Le mariage gay,subversion de la société

Le mariage gay,subversion de la société

Faire un livre sur le « mariage gay » demande un certain courage, par les temps qui courent, si l’on conteste la légitimité de cette revendication. Mais, de courage, Thibaud Collin, jeune agrégé de philosophie (qui s’était déjà fait remarquer en questionnant Nicolas Sarkozy sur la place des religions dans la société) ne manque pas!
Au point d’accepter l’invitation de la chaîne LCI à venir débattre avec les « mariés » de Bègles, dont le mariage a été récemment déclaré nul par la justice…
Au cours de cette émission, il a été loisible à chaque spectateur de toucher du doigt la facilité qu’ont les défenseurs du « mariage gay » à imposer leur point de vue. En apparence, en effet, ils ne font que défendre des victimes; ils jouent – et avec brio, il faut l’avouer – sur le côté émotionnel.
Et surtout, ils n’ont aucun mal à faire passer un message qui pourrait tenir en deux phrases: Qu’est-ce que cela vous fait si nous nous marions? Nous ne vous persécutons pas; cessez donc de nous persécuter!
Discours auquel il n’est pas difficile d’adhérer; discours qu’il est fort difficile de contrer…
Seulement, voilà, la revendication du « mariage gay », qui voudrait se fonder sur la liberté individuelle, n’est pas seulement une question individuelle. Elle est d’abord une question politique. Car, en réclamant le mariage, le lobby gay – qu’il faut distinguer des homosexuels, car tous n’adhèrent pas, loin s’en faut, aux revendications extrémistes du lobby – réclame une reconnaissance sociale pour un choix qu’il déclare par ailleurs purement individuel.
Thibaud Collin, dans son essai, démonte admirablement cette contradiction: on ne peut pas vouloir à la fois que la société vous laisse en paix et qu’elle vous reconnaisse. On ne peut pas vouloir les droits sans les devoirs. On ne peut pas vouloir la liberté sans la responsabilité.

Une subversion des droits de l’homme

Cette revendication du « mariage gay » est également emblématique d’une subversion profonde de la notion de droits de l’homme, sur laquelle l’auteur ne s’attarde pas, mais qui me semble décisive pour comprendre ce qui est en jeu.
La déclaration de 1789 contesta fortement la tradition judéo-chrétienne au sujet des fondements des droits de l’homme. Ceux-ci n’étaient plus considérés comme une conséquence de la loi naturelle, dont l’expression la plus claire se trouve dans le Décalogue. Ils étaient considérés comme le fruit d’une négociation contractuelle (le fameux contrat social de Rousseau). Mais, en-dehors de cette question du fondement des droits de l’homme, ces derniers restèrent une qualité s’attachant universellement à tout homme, du seul fait de son appartenance à l’humanité.
En 1948, la définition de droits sociaux et économiques a commencé une œuvre de déviation de la logique universaliste. Au lieu de parler de la liberté de tout homme, la déclaration des Nations unies évoqua la liberté du salarié, la liberté de la mère de famille…
Ainsi a mûri l’idée des « droits individuels » ou des « droits des minorités », dont 1968 vit la naissance. Mais ces droits, qui ont usurpé l’appellation de droits de l’homme, n’ont rien de commun avec les droits de l’homme. C’est jouer dangereusement sur les mots que de le laisser entendre.
Concrètement, il me semble que les homosexuels (comme toutes les autres « minorités ») peuvent exiger que l’on respecte en eux notre commune humanité. Puisqu’ils sont des êtres humains, rien ne permet à quiconque de les persécuter. En revanche, ils ne peuvent nullement opposer à la société leur prétendu droit de minorité. S’ils se revendiquent minorité, ils doivent en accepter le prix et donc accepter que la société les traite comme une minorité.
Il est absolument contradictoire de dénoncer la domination « hétérosexiste » (sic) et de revendiquer le « mariage gay » comme conséquence logique du « droit des minorités »!
La société n’a nullement le devoir de s’aligner sur des modèles qui se déclarent eux-mêmes minoritaires.
En pointant avec rigueur et précision cette contradiction, en la recherchant jusque chez les maîtres à penser du lobby gay (les Foucault, les Bourdieu et leurs épigones), Thibaud Collin rend un signalé service à la société. Il est à souhaiter que sa démonstration se répande partout et notamment dans les mondes politique et médiatique, extrêmement perméables aux revendications des « minorités »…

Partager cette publication

Comments (44)

  • M. Répondre

    TL dit :

    "Laissons donc là les comportements sexuels particuliers d’une fraction de la population pour donner sa plénitude à la fonction sociale du mariage qui est de créer un milieu stable d’éclosion des enfants et ou l’éducation permet la transmission des standards bénéfiques de la société aux générations futures. Le reste n’est que théorie fumeuse de bobos désireux d’abuser le naïf bourgeois."

    Il est vrai que ce milieu stable engendré par le mariage a donné des résultats fabuleux avec une union sur 3 aboutissant à un divorce.  Le mariage a bien atteint la plénitude de sa fonction sociale.

    Vous parlez de Standards ? Vous croyez donc que l’éducation doit être standardisée ? Il s’agit là d’un non sens intellectuel. Relisez-vous, je vous prie.Depuis quand, existe-t-il des "Standards bénéfiques" ? Et quels sont-ils …?

    "théorie fumeuses de bobos"; Soit. Pourquoi pas…Mais vous êtes mal placé pour donner la leçon avec votre discours moralistaeur et rétrograde. Accusez-moi de faire preuve de modernité sauvage, il faut dire qu’il y a fort à faire avec des individius tel que vous noyés sous le poids des constructions sociales et incapables de faire la part des choses entre convictions intimes et réalité objective.

     

    Ue fraction de la population ? Vousn’avez même pas idée du pourcentage précis. Mêms les chercheurs ont des difficultés à identifer ce type de chiffres. Un homme marié peut avoir des rapports homosexuels et il n’apparaitra pas pour autant dans les statistiques. Apprenez  donc à voir plus loin que ce qu’il vous est donné à voir par votre bonne vieille société standardisée ; Vous éviterez des inepties insultantes à l’égard de la communauté humaine.

    Tout ceci est dit sans la moindre animosité.

    25 avril 2008 à 1 h 10 min
  • M. Répondre

    TELERAMA : Pour disqualifier l’homosexualité, on la dénonce comme une pratique contre nature. Vous dîtes que la nature n’a rien à voir là-dedans…

    PIERRE BOURDIEU : Bien sûr que non. Et pourtant, cette idée d’union contre nature réapparaît dans le débat sur le Contrat d’union sociale. Or, elle est d’abord une construction sociale et historique : la division stricte entre hétéros et homosexuels s’est cristallisée très récemment, après 1945. Auparavant, les hétérosexuels pouvaient, à l’occasion, avoir des pratiques homosexuelles. Mais dans notre système symbolique, le rapport sexuel actif reste seul conforme à la " nature " de l’homme, la sexualité passive étant typiquement féminine. L’opposition actif/passif, pénétrant/pénétré, identifie le rapport sexuel à un rapport de domination (le pénétrant étant le dominant). Donc, l’homosexuel est féminisé parce qu’il entre dans une relation sexuelle qui ne convient qu’à une femme. En ce sens, il est contre nature. Il transgresse cette frontière, que les Romains connaissaient bien : si l’homosexualité active avec un esclave était tolérable, toute relation passive était évidemment monstrueuse. Contre nature, cela veut dire en fait : contre hiérarchie sociale. Aussi longtemps que le dominant se conduit en dominant, ça va. S’il adopte les pratiques par lesquelles il est susceptible de devenir dominé, ça ne va plus.
    On retrouve, dans les couples gays, la même logique : on peut être homosexuel actif mais pas passif. Certains homosexuels, aussi bien chez les femmes que chez les hommes, reproduisent la hiérarchie masculin/féminin dans le couple.

    TRA : A quelles conditions, alors, le couple homosexuel pourrait-il être reconnu comme une alternative au modèle dominant?

    P.B. : C’est très compliqué parce que cette revendication est ambiguë : à la fois la plus subversive et la plus conformiste qui soit. Très conformiste puisqu’elle conduit à encourager les homosexuels à rentrer dans l’ordre et à faire comme tout le monde – une partie des homosexuels, d’ailleurs, est hostile à cette normalisation sociale. Et, pourtant, il n’existe pas d’autre normalisation que la reconnaissance par l’Etat. L’homme le plus cultivé du monde, aussi longtemps qu’il n’a pas un titre scolaire, peut toujours être mis en question dans sa culture. De la même façon, un couple homosexuel en union libre n’est pas pleinement reconnu socialement avec tous les droits élémentaires (protection sociale, droit successoral, etc.) qui vont de pair.

    Le mariage étant la chose sacrée que l’on sait, investie de valeurs symboliques extrêmement fortes, réclamer, quand on est homosexuel, le droit à l’union publique officiellement reconnue, juridiquement sanctionnée, dynamite les représentations.

    TRA : Pourquoi vous êtes-vous engagé auprès du mouvement gay et lesbien?

    P.B. : Le point de départ a été une lettre que j’ai reçue d’un homosexuel qui travaillait à Air France : "Alors que mes collègues hétérosexuels peuvent bénéficier de réductions lorsqu’ils partent en vacances avec leurs copines, protestait-il, pourquoi faut-il que je paye plein tarif quand je pars avec mon copain ? " Les homosexuels sont, de fait, des citoyens de seconde zone. Alors, quand on vient brandir la menace du "communautarisme" (2) pour rejeter leurs revendications, j’ai du mal à voir autre chose qu’une mauvaise foi certaine, issue d’un fond catholique, souvent inconscient et mal assumé, qui autorise une forme de discrimination. Pour moi, il n’y a pas d’équivoque. C’est comme si l’on refusait aux homosexuels d’aller à l’école. C’est du même ordre.

    TRA : La dernière phrase du livre appelle carrément les homosexuels à rejoindre l’" avant-garde des mouvements politiques et scientifiques subversifs ". Qu’est-ce à dire ?

    P.B. : L’essentiel était de dire : ne restez pas isolés. Etant, pour des raisons sociologiques, très dotés en capital culturel (au moins pour les leaders), les homosexuels pourraient avoir un rôle dans le travail de subversion symbolique indispensable pour faire avancer le mouvement social. Act up est prodigieusement inventif. Le mouvement social gagnerait à bénéficier de cette inventivité ; il sait organiser les manifs, les banderoles, les slogans, les chansons, rituellement, mais il est peu créatif… Pour l’être, il faut le capital culturel. La pétition a été inventée par les intellectuels ; les médecins, quand ils manifestent, sont souvent imaginatifs ; enfin, parce qu’il y avait, parmi les leaders du dernier mouvement des chômeurs, des gens à fort capital culturel, ceux-ci ont osé occuper des lieux symboliques comme l’Ecole normale supérieure.

    TRA : Et, plus que la gay pride, c’est participer au mouvement social qui serait subversif pour les homosexuels?

    P.B. : Voilà. La gay pride est subversive dans un ordre symbolique pur. Mais cela ne suffit pas. Les gays et les chômeurs, par exemple, ne communiquent pas facilement. Car le mouvement gay s’organise autour de revendications considérées comme privées ; ce qui demeure suspect aux yeux de la tradition syndicale, qui s’est construite contre le particulier, la sphère personnelle, à laquelle il s’agissait justement d’arracher le militant.

    Un article intéressant avec la pensée cohérente, claire et structurée du philosophe Bourdieu. Ses propos changent bien des commentaires complètement subjectifs  et  maladroits d’individus qui tentent de justifier leur intolérance ( plus ou moins développée et assumée) par des morales bancales et poussiéreuses souvent liées à des  vieilles croyances religieuses ( et donc privées qui ne doivent pas influer le cours de la vie en communauté).

    Beaucoup amalgament  droit et devoirs alors que ce sont deux notions différentes et partiellement liées.

    Aussi, lorsque on se donne l’image d’un citoyen républicain adhérant aux valeurs judéo-chrétiennes, il convient de cesser  tout jugement de valeurs, lesquels ne sont absouluments constructifs et ne font stimuler la haine de l’autre.

    En outre, ceux qui plaident la fin de la communauté humaine, ne font pas preuve d’u moindre recul intellectuel et d’acun discernement, révèlant ainsi leur désir de scénarios catastrophes et d’une avenir fantasmé.

    Rappelons qu’à bon nombre de reprises, au cours de l’histoire des sociétés humaines, la majorité s’est trompée sur des sujets divers et variés. Alors l’argument qui stipule que la majorité est ainsi donc il ne doit pas y avoir de modifications, n’est pas recevable.

    Enfin, beaucoup d’individus semblent avoir des difficultés à comprendre que l’odre social ( et donc l’ordre naturel homme+femme=mariage et enfant) n’est que le fruit de constructions sociales issues de la société patriarcale. Le fonction reproductrice de la femme ne doit pas déterminer son destin de femme en épouse et mère. Il est en de même pour l’individu adulte, son sexe ne doit pas le conduire à avoir un sexualité active s’il n’éprouve pas le désir. Donc, tous ceux qui ne sont pas en harmonie avec la norme sociale , produit de mythes sociologiques, devraient avoir les mêmes droits que l’ensemble des autres individus. Il s’agit d’un souci d’équité démocratique que bon nombre d’invidus ne semblent pas avoir intégrés. Les droits et devoirs ne sont pas valables uniquement pour les blanc, mâles, bourgeois. Les Femmes, les Gays et les Lesbiennes, les Etrangers particpient touts à leur manière au bon fonctionnement de la république. Alors, si ce n’est au nom de croyances personnelles, pourquoi les cantonner au statut de minorotés ?

    25 avril 2008 à 0 h 55 min
  • Thom's Répondre

    Thibaud Collin a été interviewé par le TopInfo. A lire !! C’est très enrichissant ! Propos recueillis par Paul Ohlott. Thibaud Collin, co-auteur du livre de Nicolas Sarkozy « La République, les Religions, l’Espérance », est un philosophe politique soucieux d’offrir un regard critique sur la revendication du mariage par le lobby gay en France. Suite à la parution aux éditions Eyrolles de son ouvrage « Le mariage gay, les enjeux d’une revendication », le TopInfo s’est intéressé à ses motivations, ses arguments, sa définition de l’homophobie et ses perspectives d’avenir concernant le conflit entre le lobby gay et ses opposants. Le message chrétien doit-il se sentir menacé en France ?… Lire la suite : http://www.topchretien.com/topinfo/affiche_info_v2.php?Id=9311

    30 juillet 2005 à 21 h 03 min
  • Maria Rosa Répondre

    vive le sens comun!!! felicitations, monsieur Collin! Je vous admire! Excellent travaille!!!!

    22 juin 2005 à 23 h 32 min
  • Florent Répondre

    Ah quand même tout arive, Thierry admets que la Gay Pride est un repli communautaire ( faut qu’il ajoute que c’est aussi un moyen de pression sur la société ). Bon, il la compare aussi aux JMJ, donc y’a encore des progrés à faire. Au fait, je vais dire un truc tout bête, mais je pense pas qu’on puisse encore dire exactement d’où vient l’homosexualité en l’état actuel des choses.

    5 juin 2005 à 12 h 23 min
  • Thierry Répondre

    Si l’homosexualité a une autre origine que virale ou psychique, c’est probablement que ce n’est pas plus une maladie que le fait d’être gaucher (je ne vois pas où je me suis emmèlé les pinceaux). Le fait d’appartenir à une minorité est toujours un handicap: essayez donc de clamer autour de vous que vous ètes libérale, pour la suppression de l’impôt sur la fortune et du code du travail! Je n’ai jamais dit que l’homosexualité est choix.C’est la façon de l’assumer qui l’est: le mariage, par exemple. De même pour les hétéros on peut adopter une sexualité respectant les préceptes de l’église ou ceux de M de Valmont. La Gay Pride est un des exemples de l’évolution de notre société qui nous ammène à la fois au replis sur soi et, par contrecoup, à nous retrouver dans des évènements de masse qui nous permettent d’affirmer notre appartenance à un groupe. D’où le succès de la gay pride, mais aussi des JMJ ou de la fête de l’Humanité. Enfin le “comique inégalable” que je suis (restons modeste, je ne suis ni Raymond Devos ni Popeck)accepte volontier tous les baisers, quand ils sont sincères évidemment.

    4 juin 2005 à 11 h 01 min
  • Florent Répondre

    Excellent l’argument de Lexile et d’un drôle avec ça. Fanchement, cher(e) ami(e), n’hésitez pas à en rajouter, j’adore. Pour Thierry, qui n’est pas au courant de l’actualité, je signale qu’il y a des cas de cannibalisme entre adultes consentants, il y en a eu même un fameux en Allemagne l’année dernière. Faut-il alors légaliser ce comportement? ( je repose la question car vous n’y avez pas répondu ). De plus, les homosexuels sont très souvent névrosés, ou bien dépressifs si vous préfèrez. Vous me direz: ça n’a rien à avoir, y’a aussi des hétéros dépressifs! Oui, comme l y a aussi des non grippés fiévreux. Ensite, comme l’a si bien dit Lexile, les homos ne choisissent très souvent pas d’être ce qu’ils sont mais le subissent suite à un traumatisme. Voila de la part d’un hophobe patenté.

    3 juin 2005 à 22 h 16 min
  • TL Répondre

    permettez moi de vous dire que les comportements dits homosexuels dans la nature sont très souvent liés à des relations dominant dominé entre mâles, tout comme celà existe chez l’homme malheureusement, ce qui n’est pas vraiment en faveur de votre chapelle. Il existe également des incestes consentantes. Enfin l’argument de nature est vraiment le comble du vice intellectuel: si c’était prévu par la nature (finalisme?), on serait tous hermaphrodites, mais manque de chance, on a chacun un sexe, et les relations naturelles ( excusez du mot, mais il faut bien s’en servir) sont hétérosexuelles ( à noter que même chez les hermaphrodites, les relations sexuelles sont de type hétéro). Donc le recours à un soi disant exemple naturel dans la nature buccolique est sans intéret. Et même s’il y a des relations homos dans la nature, on a jamais vu un couple de phoques mâles se mettre en couple et adopter des petits phoques pour faire une harde de phoques homos…. Laissons donc là les comportements sexuels particuliers d’une fraction de la population pour donner sa plénitude à la fonction sociale du mariage qui est de créer un milieu stable d’éclosion des enfants et ou l’éducation permet la transmission des standards bénéfiques de la société aux générations futures. Le reste n’est que théorie fumeuse de bobos désireux d’abuser le naïf bourgeois. Vous soutenez que nous avons prétendu que l’homosexualité était une maladie, mais vous fantasmez mon cher Thierry, personnellement je n’ai jamais tenu ce genre de propos. A propos de la zoophilie et du consentement, s’il était interdit de faire faire quelque chose à un animal sans son consentement, plus d’un cirque fermerait, le dressage animal ne serait plus possible, la cohabitation avec aucun animal non plus, étant donné que la plupart des rapports que nous avons avec les animaux domestiqués (et pour cause!) sont des rapports de dominance.

    3 juin 2005 à 21 h 26 min
  • Lexile Répondre

    Cher Thierry, Vous êtes d’un comique inégalable!!! “Je rappelle que la zoophilie, inceste et autre cannibalisme ne se pratiquent pas entre adultes consentants, rien à voir donc avec l’homosexualité.” Mis a part la nécrophilie (mais aussi le meurtre, le viol, l’union européenne,etc,etc,..) que vous avez oublié dans votre liste, tout y est, Bravo. “Pareillement, il n’y a pas de médicament pour devenir droitier.” Hun? Je crois que vous vous êtes emmélé les pinceaux sur ce coup là. C’est pas grave, cela m’arrive aussi. Au fait, y’a un médicament pour devenir trisomique? “Peut-on considérer tout de même qu’être gaucher est une maladie?” Non, tout au plus un léger handicap, dans cette société de droitiers. Je vais être conciliant avec vous, et dire que l’homosexualité constitue aussi un léger handicap dans cette société d’hétéros. La différence, c’est que les gauchers ne nous font pas suer avec des revendications casse-bonbons (mince, j’aurais pas du dire ca, d’t’à l’heure y’a Noel Mamère qui va marrier des gauchers à Bégles). “Le SIDA est un virus connu et isolé.L’homosexualité n’est ni une infection virale, ni une maladie psychique (on peut être homo sans être névrosé et vice versa).” Nous sommes bien d’accord, l’homosexualité pourrait avoir une origine autre que virale ou psychique. “Bref reste et demeure l’argument moral, le seul qui mérite discussion et qui ne doit donc pas être évacué. Les autres sont falacieux. Et donc comme toute morale, la question est de définir ce qui relève du choix individuel ou de ce que la société doit imposer.” Ah, là, là, vous êtes incorrigible. Le re’vla avec son trip que l’homosexualité est un choix. Dites, vous en connaissez des homos qui on choisit entre être hétéro ou homo? Demandez leur si c’est un choix, et ils vous répondront que non, qu’ils ont toujours été attirés par des personnes du même sexe, et qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Personne ne bascule dans l’homosexualité: ce sont juste les contraintes morales de la société qui ont par le passé, et sans doutes moins aujourd’hui, contraint des homos à une hétérosexualité qu’ils n’avaient pas désiré. Sur ce point (comme quoi tout est possible), je vous rejoint. “Comme je ne reconnai pas à la société le droit de s’immiscer dans la vie sexuelle ou religieuse des gens,encore une fois quand cela ne se fait pas au détriment de la liberté des autres,je laisse à chacun assumer ses choix ou ses orientations à leur guise: avec ou sans mariage, avec ou sans latin.” Mais la société ne s’immisce pas dans leur vie sexuelle, c’est tout le contraire (la gaypride par exemple, pourquoi pas une hétéro-pride pendant qu’on y est ). Bon, j’ai encore envie de rire, alors je vais vous trouver de l’argumentation pour que vous puissez broder sur ce forum. Eeeuuu… Ah oui, elle est bonne celle là: faites le parallèle entre le fait d’être noir, et le fait d’être homosexuel. Après coup, allez soumettre votre texte au “jeunes” histoire de savoir si c’est du béton ou pas ( ca me rapelle une pub “mes gencives, c’est du béton”), et après on pourra en reparler. Allez, je vous embrasse encore une fois (je suis sur que vous n’avez rien contre:), Lexile

    3 juin 2005 à 19 h 32 min
  • Pascale Répondre

    l’homosexualité est un DROIT respectable mais pas un DEVOIR. Les medias ne nous presentent que la face propre du sujet : des gens sensibles et affectueux et c’est vrai en general. mais la face pratique de la medaille n’est jamais evoquée : risques infectieux, cancers, polypes ( desolée de vous choquer ). Tous conviendront que le corps humain ( création de Dieu ou évolution de Darwin selon vos convictions ) n’est pas adapte a ces pratiques. Alors eduquons la population en parlant aussi des risques, afin que chaqun puisse faire son choix en toute connaissance de cause et chaqun respectera l’autre.

    3 juin 2005 à 13 h 25 min
  • Thierry Répondre

    Soyons méthodique: mon allusion aux couples homos chez les animaux répondait à l’argument qualifiant l’homosexualité de “contre-nature”. Cela veut bien dire, et j’y souscrit, que la nature ne justifie en rien la condamnation ou non d’un comportement humain. Je rappelle que la zoophilie, inceste et autre cannibalisme ne se pratiquent pas entre adultes consentants, rien à voir donc avec l’homosexualité. Pareillement, il n’y a pas de médicament pour devenir droitier. Peut-on considérer tout de même qu’être gaucher est une maladie? Le SIDA est un virus connu et isolé.L’homosexualité n’est ni une infection virale, ni une maladie psychique (on peut être homo sans être névrosé et vice versa). Bref reste et demeure l’argument moral, le seul qui mérite discussion et qui ne doit donc pas être évacué. Les autres sont falacieux. Et donc comme toute morale, la question est de définir ce qui relève du choix individuel ou de ce que la société doit imposer. Comme je ne reconnai pas à la société le droit de s’immiscer dans la vie sexuelle ou religieuse des gens,encore une fois quand cela ne se fait pas au détriment de la liberté des autres,je laisse à chacun assumer ses choix ou ses orientations à leur guise: avec ou sans mariage, avec ou sans latin.

    3 juin 2005 à 13 h 01 min
  • Lexile Répondre

    “L’homosexualité, encore une fois, n’est pas une maladie: il n’existe pas plus de médicaments pour rendre hétéro un homo que l’inverse et les psychanalises (souvent contraintes) son inopérentes.” Ben si c’est pas une maladie, c’est un choix. Et si c’est un choix qu’une minorité de gens font (quelqu’un a cité 10%), et bien qu’ils fouttent la paix aux autres. “L’homosexualité n’est pas contre-nature: il existe des couples homosexuels chez les animaux.” Ouais, rigolo le Thierry: confondre nature et monde animal, c’est un peu navrant. Et ca contredit aussi l’idée selon laquelle l’homosexualité serait un choix, à moins qu’au cours d’une conversation avec son clebs homosexuel, Thierry se soit rendu compte des états d’âmes de la pauvre bête. Pour en finir avec cet argument à la noix, la reproduction c’est mal/femelle, point à la ligne. Les cas marginaux, statistiquement parlant, relèvent bien de ce que l’on pourrait appeler une anormalité. “Pareillement l’éducation n’est pas en cause . On n’apprend pas plus à un enfant à devenir hétéro qu’à être droitier.” Le v’la qui revient avec ses contradictions: si je comprends bien, on nait homo??? Alors ca voudrait dire que dans le patrimoine génétique des homos, y’ait un problème? Mais je pensais que c’était pas une maladie… Thierry, je vous embrasse, Lexile

    3 juin 2005 à 0 h 33 min
  • florent Répondre

    Je vois que Thierry tient mordicus à son discours politiquement correct. L’homosexualité n’est pas une maladie? Mais qu’en savez-vous? Avez-vous étudié la question avec tous les spécialistes qui se penchent dessus depuis des années?Il n’y a pas de médicament dites-vous. Soit alors le sida n’est pas non plus une maladie non plus puisqu’il n’y a pas encore de vrai médicament contre. De plus, on peut dans ce cas légitimer aussi la nécrophilie, l’inceste, la zoophilie. Quant aux animaux, je vous signale que certains pratique le cannibalisme, doit-on donc légitimer ce comportement. Seul votre dernière phrase me rassure: je suis tout à fait d’accord pour dire que le mariage homo tombera en désuétude au bout d’un temps que j’espère court ( mais à quel prix? ).

    2 juin 2005 à 22 h 14 min
  • TL Répondre

    En matière de culpibilisation vous utilisez la vieille méthode marxiste: ” il faut donner mauvaise conscience au bourgeois, car il en a une”; on peut transposer pour un laîc :”il faut donner mauvaise conscience au chrétien car il en a une”, pour lhomo militant: “il faut donner mauvaise conscience à l’hétéro, etc…” , tout ceci pour dénier à l’autre le droit d’émettre un avis contraire. Pourquoi deviez vous vers des arguments anti promotion de l’homosexualité que vous aimeriez nous voir utiliser pour mieux nous condamner? il existe des couples homos chez les animaux et alors? le chien de ma voisine a sailli sa mère, on peut justifier n’importe quoi avec de tels propos, jusqu’au canibalisme; justement d’un point de vue moral le christianisme nous permet de nous hausser au dessus de l’amoralité bestiale ou de la théorie sexuelle psychanalytique que vous nous proposez alternativement. Le comportement des parents, de l’entourage adulte, et pas uniquement sur un plan sexuel peut influer celui des enfants, à des degrés divers, je le conçois ( cf également le problème de la pédophilie). L’homosexualité n’est pas une maladie, c’est évident, c’est un penchant que l’on peut cultiver et induire chez des individus influençables,enfin bref. Quand à mon oedipe et ma vie sexuelle, ils restent du domaine du privé, merci pour eux. L’homosexualité de certains devrait rester du domaine du privé d’ailleurs. Une dernière fois, vous mélangez beaucoup de choses, église, christianisme, foi, morale, laïcité, homosexualité, enrichissement et divorce ? Vous mélangez pratique sexuelle et engagement familial pour finir…

    2 juin 2005 à 17 h 22 min
  • sas Répondre

    ….il existe des couples homosexuels chez les animaux…. bon…bien..gouvernez comme cela !!! Darwin la reférence “élue” incontestable de notre monde politiquement correcte…a dit..ne dure et ne s’inscrit dans le temps …que ce qui se suffit à soi même (l’evolution)…donc en clair dans le monde animal ou ailleurs…l’homosexualité ne se suffit pas à elle même…il est donc incongrue voir suicidaire (collectivement) de genger ou modifier nos règles sociétales pour quelque chose qui ne se suufit pas elle même. belle démonstration…machin sas nb)en soit ,on s’en fout cqfd…mais on n’adapte pas à notre avenir commun (de l’espèce) des dysfonctionnements erratiques momentanés de l’espèce.cela n’est pas de la méchanceté ou de l’homophobie…c’est du réalisme génétique.

    2 juin 2005 à 14 h 26 min
  • Thierry Répondre

    Personnellement la vie privée des homos ne culpabilise en rien ma vie d’hétéro. Votre culpabilité, chèr(e)TL a probablement d’autres origines. L’homosexualité, encore une fois, n’est pas une maladie: il n’existe pas plus de médicaments pour rendre hétéro un homo que l’inverse et les psychanalises (souvent contraintes) son inopérentes. L’homosexualité n’est pas contre-nature: il existe des couples homosexuels chez les animaux. Méfiez vous de la médicalisation des comportements que vous réprouvez. Certains psychanalistes expliquent la foi par un oedipe mal assumé (l’image dégradée du père remplacée par une autre plus idéale) .Y souscrivez-vous ? Pareillement l’éducation n’est pas en cause . On n’apprend pas plus à un enfant à devenir hétéro qu’à être droitier. D’ailleurs, il n’y a pas plus, en proportion, d’homos issus de couples homos qu’issus de couples hétéros. De plus les comportements jadis réprouvés par l’église sont aujourd’hui acceptés: l’enrichissement, le divorce, la laicité, … Le mariage homo, après le PACS, existera puis tombera en désuétude. Je prophétise.

    1 juin 2005 à 17 h 16 min
  • Joelle Répondre

    Enfin un debat sur le sujet : Les vraies questions et reponses sont – Les Homos sont ils nés comme cela ? dans ce cas il ny peuvent rien, et c’est une particularité genetique qu’ils doivent accepter et reconaitre – Sont ils devenus comme cela ? dans ce cas c’est reversible et l’education est en cause On les entend souvent : un ‘hetero’ peut devenir homo mais les homos repentis sont un sujet tabou – Et si je prends mon pied avec 2 hommes qui m’aiment, mon frere ou …, puis je les epouser ? Vite un referundum !!

    1 juin 2005 à 13 h 17 min
  • florent Répondre

    Thierry, sachez que je connais assez de Gaulle et l’ensemble de ces citations, en ce qui concerne les veaux ( merci au fait de me prendre pour un abruti ), c’est une toute autre citation qui n’avait rien à voir avec la précédente. “Si certain ont subi des avances d’homos…les femmes”, rien à voir sauf à mettre sur le même plan hétérosexualité et homosexualité ce à quoi je me refuse. “Je respecte ceux…choisissent un autre chemin”: Respecter ne signifie pas approuver et on a le droit ( à mon sens le devoir ) de dire à quelqu’un qu’il est dans le faux. Quant à respecter les chrétiens, vous ne m’en avez pas donné la preuve, au contraire. “Les homos qui veulent se marier n’imposent pas leur mode de vie”: Oh que si, ils l’imposent à l’état puiqu’ils demandent une reconnaissance de ce mode de vie, donc une légitimation officielle, ce qui aboutit quand même à imposer ce genre d’union à une société ( car nous vivons en société ) qui le refuse en grosse majorité même si elle n’a pas toujours le courage de le dire. Quant à votre dernière phrase, elle m’inquiète singulièrement. C’est bien à cause de tels arguments que le député Christian Vanneste est en ce moment menacé par la justice, si on peut encore appeler ça la justice.

    31 mai 2005 à 11 h 34 min
  • sas Répondre

    QUESTION: pourquoi l’hommosexualité qui est par définition contre nature et immorale(chrétienement parlant) est elle promotionnée…par l’instrument médias,showbiz,politique… C EST SIMPLE:c’est anti sociétal (cela ne peut s’inscrire dans le temps en tant que modèle viable)…ceci est anti chrétien….ceci est contre nature et réservé aux déviants…= donc les francs maçons le cultivent scientifiquement et avec attention… Ce qui est particulièrement gravece n’est pas cette “maladie”…c’est ceux qui l’utilise pour détricotter notre sociétée déjà affaiblie et attaquée de toute parts. la conversation ne va pas plus loin,les hommo ,on s’en fout..mais techniquement et socialement, les mettrent sur le même pied d’égalité comme voulut par les maçons…C EST SUICIDAIRE pour la communauté humaine en entier.c’est une imposture et un mensonge un couple hetero n’est pas égal à un couple hommo. sas

    31 mai 2005 à 0 h 00 min
  • TL Répondre

    Thierry vous parlez couple, je parle famille, toute la différence est là. La vie privée d’un homosexuel ne me regarde pas, mais qu’il se serve de sa vie privée pour me culpabiliser parce que je suis normal et ai accès à d’autres joies que lui, là je ne suis plus d’accord.

    30 mai 2005 à 21 h 17 min
  • Thierry Répondre

    Florent cite incomplètement le Général qui disait également que “Les Français sont des veaux” (Peut-être Florent a-t-il compris dévots). Si certains ont subi des avances d’homos, c’est aussi inaxceptable que celles, venant d’hétéros, que subissent quotidiennement les femmes.Je parle toujours pour les adultes consentants. Je respecte ceux qui vivent dans le cadre de la morale chrétienne, à condition qu’eux même respectent ceux qui, ne croyant ni à Dieu ni à Diable (cela ne se décrète pas) choisissent un autre chemin. Les homos qui veulent se marier n’imposent pas leur mode de vie (qui peut obliger quelqu’un à devenir homo!) mais réclament simplement une reconnaissance institutionnelle de leur couple (comme les hétéros).Le mariage strictement religieux est aujourd’hui (je ne juge pas, c’est ainsi) marginal. Quant-à l’argument fiscal, il me parait d’une grande mesquinerie quand on voit les gâchis monstrueux réalisés ailleurs. Veillons à ce que nos a priori moraux ne nous éloignent pas de l’essentiel.

    30 mai 2005 à 13 h 18 min
  • florent Répondre

    Parfaitement d’accord avec la vision de la société de Mr TL

    29 mai 2005 à 13 h 05 min
  • T.L Répondre

    “personne ne vous forcera à devenir ce que vous n’êtes pas”; ayant subi les avances d’homos pendant ma minorité, vous ne pouvez pas comprendre le poids de vos paroles… La neutralité au plan moral n’empêche pas de juger ceux qui ont conservé un minimum de morale traditionnelle, au nom de quoi? l’amorale libérale qui juge d’après le compte en banque? Tout à fait d’accord avec M. R.ed Personnellement, je souscris volontiers au libéralisme économique, encadré par le cadre moral chrétien qui constitue le fond culturel européen; la gestion d’une famille sur tout les plans ne peut se faire selon des critères uniquement libéraux par exemple

    28 mai 2005 à 20 h 03 min
  • R. Ed. Répondre

    Je vais paraphraser Thierry. “je préfère un Français, bien blanc, qui crée son entreprise plutôt qu’un Africain homosexuel qui se contente de toucher son R.M.I. ou ses dividendes en gémissant que tout va mal et ” que l’on est chez nous “.

    28 mai 2005 à 16 h 54 min
  • Arthur Roak Répondre

    Charles, Le mariage tel qu’il est concu en France c’est à dire un mariage civile obligatoire avant tout mariage religieux est un acte officiel fait devant un representant de l’Etat. Le sens de ce mariage est tres clair : la société, c’est à dire les sujets l’Etats, le peuple, (moi compris), reconnaissent ce mariage. Donnent leur abropation. C’est d’autant plus clair que le mariage entraine des priviléges : pour les impôts, dans les droits de succéssions. Donc en faisant passer le mariage homosexuel vous demandez mon consentement à un comportement que je désaprouve. En plus du consentement vous tirez des aventages financiers payés par mes impots. Alors s’il vous plait arretez de nous parler de Liberté à propos du mariage homosexuel. Tout comme la Loi sur l’homophobie il s’agit d’imposer à ceux qui ne sont pas d’accord l’abrobation de l’homosexualité. Rien ne vous empeche de vivre avec un autre homme, de faire un cérémonie à votre gout. Mais en aucun cas je n’admet que vous me forciez à vous approuver. P.S : Inutile de me dire que ce n’est pas juste étant donné que les hétéros ont le droit de ce marier , je vous répondrai que vous n’avez qu’a militer pour la fin du mariage civil !

    28 mai 2005 à 16 h 25 min
  • Florent Répondre

    “Si la France était peuplée à 90% d’africains ( ou d’homosexuels ), c’est vous qui seriez la minorité” Voila un argument qui en dit long sur la culture générale de son auteur. Rappelons-lui la phrase du général de Gaulle “Nous sommes avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de tradition judéo-chrétienn”, tout est dit. Ca ne veut pas dire qu’on refuse tous les immigrés ou les homos ( de toute façon, c’est impossible ), mais que ces derniers sont et resteront toujours des minorités et donc redevables. Donc, hors de question qu’ils imposent aux autres leur conception de la société car il ne s’agit pas d’autre chose. En ce qui concerne les africains qui crééent des entreprises en France, il y en a sans doute un certain nombre, mais ils sont hélas une petite minorité. On peut le regretter, non pas le nier.

    28 mai 2005 à 16 h 11 min
  • Charles Répondre

    Je pense que thierry a raison, un vrai libéralisme n’a qu’une seule règle : ” la liberté des uns commence ou s’arrête celle des autres “. Anisi en quoi le mariage homosexuel vous effraye à ce point ? Par peur de le devenir vous même ? Rassurez vous ce n’est pas une maladie contagieuse et personne ne vous forcera à devenir ce que vous n’êtes pas… Le marriage est une institution qui une fois autorisée aux homosexuels leur offrira la possibilité de s’éloigner encore un peu plus du ghetto ( même virtuel ) ou les place bien malgré eux .

    28 mai 2005 à 11 h 35 min
  • Charles Répondre

    Je pense que thierry a raison, un vrai libéralisme n’a qu’une seule règle : ” la liberté des uns commence ou s’arrête celle des autres “. Anisi en quoi le mariage homosexuel vous effraye à ce point ? Par peur de le devenir vous même ? Rassurez vous ce n’est pas une maladie contagieuse et personne ne vous forcera à devenir ce que vous n’êtes pas… Le marriage est une institution qui une fois autorisée aux homosexuels leur offrira la possibilité de s’éloigner encore un peu plus du ghetto ( même virtuel ) ou les place bien malgré eux .

    28 mai 2005 à 11 h 34 min
  • Thierry Répondre

    Rassurez-vous, les homos resteront minoritaires (comme les gauchers). C’est scientifique. L’homosexualité ne concerne que 10% de la population (stable). Je souscris à l’idée que le libéralisme est neutre sue le plan moral. Rappelez-vous que la morale chrétienne a longtemps réprouvé l’enrichissement individuel. Pour conclure je dirai que je préfère un africain homosexuel qui crée son entreprise plutôt qu’un français bien blanc qui se contente de toucher son R.M.I ou ses dividendes en gémissant que tout va mal et qu’on est plus chez nous.

    28 mai 2005 à 9 h 05 min
  • TEO Répondre

    Mariage Gay ? En Arabie-Saudite, l’homosexualité est encore punie de peine de mort par lapidation….. D’une immoralité a l’autre… Cordialement, TEO

    28 mai 2005 à 1 h 38 min
  • t ;larger Répondre

    plaise à dieu que les homosexuels restent minoritaires, sinon il en va de notre survie… On voit très bien poindre des raisonnements bobos hédonistes, le lobby homosexuel (le gay pouvoir?),en jouisseur et consommateur averti, réclame le droit au mariage et à l’adoption, afin de réaliser pleinement les aspirations de ses membres. On fabrique des homos, on libère la femme de la contingence de la procréation, et pour assurer les retraites, on délocalise en faisant venir des familles entières, on utilise les ventres des femmes africaines qui elles ne sont pas libérées pour faire et torcher les gamins qui sont censés cotiser pour financer nos futures rentes. Ah elle est chouette la France. Il ne s’agit même pas d’emettre un jugement de valeur, il s’agit de sauver ce qui peut encore l’être si on veut léguer un héritage culturel et moral à nos enfants. Car ce ne sont ni un simulacre de la reproduction, ni un simulacre de mariage qui permettront aux homos de sortir de leur statut de minorité et de cul de sac générationnel; désolé, mais c’est la nature qui veut ça; seuls un homme et une femme peuvent assurer l’avenir, y compris des homos. Il n’est pas besoin d’étudier longtemps, observez votre entourage, les premières victimes des dysfonctionnements familiaux sont les enfants, ils suffit de voir les difficultés que traversent les familles en cas de divorce, les familles monoparentales, etc, pour imaginer les dégats d’une “famille homo” dans les mêmes situations. Le mariage est la sacralisation et pas seulement devant dieu d’une fonction primordiale de l’espèce et de la société, la pérennité, fonction qui échappera toujours aux homosexuels; Ils s’agit également d’éduquer, de civiliser et de proposer un modèle à nos enfants. Au nom du libéralisme, ou de l’internationalisme, on détruit le modèle civilisationnel occidental chrétien, mais rappelez vous si vous êtes libéral que nos concurrents musulmans ont glissé le pied dans la porte, et qu’en termes libéraux extrêmes ils sont susceptibles de battre tous les autres concurrents sur le désert civilisationnel européen que vous favorisez plus ou moins consciement; le liberalisme est une doctrine économique neutre au plan moral. Il est plus facile de se faire plaisir sur l’instant en donnant dans le bon sentiment, mais il faut faire attention à ne pas gâcher l’avenir de ceux qui vont nous suivre; la solidarité avec les générations futures n’est pas de mode actuellement, mais elle doit primer les autres.

    27 mai 2005 à 22 h 11 min
  • occident Répondre

    > “Le problème avec les imigrés n’est-il pas avant tout qu’ils n’ont (malheureusement) pas tous un emploi?” Non, le problème est qu’ils sont différents, que leur culture, leur mode de vie, leur vision du monde, qui nous sont totalement étranger n’ont pas grand chose à faire chez nous. Votre libéralisme ne vaut pas mieux que l’idéologie mai 68. Et gardez votre culpabilité pour vous, la colonisation était une erreur mais ce n’est pas la mienne. Travailler, consommer, faire du bizness, est-ce à quoi vous réduisez la vie d’un homme et d’un peuple ?

    27 mai 2005 à 19 h 14 min
  • Thierry Répondre

    Et quel mal y avait-il à ce que les français peulent l’Afrique, y consomment, y travaillent et créent des emplois? Le problème avec les imigrés n’est-il pas avant tout qu’ils n’ont (malheureusement) pas tous un emploi? Nous résonnons (enfin moi en tout cas) au sujet d’une minorité. Si la France était peuplée à 90% d’Africains (ou d’homosexuels), c’est vous qui seriez alors la minorité (si tant est que vous soyez européen et hétéro) et tanteriez alors de faire valoir vos droits. “Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux” dit le texte. La seule contrepartie est de respecter les droits des autres. Méditez donc cela. Enfin, soyez honnète et admettez que votre discours ne sert qu’à légitimer votre morale puritano-sectaire que je respecte quand vous ne l’appliquez qu’à vous-même. Pitié, arrètez donc de faire fuir ceux qui (trop rares en France) prètent attention aux idées libérales.

    27 mai 2005 à 13 h 27 min
  • Florent Répondre

    “L’agressiité de vos propos n’a d’égal que la pauvreté de vos arguments”: je peux vous retourner la réflexion, vous ne vous vous êtes adressé à moi ( sur ce thème et dans d’autres ) qu’en m’agressant verbalement et quant aux arguments, où sont les votres? “Il reste à prover que le mariage gay est réprouvé par la majorité des gens”, c’est déjà prouver, parmi les gens auxquels j’ai posé la question, une écrasante majorité se dit contre. Bien sûr ce n’est pas un vrai sondage, mais bon. “De plus qu’est-ce que le maraige…par un divorce”, parce que vous croyez que c’est bien peut-être? Demandez donc aux gens concernés, vous verrez ce qu’il en est. Il est vrai que si nos dirigeants se décidaient enfin à éradiquer les conséquences néfastes de mai 1968. “A votre place j’encenserai les homosexuels”, Dieu merci vous n’y êtes pas à ma place, et dois-je encenser des individus ( qui ne représentent pas tous les homos ) parce qu’ils veulent imposer leur mode de vie à la société, laquelle n’a franchement pas besoin de ça.

    27 mai 2005 à 12 h 10 min
  • Occident Répondre

    Je paraphrase l’argument de Thierry : “En tant que libéral agnostique et tolérant je ne vois aucun problème à ce que la France soit peuplé à 90% d’africains si ceux ci, comme les autres respectent les rouages de la société: travaillent, consomment, créent des entreprises.” Un argument de toute beauté, n’est-ce pas…

    26 mai 2005 à 22 h 23 min
  • Thierry Répondre

    Cher Florent l’ agressivité de vos propos n’a d’égal que la pauvreté de vos arguments. Il reste à prouver que le mariage gay est réprouvé par la majorité. Pour ma part, je ne suis pas pour: il m’indiffère. De plus qu’est ce que le mariage aujourd’hui alors que plus d’un enfant sur deux nait hors mariage et que près de trois mariages sur quatre se termine par un divorce. A votre place,j’encenserai les homosexuels qui me semblent être les derniers à se battre pour cette institution.

    26 mai 2005 à 20 h 18 min
  • Florent Répondre

    Très bien vu Pickett, je n’aurais pas fait mieux. Qu’a donc à répondre notre ami Thierry?

    26 mai 2005 à 13 h 34 min
  • Pickett Répondre

    Il est un fait que le lobby homo est trés proche de la gauche voire de l’extreme gauche. Car dans la pensée de gauche on hésite à faires des distinctions. tout s’obtient sans contrepartie. L’individu a tendance à n’avoir que des droits. Or avoir des droits implique avoir des devoirs. le lobby homo réclame l’égalité des droits au nom des droits de l’homme mais celle ci ne fait pas de l’accés à un droit comme une fin en soi: “Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.” La deuxiéme ligne de l’article le dit clairement l’utilité commune détermine l’accés a un droit. Or si on voit l’utilité de donner aux hétéros (le fait qu’il y ait des hétéros sans enfants ne change rien à la donne on parle en général)le droit de se marier. donner ce même droit au homos c’est donner quelques chose sans contrepartie.

    26 mai 2005 à 11 h 22 min
  • maud Répondre

    Bourdieu, un maître à penser du lobby gay… hum… Le mariage gay n’est pas la conséquence d’une logique d’un “droit des minorités” mais un droit (et des devoirs) auquel chacun-e acquiert dans une démocratie. Les homosexuels se revendiquent désormais comme minorité pour le dénoncer, non s’y figer… Liberté et responsabilité ne sont nullement oposés mais complémentaires. Il faut de la liberté pour décider et s’y tenir. Un opporimé n’a ni liberté ni responsabilité. Une subversion des droits de l’homme… ce qui nous rappelle que l’opprimé n’a nul droit et que cet Republique figée n’en fiit pas d’accuser, de vilipender, de meurtrir pour ne pas reconnaître sa propre démocratie.

    25 mai 2005 à 20 h 44 min
  • Florent Répondre

    Bravo Thierry c’est bien, tu as bien appris le petit bréviaire du parfait petit démago de service. Ou comment renforcer encore un sytème oppresif. “Les homosexuels…sont une minorité” bien vu et raison de plus pour qu’ils respectent l’avis de la majorité qui refuse le mariage gay. “En tant que libéral agnostique et tolérant”, vos derniers articles contredisent totalement le dernier terme que vous vous attribuez abusivement et pour le reste, il n’y a pas de quoi être fier. “La preuve que les arguments théoriques ne tiennent pas, c’est qu’ils s’écroulent au premier débat” encore faudrait-il qu’il ait lieu le débat et donc que vous écoutiez vos adversaires ce dont vous n’avez pas l’habitude.

    25 mai 2005 à 19 h 59 min
  • sas Répondre

    Belle démonstration tant sur la forme que sur le fond…seul hic les politiques et la perception qu’ils en ont !!!EN FRANCE la politique est un métier personnel , pas un engagement désintéréssé pour la comunauté…donc toujours en quête d’electorats afin de les assurer de la rente d’ETAT…ils sont prêt à vendre leurs âmes…qu’ils ont abandonné dès lors qu’ils ont été mandaté par cooptation.NOUS SOMMES REPRESENTATIFS D UN MAUVAIS CONCEPTE DE DEMOCRATIE ET D UNE FAUSSE REPUBLIQUE; donc l’analyse est belle mais vaine. sas

    25 mai 2005 à 15 h 04 min
  • Thierry Répondre

    Que d’arguties pour une simple question morale! Les homosexuels ne se revendiquent pas comme minorité, ils sont une minorité. Comme les gauchers(auxquels on n’ interdit pas de se marier mais qui jadis étaient considérés comme maudits)ou les hommes (48% d’hommes pour 52% de femmes). Nous faisons tous partie d’une minorité.Par exemple, les chrétiens libéraux de droite sont minoritaires. Ils doivent cependant bénéficier des mêmes droits que les autres. En tant que libéral agnostique et tolérant je ne vois aucun problème au mariage gay si ceux ci, comme les autres respectent les rouages de la société: travaillent, consomment, créent des entreprises. La preuve que les arguments théoriques ne tiennent pas c’est qu’ils s’écroulent au premier débat.Soyons pragmatique: ce qui ne se vérifie pas dans l’action est faux.

    25 mai 2005 à 14 h 28 min
  • Thierry Répondre

    Que d’arguties pour une simple question morale! Les homosexuels ne se revendiquent pas comme minorité, ils sont une minorité. Comme les gauchers(auquels on interdit pas de se marier mais qui jadis étaient considérés comme maudits)ou les hommes (48% d’hommes pour 52% de femmes). Nous faisons tous partie d’une minorité.Par exemple, les chrétiens libéraux de droite sont minoritaires. Ils doivent cependant bénéficier des mêmes droits que les autres. En tant que libéral agnostique et tolérant je ne vois aucun problème au mariage gay si ceux ci, comme les autres respectent les rouages de la société: travaillent, consomment, créent des entreprises. La preuve que les arguments théoriques ne tiennent pas c’est qu’ils s’écroulent au premier débat.Soyons pragmatique: ce qui ne se vérifie pas dans l’action est faux.

    25 mai 2005 à 14 h 27 min
  • Florent Répondre

    Enfi, il était temps qu’on ose le dire: le mariage gay n’est pas eulement illégal, il est aussi illégitime et liberticide. Tant pis si on nous traite d’homophobe. Et vive Thibaud Collin!

    25 mai 2005 à 11 h 38 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *