante ?

    27 mars 2013 à 17 h 37 min
  • Druant Philippe Répondre

    Le changement climatique (global warming ou chilling) peut se produire à tout moment, mais je ne crois guère en celui médiatique prôné par Al Carbone et sa bande du GIEC .
    Quand dame nature aura lancé le processus , rien , je dis bien rien (comme Sarkonain à propos du N.O.M) ne l’ arrêtera
    et la décroissance démographique sera le futur du genre humain .
    De par sa complexité inouïe ( multitude de paramètres aléatoires) , la mécanique climatique restera à tout
    impénétrable à la compréhension du bipède arrogant .jamais impénétrable

    27 mars 2013 à 11 h 59 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      mon commentaire , comme à l’habitude hostile à Monsieur Guy Millière , le laudateur aux ” 4V² ” de l’american way of life , ce consumérisme compulsif et suicidaire , n’a pas eu l’heur de plaire à la rédaction … c’est pour cela que je vous dis Monsieur Druant que vous êtes vous dans la connaissance scientifique …

      27 mars 2013 à 19 h 46 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *