Le féminisme destructeur

Le féminisme destructeur

Le féminisme a été la revendication de l’égalité de droit entre les hommes et les femmes, et il a été, sous cette forme, pleinement légitime.

Longtemps, les femmes n’ont pas eu, dans les sociétés occidentales, cette égalité de droit, et le droit naturel de tous les êtres humains se trouvait ainsi violé.

Les femmes françaises n’ont obtenu le droit de vote qu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, ce qui n’est pas très glorieux, si l’on considère que les femmes turques ont obtenu ce droit bien avant les femmes françaises.

À partir des années 1960, sous l’effet du livre de Simone de Beauvoir, «Le deuxième sexe», paru onze années plus tôt, le féminisme a commencé à prendre une tout autre tournure et n’a plus revendiqué l’égalité de droit, mais a enclenché une mise en accusation des hommes dans leur ensemble, et toute forme de référence à une différence homme-femme s’est peu à peu trouvée niée.

Une multitude de comportements, tels que la plus élémentaire courtoisie ont été couverts de l’ombre du soupçon.

Des mots sont apparus dans le vocabulaire, comme «sexisme», «phallocratie».

Des manifestations ont eu lieu où les slogans pouvaient être «tous les hommes sont des violeurs».

Puis est apparue la théorie du genre disant que «le sexe est une construction idéologique», et affirmant que tout être humain, qu’il soit né homme ou né femme, peut choisir le sexe auquel il appartient. L’homosexualité féminine s’est trouvée valorisée, tout comme la transexualité.

Et on en est arrivé à des situations abracadabrantes où une femme devenue homme, mais ayant toujours ses organes reproducteurs a pu se trouver fécondée par un homme devenu femme, mais ayant lui (ou elle?) aussi conservé ses organes reproducteurs.

Dès lors qu’il est devenu difficile de savoir qui était le père et qui était la mère, les nomenclatures d’état-civil ont connu une adaptation, et les notions de père et de mère ont été remplacées par des mentions neutres, «parent I» et «parent II».

Les familles ne sont pas censées avoir disparu, mais être devenues «autres».

Des livres sont parus à destination des enfants, disant que l’un a deux papas, l’autre deux mamans, un troisième un papa devenu maman et une maman devenue papa, à moins que ce soit l’inverse.

Les livres expliquant qu’un enfant, pour se structurer, a besoin d’un repère masculin et d’un repère féminin ont été jetés aux orties et remplacés par des livres disant que les enfants n’ont aucun besoin de tels repères.

Tout cela ne suffisant toujours pas, la mise en accusation des hommes est revenue sur le devant de la scène, tout particulièrement dans les milieux artistiques.

Des «féministes» déchaînées ont compté les lignes de dialogue données à un comédien et celles données à une comédienne dans un film et, parce que la comédienne avait quelques lignes de moins, le metteur en scène (un homme, bien sûr!) a été accusé de «discrimination» envers les femmes.

Un producteur de cinéma américain, Harvey Weinstein, qui usait, à l’évidence, de la «promotion canapé», et demandait à des actrices qu’elles couchent pour avoir un rôle, a été accusé de viol, de nombreuses années après les faits, par des femmes qui avaient fait carrière grâce à lui, et il va sans doute finir sa vie en prison.

Voici peu, Roman Polanski a fait l’objet d’un véritable lynchage au nom de faits qui remontent à plus de quarante ans. Le fait que la victime de l’époque ait dit qu’elle lui avait pardonné et que le dossier était clos n’y a rien changé. Des accusatrices qui ont une mémoire vertigineuse se sont souvenues d’avoir été violées par lui il y a quarante ans et peuvent accuser sans preuves ni témoins.

Ce sont désormais les structures même d’une société libre qui sont gravement atteintes. Dans les années soixante, les féministes parlaient de «déconstruction» de la société, le mot aurait pu être remplacé par le mot «destruction».

Nous sommes dans la destruction. Les féministes en question pourraient s’intéresser au sort des femmes dans les pays où la lapidation existe, et où le viol le plus atroce est pratique commune, mais cela ne les intéresse pas. Au contraire: quand la culture des pays en question arrive dans le monde occidental, elle contribue à ce qu’elles cherchent : la destruction de la civilisation occidentale.

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    in fine, ce billet de Guy Millière revient à blanchir Harvey Weinstein qui ” avait promu la carrière d’ actrices ” [ sous entendu ” naturellement ” consentantes ] ; une prise de position particulièrement discutable [ pour un … Chrétien même des ” 4 Vérités ” ] mais sans doute en rapport avec l’ appartenance du magnat hollywoodien à la Finance américaine et aussi à la Tribu à laquelle Guy Millière aspire

    12 mars 2020 à 8 h 47 min

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